GRASSET. 2006. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 339 pages - petite étiquette collée sur le 1er plat et en coiffe en pied.. . . . Classification Dewey : 840.092-XXI ème siècle
Reference : RO20153265
ISBN : 2246683319
Classification Dewey : 840.092-XXI ème siècle
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Paris, Imprimerie Nationale, 1796. 2 parties en 1 vol. in-8 de 334-334 pp., basane marbrée, dos lisse orné, pièces de titre en maroquin vert (reliure de l'époque).
Édition originale. La Copie des pièces saisies contient le précieux Manifeste des Égaux de Sylvain Maréchal (tome I, pages 159-163).« Sylvain Maréchal, qui a rencontré Babeuf en 1793, a fait partie du "Comité insurrecteur" chargé de diriger la conspiration. C'est lui qui a rédigé le Manifeste des Égaux, en grande partie sous l'inspiration de Babeuf... Le Manifeste des Égaux exprime le sens profond de la conjuration babouviste : surmonter la contradiction entre le droit à l'existence et le maintien de la propriété privée et de la liberté économique. Revendiquant l'égalité de fait et appelant à l'instauration d'une société fondée sur la communauté des biens et des travaux, les conjurés érigeaient le communisme - jusqu'alors rêverie utopique - en système idéologique et l'inscrivaient dans l'histoire politique. Mais cette nouveauté n'a été appréciée qu'au XIXe siècle. Les babouvistes n'ont certainement pas fait imprimer le texte rédigé par Maréchal ; ils en désapprouvaient deux phrases, l'une envisageant l'anéantissement des arts, l'autre condamnant la "révoltante distinction des gouvernants et des gouvernés"... C'est l'édition du texte par Buonarroti, ancien babouviste, dans sa Conspiration pour l'Égalité, dite de Babeuf (Bruxelles, 1828) qui a eu valeur de référence et fait entrer le babouvisme dans le patrimoine du mouvement ouvrier » (Roland Desné).Bel exemplaire.Tourneux, 4672 ; En français dans le texte, 197.
Paris, Imprimerie Nationale, 1796. 2 parties en 1 vol. in-8 de 334-334 pp., demi-basane marbrée, dos lisse orné, pièces de titre en maroquin vert (reliure de l'époque).
Édition originale. La Copie des pièces saisies contient le précieux Manifeste des Égaux de Sylvain Maréchal (tome I, pages 159-163).« Sylvain Maréchal, qui a rencontré Babeuf en 1793, a fait partie du "Comité insurrecteur" chargé de diriger la conspiration. C'est lui qui a rédigé le Manifeste des Égaux, en grande partie sous l'inspiration de Babeuf... Le Manifeste des Égaux exprime le sens profond de la conjuration babouviste : surmonter la contradiction entre le droit à l'existence et le maintien de la propriété privée et de la liberté économique. Revendiquant l'égalité de fait et appelant à l'instauration d'une société fondée sur la communauté des biens et des travaux, les conjurés érigeaient le communisme - jusqu'alors rêverie utopique - en système idéologique et l'inscrivaient dans l'histoire politique. Mais cette nouveauté n'a été appréciée qu'au XIXe siècle. Les babouvistes n'ont certainement pas fait imprimer le texte rédigé par Maréchal ; ils en désapprouvaient deux phrases, l'une envisageant l'anéantissement des arts, l'autre condamnant la "révoltante distinction des gouvernants et des gouvernés"... C'est l'édition du texte par Buonarroti, ancien babouviste, dans sa Conspiration pour l'Égalité, dite de Babeuf (Bruxelles, 1828) qui a eu valeur de référence et fait entrer le babouvisme dans le patrimoine du mouvement ouvrier » (Roland Desné).Bel exemplaire.Tourneux, 4672 ; En français dans le texte, 197.
Riorti, , 1681. In-12 de (16)-86 pp., veau fauve, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l'époque).
Deuxième édition (la première datée 1680) du poème satirique de Jean Barbier d'Aucour favorable aux Jansénistes dans la grande polémique qui eut lieu en France à l'occasion du Nouveau Testament traduit par Le Maistre de Sacy, Arnauld, Nicole, etc., publié à Mons en 1667. Exemplaire possiblement de l'auteur, annoté dont plusieurs marginalia et un becquet à l'encre du temps complètent les manchettes. « L'archevêque de Paris Hardouin de Péréfixe, défendit de lire, vendre et débiter cette traduction comme remplie d'hérésies, et le mandement de l'archevêque fut bientôt corroboré par un bref du pape Clément IX. Alors commença entre les jésuites et les jansénistes une furieuse guerre de brochures qui ne dura pas moins de quinze ou vingt ans. Le Nouveau Testament de Mons était toujours l'objet ou le prétexte de l'attaque et de la défense. Le Manifeste en vers burlesques ne fut pas une des armes les moins tranchantes que les partisans de Port-Royal opposèrent à la formidable coalition des auxiliaires de la Compagnie de Jésus » (Bulletin du Bibliophile). Contient : Épître dédicatioire à Monsieur Grandin Docteur de Sorbonne Scindic de l'Université de Paris et Censeur des Livres ; Préface au Révérend Père Maximin d'Aix Prédicateur Capucin ; Au lecteur ; Manifeste en vers burlesques (titre de départ).Né à Langres, le 1er septembre 1641, Jean Barbier d'Aucour avocat au Parlement, ami de Messieurs de Port-royal, attaqua Racine et le Père Bouhours. Précepteur d’un fils de Colbert, il il dut à la protection du ministre d’entrer à l’Académie française le 12 août 1683, en remplacement de Mézeray. Critique célèbre, collaborateur actif du Dictionnaire, il vota l’exclusion de Furetière, prononça publiquement un discours sur la guérison du roi le 27 janvier 1687 et reçut Testu de Mauroy. Janséniste, il combattit les jésuites. Jean Barbier d'Aucour qui publia aussi sous le pseudonyme Jean-François de Bonne-Foy, vécut et mourut pauvre à Paris, le 13 septembre 1694.Ex-libris macabre du bibliophile normand Émile Miguet (1863-1946), squelette traînant un chariot rempli de livres anciens et une banderole avec écrit : « 1905 Ex Libris Emile Miguet ».Bulletin du Bibliophile 1861, 15e série, n°215 p. 569. Coiffe de tête arasée, pâles rousseurs.
Chambery, Albera / et autres, 1822 - 1824. in-4to, 17 manifestes et autres ens. La première page fortement noirci, non rogné, ms. à l’encre ‘à moi’, relié rudimentairement ensemble par une corde (ficelle),
2) Idem portant notification des formalités de Douane prescrites par S.M., relativement aux abords des braques qui font la navigation du Lac de Genève, en date du 25 novembre 1822, 4 p. /3) Lettres-Patentes par lesquelles Sa Majesté déclare plus amplement quelles sont les juridiction abolies, et celles qui sont conservées ensuite de l’Edit Royal du 27 septembre 1822. En date du 24 décembre 1822. 8 p.4) Lettres-Patentes... quelques mesures relativement aux jeunes gens qui, n’ayant point encore satisfait à la levée militaire, sont obligés de se rendre à l’étranger. en date du 24 juin 1823. 8 p.5)Le Sénat de Savoie. Vu par le Sénat le Billet Royal que S.M. a daigné ...Turin du 13... 6 p. + 1 feuille bl.6) Lettres-Patentes par lesquelles S.M. autorise les villes de Chambéry et Annecy à nommer un Juge spécial pour connaitre des contraventions aux règlemens de police locale. 15 juillet 1823. 8 p.7) Manifeste... portant notification de qqs dispositions données par S.M. relativement aux actes prov. de l’étranger 21 nov. 1823. 4 p.8) Manifeste... relativement à l’inscription des hypothèques 5 déc. 1823. 4 p.9) Manifeste relativement à la perception des droits d’émolument 5 déc. 1823. 8 p.10) Lettres-Patentes les droits possédés actuellement par les Communes, Corporations et particuliers...8 déc. 1823. 12 p.11) Manifeste sur les actes reçus par les notaires des ses États de terre-ferme, qui cont. transport de propriété d’immeubles situés à l’étranger 27 déc. 1823.4 p.12) Manifeste portant que les Avocats fiscaux 27 déc. 1823. 4 p.13) Manifeste de viser pour timbre les actes provenans de l’étranger. 4 p.14) Manifeste pour obtenir la libération de l’hypothèque 8 mars 1824. 8 p.Lettres-Patentes que l’on aura à obsaerver dans la vente forcée des inscriptions de la dette... 8 mars 1824 . 8 p.15) Lettres-Patentes approuve le réglement pour la marque des ouvrages d’or et d’argent et pour le recouvrement des droits qui en sont la garantie 12 juillet 1824, Turin de l’Imprimerie Royale. 34 p. + 1 planche gravée ‘Modelli dei punzoni...’16) Ministère de l’Intérieur, instructions sur le mode d’exécution des travaux à faire aux Chemins comm. par voie de corvées (à la main:) Du 12 Juillet 1824. 11 p. + 5 p. ‘Modèles’.17) Manifeste portant publ. de div. disp. au sujet des certificats de décès de ceux des sujets de S.M. qui décèdent en pays étrangers 11 déc. 1824 Chambery Chez Boutin, Bottero et Alessio.
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Olympia & La Société Nouvelle, Paris 1971, 11x18cm, broché.
Édition originale de la traduction française établie par Emmanuelle de Lesseps . Bel et très rare exemplaire. Présentation de Christiane Rochefort. Discrimination de genre, discours de haine et appel au génocide, passage à l'acte avec une tentative de meurtre rageur, prémédité et sans repentir sur l'un des plus célèbres artistes du XXè, promotion d'une anarchie violente dans un grand rire scatologique, élimination ou humiliation programmée de la moitié du genre humain... Dans son pamphlet misandre, Scum manifesto («?Society for Cutting Up Men?»), Valerie Solanas ne témoigne d'aucune empathie, ne laisse aucune place à la modération ou à la réconciliation, n'accorde aucune exception à son projet de suppression de tous les hommes sinon pour «?les hommes qui s'emploient méthodiquement à leur propre élimination [...] [comme] les travelos qui, par leur exemple magnifique, encouragent les autres hommes à se démasculiniser et à se rendre ainsi relativement inoffensif?». Le premier manifeste du féminisme radical ne s'adresse pas qu'aux femmes, il englobe également dans son combat les identités sexuelles rejetées par la société phallocrate que Solanas veut mettre à bas avec une rage inédite pour un tel combat. «?Life in this society being, at best, an utter bore and no aspect of society being at all relevant to women, there remains to civic-minded, responsible, thrill-seeking females only to overthrow the government, eliminate the money system, institute complete automation and destroy the male sex.?» Introduction qu'en 1971, Emmanuèle de Lesseps, s'attelant à une version française, traduira par?: «?Vivre dans cette société, c'est au mieux y mourir d'ennui. Rien dans cette société ne concerne les femmes. Alors, à toutes celles qui ont un brin de civisme, le sens des responsabilités et celui de la rigolade, il ne reste qu'à renverser le gouvernement, en finir avec l'argent, instaurer l'automation à tous les niveaux et supprimer le sexe masculin.?» À la fois programme politique insurrectionnel, délire paranoïaque et texte poétique, le manifeste de Solanas dérange par son refus de se laisser enfermer dans un genre, sérieux, utopiste ou satirique. Car la question que pose un tel ouvrage n'est peut-être pas celle de sa moralité, mais du droit de son autrice à revendiquer l'excès. Publié après sa tentative de meurtre sur Andy Warhol, le terrible manifeste de Solanas est l'affirmation littéraire et littérale que l'homme n'a pas le monopole de la violence. Bien qu'il s'offre comme un cri de colère rédigé dans l'urgence, SCUM est en réalité le fruit de deux années de réflexion et d'écriture avant d'être, à défaut d'éditeur, ronéotypé par Solanas en 1967 et vendu dans la rue (1 pour les femmes et 2 pour les hommes), sans rencontrer aucun succès. En quête de reconnaissance, Valérie Solanas évolue alors dans le milieu underground new-yorkais et se lie d'amitié avec le pape de la contre-culture, Andy Warhol, dont elle fréquente la Factory. À défaut de pouvoir faire éditer son manifeste, «?le meilleur texte de toute l'histoire, qui ne sera surpassé que par mon prochain livre?», Solanas s'attèle à sa première uvre littéraire?: Up your Ass, une pièce de théâtre qu'elle veut faire produire par son mentor. Malheureusement, Warhol refuse la pièce et en égare l'unique manuscrit. En compensation, il offre à son amie un rôle dans deux de ses films. Solanas ne se satisfait pas de ce petit succès artistique et, le 3 juin 1968, fera feu à trois reprises sur Andy Warhol, blessant grièvement l'artiste et accédant du même coup à la célébrité. La jeune femme ne cache pas que son geste meurtrier, plus qu'une vengeance contre l'artiste, est surtout un acte politique et une nécessité artistique pour lui permettre de diffuser son uvre. Ainsi, interrogée sur les motivations de sa tentative criminelle, elle soumet à la justice et aux médias cette réponse laconique?: «?Lisez mon manifeste, vous saurez qui je suis?». Maurice Girodias, le sulfureux éditeur d'Olympia Press, condamné à plusieurs reprises notamment après la publication de Lolita et du Festin Nu, avait déjà remarqué Solanas l'année précédente. Il avait alors rejeté son manifeste mais lui avait proposé un contrat pour ses uvres à venir. Après l'attentat, il décide finalement de publier également le pamphlet féministe de cette criminelle atypique qui déclare la toute-puissance des femmes et la nocivité du sexe masculin. Comble de la provocation, Girodias reproduit en second plat de couverture la une du New-York Post, relatant la tragique hospitalisation de Warhol. Le livre de Solanas est-il l'uvre de cette femme malade, enfant violée, lycéenne et étudiante prostituée, adulte diagnostiquée schizophrène paranoïde, échappée de plusieurs asiles, et qui finira ses jours dans une solitude et une pauvreté extrême? Ou cette interprétation est-elle justement la démonstration de l'interdiction pour une femme de revendiquer toutes les extrémités du délire et de l'utopie anarchiste que l'on accorde aux hommes? En 1968, au cur de l'interminable guerre du Vietnam, la violence n'est plus l'apanage des oppresseurs et la colère montante des minorités contre les discriminations endémiques des États-Unis se manifeste par de violents affrontements et la naissance de groupes radicaux tels que les Black Panthers. Mais les femmes restent exclues des revendications et leurs droits sont niés par les deux camps, comme le dénonceront également Angela Davis et Ella Baker. Cependant, contrairement à elles, Solanas n'adhère à aucun combat d'émancipation et refuse toutes les utopies en vogue qui ne libèrent, d'après elle, que l'homme?; la femme restant, au mieux, une récompense?: «?Le hippie [...] est follement excité à l'idée d'avoir tout un tas de femmes à sa disposition. [...] L'activité la plus importante de la vie communautaire, celle sur laquelle elle se fonde, c'est le baisage à la chaîne. Ce qui allèche le plus le hippie, dans l'idée de vivre en communauté, c'est tout le con qu'il va y trouver. Du con en libre circulation?: le bien collectif par excellence?; il suffit de demander?». «?Laisser tout tomber et vivre en marge n'est plus la solution. Baiser le système, oui. La plupart des femmes vivent déjà en marge, elles n'ont jamais été intégrées. Vivre en marge, c'est laisser le champ libre à ceux qui restent?; c'est exactement ce que veulent les dirigeants?; c'est faire le jeu de l'ennemi?; c'est renforcer le système au lieu de le saper car il mise sur l'inaction, la passivité, l'apathie et le retrait de la masse des femmes?». Véritable déflagration dans les milieux contestataires, S.C.U.M. divise les mouvements féministes émergeant comme NOW ou Women's Lib et donne naissance au féminisme radical. Pourtant, Solanas refuse toute affiliation et rejette même l'aide de l'avocate militante Florynce Kennedy en plaidant coupable à son procès alors que Warhol n'a pas voulu porter plainte contre elle?: «?Je ne peux pas porter plainte contre quelqu'un qui agit selon sa nature. C'est dans la nature de Valerie, alors comment pourrais-je lui en vouloir?». (Fascinant témoignage de l'emprise psychologique qu'exerçaient mutuellement ces deux êtres contraires). Dans un grand feu d'artifice d'obscénité et d'extrémisme rigolard, l'ouvrage de Solanas déconstruit toutefois méthodiquement les propositions des intellectuelles progressistes autant qu'elle dévoile la structure irrémédiablement machiste d'une société faussement moderne. «?S.C.U.M. se dresse contre le système tout entier, contre l'idée même de lois et de gouvernement. Ce que S.C.U.M. veut, c'est démolir le système et non obtenir certains droits à l'intérieur du système?». Cinquante ans après, le manifeste de Solanas reste d'une acuité mordante, et la verve parfois délirante de son autrice ne saurait justifier l'effacement progressif de sa mémoire dans l'histoire sociale, à l'image de sa propre mère détruisant à sa mort tous ses manuscrits. Outré(e), convaincu(e) ou abasourdi(e) par la cathartique violence du texte, nul(le) ne prétend ressortir indemne de l'expérience S.C.U.M. . Cela est sans doute lié à la force littéraire presque célinienne de la plume de Solanas mais peut-être également à l'indéniable actualité de sa révolte?: «?Celles qui, selon les critères de notre «?culture?», sont la lie de la terre, les S.C.U.M. ... sont des filles à l'aise, plutôt cérébrales et tout près d'être asexuées. Débarrassées des convenances, de la gentillesse, de la discrétion, de l'opinion publique, de la «?morale?», du «?respect?» des trous-du-cul, toujours surchauffées, pétant le feu, sales et abjectes, les S.C.U.M. déferlent... elles ont tout vu - tout le machin, baise et compagnie, suce-bite et suce-con - elles ont été à voile et à vapeur, elles ont fait tous les ports et se sont fait tous les porcs... Il faut avoir pas mal baisé pour devenir anti-baise, et les S.C.U.M. sont passées par tout ça, maintenant elles veulent du nouveau?; elles veulent sortir de la fange, bouger, décoller, sombrer dans les hauteurs. Mais l'heure de S.C.U.M. n'est pas encore arrivée. La société nous confine encore dans ses égouts. Mais si rien ne change et si la Bombe ne tombe pas sur tout ça, notre société crèvera d'elle-même.?» - Photos sur www.Edition-originale.com -