‎VITTORI Jean-Pierre‎
‎EUX, LES S.T.O.‎

‎Temps Actuels. 1982. In-8. Broché. Etat d'usage, 1er plat abîmé, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 271 pages. Illustré de dessins et photos en noir et blanc hors texte. Envoi manuscrit de l'auteur en page de titre.. . . . Classification Dewey : 97.2-Dédicace, envoi‎

Reference : RO20150532
ISBN : 2201015783


‎'La vérité vraie', Collection dir. par Alain Guérin. Classification Dewey : 97.2-Dédicace, envoi‎

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‎[Léon Curmer] - ‎ ‎Collectif ; GAVARNI ; MONNIER, Henri ; BALZAC, Honoré de ; JANIN, Jules ; KARR, Alphonse ; NODIER ; SOULIE ; DELACROIX, Eugène ; JOHANNOT, Tony ; MEISSONIER ; PAUQUET ; etc...‎

Reference : 61825

(1840)

‎Les Français peints par eux-mêmes (12 Volumes - Complet) [ Contient : ] Les Français peints par eux-mêmes (5 Tomes - Complet) ; Les Français peints par eux-mêmes. Province (3 Tomes - Complet) ; Le Prisme (1 Volume - Complet) ; Gravures en couleurs (3 Volumes)‎

‎12 vol. grand in-8 (27,2 x 19,5 cm en reliure) reliure uniforme postérieure demi-maroquin à petits coins anthracite à grain long postérieure (les 3 derniers volumes de gravures en couleurs d'un format légèrement plus petit, 17,7 x 25,5 cm en reliure), dos lisse orné en long, couvertures et dos conservés (Curmer, sans date), tête dorée (toutes tranches dorées pour les 3 derniers volumes de gravures en couleurs), mention d'imprimerie Schneider & Langrand sur tous les faux-titres à l'exception du tome premier (Decourchant), date en queue, reliure signée de Yseux successeur de Simier, et Bellevallée (pour les 3 volumes de gravures), L. Curmer, Paris, 1840-1842, Tome I : 3 ff. (dont frontispice et titre de 1840), 1 f. (titre de 1841), XVI-380 pp et 4 ff. n. ch. avec 48 planches hors texte en noir, d'après Gavarni et Monnier (femme à la mode dans les deux types, maître d'étude en un type, par Meissonier) ; Tome II : 3 ff. (dont frontispice et titre de 1840), 1 f. (titre de 1841), 1 f. (dédicace), XVIII-376 pp. et 4 ff. n. ch. avec 48 planches hors texte en noir, d'après Gavarni, Géniole, H. Monnier, Gagniet, Charlet, Lorentz et Daumier ; Tome III : 3 ff. (dont frontispice et titre de 1841), 1 f. (autre titre de 1841), 1 f. (dédicace), XL-352 pp. et 4 ff. n. ch. avec 48 planches hors texte en noir, d'après Gavarni, Eugène Lami, Grandville, Tony Johannot, Daumier, Pauquet, Charlet, Géniole et Traviès ; Tome IV : 3 ff. (dont frontispice et titre de 1841), 1 f. (dédicace), 392 pp. et 5 ff. n. ch. avec 49 planches hors texte en noir, d'après H. Monnier, Gavarni, Pauquet, Eugène Lami, Grandville et Meissonnier ; Tome V : 4 ff. (dont frontispice et titre daté de 1842), CVII-376 pp. et 5 ff. n. ch. avec 63 planches dont portrait de Napoléon à cheval (dont 24 en noir et 39 en couleurs) d'après Pauquet, Penguilly, Eug. Lami, Jacques H. Monnier et Gavarni ; Province Tome I : 3 ff. (dont titre daté de 1841), frontispice, 392 pp et 4 ff. n. ch. avec 49 planches hors texte en noir, d'après Gavarni, Tony Johannot, Henri Monnier, Férogio, Pauquet, Grenier, Charlet, Meissonier, Loubon et Raymond Pelez, avec notice du canut en deuxième état ; Province Tome II : 4 ff. (dont titre de 1841 et frontispice), XVIII-376 pp. et 4 ff. n. ch. avec 48 planches hors texte en noir d'après Gavarni, Charlet, Loubon, Férogio, Raymond Pelez, Emy, Pauquet, etc... ; Province Tome III : 3 ff. (dont titre de 1842 et frontispice), 460 pp. et 5 ff. n. ch. avec une carte repliée en couleurs et 53 planches hors texte en noir d'après Saint-Germain, Penguilly, Géniole, Loubon, Gavarni, Pauquet, etc... ; Le Prisme : 2 ff. (dont titre daté de 1841), 480-57 pp. ; Gravures en couleurs sous serpente jaune : Premier Volume : Titre de 1840, Prospectus (8 pp.) ; I : frontispice et 47 planches en couleurs (femme à la mode dans le premier type, maître d'étude en un type, par Meissonier) ; II : titre de 1840, frontispice et 48 planches en couleurs ; III : titre de 1841, frontispice et 47 planches en couleurs (sans le journaliste de 1660) ; Second Volume : IV : titre de 1841, frontispice et 49 planches en couleurs ; V : titre de 1842, frontispice et 63 planches (Napoléon en noir) ; Troisième Volume : I : titre de 1841, frontispice et 49 planches en couleurs ; II : titre de 1841, frontispice et 48 planches en couleurs ; III : titre de 1842, frontispice et 53 planches en couleurs. Rappel du titre complet : Les Français peints par eux-mêmes (12 Volumes - Complet) [ Contient : ] Les Français peints par eux-mêmes (5 Tomes - Complet) ; Les Français peints par eux-mêmes. Province (3 Tomes - Complet) ; Le Prisme ; Gravures en couleurs (3 Volumes) ‎


‎Magnifique exemplaire de premier tirage de ce monument de l'édition et de l'illustration romantique, comprenant 827 planches hors texte (y compris les frontispices) dont 376 en noir sur papier teinté, et 450 en couleurs, rehaussées et "gommée" sur papier blanc, et une carte en couleurs. L'ensemble a été superbement relié par Yseux, successeur de Simier, pour les 9 volumes de texte accompagnés de 375 planches en noir, de 39 planches en couleurs (dans le tome V) et d'une carte, puis par son élève Bellevallée pour les 3 derniers volumes (d'un format légèrement inférieur) recueillant à part 411 planches en couleurs et une planche en noir.D'après Carteret, il s'agit de "la plus importante des éditions Curmer", l'éditeur ayant "mis tout en oeuvre pour réussir, s'adressant à toute une pléiade de littérateurs les plus en renom, comme Balzac, Jules Janin, E. de La Bédollière, A. Karr, Soulié, Nodier, Gozlan, etc." et des meilleurs dessinateurs. L'ouvrage propose plus de 400 "types" de personnages différents, de caractère parisien ou général (l'Epicier, la Grisette, l'Etudiant en droit, le Rapin, les Femmes politiques, la Cour d'Assises, l'Horticulteur, les Duchesses, la Figurante, la Mère d'Actrice, le Ramoneur, le Mélomane, la Chanoinesse, le Chasseur, le Député, etc...) mais aussi provincial (Le Normand, le Champenois, le Beauceron, le Gascon, le Limousin, l'Auvergnat, le Provençal, le Créole, le Mulâtre, etc...), et plus de 1500 illustrations dans le texte en plus des hors texte.L'exemplaire est bien complet des premières pages de titre ainsi que des nouvelles pages de titres ("Les Français peints par eux-mêmes, encyclopédie morale du dix-neuvième siècle") que Curmer avait fait réimprimer pour les trois premiers volumes, dans un souci d'uniformisation. L'exemplaire est également complet de l'intégralité des couvertures et des dos (couvertures de tirage postérieur de Curmer). L'exemplaire est conforme aux indications de premier tirage fournies par Vicaire et Carteret. Superbe exemplaire très désirable (qq. planches un peu plus courtes de marge dans le recueil de gravures, très rares rouss., ors des dos parfois très lég. passés, parfait état par ailleurs). Vicaire, 794-803 ; Carteret, III, 245-251 ; Brivois, 157‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR6,500.00 (€6,500.00 )

‎BALZAC Honoré de & COLLECTIF GAVARNI Paul & DELACROIX Eugène & DAUMIER Honoré‎

Reference : 77055

(1840)

‎Les Français peints par eux-mêmes. Encyclopédie morale du dix-neuvième siècle - Le prisme [Avec] Les Anglais peints par eux-mêmes‎

‎Léon Curmer, Paris 1840-1842, 18x26,5cm, 11 volumes reliés.‎


‎Édition originale en premier tirage, un des exemplaires de luxe comportant un double état des illustrations pour les 8 volumes des Français?: en noir sur papier teinté et rehaussées à l'aquarelle puis vernis, selon la technique du «?coloris gommé?», sur papier blanc. Les Anglais peints par eux-mêmes comportent les gravures en noir. Il n'a pas été tiré d'exemplaires de luxe rehaussés en couleur pour cette rare suite des Français. Exemplaire complet de toutes ses gravures et enrichi de gravures non annoncées soit 930 gravures dont 415 rehaussées en couleur. Pages de titres à la date de 1841 pour tous les tomes des Français sauf pour le tome 5 des Parisiens et le tome 3 de la Province qui sont à la date de 1842. Les Français peints par eux-mêmes comporte 415 gravures en noir, (dont celle de Napoléon à cheval) au lieu des 405 annoncées et 415 en couleurs dont a carte de France en double page du tome III de la Province. Le volume des Anglais, illustré par Kenny Meadous, pour sa part, est complet des 100 planches en noir, soit pour cet ensemble unique?: presqu'un millier de gravures hors texte en noir et couleur et plus de 1500 illustrations in-texte. Reliures en demi maroquin brun à coins, dos à cinq nerfs rehaussés de pointillés et double caissons dorés richement ornés de motifs floraux dorés encadrant un médaillon mosaïqué de maroquin vert avec, au centre, une rose estampée à l'or, cartouches en tête ornés d'une guirlande dorée, cartouches en queue ornés de guirlandes dorées encadrant le lieu et la date de publication, quelques légers frottements sans gravité sur certains nerfs, filets dorés sur les plats de papier caillouté, gardes et contreplats de papier peigné, têtes dorées, élégantes reliures fin dix-neuvième signées Durvand Thivet. Rares rousseurs affectant essentiellement le Prisme et les Anglais. Célèbre galerie de portraits gravés sur bois des classes sociales du XIXè siècle réalisés par les plus grands artistes de l'époque?: Gavarni, Daumier, Delacroix, Grandville, Johannot, Bellangé, Charlet, Daubigny, Vernet, Isabey, Lami, Meissonnier, Monnier, Traviès, etc... Les portraits sont tous accompagnés de contributions originales des plus fameux auteurs romantiques dont?: Balzac (qui écrit le premier article, «?l'épicier?»), Nodier, Gautier, Nerval, Gozlan, Janin, Karr, etc... Les textes et les illustrations de l'ouvrage sont consacrés aux métiers, ainsi qu'aux habitants des régions de la France métropolitaine et des colonies. L'ensemble constitue la genèse d'un genre nouveau?: la littérature panoramique - définie par Walter Benjamin in Charles Baudelaire. Un poète lyrique à l'apogée du capitalisme. Outre ces portraits des Français, «?l'apport de tout un aréopage de grands et petits auteurs et illustrateurs?» (Ségolène Le Men, «?La «?littérature panoramique?» dans la genèse de la Comédie Humaine?: Balzac et Les Français peints par eux-mêmes?», L'Année balzacienne 2002/1 (n°3) CAIRN) rassemble les plus grands acteurs de l'art et la littérature de son temps. On compte parmi «?l'aréopage?» des contributeurs certains des plus grands auteurs et dessinateurs de l'époque qui contribuent chacun de manière originale au projet. Cette fresque protéique est dirigée par un éditeur, Léon Curmer, qui est déjà connu alors pour le succès éditorial de Paul et Virginie entre 1836 et 1838 - il est d'ailleurs représenté dans son propre livre par un article, «?l'éditeur?», au tome IV, écrit par Elias Regnault. Ce dernier prend pour modèle le Tableau de Paris de Louis-Sébastien Mercier, publié en 1781, dont il étend la perspective en représentant la province. C'est grâce à ce chef d'orchestre que l'uvre ne se réduit pas à une simple compilation de portraits et trouve un sens plus large?: «?l'éditeur a élargi son cadre, et au lieu de laisser quelques portraits fugaces se perdre dans l'immense tourbillon quotidien qui engloutit toutes choses, il a cherché à réunir les physionomies les plus saillantes de cette époque.?» (Ségolène Le Men, Ibid.) En effet, c'est lui qui sélectionne les auteurs et dessinateurs en fonction des types qu'ils auront à dépeindre pour que le portrait des Français dressé par le livre se rapproche autant que cela est possible d'un autoportrait?: «?Il s'agit donc de faire appel à des auteurs et à des illustrateurs bien sélectionnés en fonction des «?types?» qu'ils auront à dépeindre.?» (Ségolène Le Men, Ibid.). De plus, la forme que prend la publication est celle de la livraison - format très commun à l'époque. Celle-ci permet un investissement plus fort du public qui souscrit à la publication et dont l'avis compte pour l'orientation des articles à venir. Les lecteurs sont appelés à contribution comme en témoigne la «?Correspondance des Français?» conservée dans notre exemplaire du Prisme où l'éditeur répond aux propositions d'articles des lecteurs?: «?Le Coiffeur de M. Paul Tén... est un article des plus spirituels. Nous regrettons que ce type ayant été pris nous ne puissions pas l'accepter.?» (Prisme, Livraison 84) L'ouvrage est richement illustré dans le texte par des vignettes et des culs-de-lampe mais ce sont surtout les illustrations hors-texte, les «?types?» - figure en-pied dans un paysage esquissé en pleine page mises au regard du texte - qui inaugurent une nouveauté pour le livre illustré. Ces dessins d'habitants de régions ou de professions se rapprochent de la science de la physiologie en vogue à l'époque. Cette science consiste en une étude des groupes sociaux. Elle a pour objectif de déterminer une représentation d'un individu qui serait l'exemple de son groupe, cela la pousse à une forme de caricature. Ce «?projet d'encyclopédie morale qui résume toute la société?» (Léon Curmer) est le témoignage accompli d'une époque. Ses contemporains trouvent dans l'ouvrage?: «?une sorte d'autoportrait collectif où se succèdent "Paris" et "la province", et où chaque groupe pourra, dans une livraison ou une autre, se reconnaître.?» (Ségolène Le Men, Ibid.). Dès sa conception, il a déjà pour vocation de cristalliser un présent fugace qui vit selon la mode baudelairienne pour «?faire un portrait des murs contemporaines, amusant pour le présent, instructif pour l'avenir.?» (Ségolène Le Men, Ibid.) Superbe et rare exemplaire de ce grand chef-d'uvre du livre illustré romantique en tirage de luxe avec Le Prisme et auquel sont joints Les Anglais peints par eux-mêmes, établi dans de parfaites reliures uniformes et mosaïquées signées Durvand Thivet. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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EUR10,000.00 (€10,000.00 )

‎BART, Léo ; BART, Jean ; BART, Charlemagne‎

Reference : 55268

(1915)

‎Belle correspondance personnelle et originale, adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917. Jean Bart fut successivement matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car pour l'essentiel non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917‎

‎94 cartes et LAS, auxquelles nous joignons quelques photos et quelques lettres postérieures. Belle correspondance personnelle adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917, adressée à Jean Bart, matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917‎


‎Passionnant ensemble, à analyser en profondeur. Prix de l'ensemble, non séparable.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR950.00 (€950.00 )

‎Gavarni‎

Reference : CZC-11010

‎Gavarni. Les Français peints par eux-memes. La Province. 2/2vols. 1841‎

‎LES FRANÇAIS PEINTS PAR EUX-MÊMES " PROVINCES " Encyclopédie Morale du dix-neuvième siècle Nombreuses illustrations dans le texte, et planches hors texte par Pauquet, Gavarni, Tony Johannot, etc.. "Les Français peints par eux-mêmes" est une collection de textes et d'illustrations qui offre un aperçu de la vie en France au XIXe siècle. La série a été publiée en livraisons mensuelles entre 1840 et 1842. Chaque livraison était consacrée à un aspect différent de la société française, qu'il s'agisse de professions, de régions géographiques ou de types de personnes. Le sous-titre "Provinces" fait référence à l'un des volumes de cette série, qui se penche sur la vie en province, en dehors de la capitale, Paris. Les articles et les illustrations dans ce volume décrivent la vie quotidienne, les coutumes, les caractéristiques régionales et les habitants des différentes régions de la France. Cela permettait aux lecteurs de découvrir la diversité culturelle et sociale du pays à l'époque. "Les Français peints par eux-mêmes" est un précieux témoignage historique qui offre un aperçu des réalités de la France au XIXe siècle, de la vie urbaine à la vie rurale, des professions aux loisirs, en passant par les habitudes alimentaires et vestimentaires. Les auteurs de la série, qui étaient eux-mêmes des écrivains, journalistes et observateurs de l'époque, ont contribué à façonner une image de la France de cette période. Cette série est souvent consultée par les historiens et les chercheurs pour comprendre la vie et la société en France au XIXe siècle, ainsi que pour apprécier l'évolution des mentalités et des coutumes à cette époque. 2 vols, in-4, 270x180, pleine percaline verte, sous couvertures, 596pp sur les deux volumes, toutes tranches jaspées, intérieur bien frais, très beaux exemplaires ! Paris Curmer éditeur 1841‎


Livres & Autographes - La Madeleine

Phone number : 06 35 23 34 39

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‎# AUTEUR: Goudard Henry‎

Reference : 2967

(1938)

‎# TITRE: Près d'eux‎

‎ # AUTEUR: Goudard Henry # ÉDITEUR: Editions Stock, Paris # ANNÉE ÉDITION: 1938 # ENVOI, BEAUX PAPIERS: envoi, Vélin pur fil du Marais # COUVERTURE: souple, titre en couleur # DÉTAILS: In 12° broché 180pp. N° 3 des 5 exemplaires sur Vélin pur fil du Marais, seul grand papier. Envoi autographe de l'auteur à Henry Bordeaux sur la page de faux titre. Non coupé, à l'état de neuf. Prix Montyon 1939 de l'académie française. # PHOTOS visibles sur www.latourinfernal.com‎


‎Henry Goudard, l'auteur de ce livre, ”près d'eux”, est un médecin. Tout jeune, il a vécu près d'eux. Eux? les paysans de son pays, la Creuse. Il n'a pas adopté la forme du roman. Il s'est contenté de rassembler les impressions venues de ses visites, de son contact direct avec les paysans de la Creuse. (préface d'Henry Bordeaux) ‎

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