"FAYARD. 1982. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 227 pages. Envoi de l'auteur sur la page de faux titre: Au professeur Jean B... qui m'a enseigné la ""synthèse""... A. Minkowki.. . . . Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle"
Reference : RO20133963
ISBN : 2213012059
Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
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, mercaterfonds - fondsmercator, 2017 Hardcover,297x245mm, 384p, 400 bw and col. illustrations French language. ISBN 9789462301818.
Sur le continent africain, les images de meres et d'enfants dominent partout ou les arts visuels sont valorises, des sites d'art rupestre de l'Egypte et du Sahara aux arts contemporains d'Afrique du Sud. Declinees dans une grande variete de matieres - de la pierre au bois en passant par l'ivoire, les metaux, le perlage et meme les tableaux - les images maternelles sont utilisees par tous, des gens du peuple aux rois, et animent pratiquement tout type d'objet fabrique dans la region. L'auteur, qui definit la maternite comme un phenomene a la fois biologique et culturel, part de notions evidentes de fertilite, de croissance et d'education pour etudier l'importance de la maternite dans la pensee, les rituels et la vision du monde, ou les idees de communaute, de transformation et de regeneration sont primordiales. Des formes artistiques evoquant ce theme ont ete employees comme instruments d'une 'politique de maternite' depuis les temps les plus recules jusqu'a l'heure actuelle - tant pour soutenir les dirigeants que pour accompagner le changement et meme la contestation. Ces formes constituent aussi un element crucial des autels et des sanctuaires, a la jonction entre ce monde et le surnaturel. A toutes les epoques, les images de maternite sont porteuses de messages profonds et significatifs - bien au-dela de ce qui est visible a l'oeil nu. Cet ouvrage insiste d'abord sur les arts anciens, dits 'traditionnels', realises principalement par et pour les hommes dans des systemes sociopolitiques patriarcaux. Ces figures familieres idealisent et glorifient la maternite afin de maintenir le statu quo: au propre comme au figure, la mere est placee sur un piedestal. Par contraste, des exemples plus recents, surtout dus a des femmes qui sont aussi des meres, abordent la maternite avec plus de realisme et de subjectivite. Ces changements de paradigme sont explores dans le dernier chapitre. Dans ces arts, femmes et enfants sont exposes a des risques comme la pauvrete, la maladie, la guerre, la violence domestique et le paternalisme, formes et significations evoluant des conventions idealisantes du passe a un naturalisme accru, souvent assorti de commentaires sociaux et politiques mordants.
Paris : Éditions Radot, Collection "Les Cahiers de la Femme", 1927, 1e édition. Broché 19x12cm, 218 pages, hommage de l'auteur par l'intermédiaire de sa maison d'édition, sous la forme d'un petit papier ronéotypé collé sur la première page de garde : "L'Auteur, étant en Angleterre, nous prie de vous faire parvenir, en hommage, cet ouvrage. LES ÉDITIONS RADOT". [Couverture frottée, petites déchirures, petits manques, rousseurs]
Les idées et les faits (eugénique, hérédité, hérédité morbide, crime et hérédité, stérilisation, milieu et race des pauvres, épuisement de la mère, facteur de dysgénisme, tare et génie, surpopulation et Guerre, dogme religieux contre la maternité consciente, éducation sexuelle, individualité féminine, association sexuelle, éthique de la maternité consciente) / L'action (exemples de la Grande-Bretagne, Suède, Allemagne, Autriche, Hollande, Etats-Unis, Inde, Chine, Japon, Russie). Écrivain libertaire, antimilitariste, pacifiste et néomalthusien, Manuel Devaldès (1875-1956) se réfugie en Angleterre au moment de la 1e guerre mondiale, revient en France en 1929 et consacre la majeure partie de ses travaux au néomalthusianisme. Poussant son raisonnement au risque de l'eugénisme, il estime que la course aux naissances est aussi absurde que la course aux armements, pointant du doigt le problème des guerres et de la surpopulation dans le monde, militant pour une régulation des naissances qui permettrait une meilleure répartition vivrière, cet objectif devant être réalisé par une génération "consciente" et une maternité "consciente", détachés des préceptes chrétiens du Décalogue ("Croissez et multipliez"), propageant ainsi l’oeuvre de pacification du monde et le salut de l'humanité.
Editions études freudiennes. 1991. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 221 pages.. Avec Jaquette. . . Classification Dewey : 150-Psychologie
Sommaire: le déni de la maternité, homosexualité et maternité, les bras de la mère, désir d'enfant... Classification Dewey : 150-Psychologie
Perrin, 1997, in-8°, 370 pp, index, broché, couv. illustrée, bon état
"Poursuivant sa réflexion amorcée dans “L'Histoire des mères” (1980) et “Les pères aussi ont une histoire” (1987), Yvonne Knibiehler nous livre ici une passionnante histoire des bouleversements intervenus dans la conception, la réalité et les représentations du rôle maternel depuis 1945, insistant surtout sur la question de savoir « dans quelle mesure la fonction maternelle organise ou conditionne la citoyenneté des femmes » (pp. 12-13). Elle propose une synthèse des travaux portant sur l'évolution des rôles culturel, social et économique des femmes en lien étroit avec leur place dans la vie civique." (Rebecca Rogers, Histoire de l'éducation, 1998) — L'accès des femmes aux droits politiques, en 1945, n'a pas suffi à faire d'elles des citoyennes à part entière. C'est que la maternité introduit une différence considérable entre la citoyenneté masculine et la citoyenneté féminine. Dans cette étude sociale, économique et surtout culturelle de la maternité depuis 1945, Yvonne Knibiehler réfléchit sur une triple révolution : Pourquoi ces femmes qui ont reçu l'intégralité des droits civiques ont-elles en même temps voulu le baby-boom ? Pourquoi, après 1968, leurs filles ont-elles dénoncé la maternité comme un asservissement et le "patriarcat" comme une exploitation ? Pourquoi leurs petites-filles réclament-elles à présent "un enfant à tout prix" ? Ces mutations si profondes et si rapides ont-elles transformé les relations entre citoyenneté et maternité ? Dans quelle mesure ? Désormais, toute mère noue, hors du foyer, des liens sociaux autonomes, non seulement pour gagner elle aussi le pain quotidien, mais plus encore pour collaborer avec les spécialistes, de plus en plus nombreux, qui aident l'enfant à grandir : médecins, enseignants, psychologues. Ses partenaires ont changé. Sa responsabilité personnelle augmente, se diversifie, prend une dimension politique. Il y a là un moteur puissant de la citoyenneté féminine, à condition de ne pas enfermer les femmes dans une inacceptable spécificité, à condition d'inventer un nouveau féminisme, c'est-à-dire un nouvel humanisme.
Paris, Au Sans Pareil, 1926. Edition originale et premier tirage. In-8°, maroquin bleu turquoise couvrant tout le premier plat, bouquet de fleurs, volontairement modeste et naïf, exécuté en fines mosaïques de maroquin violine et safran, rehaussées de multiples points et tirets dorés. L'armature du bouquet est réalisée à l'aide de filets à froid de tailles et épaisseurs différentes. Dos avec prénom et nom d'auteur, titre et nom de l'artiste en capitales dorées. Deuxième plat muet. Cadre intérieur avec pointillé doré et listel vieux rose. Doublures et garde de faille beige (soie à gros grains), doubles gardes peintes, tranches dorées, couverture et dos conservés, chemise et étui (Françoise Lévy-Bauer).
Cette reliure, exécutée autour de 1930, donc strictement d'époque (la couverture bleue et le dos parfaitement conservés, ce qui est très rare, en témoignent aussi) est non seulement charmante, mais surtout correspond parfaitement à l'esprit du livre et au caractère des superbes eaux-fortes de Chagall.Françoise Lévy-Bauer l'a conçue comme un triste hommage jeté sur la tombe de l'enfant mort-né. Cette condition de reliure est rarissime sur ce livre. Malgré toutes nos recherches, nous n'avons pas rencontré un autre exemplaire en pleine reliure décorée de l'époque. Deux raisons à cela :- "Maternité" fait partie d'une collection de 10 éditions originales, chacune illustrée par un artiste différent, considérée comme "de demi-luxe". Les bibliophiles ont donc jugé la pleine reliure décorée d'un coût disproportionné...- En 1926, Chagall est en France depuis à peine trois ans. "Maternité" est sa première commande importante (elle sera suivie, la même année, de celle des "Sept Péchés Capitaux", oeuvre littéraire de différents écrivains). Sa notoriété n'est pas encore établie auprès des bibliophiles. Ce n'est qu'au milieu des années trente que, le succès venant pour Chagall, les casseurs se sont rués sur ce livre pour vendre les gravures à la pièce. Malgré son tirage, "Maternité" est donc devenu rare.Notre exemplaire est particulièrement précieux, c'est un des 35 tirés sur papier du Japon avec double suite des gravures (N°34), sur velin pur fil et sur hollande Van Gelder Zonen. On peut considérer ce tirage comme celui de tête. En effet les 20 exemplaires sur vergé à la cuve, avec double suite, dont fait état la justification, ont été réservés aux "Amis du Sans Pareil", imprimés à leurs noms, et non mis dans le commerce. D'ailleurs l'anthologie du livre illustré par les peintres de l'école de Paris, de Skira, ne mentionne même pas ce tirage. Françoise Lévy-Bauer est une élève de Gilberte Givel, avec laquelle elle a collaboré en honorant ses propres commandes. Elles partageaient le même doreur : Raymond Mondange.Cette étrange nouvelle de Marcel Arland est novatrice car elle ressemble à un film qui aurait été tourné à l'envers, commençant avec la mort de l'enfant illégitime, puis avec les poursuites engagées contre la mère qui est livrée à la vindicte publique, continuant par la naissance de l'enfant parmi les poules et les cageots de légumes. Puis "la rixe", "couple au lit" et "la visite de l'amant par la fenêtre", tout début de l'histoire, qui se trouve ainsi "rembobinée". Les 5 eaux-fortes de Chagall ont fait l'objet de nombreuses analyses dans toutes les monographies consacrées à cet artiste, le plus célèbre ayant exercé en France au XXe siècle après Pablo Picasso et Matisse. Elles se signalent par leur caractère particulièrement "chagallien", fait de tradition juive, de folklore russe et de cocasserie propre à Chagall (le lit des amants semble flotter dans la pièce ; l'amant prend soin d'ôter ses sabots avant d'emprunter l'échelle, etc.). C'est en quelque sorte un "incunable" dans l'oeuvre considérable et protéiforme du Maître.Quelques défauts à signaler : marques à l'étui ; malgré la chemise, dont le dos est passé, on note une légère décoloration du dos de la reliure. Tout cela est à nos yeux mineur car il s'agit d'un exemplaire absolument exceptionnel de ce livre, par ailleurs à l'état de neuf, y compris la couverture et le dos bien protégés par la reliure. (Catalogage de M. AJ).
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