LES BELLES LETTRES. 1991. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 235 pages.. . . . Classification Dewey : 820-Littératures anglaise et anglo-saxonne
Reference : RO20128542
ISBN : 2251337040
Roman traduit de l'anglais par SOPHIE FOLTZ. Collection de littérature étrangère. Classification Dewey : 820-Littératures anglaise et anglo-saxonne
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Bureaux de la revue. Juillet 2002. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 100 pages. Nombreuses illusrations en couleurs dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 500-SCIENCES DE LA NATURE ET MATHEMATIQUES
Sommaire : L'homme qui a remis l'homme a sa place, L'art d'emballer l'ADN, Dessine moi un visage, Nucléaire : la nouvelle donne, Cahédrales : les livres de pierre, Chartres : le portail secret, Des formes, des nombres, des couleurs, Métaphores de pierres, métaphores de verre, L'armée des anges et des démons Classification Dewey : 500-SCIENCES DE LA NATURE ET MATHEMATIQUES
Seuil Seuil, 2009. In-8 broché de 118 pages. Parfait état
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Le plus précieux exemplaire cité par Brunet. Amsterdam, Aux dépens de la Compagnie, 1731. 7 volumes petit in-12. « Sept vol. pet. in-12 de (2) ff., 218 pp et (1) f.bl., 173 pp. et (1) f.bl. ; (1) f. et 232 pp. ; (1) f., 221 pp. et (1) f.bl. ; (4) ff. dont 1 bl. et 288 pp. ; (2) ff. dont 1 bl. et 283 pp., (2) ff. dont 1 bl. et 344 pp. (Le relieur n’a pas conservé les ff. blancs). Le septième volume contient l’édition originale de Manon Lescaut. Les tomes I, III, V et VII sont ornés d’une vignette sur cuivre et les tomes II, IV et VI d’un fleuron sur bois. Seuls les trois derniers volumes possèdent un faux-titre, ici non conservé par le relieur. » (Tchemerzine). Plein maroquin bleu janséniste, dos à nerfs, filets or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure de Thibaron-Joly. 127 x 73 mm.
« Edition originale de l’Histoire de Manon Lescaut et du chevalier des Grieux. » Manon Lescaut allait occuper une place déterminante dans l’histoire du roman français. « Roman aussi intéressant par ses péripéties qu’un roman d’aventures, aussi émouvant qu’une tragédie, aussi étudié dans ses caractères qu’un roman d’analyse, réaliste par la peinture exacte des mœurs contemporaines et par l’étude d’un problème moral qui, pendant plus d’un siècle, va dominer la littérature, celui de la lutte contre le plaisir et la passion. » Selon son habitude, Prévost utilise un genre très prisé au XVIIIe siècle: les mémoires fictifs. Ce mode de narration rétrospective permet à l'auteur de multiplier les aventures, qui s'articulent à chaque fois autour d'une histoire d'amour se terminant par la mort de la femme. L'Histoire du chevalier des Grieux et de Manon Lescaut, facile à détacher du reste des Mémoires puisqu'elle n'a pas été vécue par le narrateur, mais lui a été rapportée, connut tout de suite un succès tel qu'elle a occulté le reste de l'oeuvre de Prévost. « Tout le sens du roman, toute la fascination qu’il exerce, reposent sur cette position particulière de des Grieux : tentant d’entraîner Manon dans son exaltation amoureuse et obligé de subir les conséquences de ses infidélités et de sa recherche étourdie des plaisirs et de l’argent, ayant tout sacrifié à l’amour, vécu comme un absolu, et conduit par cet amour à se compromettre avec la prostitution, le vol, le meurtre, à tromper sa famille, à exploiter ses amis, comme Tiberge ou M. de T. A intituler le roman de Prévost Manon Lescaut, le lecteur oublie le travail de remémoration et d’idéalisation effectué par l’amant, et n’en retient que l’objet ; ce que des Grieux met au centre de sa vie et de son destin, mais reste le plus secret, le plus irréductiblement voilé. Le mystère de Manon tient à sa place dans le roman, puisqu’elle est vue à travers l’image que s’en fait et que veut bien en donner des Grieux, mais il tient aussi à l’impossibilité de concilier les attentes sentimentales de son amant avec ce qu’elle peut socialement et matériellement faire. Sur le personnage de Manon se noue le paradoxe du roman : son amant, pour la faire entrer dans son pathétique récit et conférer à leur amour une dimension tragique, doit invoquer tout ce qui dans son comportement et son caractère a suscité le malheur et qui révèle son indignité et exclut tout héroïsation : sa légèreté, ses escroquerie, sa ronde de courtisane, sa déportation. Manon n’est donc tragique qu’autant qu’elle ne l’est pas : par-delà le deuil, des Grieux s’enferme dans une contradiction sans issue, et c’est ce qui confère à son récit sa valeur dramatique. L’originalité de Prévost est d'avoir suggéré la force de la passion en lui opposant des détails concrets, et parfois grotesques : logement, carrosse loué, compte des dépenses, gains illicites, escroqueries, pistolet chargé, chambre forcée, culotte oubliée. Mais il n'utilise pas seulement les conditions matérielles comme obstacles du sentiment, il les fait entrer dans l'appréhension que des Grieux se fait de l'amour, dans sa tentative pour lui donner une signification, et pour recomposer une image de lui-même et de Manon qui justifie sa conduite et tienne lieu de ce qu'il a perdu : elles font partie de lui, et de ce qu'il cherche à en comprendre et à en dire. Ce processus d'intégration touche la trame quotidienne de l'existence, dotant d'une curieuse résonance affective les éléments les plus prosaïques (une bougie, une mèche de cheveux, une pièce d'or, une chambre d'auberge). Cela vaut également pour l'évocation circonstanciée de la fin du, règne de Louis XIV et du début de la Régence, la difficulté de des Grieux à construire un sens devenant celle de toute une société. Une contradiction de même ordre touche la manière dont des Grieux exalte l'amour et justifie idéologiquement son aventure. Il conteste les interdits que la religion, sa famille ou la société lui ont opposés, et il les rend en partie responsables de son malheur mais pour saisir son destin et légitimer sa passion, il est contraint d'emprunter à ces instances qui le condamnent leurs discours et leurs valeurs : à cause de son éducation, son milieu, ses inclinations, par la logique même de son entreprise, il n'a pas d'autre choix. Ce qu'il voit dressé contre l'amour et aussi ce dont il a besoin pour le dire, pour donner aux êtres et aux sentiments une qualité et un nom : sens aristocratique de l'honneur qu'il revendique, et que son père invoque contre lui sens religieux de la faute qui l'amène à distinguer l'intention de l'acte, ce que lui reproche son ami Tiberge, goût pour l'étude et la littérature. Prévost a constamment joué de ce qu'il y a de contradictoire dans le sentiment, les rapport amoureux, les valeurs morales, les comportements sociaux, mais dans Manon Lescaut il en a confié l'expression à celui qui en est l'acteur principal, tirant ainsi de cette tension irrésolue le principe d'une présence, passionnée et inquiète : la parole de des Grieux résonne encore de la vibration du désir face à ce qui se dérobe. » J.-P. S. Célèbre et très bel exemplaire, le plus précieux cité par Brunet (Sup., II, 293) : « Les 7 vol. de 1730-31 ont été vendus 60 fr. Tross en 18755 ; en mar. de Chambolle, 700 fr. Benzon ; en mar. de Hardy, 730 fr. voicin (1876) ; enfin en mar. de Thibaron-Joly, 1 200 fr. au cat. Morgand et Fatout. » Ce dernier étant le présent exemplaire, 1200 fr. or ! Rappelons qu’un livre de bibliophilie se négociait alors à compter de 10 fr. or. De la bibliothèque P. Brunet avec ex-libris.
1 vol. in-4 reliure demi-basane raciné sous étui, répertoire médical offert par les Laboratoires Darrasse, 1944-1946, 30 pages manuscrites, le reste du répertoire est vierge. Rappel du titre complet : Manuscrit : Journal de voyage anonyme d'une médecin de marine militaire [ Santé navale ], d'avril 1946 à novembre 1947 : Toulon, La Rochelle, Ferryville, Gozo, Port-Saïd, Djibouti, Abadan, Bombay, Goa, Singapour, Hong-Kong, etc... Avec de nombreuses détails piquants sur la vie dans la marine française au lendemain de la seconde guerre mondiale. Intéressant journal manuscrit évoquant fugacement la figure de Zinovi Peschkoff : 7 mai 1946 : "Impression de pagaille. Berge m'avait dit en passant par Bordeaux que Rochefort est trop demandé pour espérer l'avoir. D'après Aury, on pleure depuis un an pour avoir des médecins. Paponnet, complètement rond le jour où je vais le voir, se désintéresse de la question"... "Même impression à la Marine. Chipotages pour savoir qui a été le plus résistant, qui a sauvé La Rochelle. L'ambiance n'est pas au gaullisme. Cossé, Auger et les autres écoeurés : Paris les laisse tomber et ils ne pensent qu'à dégager pour partir à la colonie"... "Une note réconfortante : la position nette de l'Eglise pour le référendum...Malheureusement, ça semble avoir été limité au diocèse de La Rochelle. Grande Peur des biens pensants à l'occasion de ce vote. Les bourgeois en font dans leur culotte et se voient arrêtés pour le lendemain si le vote est oui. Ont-ils donc la conscience moins nette qu'ils veulent bien le dire ?". 4 juillet 1946 : "Je suis considéré comme légèrement aliéné de vouloir repartir en campagne après seulement trois mois de séjour en France" 29 juin : "Voyagé avec Le Calvé de Bandol à Toulon... Rencontré quelques copains. Toujours la même réflexion : "Quelle chance tu as ! Ah! si j'étais à ta place..." 4 juillet à Feryville : "Embarqué sur le Mékong ... Laïus rapide avec le Commandant (de Forton), jeune et semblant avoir de l'allant. Adopte le type homme d'affaires américain. C'est peut-être très bien, c'est peut-être une façade. Il faut attendre. Visite au secnd, L. V. Lesty, bon gros colosse assez philosophe qui casse pas mal de sucre sur le dos des médecins, en particulier de Briskine qui s'occupait du bateau jusqu'à mon arrivée. Je défends Briskine a prioi, sans savoir de quoi il s'agit, avec une telle mauvaise foi que Lesty ne peut s'empêcher d'en rire et on n'en parle plus". Les autres officiers : Tayne, Sirven (croix de lorraine", et I.M. Rossi, Lafon, sympathiques au 1er abord. 5 juillet : "le matin, visite officielle à Sidi Abdallah" (suit une liste de nom et de postes) "presque tous cherchant à dégager pour s'installer dans la région. Même conversation partout : prix du beurre, des petits pois et du pain, insuffisance des soldes...Si j'étais à votre place, etc... Bande de ronds de cuir !" .... 12 juillet : "Lu un article de Cortadellas retraçant l'histoire de la Mission Militaire de ChungKinq. Un peu optimiste mais bon pour la propagande". 21 juillet :"Vie végétative à Ferryville. Travail léger et irrégulier à l'hôpital. Je trapine péniblement les journées sans envie de lire ni de travailler. Vivement la fuite. Le 18, arrivée d Terrible. Je vais faire une bonne heure de blague avec Lemaire. Ecoeuré de la Marine, il a demandé à dégager. On lui a fait comprendre qu'à Diégo il aurait mieux fait de filer comme le Glorieux. C'est écoeurant." 22 juillet : "Embarqué la commission d'essais : 5 officiers et une quinzaine d'ouvriers. Rentré à Bizerte... Appareillage pour Bône". 1er août : "Arrivée à 800 en vue de Gozo. ... Ville pas bien belle et très démolie, certains quartiers entièrement rasés. .... Petites ruelles rappelant l'Espagne ... les vieilles fortifications ont assez grande allure" 3 août : "Toutes les dernières réparations faites à Ferryville sont à refaire : pompe d'épuisement, chambre froide, dégaussing. Paris nous a mis à la disposition des anglais, mais les anglais ne nous donnent aucune consigne, disant que nous ne dépendons pas d'eux pour la route. Nous devons seulement faire un ravitaillement Abdan-Singapour. Si le Pacha sait y faire, nous pouvons choisir l'itinéraire qui nous plaira". 9 août : "A 1200 rencontré une mine. Ecole à feu au mousquet et aux Hoerlicou. Mine coulée sans exploser à la deuxième passe". 11 août : "A 1600, cassé la barre à bras... une semaine de réparations à Port-Saïd". 12 août : "Arrivée à Port-Saïd. Envahissement inévitable de tous les commerçants qui sont à bord avant même que les manoeuvres de mouillage soient terminées". 13 août au Caire, chez l'attaché naval C.C. Challan de Sévin : "nous apprenons que Russes et Anglais sont prêts à se tabasser dans la région de Bassorah. On va peut-être arriver au bon moment". Puis à Ismaïlia, où ils rencontrent d'autres français : "Puis arrive un capitaine mauritien qui nous sort un ereintement en règle des Anglais. Comme il est en uniforme anglais, l'effet est assez curieux". 29 août 1946 : Arrivée à Djibouti ; 30 : "Pêche à la dynamite avec Sirven : 4 petits poissons et une belle suée à l'aviron". 11 septembre, arrivée à Abadan, puis le 3 octobre à Bombay : "Quelques troubles dans la ville indigène : échange de coups de poignard entre hindous et musulmans" 8 octobre: Retrouvons le Var sous l'Ile Grande à côté de Goa. ... Meynice est à Saïgon vec madame, à l'E.M. de d'Argenlieu ; 13 octobre : Le Consul, Jobez e sa femme déjeunent chez le commandant. Jobez était avec Lorrin sous-fifre de Coiffard à Tchungking en 1944. Constaté avec plaisir qu'il n'a pas changé d'avis. Ereintement de Pechkoff, ... et de la clique des Terres Rouges : De Langlade, Irribarne, Leonard, etc... 21 octobre : Arrivée à Singapour ... 23 novembre, 2e rotation : "La veille, on apprend de nouvelles insurrections à Haïphong et à Langson. Aucune précision."... 11 octobre 47 : Appareillage [ de Hong-Kong ] avec M Viaud, consul à Canton, Dr. Mosquin ralliant Pakhoï comme vice-consul et médecin de l'hôpital de la Mission catholique, un jeune grec de Canton qui va s'engager dans la Légion, deux ammanites provenant de l'entourage de Bao Daï".....
Intéressant journal manuscrit de 30 pages évoquant notamment (très fugacement) la figure de Zinovi Peschkoff : 7 mai 1946 : "Impression de pagaille. Berge m'avait dit en passant par Bordeaux que Rochefort est trop demandé pour espérer l'avoir. D'après Aury, on pleure depuis un an pour avoir des médecins. Paponnet, complètement rond le jour où je vais le voir, se désintéresse de la question"... "Même impression à la Marine. Chipotages pour savoir qui a été le plus résistant, qui a sauvé La Rochelle. L'ambiance n'est pas au gaullisme. Cossé, Auger et les autres écoeurés : Paris les laisse tomber et ils ne pensent qu'à dégager pour partir à la colonie"... "Une note réconfortante : la position nette de l'Eglise pour le référendum...Malheureusement, ça semble avoir été limité au diocèse de La Rochelle. Grande Peur des biens pensants à l'occasion de ce vote. Les bourgeois en font dans leur culotte et se voient arrêtés pour le lendemain si le vote est oui. Ont-ils donc la conscience moins nette qu'ils veulent bien le dire ?". 4 juillet 1946 : "Je suis considéré comme légèrement aliéné de vouloir repartir en campagne après seulement trois mois de séjour en France" 29 juin : "Voyagé avec Le Calvé de Bandol à Toulon... Rencontré quelques copains. Toujours la même réflexion : "Quelle chance tu as ! Ah! si j'étais à ta place..." 4 juillet à Feryville : "Embarqué sur le Mékong ... Laïus rapide avec le Commandant (de Forton), jeune et semblant avoir de l'allant. Adopte le type homme d'affaires américain. C'est peut-être très bien, c'est peut-être une façade. Il faut attendre. Visite au secnd, L. V. Lesty, bon gros colosse assez philosophe qui casse pas mal de sucre sur le dos des médecins, en particulier de Briskine qui s'occupait du bateau jusqu'à mon arrivée. Je défends Briskine a prioi, sans savoir de quoi il s'agit, avec une telle mauvaise foi que Lesty ne peut s'empêcher d'en rire et on n'en parle plus". Les autres officiers : Tayne, Sirven (croix de lorraine", et I.M. Rossi, Lafon, sympathiques au 1er abord. 5 juillet : "le matin, visite officielle à Sidi Abdallah" (suit une liste de nom et de postes) "presque tous cherchant à dégager pour s'installer dans la région. Même conversation partout : prix du beurre, des petits pois et du pain, insuffisance des soldes...Si j'étais à votre place, etc... Bande de ronds de cuir !" .... 12 juillet : "Lu un article de Cortadellas retraçant l'histoire de la Mission Militaire de ChungKinq. Un peu optimiste mais bon pour la propagande". 21 juillet :"Vie végétative à Ferryville. Travail léger et irrégulier à l'hôpital. Je trapine péniblement les journées sans envie de lire ni de travailler. Vivement la fuite. Le 18, arrivée d Terrible. Je vais faire une bonne heure de blague avec Lemaire. Ecoeuré de la Marine, il a demandé à dégager. On lui a fait comprendre qu'à Diégo il aurait mieux fait de filer comme le Glorieux. C'est écoeurant." 22 juillet : "Embarqué la commission d'essais : 5 officiers et une quinzaine d'ouvriers. Rentré à Bizerte... Appareillage pour Bône". 1er août : "Arrivée à 800 en vue de Gozo. ... Ville pas bien belle et très démolie, certains quartiers entièrement rasés. .... Petites ruelles rappelant l'Espagne ... les vieilles fortifications ont assez grande allure" 3 août : "Toutes les dernières réparations faites à Ferryville sont à refaire : pompe d'épuisement, chambre froide, dégaussing. Paris nous a mis à la disposition des anglais, mais les anglais ne nous donnent aucune consigne, disant que nous ne dépendons pas d'eux pour la route. Nous devons seulement faire un ravitaillement Abdan-Singapour. Si le Pacha sait y faire, nous pouvons choisir l'itinéraire qui nous plaira". 9 août : "A 1200 rencontré une mine. Ecole à feu au mousquet et aux Hoerlicou. Mine coulée sans exploser à la deuxième passe". 11 août : "A 1600, cassé la barre à bras... une semaine de réparations à Port-Saïd". 12 août : "Arrivée à Port-Saïd. Envahissement inévitable de tous les commerçants qui sont à bord avant même que les manoeuvres de mouillage soient terminées". 13 août au Caire, chez l'attaché naval C.C. Challan de Sévin : "nous apprenons que Russes et Anglais sont prêts à se tabasser dans la région de Bassorah. On va peut-être arriver au bon moment". Puis à Ismaïlia, où ils rencontrent d'autres français : "Puis arrive un capitaine mauritien qui nous sort un ereintement en règle des Anglais. Comme il est en uniforme anglais, l'effet est assez curieux". 29 août 1946 : Arrivée à Djibouti ; 30 : "Pêche à la dynamite avec Sirven : 4 petits poissons et une belle suée à l'aviron". 11 septembre, arrivée à Abadan, puis le 3 octobre à Bombay : "Quelques troubles dans la ville indigène : échange de coups de poignard entre hindous et musulmans" 8 octobre: Retrouvons le Var sous l'Ile Grande à côté de Goa. ... Meynice est à Saïgon vec madame, à l'E.M. de d'Argenlieu ; 13 octobre : Le Consul, Jobez e sa femme déjeunent chez le commandant. Jobez était avec Lorrin sous-fifre de Coiffard à Tchungking en 1944. Constaté avec plaisir qu'il n'a pas changé d'avis. Ereintement de Pechkoff, ... et de la clique des Terres Rouges : De Langlade, Irribarne, Leonard, etc... 21 octobre : Arrivée à Singapour ... 23 novembre, 2e rotation : "La veille, on apprend de nouvelles insurrections à Haïphong et à Langson. Aucune précision."... 11 octobre 47 : Appareillage [ de Hong-Kong ] avec M Viaud, consul à Canton, Dr. Mosquin ralliant Pakhoï comme vice-consul et médecin de l'hôpital de la Mission catholique, un jeune grec de Canton qui va s'engager dans la Légion, deux annamites provenant de l'entourage de Bao Daï".....
AU BUREAU DE LA REVUE. 1959. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 40 pages augmentées de nombreuses photos en noir et blanc dans et hors texte. . . . Classification Dewey : 796.1-Sports divers
Sommaire : Bouchache l'homme de Colombes aux prises avec Mazimann / cet homme de 83 ans est le cycliste le plus heureux du monde / la Vuelta : Van Looy et Rivière ont placé Everaert... Classification Dewey : 796.1-Sports divers