LIBRAIRIE DE L'ASSOCIATION POUR LA PROPAGATION ET LA PUBLICATION DES BONS LIVRES. 2nde édition.. Non daté. In-12. Broché. A relier, Couv. défraîchie, Dos abîmé, Intérieur bon état. 243 pages. Quelques pliures en intérieur en fin d'ouvrage.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Reference : RO20044932
Bibliothèque du Puget. Traduit du suédois par Mlle R. Du Puget. Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
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, , 1828-1877. Manuscrit in-folio à l’encre brune (42 x 27 cm) de (1)-160-(8) ff. en belle page, 187 grandes miniatures dans le texte finement coloriées à l'époque, demi-vélin à coins, dos lisse muet (reliure de l'époque).
Superbe album de famille entièrement calligraphié, orné et enluminé, réalisé par Adélaïde Céleste de La Ruée dont le contrat de mariage en 1814 avec Didier d'Andigné de Mayneuf ouvre le recueil ; il s’achève le 1er avril 1874 avec la mention "Fin de mon Grand Livre" et la généalogie de la branche Mayneuf d’Andigné sous le titre "Époques de la mort de plusieurs de nos parents ainsi que de leur naissance". Les années 1875, 1876 et 1877 prolongent l'album avec les recettes générales idoines. « Mr Didier d’Andigné né le 2 mars 1793, conseiller auditeur à la Cour Royale de Rennes a reçu en partage du 4 août 1819, la Métairie de la Paillardière située en St. Gault, la Métairie de la Hamelinière, située en St. Gault & en Quelaines ». Avec les métairies de Chassepierre, Pinellière et la Haute Touche, c'est l'ensemble des recettes annuelles (achats de terres, mises en fermage) de ces différents domaines appartenant à la famille Andigné de Mayneuf qui sont consignés entre 1819 à 1877. Le plan de chaque métairie figurant les chemins et sentiers bordés d'arbres est entièrement dessiné et peint à la gouache dont 1. Année 1827. Métairie de la Paillardière. Plan compartimenté, 23 sections (feuillet 33) ; 2. Année 1829 Métairie de la Chassepierre, paroisse de Quelaines, plan compartimenté 1-21 (f.42) ; 3. Année 1830. Hamelinière. Plan compartimenté 23 sections (f. 48) ; 4. Année 1833 Plan compartimenté 1-15 de la "Pinellière autrement appelée Maison-neuve en St. Gault" (f.58) ; 5. Année 1836. La Haute Touche. Plan compartimenté, sections A-Z (f.65).La remarquable illustration entièrement dessinée et peinte à la gouache, est composée d'une Nativité en frontispice (feuillet 5), d'un titre à encadrement historié pour la naissance en 1823 de Marie-Augustine de Mayneuf du Teillay (f.19) et 185 grandes vignettes couvrant une incroyable variété de sujets dont des portraits et des vues, des scènes de villages, des places publiques, des scènes de piété ou liturgiques dont une prise d'habit d'une religieuse, des scènes historiques, de représentations théâtrales etc. ; elles illustrent aussi les événements familiaux, naissances et décès dont le mariage de Sophie d'Andigné en 1829, la "mort de Mlle Dumesnil notre tante" la même année, la "mort de notre chère Marie le 10 juillet 1847", la naissance d'Anna le 11 mars 1848 etc. Les dix-neuf derniers feuillets sont illustrés de deux compositions par planche sans texte.Les illustrations dont la veine naïve les rattache à un art populaire d'une remarquable facture, ne sont ni signées ni datées mais probablement l'oeuvre d'Adélaïde d'Andigné de Mayneuf (feuillet 4, un portrait de jeune femme en médaillon est daté "20 Xbre 1874"). Le format vignette employé (qui n’excède généralement pas ici vingt centimètres) et le nombre de portraits représentés inscrit également cet album dans le genre de la miniature très en vogue depuis le XVIIIe siècle. Exceptionnel recueil d'art populaire dont chaque illustration d'une grande fraîcheur est une miniature peinte à la gouache, provenant de la famille d'Andigné originaire d'Anjou, établie vers 1525 en Bretagne, où elle a donné plusieurs conseillers au Parlement de Bretagne, à Rennes et le député du Maine-et-Loire Louis-Gabriel-Auguste comte d'Andigné de Mayneuf (1763-1839). [Voir : Andigné, Marie-Antoinette. Généalogie de la maison d'Andigné illustrée de 383 blasons et contenant l'index complet des alliances depuis 1200 et l'inventaire des titres de la maison d'Andigné. [Saint-Poix] (Mayenne) : [M.-A. d'Andigné], 1971].
, , 1896. In-4 manuscrit de (222) ff. sur papier timbré, demi-chagrin noir à coins, dos à nerfs, pièces de titre en maroquin noir, chaque recto contresigné dans la marge inférieure, super-libris Péronne notaire (Mce Duffourg).
Acte de notoriété manuscrit établi par le cabinet Péronne pour le règlement de la succession Eugène Soubiès, décédé à Paris le onze décembre mil huit cent quatre vingt quinze après avoir consigné ses dernières volontés dans un testament olographe en date à Paris du trois janvier mil huit cent quatre vingt quatorze. Pardevant Me Raymond Marie Joseph Péronne et Me René Étienne Hatin Angonnard son collègue à Paris, soussignés. Ont comparu : 1. Madame Émilie Jacmart, propriétaire veuve de Monsieur Eugène Jean Vincent Soubies, en son vivant propriétaire ladite dame demeurant à Paris rue Laffitte n°15 (…) 2. Monsieur Émile Jean Albert Soubies propriétaire chevalier de la légion d'honneur demeurant à Paris rue Le Pelletier n°31. 3. Monsieur Bernard Maurice Comte, principal clerc de notaire demeurant à Paris rue de la Boétie agissant au nom et comme mandataire de monsieur Gustave Louis Henri Soubies. Inventaire immobilier d'une famille grandie sous le Second Empire et la Troisième République (Eugène Soubiès est marié en 1844, il meurt en 1895) originaire de Beaumont-de-Lomagne dans le Tarn-et-Garonne - où la famille conserve une propriété, composé de « maisons » parisiennes situées boulevard du Temple, rue de la Grange-Batelière , rue de Clichy et rue Laffitte (chapitre baux et locations), suivi de la liquidation des reprises et des valeurs mobilières : actions et obligations de multiples compagnies dont les chemins de fer (Madrid-Saragosse, Orléans etc.), la Compagnie Parisienne du Gaz, le Canal de Suez etc. Cachet ancien Raymond Péronne notaire à Paris. Pièce notariée intéressante qui renseigne sur le patrimoine d'une grande famille bourgeoise parisienne de la fin du XIXe siècle.
Splendide exemplaire en séduisante condition d’époque. Lyon, Sébastien Gryphe, 1555; Antoine Gryphe, 1574, 1585, 1586; Guillaume Rouillé 1589-1591. Ensemble 9 volumes in-8, maroquin rouge, plats ornés d’un décor de filets dorés et de filets à froid, fleurons dorés aux angles, armoiries dorées au centre du plat supérieur, armoiries différentes au centre du plat inférieur, dos à nerfs ornés de pièces d’armoiries, tranches dorées. Reliure de l’époque. 157 x 101 mm.
Exceptionnel exemplaire imprimé sur papier fin par les célèbres presses lyonnaises du XVIe siècle revêtu d’élégantes reliures uniformes de la fin du XVIe siècle en maroquin rouge aux armes de l’illustre famille Giustiniani de Gènes et Rome. Antoine Gryphe, fils de Sébastien, continua fort honorablement en 1558 l’imprimerie du Père sous le nom des Héritiers de Sébastien Gryphe. Ces œuvres contiennent Epistolae Ad Atticum (1555, 1 volume), De Philosophia (1574, 2 volumes), Orationum (1586, 3 volumes), Rhetorica (1585, 1 volume), Epistolae Familiares (1589, 1 volume), De Officiis (1591, 1 volume). Baudrier, Bibliographie lyonnaise, 364, 391, 397. Splendide exemplaire en séduisante condition d’époque. La famille Giustiniani est une famille patricienne d’Italie qui se rendit, par ses diverses branches, illustre à Venise, d’où elle parait originaire, puis à Gênes, à Naples, en Corse et même en Grèce.
Fort rare réunion en édition originale de l’œuvre de Diderot en tant qu’auteur dramatique. Amsterdam [Paris], 1758. 2 parties en 1 volume in-8 de xxiv pp. (chiffrées par erreur xxix), 220, xii et 195 pp., (1) p. bl. [Suivi en reliure uniforme de] : - Diderot, Denis. Le Fils naturel, ou Les Épreuves de la vertu. Comédie en cinq actes, et en prose, avec l’Histoire véritable de la Pièce. Amsterdam [Paris], 1757. In-8 de ix, (1) et pp. 11-299. La Défense de la pièce occupe les pp. 137 à 299. 3 parties en 2 volumes in-12, veau blond, triple filet doré encadrant les plats, dos lisses ornés. Reliure de l’époque. 180 x 115 mm.
Fort rare réunion en édition originale de l’œuvre de Diderot en tant qu’auteur dramatique reliée en superbe veau blond de l’époque. Tchemerzine II, 940-942. Le Père de famille fut inspiré par l’amour de Diderot pour sa future femme, Mademoiselle Champion. L’intérêt majeur de cet ouvrage tient à la présence du « Discours sur la Poésie dramatique » qui paraît ici pour la première fois et qui nous livre les brillantes théories de Diderot sur le théâtre. Ces théories, Diderot les a exposées dans les Entretiens, publiés en tête du Fils Naturel. Il y raisonne, avec beaucoup de pertinence sur la nature du drame bourgeois ou comédie larmoyante écrite en prose. Il estime qu’entre la comédie qui fait rire et la tragédie qui fait pleurer il y a place pour un théâtre qui représenterait les hommes dans leur état ordinaire, ni aussi ridicules, ni aussi tragiques. Il réclame de la scène plus de vérité, plus de continuité dans l’action. Il demande également plus de naturel dans le mouvement scénique et la déclamation. Enfin, il ne veut plus de coups de théâtre, mais des tableaux reliés au besoin par des pantomimes ; plus de caractères, mais des conditions : on montrera donc non l’ambitieux, le dévot ou le joueur mais le père, la mère, le juge, l’ouvrier. Diderot complétera l’exposé de ses idées dans le Discours sur la poésie dramatique, adressé à Grimm. Le Père de Famille et le Fils Naturel sont l’illustration des théories de l’auteur sur le théâtre ; ce drame de bourgeois, dont Diderot est l’inventeur et qui relève de la comédie larmoyante, vise à représenter les hommes dans leur état ordinaire et dans leurs sentiments normaux (il contient en germe, d’ailleurs, tout le théâtre d’Emile Augier). Le Fils naturel fut une véritable révolution lors de sa première représentation, le théâtre entra alors dans une ère totalement nouvelle, non seulement du point de vue esthétique et littéraire mais également politique et social. Superbe et précieux exemplaire réunissant en édition originale l’œuvre dramatique de Diderot revêtu d’un très séduisant veau blond dû au talent d’un grand maître parisien de l’époque. Il appartint à l’amateur Pommereau qui calligraphia sur les titres deux ex-libris datés 1773 et 1783.
La Rochelle, P. Haultin, 1587. Petit in-8 (10 x 16 cm) de 398 pp. (titre inclus), veau fauve, dos orné à nerfs, pièces de titre en maroquin rouge et vert, double encadrement de filets dorés sur les plats, motifs d'angle dorés, dentelle intérieure, tranches dorées (Capé).
Édition originale et seule publiée sortie des presses de Pierre Haultin de La Rochelle avec sa marque typographique sur le titre. Essai historique du juriste toulousain Pierre de Belloy (vers 1540-1613) embastillé l'année de sa publication - sur la famille des Bourbons depuis Robert, fils de saint Louis jusqu'à Henri IV dont il prit fougueusement le parti et démontra l'incompétence du pape à juger les prétentions du roi de Navarre à la couronne. Dédié à Charles de Bourbon, comte de Soissons, l'ouvrage fut aussi attribué à Pierre Pellisson, maître des requêtes de Navarre. Quand Henri IV devint roi, il nomma de Belloy avocat général au parlement de Toulouse. Il exerçait encore cette fonction en 1609. La paix intérieure rétablie, Belloy n'avait pas abandonné la plume et donna en 1600 Conférence des édits de pacification. « Son oeuvre constitue une solide présentation des thèses qui vont permettre en France le triomphe de la monarchie dite "de droit divin" » (Renoux-Zagamé, Dictionnaire historique des juristes français).Pierre Haultin (15..-1588) imprimeur-libraire, fondeur de caractères exerça le métier de libraire à Paris à partir de 1555 puis partit probablement pour des raisons religieuses pour s'installer d'abord à Lyon en 1560 puis à La Rochelle en 1571. « L'imprimeur Pierre Haultin paraît avoir travaillé fort activement à la propagation des documents utiles à la cause d'Henri IV. Pour des raisons politiques faciles à comprendre, son nom ne figure que sur un très petit nombre de ses productions. (…) Il est probable que des recherches faites dans les archives nous fourniraient de curieux détails sur les relations de l'imprimeur rochelais avec le roi de Navarre. M. Desmaze (Curiosités des anciennes justices, 1867, p. 263) mentionne déjà une somme de 150 écus payée en 1587 à Pierre Haultin pour l'impression de la Loi salique et de la Vie des Bourbons de Pierre de Belloy ; mais il n'indique pas la source où il a puisé ce renseignement qui prouve que Belloy est bien l'auteur du factum intitulé : Mémoire et recueil de l'origine, alliances et succession de la royale famille de Bourbon » (Picot). Provenance : Jean-Lois-Antoine Coste (1784-1851), magistrat lyonnais, sans marque d'appartenance.Bel exemplaire dans une reliure signée Capé. Petites traces de frottement sur le mors supérieur.Brunet, I, 760 ; Bibliothèque Rothschild, III, n° 2194, p. 45 ; ; Desgraves, L'Imprimerie à La Rochelle : Les Haultin 1571-1623, II, n°79 ; Bibliotheca Aureliana, LI, p. 31, n°83 ; Catalogue des livres rares et précieux de la bibliothèque de feu M. J. L. A. Coste (1854), n°2255.