COLIN Armand.. 1921. In-12. Broché. Bon état, Couv. légèrement passée, Coiffe en pied abîmée, Quelques rousseurs. 166 pages. Nombreux bandeaux illustrés et culs-de-lampe. Dos plié.. . . . Classification Dewey : 846-Lettres, correspondance littéraire
Reference : RO20040235
Les petits manuels du foyer. L'Art d'écrire dans une lettre, suivant l'âge, la situation sociale, les circonstances. Classification Dewey : 846-Lettres, correspondance littéraire
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L’ensemble unique de la correspondance manuscrite, en grande partie inédite, d’Antoine Guillemet à Émile Zola, écrite entre 1867 et 1901. 1867-1901. 121 lettres manuscrites autographes, la plupart en cahiers de 4 pages, soit 334 pages au total. Écrites à l’encre marron ou noir.
[playlist type="video" ids="16286"] Ensemble unique regroupant les 121 lettres manuscrites autographes envoyées par Antoine Guillemet à Emile Zola entre 1867 et 1901, dont 111 sont encore inédites. « C’est par l’intermédiaire de Paul Cézanne que Zola fit la connaissance de Guillemet le 7 mai 1866. Une amitié qui ne devait s’achever qu’avec la mort de Zola en 1902, commençait… Zola possédait plusieurs toiles de Guillemet : ‘Marine, Temps gris’ de 1872 et la ‘Campagne d’Aix’ (1866) dédicacée à Zola… Dès ses premières lettres à Zola, Guillemet déborde d’enthousiasme pour les jeunes artistes de la nouvelle école. Il admire Cézanne et présente avec bonheur la mise en œuvre de tableaux restés célèbres… Guillemet évoque Pissarro, Cézanne, Baille, Marion dans la première lettre (2 novembre 1866) si intéressante pour la biographie de jeunes hommes qui étaient inconnus à l’époque et qui sont devenus de nos jours des hommes célèbres… Evidemment, Guillemet, peintre paysagiste, voyage à la recherche éternelle du motif inspirateur. Isolé, il réclame des nouvelles de ses amis à Zola… Il arrive souvent que Guillemet exprime son enthousiasme pour les romans de Zola, en particulier pour ‘Madeleine Férat’… La plupart du temps, Zola et Guillemet, séparés pendant les mois d’été, ne s’écrivent que pendant cette saison… Qu’il est regrettable que les lettres de Zola à Guillemet écrites à cette époque aient été perdues. Les dernières lettres de 1869-1870 sont datées de Saint-Raphaël. On sent Guillemet proche de l’impressionnisme dans son admiration des belles couleurs méditerranéennes : il fait des études, des ébauches. Il ne quitte pas de vue les œuvres de ses amis Pissarro, Manet, Monet, Cézanne… En bref, Guillemet s’est ému pour les gens de cette époque, narguant des célèbres et aimant des obscurs qui ne le restèrent pas indéfiniment. Il y apporta parfois une discrimination pas toujours heureuse, mais, avec beaucoup d’esprit, il sut déguiser les sentiments que lui inspirait l’infériorité de son art, ou plus exactement une certaine impuissance créatrice… N’empêche que, jusqu’en 1870, sa correspondance avec Zola nous révèle le caractère spontané d’un homme de goût. » (Renée Baligand) Paul Alexis, ami intime d’émile Zola rappelle le contexte de cette rencontre : ”Une belle année d'ailleurs, pour Zola, que cette année 1866-67. De la jeunesse, de l'enthousiasme, et les premières douceurs du succès ! Toutes les difficultés d'une vie jusque-là si difficile, subitement aplanies ! De la liberté, plus de travail de bureau le tenant à l'attache ! Et, avec cela, de l'argent plus qu'il n'en avait jamais eu ! L'été venu, il put s'offrir une débauche de verdure, aux bords de la Seine, à Bennecourt. Là, pendant quelques semaines, les amis de Provence, Baille, Cézanne, Marius Roux, Valabrègue, vinrent tour à tour ; et je vous laisse à deviner les parties de canot, coupées de discussions artistiques qui faisaient soudain s'envoler les martinets de la berge. A Paris, tout en restant beaucoup chez lui et en noircissant déjà pas mal de papier, Zola avait fait de nouvelles connaissances, surtout dans le monde des peintres. Avec Cézanne, qui venait alors de rencontrer Guillemet, il fit le tour des ateliers, surtout des ateliers de l'école dite « des Batignolles, » qui fut le berceau des impressionnistes d'aujourd'hui.” La carrière de Guillemet débute en 1859, lorsqu'on lui passe commande d'une copie de la célèbre toile de Géricault, Le Radeau de la Méduse. En 1861, le jeune Guillemet est présenté à Jean-Baptiste Camille Corot par Berthe Morisot. Cette rencontre lui fournit l'occasion de côtoyer de nombreux peintres de l'avant-garde, tels qu'Édouard Manet, Camille Pissarro, Claude Monet et Gustave Courbet. Impressionniste, il est tenté, à partir de 1872, par le naturalisme influencé en cela par sa longue amitié avec Zola, qui espérait en lui « le génie attendu ». L'écrivain s'en inspire pour écrire L'Œuvre. Il va d’ailleurs demander à Guillemet de le documenter sur la peinture en 1885. Ce dernier devient une source essentielle de renseignements, d’anecdotes sur le jury des Salons et ses intrigues. Critique d’art et amateur de peinture paysagiste, Zola exprime en ces termes son intérêt pour Guillemet à l’occasion du Salon de 1875: “Un autre élève de Corot, Guillemet, se distingue par une remarquable élégance… Il aime les larges horizons et les rend avec un luxe de détails qui ne nuit pas à la splendeur de l’ensemble”. A l’occasion du Salon de 1876, Zola écrivait encore à propos de son ami : « Au nombre des jeunes paysagistes en passe de devenir à leur tour des maîtres, je nommerai Guillemet, dont les toiles furent très remarquées lors du dernier Salon. Cette année son tableau appelé ‘Villerville’ m’a paru encore meilleur. C’est tout simplement un rivage de mer à marée basse, des éboulis et des falaises à droite, la mer à gauche, une ligne verte à l’horizon. Cela donne une pression sombre et sublime : une brise saline venant de la mer vous souffle au visage ; le soleil se couche, l’ombre approche des immensités lointaines. Ce qui constitue l’originalité de Guillemet, c’est qu’il garde un pinceau vigoureux tout en poussant à l’extrême l’étude des détails. Il appartenait autrefois à un groupe de jeunes artistes révolutionnaires qui se piquaient de n’exécuter que des esquisses ; plus le côté technique était maladroit et plus bruyamment on vantait le tableau. Guillemet a eu le bon sens de se séparer du groupe et il lui a suffi de soigner davantage ses toiles pour connaitre le succès. Il est devenu peu à peu un personnage connu, tout en gardant, je l’espère, ses convictions premières. Sa technique s’est perfectionnée et son amour de la vérité est resté le même ». Toutes ces lettres sont écrites et envoyées par Guillemet depuis les divers endroits dans lesquels il réside à la recherche de l’inspiration : Aix-en-Provence, Paris, Bennecourt, Saint-Raphaël, Jersey, Villerville, les Sablons, … Parmi les 121 lettres manuscrites de cette correspondance, la seconde, datée du 2 novembre 1867 comporte en plus du message de Guillemet toute une page autographe de la main de Cézanne également adressée à Zola, alors que les deux amis peintres passent quelques semaines à peindre à Aix-en-Provence. Ces 121 lettres adressées par le peintre à l’écrivain entre 1867 et 1901 constituent un témoignage unique et extrêmement précieux sur cette époque. Description des us et coutumes du milieu artistique, anecdotes concernant des peintres depuis devenus incontournables, peinture des paysages français de l’époque, ces lettres sont surtout riches des échanges d’idées entre les deux hommes et la preuve d’une sincère et fidèle amitié mêlée d’une admiration réciproque.
Paris, Ladvocat, 1826, 4 tomes, 13 X 21 cm., reliés, CXLIX-253 . 375 - 418 - 496 pages. Demi-veaux à dos lisse , tranches teintées et jaspées. Peaux épidermées, papier des plats tachés ou usés par endroits. Tome I : débute par trois facsimilés de lettres écrites ou reçues par Bernardin de Saint-Pierre. Mors supérieur fendu sur presque 3 cm en queue. Réfutation, apologie, et correspondance avec M. Hennin. Tome II : accroc en haut du dos. Suite de la correspondance avec M. Hennin. Tome III : fin de la correspondance avec M. Hennin, puis correspondance avec son frère, sa première femme, Monsieur Robin, sa seconde femme, etc. Tome IV : Mémoire sur la vie et les ouvrages de J.-H. Bernardin de Saint-Pierre. Accompagné de lettres du maréchal Munich, de Duval, Taubenheim, Rulhière, d'Alembert, J.-J. Rousseau, baron de Breteuil, Guys, l'abbé Fauchet, de Fontanes, madame la baronne Krudner, Dupont de Nemours, M. Maret, Ducis, Louis, Joseph et Napoléon Bonaparte.
Louis-Aimé Martin épousa la veuve de Bernardin de Saint-Pierre.
Nancy, Presses Universitaires de Nancy, 1986 ; in-4 (206 x 285 mm), CX-504 pp., 8-664 pp., 6-658 pp., 6-604 pp., 6-198 pp., reliure d'éditeur pleine toile bleu vif, dos lisse, sous jaquette (manque la jaquette du vol. II, traces d'encre rouge sur la jaquette du vol. V). Les 5 volumes. Correspondance recueillie, classée et annotée par Hélène Derréal (1903-1989), avec la collaboration de Madeleine Cord'Homme. Ouvrage publié avec le concours du CNRS. Pierre Fourier est un mystique lorrain héritier d'une pensée patristique du moyen âge. Il tient une place très importante dans la Lorraine du début XVIIème siècle. Il entretient une correspondance avec toutes les congrégations religieuses de Lorraine puis de Champagne et ensuite son influence gagne Rome. Pierre Fourier est Vosgien, né à Mirecourt, en 1565. Il a une vision sociale de l'église où il faut intégrer et faire travailler les pauvres. Il a créé une congrégation. Il meurt en 1640, à un moment où la Lorraine subit de nombreux revers et rentre sous l'emprise de la France. Quelques illustrations en noir et blanc. Très bon état.
Nancy, Presses Universitaires de Nancy, 1986 ; in-4 (206 x 285 mm), CX-504 pp., 8-664 pp., 6-658 pp., 6-604 pp., 6-198 pp., reliure d'éditeur pleine toile bleu vif, dos lisse, sous jaquette. Les 5 volumes. Correspondance recueillie, classée et annotée par Hélène Derréal (1903-1989), avec la collaboration de Madeleine Cord'Homme. Ouvrage publié avec le concours du CNRS. Pierre Fourier est un mystique lorrain héritier d'une pensée patristique du moyen âge. Il tient une place très importante dans la Lorraine du début XVIIème siècle. Il entretient une correspondance avec toutes les congrégations religieuses de Lorraine puis de Champagne et ensuite son influence gagne Rome. Pierre Fourier est Vosgien, né à Mirecourt, en 1565. Il a une vision sociale de l'église où il faut intégrer et faire travailler les pauvres. Il a créé une congrégation. Il meurt en 1640, à un moment où la Lorraine subit de nombreux revers et rentre sous l'emprise de la France. Quelques illustrations en noir et blanc. Très bon état.
Paris, Esneaux, 1822 ; in-8, environ 450 pp. par volume, reliures demi-veau brun, dos lisse et muet, papier de garde bleu. Les 19 volumes. François-Marie Arouet, dit Voltaire, philosophe et homme de lettres du XVIIIème siècle, symbole des Lumières, incarna à lui seul l'intellectuel engagé et la puissance de l’opinion publique. Eduqué par les jésuites, Voltaire se fit remarquer en rhétorique et par sa capacité à versifier. Il prit très tôt le contrepied de cette éducation et s'orienta vers la société des libertins, brilla dans les salons plaisantant même sur la relation du Régent et de sa fille, ce qui lui valut 11 mois de Bastille. Très vite, Voltaire obtint le succès littéraire avec la Henriade. Suite à l'affaire Rohan-Chabot, il fut à nouveau embastillé, mais très vite libéré à condition qu'il s'exilât. Voltaire partit alors pour l'Angleterre, fit la connaissance d'Emilie Du Châtelet et fut reçu à la cour de Lunéville. Rentré ensuite à Paris, il quitta rapidement la ville pour visiter Frédéric II à Berlin puis s’installa à Ferney près de Genève. Peu d'écrivains furent aussi prolifiques que Voltaire. En ce qui concerne le présent volume, notons que les lettres furent rédigées, dès le début, en vue d’une publication, très critique envers la religion et favorisant la science. État moyen.