fayard. 1959. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 444p.. . . . Classification Dewey : 965-Algérie
Reference : RO20007194
les 13 complots de 13 mai ou la délivrance de Gulliver..Il a fallu des complots pour déchainer le géant incarné par De Gaulle. Classification Dewey : 965-Algérie
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Fayard, 1959, in-8°, 443 pp, broché, bon état. Edition originale, un des 30 ex. numérotés sur papier alfa (seul grand papier), envoi a.s. de Merry Bromberger
"Les événements de mai 1958 ont constitué une véritable Révolution dont les français se sont à peine douté. Fallait-il garder le silence ?" "Ce livre sur les événements de mai 1958 est beaucoup plus complet et plus important que ceux qui l'ont précédé. Les frères Bromberger sont des journalistes expérimentés. Leur livre, alertement écrit, se lit comme un roman et contient quelques portraits pittoresques. Ils ont manifestement procédé à une enquête sérieuse et ont recueilli de nombreux témoignages. S'ils s'abstiennent de citer toute source, il ne semble pas que leurs allégations aient été souvent démenties. Les frères Bromberger apportent des précisions inédites sur le rôle de plusieurs hommes, et notamment de quelques officiers généraux. Mais leur livre dépasse le plan de l'anecdote et il tend à proposer une interprétation des événements. L'idée maîtresse du livre - idée qui s'exprime dans le titre - est que le 13 mai n'est pas le produit d'un complot, mais de plusieurs complots mal coordonnés les uns avec les autres et ne rassemblant qu'un très petit nombre de conspirateurs actifs : les indications fourmes par les frères Bromberger sur les effectifs des principaux groupements sont à cet égard extrêmement éloquentes. D'autre part, les auteurs montrent combien le camp des futurs vainqueurs était divisé : les activistes d'Alger jouent (déjà) un jeu très différent de celui que jouent les gaullistes et ils organisent la journée du 13 mai pour les prendre de vitesse (pp. 151-162) ; quant aux chefs militaires, ils paraissent surtout éprouver le désir de ne pas engager l'armée dans une aventure : dans la soirée du 13 mai, M. Delbecque, principal organisateur du complot gaulliste à Alger, est traité de «voyou» par un colonel puis par le général Salan... Quant au général de Gaulle, les frères Bromberger soulignent son souci de légitimité : "Il n'a donné son accord à aucune des actions dont il est instruit. Il est la France et il verra ce qu'on propose à la France, si on lui propose quelque chose. Il ne marque qu'une opposition catégorique : il ne viendra pas imposé par un putsch militaire. Il ne répondra qu'à l'appel du peuple unanime ou de ses représentants légaux." Les frères Bromberger montrent bien comment ce souci de légitimité a retardé de plusieurs jours le dénouement de la crise, à un moment où certains responsables de l'appel au général jugeaient tout à fait abusif ce respect des formes parlementaires. L'obstination du général de Gaulle apparaît ainsi comme un sérieux obstacle au zèle des conspirateurs, dont il est cependant l'unique recours. Les frères Bromberger parlent des "complots du 13 mai" avec une très apparente sympathie, mais à travers leur livre ces complots semblent bien incertains et bien mal organisés. Il reste à se demander pourquoi la IVe République ne leur pas résisté." (Jean Touchard, Revue française de science politique, 1959)
Arthème fayard 1959 in8. 1959. Broché.
couverture et dos défraîchis tranches fatiguées et fânées intérieur assez propre
Arthème fayard 1960 in8. 1960. Broché.
dos recollé couvertures défraîchies ternies intérieurs propres
Arthème fayard 1959 443 pages in8. 1959. Broché. 443 pages.
Bon Etat voir très bon état de conservation dos un peu ridé couverture lég. ternie intérieur frais très bonne tenue
BROMBERGER (Merry et Serge), Georgette Elgey et J.-F. Chauvel.
Reference : 125116
(1959)
Fayard, 1959-1960 2 vol. in-8°, 443 et 444 pp, un plan d'Alger, brochés, bon état
"Ce livre sur les événements de mai 1958 est beaucoup plus complet et plus important que ceux qui l'ont précédé. Les frères Bromberger sont des journalistes expérimentés. Leur livre, alertement écrit, se lit comme un roman et contient quelques portraits pittoresques. Ils ont manifestement procédé à une enquête sérieuse et ont recueilli de nombreux témoignages. Ils apportent des précisions inédites sur le rôle de plusieurs hommes, et notamment de quelques officiers généraux. Mais leur livre dépasse le plan de l'anecdote et il tend à proposer une interprétation des événements. L'idée maîtresse du livre – idée qui s'exprime dans le titre – est que le 13 mai n'est pas le produit d'un complot, mais de plusieurs complots mal coordonnés les uns avec les autres et ne rassemblant qu'un très petit nombre de conspirateurs actifs : les indications fourmes par les frères Bromberger sur les effectifs des principaux groupements sont à cet égard extrêmement éloquentes. D'autre part, les auteurs montrent combien le camp des futurs vainqueurs était divisé : les activistes d'Alger jouent (déjà) un jeu très différent de celui que jouent les gaullistes et ils organisent la journée du 13 mai pour les prendre de vitesse (pp. 151-162) ; quant aux chefs militaires, ils paraissent surtout éprouver le désir de ne pas engager l'armée dans une aventure : dans la soirée du 13 mai, M. Delbecque, principal organisateur du complot gaulliste à Alger, est traité de «voyou» par un colonel puis par le général Salan... Quant au général de Gaulle, les frères Bromberger soulignent son souci de légitimité..." (Jean Touchard, Revue française de science politique, 1959) — "Il serait injuste de méconnaître l'intérêt de “Barricades et colonels”. Les auteurs ont manifestement eu accès à des sources officielles. Ils ont procédé à de nombreuses interviews. Certaines de leurs informations (concernant notamment le rôle du général Zeller) ont été ultérieurement confirmées par les faits. C'est sans nul doute le mieux documenté et le plus impartial des livres consacrés aux événements du 24 janvier. (...) Car si une conclusion se dégage du livre, c'est bien que la fusillade du 24 janvier 1960 n'est ni la conséquence d'une mystérieuse machination ni l'effet d'un hasard tragique. Il est clair que les insurgés ont trouvé un large soutien dans la population européenne d'Alger et que l'armée, à tous les échelons même aux plus élevés, a été tentée de jouer le rôle d'arbitre entre les barricades et le gouvernement." (Jean Touchard, Revue française de science politique, 1961)