Lutin poche de l'école des loisirs. 1980. In-8. Broché. Etat d'usage, Tâchée, Coiffe en pied abîmée, Intérieur acceptable. Environ 25 pages - nombreuses illustrations en couleurs dans et hors texte - coiffes abîmées.. . . . Classification Dewey : 843.0692-Livres d'enfants
Reference : R320148920
ISBN : 2211065805
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Unique et somptueux exemplaire répertorié imprimé sur papier fin de Hollande conservé dans sa reliure royale de l’époque en maroquin citron à dentelle fleurdelysée avec doublures et gardes au semé d’étoiles et de points dorés. Potsdam, s.n., 1760. In-12 de viii pages et 299 pages. Plein maroquin citron, triple filet doré encadrant les plats, large dentelle fleurdelysée ornant les plats, dos lisse orné, pièce de titre de maroquin rouge, filet or sur les coupes, roulette intérieure, doublures et gardes de papier au semé d’étoiles et de points dorés, tranches dorées sur marbrures. Reliure fleurdelysée de l’époque. 160 x 88 mm.
Edition en partie originale des Odes et Épitres de Frédéric II, imprimée à Potsdam en 1760. Le philosophe de Sans-souci désigne le roi de Prusse Frédéric II le Grand: il fit bâtir le château de Sans-souci près de Potsdam à partir de 1745, au lendemain de la seconde guerre de Silésie. Il mourut dans ce lieu qu'il affectionnait particulièrement le 17 août 1786. Le manuscrit des œuvres contenues dans cette édition, annoté en marge par Voltaire qui le corrigea pour leur première édition, y est conservé. Dès son accession au trône, Frédéric prend, selon une formule de Pierre Gaxotte, « vingt édits à faire pâmer un philosophe » : il abolit la torture, interdit les brimades dans l’armée, allège les peines prévues pour avortement, assouplit la censure de la presse et de l'imprimerie, supprime la peine de mort pour les voleurs, supprime l’obligation des dispenses ecclésiastiques pour les mariages entre parents éloignés et prend un édit de tolérance sur le libre exercice de tous les cultes. Vers la fin de son règne, il a essayé de supprimer le servage mais il s’est heurté à l'aristocratie terrienne. Aux yeux de l’Europe entière, il incarne désormais ce que l’on a appelé plus tard « le despotisme éclairé », une expression que ni Voltaire ni aucun philosophe n'a utilisé puisqu’elle a été suscitée et répandue par des historiens au XIXe siècle… Les beaux esprits contemporains de Frédéric II ont une raison de tout accepter du monarque: au château de Sans-Souci, ils partagent son intimité. Voltaire a sa chambre à proximité de celle du souverain. La fameuse « table ronde » de Sans-Souci voit se dérouler de longues conversations où le roi se montre brillant causeur. Voltaire a évoqué ces soirées : « On soupait dans une petite salle dont le plus singulier ornement était un tableau dont le roi avait donné le dessin à Pesne, son peintre. C’était une belle priapée. Les repas n’étaient pas moins philosophiques. Un survenant qui nous aurait écoutés, en voyant cette peinture aurait cru entendre les sept sages de la Grèce au bordel. Jamais on ne parla en aucun lieu du monde avec tant de liberté de toutes les superstitions des hommes et jamais elles ne furent traitées avec plus de plaisanteries et de mépris ». Il convient d’ajouter que si les conversations étaient exclusivement en français, la cuisine était aussi d'inspiration française puisque Frédéric II a eu longtemps pour principal maître-cuisinier le Français André Noël (1726-1801) dont le père était pâtissier à Angoulême. Voltaire est le plus connu de ces invités de marque mais il est loin d’avoir été le seul. Diderot, admirateur pourtant de Catherine II de Russie, la « Sémiramis du Nord », s’il a préféré aller à Saint-Pétersbourg, a cependant tenu des propos dithyrambiques en l’honneur du « roi philosophe ». On trouve les mêmes propos flatteurs sous la plume de Mirabeau qui s’est trouvé à Berlin à la mort de Frédéric II en 1786. Frédéric parle mieux le français que l’allemand. Frédéric II homme de Culture et de Lettres: Son intérêt pour la culture, les arts et les sciences, se manifeste pendant tout son règne. Frédéric s’exprime essentiellement en français car à l’époque c’est la langue d’accès à la culture, il s’efforce de donner beaucoup de poids à sa réputation de prince philosophe, il reconstitue l’Académie de Berlin qui devient l’Académie Royale des Sciences et des Belles-Lettres dont Maupertuis, un Français, devient le président. Frédéric écrit de nombreux ouvrages, en 1740, l’Anti-Machiavel et Considérations sur l’état présent du corps politique de l’Europe, en 1746, l’Histoire de mon temps. En 1748, à l’issue des guerres de Silésie, il publie les Principes généraux de la guerre où il expose ses manœuvres d’enveloppement, il étudie et applique l’art militaire plus qu’aucun homme de son temps. En 1752 c’est le tour du Testament politique, en 1780, De la littérature allemande et enfin en 1781 l’Essai sur les formes de gouvernement et sur les devoirs des souverains. Mais c’est en 1760 qu’il publie ses Odes et ses Épitres. Précieux et remarquable volume imprimé sur papier fin de hollande, le seul répertorié de cette édition conserve dans son élégante reliure royale en maroquin citron a dentelle fleurdelysée de l’époque avec doublures et gardes de papier fort au semé d’étoiles et de points dorés. Des bibliothèques Henri Béraldi (juin 1934, n° 90) et Comtesse de Behague.
A Paris, chez Denné, 1789 ; petit in-8°, demi-basane fauve, dos lisse, filets dorés, titre " Frédéric II" doré( reliure du XIXe) ;268pp.; quelques petites piqûres.Manque de cuir au dos en tête (sur 2cm) et manque à la coiffe inférieure.Il manque le feuillet Aiii de l'avant -propos.
Critique contre Formey par Jean-Charles Laveaux qui dénonce ses " calomnies et injures".Réimpression avec des commentaires de 32 des lettres à Formey. Ce recueil contient aussi un fragment d'une lettre à Frédéric, Pce royal de Prusse, décembre 1738 ["sic" pour 7 janvier 1739], une lettre à l'abbé Trublet, 27 août ["sic" pour avril] 1761 et une lettre à Buirette de Belloy [6 mars 1765]. ( Cf. BNF). ( Bur)
Paris, Montgrédien et Cie, Librairie illustrée, sans date ; in-8°, demi-chagrinbrun foncé de l'époque, dos à nerfs plats, orné de caissons de triple filet doré, auteur et titre dorés; iv, ii, 360pp. Illustré de 127 figures dans et hors le texte.
Bel exemplaire, bien relié.(GrMD)
1927 Paris, Editions de la Nouvelle Revue Française, 1927; petit in-4°, plein chagrin noir, dos à nerfs, titre doré, filet doré aux coins sur les coupes qui sont guillochées aux coiffes, titre doré au 1er plat inscrit dans un rectangle d'un filet gras doré, tête dorée, listel noir intérieur orné d'un filet doré, couverture et dos conservés (Max. Fonsèque relieur); (4)ff., 215pp. Le cahier 28 (dernier de l'ouvrage), comprenant les Notes, la Table et l'achevé d'imprimer a été relié par erreur en début de volume avant le faux-titre, volume bien complet.
Tirage total à 347 exemplaires numérotés, celui-ci n° 88, 1 des 320 sur vélin pur fil Lafuma-Navarre. Les 14 eaux-fortes d' Edouard Goerg sont tirées à pleine page, toutes protégées d'une serpente. Sobre et élégante reliure de Fonsèque. Ce volume forme le tome 7 des “ Tableaux contemporains“ de la NRF, parus entre 1921 et 1929. ( Reu-CH1)
1927 Paris, Presses Universitaires,1927; grand in-8 broché de 4ff., XVIff.ch. en phototypie, 1f. (faux-titre intermédiaire),1f.blanc, 200pp., 6ff.de tables; exemplaire non coupé.
Tirage total à 500 exemplaires numérotés.1ère édition. Manuscrit grec en phototypie.(S1)