‎BORY JEAN-FRANCOIS‎
‎LES GRAVURES SUR BOIS‎

‎BAUDOUIN RENE. 1978. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Environ 50 pages - Nombreuses illustrations en noir et blanc hors texte accompagnées d'une legende.. . . . Classification Dewey : 760-Arts graphiques. Gravures‎

Reference : R320069359


‎ Classification Dewey : 760-Arts graphiques. Gravures‎

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‎GEILER VON KAISERBERG, Johann.‎

Reference : LCS-18010

‎Doctor Keiserbergs Postill uber die fyer Evangelia durchs Jor, sampt dem Quadragesimal und von ettlichen Heyligen newlich ussgangen - « A la fin » : Getruckt unnd seligklich vollendt durch Joannem Schott zu Strassburg… Datum anno Christi 1522. Éditions originales rarissimes de deux textes réformateurs illustrées de 204 gravures sur bois originales de Hans Wechtling (actif de 1502 à 1526) et Heinrich Vogtherr (1490-1556) remarquablement enluminées à l’époque.‎

‎Édition originale ornée de 141 bois gravés entièrement coloriés à la main en 1522, dont le portrait à pleine page de Geyler, 40 bois à pleine page et 100 bois dans le texte. Strasbourg , J. Schott, 1522. In-folio, car. goth., 35 ff. (sur 37) ornés de 6 grands bois à pleine page; 118 ff. ornés d’1 bois gravé à pleine page ; (28) ff. (sur 29) ornés de 18 grands bois à pleine page ; 110 ff. ornés de 6 grands bois à pleine page ; 41 ff. (sur 42, manque le f. 38) ornés de 9 bois à pleine page. Port. sur bois au titre, attribué à Wechtelin. [Postille sur les quatre évangiles pour toute l’année, le carême et les fêtes de quelques saints.] Manque les feuillets xv-xvi de la 1ere partie, a1 de la 3e partie, xxxviii, soit 332 feuillets sur 336. Principales déchirures : page de titre de la 2e partie déchirée, une demi-page de texte manquante au feuillet lxiii, déchirure avec manque aux ff. C6 et E2 partie 2. Demi-vélin à nerfs, plats cartonnés décorés. Reliure de l’époque. 282 x 192 mm.‎


‎Édition originale ornée de 141 bois gravés entièrement coloriés à la main en 1522, dont le portrait à pleine page de Geyler, 40 bois à pleine page et 100 bois dans le texte. Geyler de Kaiserberg est un fameux prédicateur, né à Kaiserberg (Alsace) en 1445, mort à Strasbourg en 1510. Il étudia la philosophie et les belles-lettres à Fribourg en Brisgau, puis la théologie à Bâle. En 1478, il fut appelé à Strasbourg comme prédicateur. Sa réputation fut immense ; il s’élevait avec indignation contre l’incurie et les vices des moines dans un langage pittoresque et imagé qui, à cette époque, arrachait des larmes d’admiration, et qui, aujourd’hui, paraîtrait baroque et dépourvu de goût. On dut à ses prédications l’abolition de certaines cérémonies catholiques contraires à la dignité du culte divin. La chapelle de Saint-Laurent, où il prêchait, étant devenue trop petite, on construisit, en 1486, la magnifique chaire qu’on voit encore aujourd’hui dans la cathédrale de Strasbourg. « Ouvrage très rare ; avec beaucoup de gravures sur bois de la main de Hans Wechtlin (nommé Pilgrim), sur le titre le portrait de l’auteur. Incomplet ». (Catalogue de la collection de tableaux anciens et modernes de M. C. Rhaban Ruhl, n°596) Superbe illustration, principalement due à Hans Wechtlin, constituée d’un grand portrait de Geiler au titre, de quarante grands bois gravés à pleine page (huit de ces planches sont répétées, soit un total de 32 bois originaux), et de 100 bois gravés (quart-de-page ou de moindre taille), certains répétés. « L’art de Hans Wechtlin, artiste cité au début du XVIe siècle dans les archives de la ville de Strasbourg, est connu uniquement par la série des quarante-trois gravures sur bois représentant différents épisodes de la vie de la Vierge et de la vie du Christ. Ces gravures n’apparaissent jamais toutes dans un même livre et la première d’entre elles à avoir été imprimée se trouve dans un ouvrage de 1506 (...) sorti des presses de Johann Knobloch (...). Par la suite, et hormis deux exceptions qui peuvent s’expliquer par un prêt ponctuel, l’ensemble des bois se trouve en la possession de l’imprimeur Johann Schott. (...) Devant la force de ces images et leur impact sur les fidèles, il n’est pas étonnant que Johann Schott ait pu facilement les réutiliser pour illustrer d’autres textes religieux (...). Les estampes de Hans Wechtlin ont certainement été vendues à l’unité, car elles remplaçaient facilement, et à moindre coût, les petites peintures de dévotion. Le prédicateur strasbourgeois Johann Geiler y fait d’ailleurs allusion dans un de ses sermons : « Si tu ne sais pas écrire ni même lire, alors prends pour toi une image où est dessinée la visite de Marie à Élisabeth, tu en achètes une pour un pfennig, regarde-là et considère combien elles ont été heureuses, et reconnais‑le dans la foi ». (...) Johann Schott est l’imprimeur strasbourgeois qui a commandé très tôt et presque systématiquement des bois sur mesure à des peintres, et l’art de Hans Wechtlin est, en ce début de siècle, un des plus novateurs à Strasbourg » (Alice Klein). Les gravures sur bois de notre recueil avaient donc pour fonction d’instruire, d’émouvoir et de marquer les esprits. Le fait que ces gravures soient ici coloriées renforce encore l’impact que ces images pouvaient avoir sur les lecteurs, et le caractère précieux de l’objet. Hans Wechtlin était peintre à la cour du duc René II en 1506 et fut actif à Strasbourg jusqu’à la fin de la deuxième décennie du XVIe siècle. « En 1516, le peintre et dessinateur Hans Wechtlin se trouve désigné comme membre de la maitrise de la corporation des peintres et indiqué comme un des principaux maîtres dans les différends qui surgirent entre la Municipalité, le Conseil des Vingt et les gâte-métiers, et ceux où fut mêlé Hans Hage, établi depuis 1506 à Strasbourg. Il faut remarquer que dans les registres de Strasbourg il est nommé toujours comme peintre, mais jamais comme graveur sur bois, de manière à nous laisser dans l’incertitude quant à cette dernière attribution […] Il se rapproche dans son style de celui de Hans Baldung Grün, mais avec moins de fantaisie et d’énergie dans le dessin. Ses premières gravures sur bois, comme celles de la Passion de 1508 et quelques-unes de ses pièces en clair-obscur, appartiennent encore à l’ancien style allemand de composition du commencement du XVIe siècle, tandis que ses clairs-obscurs postérieurs dénotent un développement plus libre de son talent et plus analogue à l’époque… » (J.D. Passavant, Le peintre-graveur). Hans Wechtlin was a German Renaissance artist, active between at least 1502 and 1526, whose woodcuts are his only certainly surviving work. He was the most prolific producer of German chiaroscuro woodcuts, printed in two or more colours, during their period in fashion, though most of his output was of book illustrations. He was born in about 1480-85, presumably in Strasbourg, then in Germany and now in France, where his father, also called Hans Wechtlin, was a cloth merchant. Most of his identified works are woodcut book illustrations, the first, scenes from the Life of Christ, are from a Strasbourg book of 1502, and the last is a Strasbourg title-page of 1526. In 1505 he began a year of employment as a painter to René II, Duke of Lorraine in Nancy. After he left Nancy he was in Wittenberg in 1506‑1507, where he must have met the court painter, Lucas Cranach the Elder. He became a citizen of Strasbourg in 1514, and by 1519 was a master of the painter’s guild there. He left 19 single-leaf woodcuts, apparently made in the period 1505-15, and is mainly remembered for his 12 chiaroscuro woodcuts, which are all extremely rare. The dating of these has been much discussed by art-historians, as part of the very tangled issue of the development of the German chiaroscuro woodcut. Bartrum assigns them "towards the end" of the 16th century. No surviving paintings are attributed to him, although a few drawings have been, tentatively. As with most artists in woodcut, art historians now consider that Wechtlin probably just designed the woodcuts, leaving the block-cutting to a specialist "formschneider" who pasted the design to the wood and chiselled the white areas away. The quality of the final woodcuts, which varies considerably, depended on the skill of the cutter as well as the artist. His best known book illustrations in his own time were 135 woodcuts from Sebastian Brant's 1502 edition of Virgil's Aeneid, "perhaps the most influential book illustrations ever produced in Europe", though the attribution to him is not universally agreed. This was the first printed Virgil with illustrations. En tête du volume se trouve relié : Beringer, Jacob. Das Nüw Testament kurtz und grüntlich in ein Ordnung und Text die vier Evangelisten mit schoenen Figuren durch auss geführt sampt den anderen Apostolen : und in der keiserlichen Stat Speyer volendet durch Jacobum Beringer Leuiten. Strasbourg, Johann Schott, 1527. In-folio de 217 feuillets, 63 grands bois à pleine page enluminés à l’époque, manquent le titre et les 3 feuillets xii, xiii et ccv avec deux bois, 2 ff. avec des bois coupés aux 2/3. Édition originale de ce Nouveau Testament, dans la traduction luthérienne, « harmonisé » par Jacob Beringer, chapelain de la cathédrale de Spire et sympathisant luthérien. Ouvrage illustré de 63 grands bois à pleine page en coloris d’époque, attribués pour certains à Henrich Vogtherr (1490-1556). Cinq de ces illustrations ont été caviardées en raison de la présence de scènes de nudité ou de représentations du diable. Jacob Beringer a combiné entre eux les quatre Évangiles pour en faire un récit continu, pratique relativement courante au XVIe siècle. « D’où la conception de grandes planches précédées d’un résumé de huit vers et présentant simultanément plusieurs scènes qui s’inscrivent dans l’espace et visualisent les événements ou paraboles principaux, selon l’ordre chronologique. L’esprit en est analogue à celui de vitraux narratifs, mais l’espace restreint de la feuille et la non séparation des épisodes aboutissent à des collages parfois disparates, mais qui, dans les meilleurs planches, celles de Voghterr pour les Épîtres, sont d’un effet visuel assez étonnant, grâce à une composition habile, où un humour bonhomme et faussement naïf est souvent présent. Huit illustrations sont de Voghterr (titre - ici absent -, pl. 27 des Évangiles, 7 et 11 des Actes des Apôtres, 5 à 7 et 11 des Épitres), les autres provenant de deux mains différentes, deux compagnons restés anonymes. On sent tout de même que Voghterr a été le maître d’œuvre et qu’il a supervisé l’ouvrage de ses aides, esquissant plus d’une fois une composition ou un personnage (...). Les illustrations, surtout celles de la main du maître, contiennent d’assez nombreuses attaques anticatholiques (…). En‑dehors du frontispice et de quelques planches de Voghterr d’une composition claire et équilibrée malgré les contraintes particulières qui lui étaient imposées, on aurait tendance à juger trop sévèrement la majorité des autres planches, souvent trop foisonnantes et dont les nombreux petits personnages parfois malhabiles prêtent à sourire. Mais le plaisir de la narration est si apparent, de nombreux détails si savoureux qu’il ne faut pas bouder son plaisir et considérer ces images comme des bandes dessinées avant la lettre ». (Muller). Ce graveur vécut principalement à Augsbourg, Wimpfen, Strasbourg, Zürich et Vienne. A travers l’évolution de la vie mouvementée de cet artiste contemporain de Luther (1490-1556), nous notons une double influence. D’une part, celle de la Réforme sur les productions artistiques : celles-ci changent de nature, de support, de thème et de fonction, pour devenir essentiellement des images imprimées illustrant ou accompagnant l’écrit. D’autre part, l’influence inverse de l’art sur la Réforme : les transformations artistiques et esthétiques ont accompagné - et parfois précédé- les idées de la Réforme, l’art de la gravure ayant surtout un rôle pédagogique, didactique, et propagandiste. Mais pas uniquement ; il sait parfois être également ludique et décoratif. Les caractéristiques principales de ce graveur sont : - la dialectique très présente chez Vogtherr entre l’art engagé (propagande religieuse) et l’art ornemental (jouissance privée). - l’appartenance et la fidélité de l’artiste à la Réforme sans laquelle "il serait sans doute resté un artiste, ou plutôt un artisan de second ordre". - son insertion (mais de manière moins radicale que Dürer) dans le mouvement social et politique qui a abouti à la guerre des paysans de 1525, surtout à travers la figuration du Karsthans, le paysan évangélique des Flugschriften, les tracts illustrés et polémiques. - la spiritualité propre de Vogtherr, très anti-cléricale, et nourrie d’une véritable spiritualité évangélique. Vogherr graveur étant aussi écrivain, les sources écrites sont prises en considération. Parmi les images les plus intéressantes pour un bibliste et théologien, mentionnons sa collaboration à la Leieinbibel de 1540, une Bible entièrement en images (186 gravures), ses 200 vignettes pour la Bible de Köpfel - die gantz Bibel - (1529-1530), ses métaphores visuelles de la foi (Le navire des pèlerins ; le réformateur en jardinier), d’étranges gravures comme L’homme divinisé (Der vergottet Mensch), où textes et images s’interpénètrent en une sorte de profession de foi mystique. En matière d’image, la Réforme ne fut pas uniquement iconoclaste ; elle fut aussi iconographe, c’est-à-dire qu’elle utilisa l’image comme une écriture. Recueil exceptionnel dont les 204 gravures, 103 à pleine page et 101 in texte, ont été magnifiquement peintes à la main à l’époque. Bibliographie : Premier titre : Dacheux 8 ;. VD16 G 788 ; Alice Klein, Les gravures d’illustration de Hans Wechtlin, peintre et graveur à Strasbourg à l’aube du XVIe siècle. Ritter 986. Illustration : 141 bois gravés (portrait de 19 x 16 cm environ, 40 bois de 21,5 x 16,5 environ, et 100 bois de 8 x 5 cm environ). Second titre : Pietsch 114 ; Bibelsammlung der Wurttembergischen Landes-bibliothek, Stuttgart 1987, n° E 167 & 168 VD16 B 4378 ; Frank Muller, Heinrich Voghterr l’Ancien. Un artiste entre Renaissance et Réforme, pp. 244 à 246 ; Ritter 2309.‎

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Phone number : 01 42 84 16 68

EUR45,000.00 (€45,000.00 )

‎MALRAUX André; LÉGER Fernand:‎

Reference : 18541

(1921)

‎Lunes en papier. Petit livre où l’on retrouve la relation de quelques luttes peu connues des hommes, ainsi que celle d’un voyage parmi les objets familiers mais étranges. Le tout selon la vérité et orné de gravures sur bois également très véridiques par Fernand Léger.‎

‎Paris, Éditions de la Galerie Simon, 1921. Grand in-4, demi-reliure, étui. ‎


‎Illustré de 6 gravures sur bois par Fernand Léger, dont une en couverture. Édition originale. Tirage à 112 exemplaires, un des 90 exemplaires sur Hollande van Gelder, signé par l’auteur et l’illustrateur. Premier livre d’André Malraux et premier livre illustré de gravures originales de Fernand Léger. C’est encore Max Jacob qui met en relation Kahnweiler et Malraux, alors âgé de dix-neuf ans. Lors de leurs échanges épistolaires, Jacob le cite parmi les « jeunes montants ». De fait, engagé par Simon Kra, Malraux participe au lancement des Éditions du Sagittaire, écrit dans les revues Action et La Connaissance où il publie Des origines de la poésie cubiste, y égratigne les poètes symbolistes, tout en faisant la promotion des « vrais » poètes cubistes: Apollinaire, Reverdy, Cendrars et Max Jacob dont il écrit qu’il « apportait au Cubisme une ironie fluette, un mysticisme charantonesque, le sens de tout ce qu’il y a de bizarre dans les choses quotidiennes et la destruction de la possibilité de l’ordre logique des faits ». D’ailleurs Lunes en papier est dédié à Max Jacob et, l’avertissement initial donne le ton: « il n’y a aucun symbole dans ce livre ». Trois nouvelles au ton absurde et frivole, où s’entremêlent des métaphores et des intrigues aux rebondissements étranges: foin des humains, ce sont les Sept Péchés capitaux qui décident de tuer la Mort... Kahnweiler choisit Fernand Léger pour illustrer ce deuxième livre publié à l’enseigne de la Galerie Simon. Les gravures de Léger, pour éloignées qu’elles paraissent de l’inspiration du texte, n’en créent pas moins, par contraste, une curieuse alliance: « La loufoquerie du récit [...] est accusée par la stabilité des structures que Léger propose, rencontre du feu et de la glace ». Peyré. Ici encore Kahnweiler renoue avec une couverture illustrée. Léger sera le plus actif des artistes œuvrant pour aider le marchand à faire lever les séquestres de ses biens. Hélas ses efforts seront vains et la première vente aura lieu deux mois après la parution de Lunes en papier. Skira 198; Hugues 7; Hofer 163; Pompidou p. 180; V. & A.M. 64; Chapon p. 283; Peyré 21; Galland p. 867. ‎

Phone number : +4122 310 20 50

CHF13,000.00 (€13,934.31 )

‎ARTAUD Antonin; LASCAUX Elie:‎

Reference : 18543

(1923)

‎Tric trac du ciel. Illustré de gravures sur bois par Elie Lascaux.‎

‎Paris, Éditions de la Galerie Simon, 1923. In-8 broché, couverture imprimée. Chemise en demi-box noir, étui (Honegger). ‎


‎Illustré de 4 gravures sur bois par Élie Lascaux. Édition originale. Tirage à 112 exemplaires, un des X exemplaires de chapelle sur vergé d’Arches, signé par l’auteur et l’illustrateur. Enrichi d’un envoi autographe d’Artaud à Charles Dullin: « À mon cher maître, à mon premier directeur, ce grand et profond acteur, Antonin Artaud ». Premier livre d’Antonin Artaud. Élie Lascaux, tout comme Antonin Artaud, est présenté à Daniel-Henry Kahnweiler par Max Jacob. Dans la galerie, il occupe une place à part, sa peinture ne se rattachant à aucun courant, une peinture « chargée de rêveries et lestée d'un humour indéfectible ». En 1922, une exposition est organisée et l'année suivante Kahnweiler demande à Élie Lascaux d'illustrer des poèmes d'Antonin Artaud. Lascaux choisit la gravure sur bois et ce choix s'avéra judicieux: la facture contrastée des bois exprime bien l'écriture heurtée du poète. C'est le premier livre édité d'Artaud, il n'a pas trente ans. On discerne déjà dans ses premiers poèmes, son déséquilibre mental, ses douleurs intimes et son esprit créateur. Artaud n'est pas de tout repos mais Kahnweiler a de l'affection pour lui et l'aide à réunir de l’argent pour monter ses spectacles. À la publication du livre, Artaud en est ravi et Lascaux lui trouve « une gueule intense ». Le livre que nous présentons ici appartenu à Charles Dullin, acteur et homme de théâtre, qui dirigea le Théâtre de l’Atelier, qualifié de « laboratoire d’essais dramatiques ». Antonin Artaud est admis en 1921 dans la petite troupe recrutée par le Maître et joua longtemps dans cette compagnie. Skira 178; Hugues 14; Pompidou p. 183; Chapon p. 284; Galland p. 897. ‎

Phone number : +4122 310 20 50

CHF7,500.00 (€8,039.02 )

‎VIRGILE‎

Reference : 000291

(1937)

‎Les Géorgiques. Texte bilingue. Gravures sur bois d'Aristide Maillol. Texte latin et version française de l'abbé Jacques Delille.‎

‎VIRGILE. Les Géorgiques. Texte bilingue. Gravures sur bois d'Aristide Maillol. Texte latin et version française de l'abbé Jacques Delille. 1937-1950, Les Frères Gonin, Paris. 2 vol. grands in-4, en feuilles sous couvertures rempliées, puis rangés sous chemises en demi vélin avec étuis cartonnés. 104 bois originaux d'Aristide Maillol, dont certains répétés, et 9 lettrines et bouts de lignes également gravés sur bois. Bon état, bel exemplaire, mais présence de rousseurs. En 1908, lors d'une croisière en Grèce, Aristide Maillol avait fait escale à Naples et à Pompeï. Il rapporta de ce voyage l'idée d'illustrer les Géorgiques. A son retour, il exécuta nombre de dessins. Peu de temps après, taillant lui-même une planchette dans le corps d'un vieux poirier, abattu par l'orage, de son verger de Banyuls, il grava le premier bois, celui qui représente des épis de blé, et put heureusement le sauver en 1915 de l'incendie qui détruisit son atelier de Montval. Dans les années qui suivirent, Maillol exécuta d'autres gravures, à Collioures, à Banyuls, à Marly-le-Roy. Puis il abandonna l'oeuvre. C'est seulement au début 1937, sous mon impulsion, qu'il reprit son ancien projet. Il ébaucha d'après nature, de multiples études qui remplissent de nombreux albums et carnets... Je reçus le dernier bois (celui qui figure les abeilles sur les fleurs) en septembre 1944. Quelques jours plus tard, la mort fermait les yeux du sculpteur... (Extrait de la postface de Philippe Gonin). Tirage unique limité à 750 exemplaires numérotés sur papier spécial pur chanvre et lin Maillol-Gonin (la justification de tirage est à la page 30 du tome premier). Ouvrage particulièrement apprécié et recherché. Bon‎


Voyage au bout du quai - Saint quentin

Phone number : 06 09 74 56 42

EUR980.00 (€980.00 )

‎THOMSON J.‎

Reference : 50351

‎DIX ANS DE VOYAGES DANS LA CHINE ET L’INDO-CHINE, traduit de l’anglais avec l’autorisation de l’auteur par MM. A. Talandier et H. Vattemare, et illustré de 128 gravures sur bois.‎

‎Librairie Hachette et Cie, Paris, 1877Un volume fort in-8°, demi-reliure cuir rouge, dos lisse avec 5 faux caissons dorés (titre et auteur dans lun d’eux en lettres dorées). L’ouvrage fait 492 pages dont un Appendice linguistique en fin et une table des matières (14 chapitres). Le texte, comme le dit le titre, est illustré de nombreuses gravures sur bois dont les sujets et les cadrages sont pour la plupart d’un grand intérêt. La gravure sur bois était encor le seul moyen utilisé à cette époque pour reproduire des images en quantité (on ne maitrisait pas encore l’impression des photos dans les livres et les journaux). Ce qu’il faut savoir, c’est que ce J.THOMSON, écossais (1837-1921), avant d’écrire ce livre, était déjà un reporter photographe connu (nombreuses photographies sur la vie quotidienne des Ecossais de tous milieux). Membre de la Royal scottish Society of arts, il quitte l’Angleterre en 1862 pour rejoindre son frère à SINGAPOUR. Après des clichés en INDE et à ANGKOR qui le rendent célèbre il s’installe à HONG-KONG en 1868 où il fonde son entreprise photographique et où il se livre, entre autres activités, à l’exploration de nombreuses régions chinoises, malgré les difficultés et les risques de telles explorations à cette époque (mais, comme il le dit dans son livre, il se sentait sous la protection des Traités obtenus à la fin de la guerre de l’opium entre l’ANGLETERRE et la CHINE - Traité de PÉKIN en 1960).Et malgré l’hostilité de nombre de CHINOIS devant ce “barbare d’étranger” il accumula un grand nombre de photographies de haute valeur artistique et ethnographique. En 1875, THOMSON fit enfin paraître l’ouvrage qui nous intéresse: “TEN YEARS TRAVELS etc, dont l’éditeur HACHETTE fit une édition française en 1877 sous le titre DIX ANS DE VOYAGES DANS LA CHINE ET L’INDO-CHINE.C’est l’ouvrage que nous proposons ici. On y trouve évidemment les illustrations réalisées pour l’édition anglaise de TEN YEARS AFTER (c’est à dire des gravures dessinées d’après les photos de THOMSON). Et l’on trouve y aussi son texte d’accompagnement.Or, tout comme le sont ses photos, ce texte est du plus grand intérêt . Impossible d’en dire plus ici mais ce qui frappe dans les commentaires de ce photographe c’est à la fois un immense intérêt pour le monde asiatique et ses aspects inimaginables, quelquefois barbares, dit-il . En lisant son texte on ressent bien souvent une certaine suffisance de sa part pour ce peuple que l’ANGLETERRE a vaincu. Mais on sent aussi, dans ses gravurescomme dans son texte, une réelle sensibilité devant certains aspects de la réalité souvent pitoyable qu’il est amené à observer tout au long de ses voyages. Il termine son ouvrage par les mots suivants: “Pour conclure j’espère; grâce à de longs voyages et à une étude attentive, avoir convenablement exposé la condition actuelle des habitants du vaste empire chinois. La peinture est triste et le rayon de soleil qui l’éclaire ça et là ne fait que rendre plus sombres et plus palpables les ténèbres répandues sur tout le pays. Certes nous avons chez nous, en Angleterre, de la misère et de l’ignorance, mais pas de misère si atroce, pas d’ignorance si profonde que celle que l’on rencontre chez tant de millions de Chinois” Notre exemplaire présente un ex-dono sur sa première page de garde et quelques rares soulignages et rousseurs mais il est globalement en ETAT TRES SATISFAISANT.AT‎


‎Un volume fort in-8°, demi-reliure cuir rouge, dos lisse avec 5 faux caissons dorés (titre et auteur dans lun d’eux en lettres dorées). L’ouvrage fait 492 pages dont un Appendice linguistique en fin et une table des matières (14 chapitres). Le texte, comme le dit le titre, est illustré de nombreuses gravures sur bois dont les sujets et les cadrages sont pour la plupart d’un grand intérêt. La gravure sur bois était encore le seul moyen utilisé à cette époque pour reproduire des images en quantité (on ne maîtrisait pas encore l’impression des photos dans les livres et les journaux). Ce qu’il faut savoir, c’est que ce J. THOMSON, écossais (1837-1921), avant d’écrire ce livre, était déjà un reporter photographe connu (nombreuses photographies sur la vie quotidienne des Ecossais de tous milieux). Membre de la Royal scottish Society of Arts, il quitte l’Angleterre en 1862 pour rejoindre son frère à SINGAPOUR. Après des clichés en INDE et à ANGKOR qui le rendent célèbre il s’installe à HONG-KONG en 1868 où il fonde son entreprise photographique et où il se livre, entre autres activités, à l’exploration de nombreuses régions chinoises, malgré les difficultés et les risques de telles explorations à cette époque (mais, comme il le dit dans son livre, il se sentait sous la protection des Traités obtenus à la fin de la guerre de l’opium entre l’ANGLETERRE et la CHINE - Traité de PÉKIN en 1960).Et malgré l’hostilité de nombre de CHINOIS devant ce “barbare d’étranger” il accumula un grand nombre de photographies de haute valeur artistique et ethnographique. En 1875, THOMSON fit enfin paraître l’ouvrage qui nous intéresse: “TEN YEARS TRAVELS etc, dont l’éditeur HACHETTE fit une édition française en 1877 sous le titre DIX ANS DE VOYAGES DANS LA CHINE ET L’INDO-CHINE.C’est l’ouvrage que nous proposons ici. On y trouve évidemment les illustrations réalisées pour l’édition anglaise de TEN YEARS AFTER (c’est à dire des gravures dessinées d’après les photos de THOMSON). Et l’on y trouve aussi son texte d’accompagnement lequel , de même que ses gravures d’après photo sont du plus grand intérêt . Car ce qui frappe dans les commentaires de ce photographe c’est à la fois un immense intérêt pour le monde asiatique et certains de ses aspects qu’il dit inimaginables et quelquefois même barbares...En lisant son texte on ressent souvent une certaine suffisance de sa part pour ce peuple que l’ANGLETERRE a vaincu. Mais on sent aussi, dans ses gravures comme dans son texte, une réelle sensibilité devant certains aspects de la réalité souvent pitoyable qu’il est amené à observer tout au long de ses voyages. Il termine son ouvrage par les mots suivants: “Pour conclure j’espère; grâce à de longs voyages et à une étude attentive, avoir convenablement exposé la condition actuelle des habitants du vaste empire chinois. La peinture est triste et le rayon de soleil qui l’éclaire ça et là ne fait que rendre plus sombres et plus palpables les ténèbres répandues sur tout le pays. Certes nous avons chez nous, en Angleterre, de la misère et de l’ignorance, mais pas de misère si atroce, pas d’ignorance si profonde que celle que l’on rencontre chez tant de millions de Chinois” Notre exemplaire présente un ex-dono sur sa première page de garde et quelques rares soulignages et rousseurs mais il est globalement en BON ETAT [50351].‎

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