ALFRED MAME ET FILS. 1873. In-4. Relié demi-cuir. Etat passable, Plats abîmés, Dos très frotté, Rousseurs. 540 pages illustrées de nombreuses gravures en noir in et hors texte, de 7 cartes en couleurs hors texte - Quelques pages desolidarisées - Rousseurs sans conséquence réelle sur la lecture - Quelques taces de mouillures - Coins et tranches frottés - Auteur, titre et filets dorés.. . . . Classification Dewey : 551.43-Montagnes
Reference : R320029088
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A Zuric chéz Heidegguer & Comp., 1754, gr. in-8vo, XVI + 412 p., ex libris Peter E. Obergfell, reliure en plein veau, dos à 8 nerfs, pièce de titre en cuir rouge et filets dorés au dos, tranches jaspées (reliure de l'époque), très bel exemplaire.
Edition originale. Deuxième traité publié par le pasteur, géologue et naturaliste suisse Elie Bertrand (1713 -1797), futur membre de diverses sociétés savantes (Lyon, Genève, Florence). De l'étude de l'histoire naturelle en général; De la beauté des montagnes; Les montagnes servent à affermir la terre & à la conserver; Les montagnes agrandissent la surface de la terre; Les montagnes séparent les peuples les uns des autres & servent de remparts à plusieurs; De la salubrité des montagnes; Des végétaux que produisent les montagnes; Des animaux qui habitent les montagnes; Des fossiles; Les montagnes servent à la formation des vents & des météores aqueux; Les montagnes servent à la formation des sources; Nécessité des montagnes pour le cours et la distribution des eaux sur la terre; Les montagnes servent à contenir les eaux; De l'usage des cavernes; Conséquences qui découlent de la théorie générale des montagnes; Idée générale d'un arrangement méthodique des fossiles; Essai de la minérographie & de l'hydrographie du Canton de Berne (avec l’indice des lieux du Canton de Berne, où l’on trouve des minéraux, fossiles & des eaux remarquables) suivie par ´Lettre sur les inondations du Nil & l’usage des montagnes d’Abissinie, etc., etc.’.Erste Ausgabe in einem tadellos frischen und sauberen Exemplar. Von besonderer Bedeutung, neben den allgemeinen Bemerkungen (siehe oben), ist das Kapitel 17: Essai de la minérographie, & de l'hydrographie du Canton de Berne, ‘wo in alphabetischer Ordnung der Oerter des Cantons, die an jedem Ort findende Mineralien und Gesundwasser angemerkt werden. Eine Arbeit, die ganz neu und sehr nützlich ist, indem diese Gegenden dem Scheuchzer grössentheils unbekannt geblieben sind... man sieht die beträchtlichen und so wenig genützten Reichthümer unsres Landes’ (Haller). Haller I, 1774; HBLS II, 205-206; Wolf, Biographien III, S. 237-8.89230; Studer, Geschichte der phys. Geographie, S. 365; Ward & Carozzi, Géologie Emerging, 192; Fueter, Exakte Wissenschaften S. 132; May de Romainmôtier: Histoire militaire de la Suisse, et celles des Suisses, p. 446 (Samuel de Jenner); Wäber S. 33 ‘Gibt verschiedene gute Nachrichten von den Schweizerischen Bergen und deren Nuzen’ (sic.); Perret 444.
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Paris, Bulla & Fontana, et chez Piquet, [1828]. 525 x 746 mm.
Belle et rare estampe gravée à l'aquatinte par Roemhild et Lallemand, finement coloriée à l'époque, et publiée en 1828 à Paris par Bulla & Fontana. Ce tableau comparatif, divisé en deux parties, illustre les montagnes et les fleuves des quatre continents de l'Europe, de l'Afrique, de l'Asie et de l'Amérique, différenciés par couleur. Chaque chaîne de montagnes porte le nom du continent lui appartenant. Le sommet le plus haut identifié par l'auteur est le Mont Dhaulagiri, dans l'Himalaya au Népal, ici nommé Dawalagiri. Curieusement, le continent de l'Océanie n'a pas été pris en compte, mais dans la liste des montagnes de l'Asie figure le Mowna Roa (ou Mauna Loa) dans les Îles Sandwich (Hawaï), ainsi que plusieurs montagnes de la Nouvelle-Hollande, qui fut renommée Australie en 1824. Les volcans sont également représentés, ici en éruption : la Soufrière (Guadeloupe), volcan de l'île Bourbon (piton de la Fournaise, La Réunion), l'Awatscha ou Avatcha dans la péninsule du Kamtchatka, l'Etna, ou encore le Sangay et l'Antisana (Équateur). À 5 488 mètres d'altitude du volcan Chimborazo en Équateur, l'auteur a mentionné que le baron de Humboldt a atteint cette altitude. Sont également indiquées la limite altitudinale des neiges perpétuelles et la limite des arbres pour les feuillus et les conifères. L'autre partie est consacrée aux fleuves et rivières de ces mêmes continents, avec leurs longueurs, sources et embouchures. Les bordures sont occupées par une liste des montagnes par continent, la hauteur des édifices les plus remarquables (pyramide de Khéops et colonne de Pompée en Égypte, coupole du Dôme de Milan, tour de porcelaine en Chine, élévation d'un vaisseau de 120 canons, Tour de Pise, etc), la hauteur des principales cataractes et cascades, des remarques sur les fleuves, et des observations sur les montagnes. Les hauteurs des montagnes et les autres notices relatives à l'Amérique ont été empruntées à l'Essai sur la géographie des plantes du baron de Humboldt, ainsi qu'à Antonio de Ulloa et William Clark (Expédition Lewis et Clark). Pour l'hémisphère oriental, les hauteurs sont tirées de divers auteurs, en particulier d'Aristide-Michel Perrot, auteur de l'ouvrage Tableau comparatif des hauteurs des principales montagnes et de quelques lieux remarquables du globe au-dessus du niveau de la mer et d'une estampe portant le même titre, tous deux publiés en 1826. Les montagnes sont survolées d'un condor des Andes, pouvant s'élever jusqu'à 20 000 pieds, et de deux ballons. Le premier est celui du physicien Gay-Lussac. Le 16 septembre 1804 à Paris, Louis-Joseph Gay-Lussac s'élevait en ballon à une altitude de 21 474 pieds, soit 6 545 m. Cette ascension mémorable avait offert la plus grande hauteur à laquelle un homme était parvenu à la surface du globe, et avait fourni des résultats précieux sur les lois du magnétisme, sur le décroissement du calorique, et sur la connaissance chimique de l'atmosphère. Le second est celui de l'astronome milanais Carlo Brioschi, qui s'éleva à Padoue en 1808, en compagnie de Pasquale Andreoli, aéronaute et pionnier de l'aviation en Italie, à la hauteur de 25 443 pieds, soit 7 755 mètres. Dans le Quarterly Journal de la Bibliothèque du Congrès de juillet 1972, John A. Wolter, chef du département Géographie et Cartes de la bibliothèque, mentionnait le Tableau comparatif de Bulla & Fontana comme le premier du genre et le décrivait comme le "document le plus fin et le plus intelligent qu'il ait jamais considéré" ("It is one of the finest and most comprehensive representations that I have considered"). Les Bulla étaient une famille d'éditeurs d'estampes. François Bulla, le père, s'établit vers 1814 au 98, rue du Temple, puis à partir de 1821, au 38, rue St Jacques. Fontana était un éditeur parisien d'images à caractère semi-populaire. La maison Fontana, qui était installée au 108, rue du Temple en 1822, émigra au 38, rue St-Jacques. Bel exemplaire finement colorié à l'époque. Palsky G., Besse J.-M., Grand P., & Bailly J.-C., An Atlas of geographical wonders from mountaintops to riverbeds, 2019, p. 114 ; The Quarterly Journal of the Library of Congress, July 1972, Volume 29, Number 3, pp. 195-196 ; Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1828, p. 622, n°616 ; Catalogue de la mappothèque du Dépôt de la Guerre, 1849, p. 4, n°9.
Alfred Mame et fils, Tours, 1877. In-8 relié percaline verte, dos à 5 nerfs orné, plats percaline rouge, encadrement estampé à froid sur les plats, toutes tranches dorées, 592 pages. Ouvrage illustré de sept cartes en couleur hors-texte (dessinées par Dumas-Vorzet et gravées par Erhard) et de 184 figures noires in-texte et hors-texte dont le frontispice par Riou, Bayard, Weil... Sommaire: Introduction - Pays de plaines et pays de montagnes -Une science méconnue - Où sont les montagnes - Les formes des montagnes - De quoi sont faites les montagnes - L'origine des montagnes - La géologie - Deux pages de la Genèse - Les volcans - L'atmosphère et ses météores - La circulation des eaux - La démolition des montagnes - Les glaciers - La vie dans les montagnes - Conclusion.
Très bon état. Intérieur frais. Parmi les ouvrages de géographie et de géologie populaire de la fin du XIXe siècle (Louis Figuier, Elisée Reclus, Vidal-Lablache), celui de Dupaigne a fait date.
Tours, Alfred Mame et fils, éditeur 1877.IN-4 RELIE reliure moderne pleine toile beige (25,5 x 17 cm), 591 pp. Edition illustrée de 33 hors texte dont un frontispice et de 153 gravures dans le texte par Riou, Bayard, Weil, etc. Sept cartes en couleurs hors texte sous serpentes, dessinées par Dumas-Vorzet et gravées par Erhard. Sommaire: Introduction - Pays de plaines et pays de montagnes -Une science méconnue - Où sont les montagnes - Les formes des montagnes - De quoi sont faites les montagnes - L'origine des montagnes - La géologie - Deux pages de la Genèse - Les volcans - L'atmosphère et ses météores - La circulation des eaux - La démolition des montagnes - Les glaciers - La vie dans les montagnes - Conclusion. "Parmi les ouvrages de géographie et de géologie populaire de la fin du XIXème siècle (La Terre et les mers de Louis Figuiers, La Terre d'Elisée Reclus, La Terre, géographie physique et économique de Vidal de La Blache), celui de Dupaigne a fait date."
bon etat,rousseurs éparses,trace de mouillures anciennes dans un angle en marge.
Paris, De l'Imprimerie de A. Belin, 1821. In-8 de 80 pp., [la table des matières (1 p.) manque]. 1 planche montée en regard du titre, reliure moderne en toile grise peinte, avec cette légende : « On entend dire que la Publicité et la Réclame sont des Sciences nouvelles. Ce petit livre paru en 1821 fait la preuve du contraire (janvier 1921) Louis Clerc ».
Description des fameuses montagnes françaises du jardin Beaujon sur les Champs-Élysées, ancêtre des montagnes russes : Cette attraction possédait un rail qui se divisait en deux ; les passagers embarquaient au bas de la montée centrale, dans d’élégantes voitures à trois roues et redescendaient ensuite les deux rails latéraux, incurvés avant de revenir au point de départ. Les wagonnets pouvaient alors atteindre prés de 60 km/h.Un récit donné par Thomas Moore (The Fudge Family in Paris) nous renseigne sur les bienfaits des promenades aériennes : « Hier soir, à Beaujon — je ne saurais trop comment vous décrire ce jardin enchanté. Figurez-vous des chars qui partent d'un pavillon illuminé suspendu dans les airs, et vous emportent Dolly I'on ne sait où. Les charmants véhicules dans lesquels vous faites ce voyage si délicieusement périlleux, faites bien attention, ils contiennent deux personnes. Un cavalier vous demande humblement si vous voulez vous aventurer avec lui. Eh bien donc, pas plus tard qu'hier soir, j'étais debout à observer les mines et les petites façons des jeunes filles qui se lançaient, l'impatience de quelques-unes pour courir au danger, les rires affectés des autres, partagées entre le plaisir et la crainte, lorsque je vis s'avancer. ô Dolly, imaginez si vous le pouvez une espèce de Werther, au teint pâle, au visage sévère, avec des moustaches qui lui donnaient (ce que nous rencontrons si souvent dans les livres) cette ravissante expression de corsaire, demi-farouche, demi-tendre, un peu de la physionomie qu'on prêterait à une hyène amoureuse, quelque chose qui tient à la fois d'Abailard et du vieux Blucher ! C'était vers moi qu'il s'avançait, Dolly ! Otant son chapeau il laissa voir une tête (un peu chauve, il est vrai, mais si guerrière)! et me dit en mauvais anglais : « Ah ! si mamzelle était si bonne que de vouloir faire un petit tour ? ». Nous partîmes et quoique d'honneur, ma chère, je ne susse pas d'abord qui de mes pieds ou de ma tête partaient les premiers, car il semblait que le ciel et la terre se confondissent, cependant, en dépit du danger, nous recommençâmes ».Un autre témoignage plus sérieux, celui-ci médical : « Un des effets bien marqués des voitures, c'est de faire passer avec rapidité dans un air nouveau, et conséquemment au poumon un aliment plus vif, plus oxygéné. Aussi la circulation est-elle activée, la respiration plus fréquente; plus vive, par leur usage. C'est un bon procédé à employer dans l'atonie pulmonaire, dans l'inertie et la langueur de la respiration, pour réveiller par un stimulus plus marqué l'organe engourdi. C'est surtout sous ce rapport que les courses rapides en char, connues sous le nom de Montagnes russes, peuvent être conseillées, à part les accidents que ce genre d'exercice peut occasionner. Elles procurent des espèces de douches aériennes, qui peuvent être utiles dans quelques circonstances (Voyez Promenades aériennes, par Cotterel, Paris 1817) » (Dictionnaire des sciences médicales, 1822).Bel exemplaire.