‎LIONNI LEON‎
‎FREDERIC.‎

‎L'ECOLE DES LOISIRS. 1975. In-4. Cartonnage d'éditeurs. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Environ 25 pages illustrées de nombreux dessins en couleur - Couverture illustrée d'un dessin en couleur.. . . . Classification Dewey : 0-GENERALITES‎

Reference : R320005806
ISBN : 2211030262


‎ Classification Dewey : 0-GENERALITES‎

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‎COLLECTIF‎

Reference : ROD0130887

(1996)

‎LES CAHIERS OZANAM N°134 - AVRIL 1996 - NUMERO SPECIAL FREDERIC OZANAM - Ténébreuse et profonde unité de Frédéric Ozanam Contribution à l'approche de l'homme intérieur,par Gérard Gorcy 5-10 - Frédéric Ozanam, un des grands personnages du LAICAT CATHOLIQUE‎

‎SOCIETE DE SAINT VINCENT DE PAUL. 1996. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 174 pages augmentées de quelques illustrations en noir et blanc dans le texte - coiffes légèrement frottées.. . . . Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux‎


‎SOMMAIRE : Ténébreuse et profonde unité de Frédéric Ozanam Contribution à l'approche de l'homme intérieur,par Gérard Gorcy 5-10 - Frédéric Ozanam, un des grands personnages du LAICAT CATHOLIQUE DU XIXE SIÈCLE Antoine-Frédéric Ozanam, mais qui es-tu ?. Sa formation,. Son tempérament,. Son oeuvre,. Sa spiritualité,. L'année universitaire 1832-1833, par l'abbé Marcel Vincent 13-28 Frédéric Ozanam vu par les siensUn homme comme vous et moi...Un homme surtout livré à Dieu,par Didier Ozanam 31 -48 - Frédéric Ozanam et l'amitié L'amitié et l'amour conjugal,par Jacques Dupuis - 51 -60 - Le culte de l'amitié,par Jean Thary 61-71 - Frédéric Ozanam, le professeur Ozanam et l'enseignement des littératures étrangères,par Pierre Brunei 75-98 - Frédéric Ozanam, la politique et la pensée sociale Ozanam et la politique,par Ozanam lui-même101-103Ozanam et la pensée sociale,par Thierry de Faÿ 105-114 - Frédéric Ozanam et la Société de Saint-Vincent de Paul De la première Conférence... à Paris à la Société... internationale,par Mgr Yves Marchasson117-136 - Frédéric Ozanam : Les derniers joursDe Dax... et le Berceau de saint Vincent à Marseille... via Pise,par J.M. Maurin 139-151 - Frédéric Ozanam : Un message de courage et de LUCIDITÉ, d'amour ET HUMILITÉ Une pensée prophétique,par Pierre Pierrard 155-174 - Frédéric Ozanam : Eléments de bibliographie 175 Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux‎

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EUR19.80 (€19.80 )

‎[FREDERIC LE GRAND, ROI DE PRUSSE]‎

Reference : LCS-18469

‎Œuvres du Philosophe sans souci. Edition en partie originale des Odes et Épitres de Frédéric II de Prusse imprimée à Potsdam en 1760.‎

‎Unique et somptueux exemplaire répertorié imprimé sur papier fin de Hollande conservé dans sa reliure royale de l’époque en maroquin citron à dentelle fleurdelysée avec doublures et gardes au semé d’étoiles et de points dorés. Potsdam, s.n., 1760. In-12 de viii pages et 299 pages. Plein maroquin citron, triple filet doré encadrant les plats, large dentelle fleurdelysée ornant les plats, dos lisse orné, pièce de titre de maroquin rouge, filet or sur les coupes, roulette intérieure, doublures et gardes de papier au semé d’étoiles et de points dorés, tranches dorées sur marbrures. Reliure fleurdelysée de l’époque. 160 x 88 mm.‎


‎Edition en partie originale des Odes et Épitres de Frédéric II, imprimée à Potsdam en 1760. Le philosophe de Sans-souci désigne le roi de Prusse Frédéric II le Grand: il fit bâtir le château de Sans-souci près de Potsdam à partir de 1745, au lendemain de la seconde guerre de Silésie. Il mourut dans ce lieu qu'il affectionnait particulièrement le 17 août 1786. Le manuscrit des œuvres contenues dans cette édition, annoté en marge par Voltaire qui le corrigea pour leur première édition, y est conservé. Dès son accession au trône, Frédéric prend, selon une formule de Pierre Gaxotte, « vingt édits à faire pâmer un philosophe » : il abolit la torture, interdit les brimades dans l’armée, allège les peines prévues pour avortement, assouplit la censure de la presse et de l'imprimerie, supprime la peine de mort pour les voleurs, supprime l’obligation des dispenses ecclésiastiques pour les mariages entre parents éloignés et prend un édit de tolérance sur le libre exercice de tous les cultes. Vers la fin de son règne, il a essayé de supprimer le servage mais il s’est heurté à l'aristocratie terrienne. Aux yeux de l’Europe entière, il incarne désormais ce que l’on a appelé plus tard « le despotisme éclairé », une expression que ni Voltaire ni aucun philosophe n'a utilisé puisqu’elle a été suscitée et répandue par des historiens au XIXe siècle… Les beaux esprits contemporains de Frédéric II ont une raison de tout accepter du monarque: au château de Sans-Souci, ils partagent son intimité. Voltaire a sa chambre à proximité de celle du souverain. La fameuse « table ronde » de Sans-Souci voit se dérouler de longues conversations où le roi se montre brillant causeur. Voltaire a évoqué ces soirées : « On soupait dans une petite salle dont le plus singulier ornement était un tableau dont le roi avait donné le dessin à Pesne, son peintre. C’était une belle priapée. Les repas n’étaient pas moins philosophiques. Un survenant qui nous aurait écoutés, en voyant cette peinture aurait cru entendre les sept sages de la Grèce au bordel. Jamais on ne parla en aucun lieu du monde avec tant de liberté de toutes les superstitions des hommes et jamais elles ne furent traitées avec plus de plaisanteries et de mépris ». Il convient d’ajouter que si les conversations étaient exclusivement en français, la cuisine était aussi d'inspiration française puisque Frédéric II a eu longtemps pour principal maître-cuisinier le Français André Noël (1726-1801) dont le père était pâtissier à Angoulême. Voltaire est le plus connu de ces invités de marque mais il est loin d’avoir été le seul. Diderot, admirateur pourtant de Catherine II de Russie, la « Sémiramis du Nord », s’il a préféré aller à Saint-Pétersbourg, a cependant tenu des propos dithyrambiques en l’honneur du « roi philosophe ». On trouve les mêmes propos flatteurs sous la plume de Mirabeau qui s’est trouvé à Berlin à la mort de Frédéric II en 1786. Frédéric parle mieux le français que l’allemand. Frédéric II homme de Culture et de Lettres: Son intérêt pour la culture, les arts et les sciences, se manifeste pendant tout son règne. Frédéric s’exprime essentiellement en français car à l’époque c’est la langue d’accès à la culture, il s’efforce de donner beaucoup de poids à sa réputation de prince philosophe, il reconstitue l’Académie de Berlin qui devient l’Académie Royale des Sciences et des Belles-Lettres dont Maupertuis, un Français, devient le président. Frédéric écrit de nombreux ouvrages, en 1740, l’Anti-Machiavel et Considérations sur l’état présent du corps politique de l’Europe, en 1746, l’Histoire de mon temps. En 1748, à l’issue des guerres de Silésie, il publie les Principes généraux de la guerre où il expose ses manœuvres d’enveloppement, il étudie et applique l’art militaire plus qu’aucun homme de son temps. En 1752 c’est le tour du Testament politique, en 1780, De la littérature allemande et enfin en 1781 l’Essai sur les formes de gouvernement et sur les devoirs des souverains. Mais c’est en 1760 qu’il publie ses Odes et ses Épitres. Précieux et remarquable volume imprimé sur papier fin de hollande, le seul répertorié de cette édition conserve dans son élégante reliure royale en maroquin citron a dentelle fleurdelysée de l’époque avec doublures et gardes de papier fort au semé d’étoiles et de points dorés. Des bibliothèques Henri Béraldi (juin 1934, n° 90) et Comtesse de Behague.‎

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EUR6,500.00 (€6,500.00 )

‎FREDERIC II, le Grand.‎

Reference : 120339

(1789)

‎Oeuvres posthumes de Frédéric II, Roi de Prusse.‎

‎ Sans lieu ni nom, 1789, 13 vol. in-8°, reliures demi-veau acajou à petits coins, dos lisses ornés de filets dorés, pièces de titres et de tomaison basane crème et noire, tranches mouchetées, (rel. de l'époque), bon état‎


‎Deuxième édition publiée à Bâle en 12 tomes, plus complète pour la correspondance que la seconde édition de Berlin et dans laquelle on trouve les “Pensées sur la religion”. Dans cette édition les réponses aux lettres de Frédéric sont placées après chacune des lettres : Tomes I-III : Mémoires sur le règne de Frédéric II, roi de Prusse, écrits par lui-même. 1. Histoire de mon temps. 2. Histoire de la guerre de Sept ans. 3. Histoire de la guerre de Sept ans. Mémoires depuis la paix de Hubertsbourg jusqu'à 1778. – Tomes IV-X : Correspondance. 1. Lettres du prince royal de Prusse et de M. de Voltaire. 2-3. Lettres du roi de Prusse et de M. de Voltaire. 4. Lettres du roi de Prusse et de M. d'Alembert. 1760-1774. 5. Lettres du roi de Prusse et de M. d'Alembert. 1775-1783. 6. Lettres du roi de Prusse et du Marquis d'Argens. 7. Lettres à divers. (M. Jordan, la Marquise du Chatelet, M. Rollin, Condorcet, Grimm) – Tomes XI-XII : Mélanges en vers et en prose. 1. Considérations sur l'état présent du corps politique de l'Europe. Essai sur les formes de gouvernement et sur les devoirs des souverains. Dialogues des morts. Examen critique du Système de la nature. Avant-propos sur la Henriade de M. de Voltaire. Dissertation sur l'innocence des erreurs de l'esprit. Poésies. 2. Le Palladion, poème. Pensées sur la religion (par La Serre). Épîtres. L'École du monde, comédie. – XIII. Correspondance du roi de Prusse et du baron de La Motte Fouqué, général d'infanterie prussienne. Réflexions du roi de Prusse sur le caractère et les talents militaires de Charles XII. (1788) — Par Frédéric II de Prusse, dit Frédéric le Grand (1712-1786), de la maison de Hohenzollern, simultanément Frédéric IV de Brandebourg, 14e prince-électeur de Brandebourg et Frédéric II de Prusse, troisième roi de Prusse (1740-1786). Le Brandebourg constituait le coeur du royaume de Prusse, intimement lié au royaume depuis que le Grand Electeur Frédéric III devint roi de Prusse en 1701 sous le nom de Frédéric Ier. Après avoir un temps fréquenté Voltaire, Frédéric II devint célèbre pour avoir été l'un des porteurs de l'idéal du prince des lumières en tant que « despote éclairé ». Dès 1736, il part s'installer à Rheinsberg. Il s'entoure là d'une cour qu'il choisit parmi des philosophes et des gens de lettres, il comble les lacunes laissées par l'éducation imposée par son père, rédige de la poésie en français. Il entame une longue correspondance avec Voltaire qui supervise et fait publier en 1740 l'Anti-Machiavel où le prince expose ses idées sur une monarchie contractuelle, soucieuse du bien des citoyens. Il gagne ainsi, l'année même où il succède à son père le titre de roi-philosophe. ‎

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EUR800.00 (€800.00 )

‎CAILLIAUD (Frédéric).‎

Reference : 5680

(1826)

‎Voyage à Méroé, au Fleuve Blanc, au delà de Fâzoql dans le midi du royaume de Sennâr, à Syouah et dans cinq autres oasis; fait dans les années 1819, 1820 ,1821 et 1822 par M. Frédéric Caillaud de Nantes.‎

‎Paris, Imprimerie Royale, 1823-1827. 1826 4 vol. in-8° (223 x 136 mm) et 2 vol. d'atlas in-plano non rognés ni reliés (540 x 375 mm) de: I. [2] ff. (faux titre, titre) ; XV (privilège, préface), 429 pp (dont table), planches; II. [2] ff. (faux titre, titre), 442 pp (dont table), 4 planches coloriées ; III. [2] ff. (faux titre, titre), 429 pp (dont table), 4 planches coloriées et 2 planches en noir ; IV. [2] ff. (faux titre, titre), 416 pp (dont table) ; 1 planche en noir, soit un total de 15 planches hors texte numérotées dont 12 aquarellées et gommées; et de: Atlas I. [2] ff. (faux titre, titre en 2 exemplaires), [15] ff. (dédicace, explication des planches), 75 planches numérotées de 1 à 75; Atlas II. [10] ff. (faux titre, titre, explication des planches) ; 74 planches numérotées de 1 à 75 (la grande carte de la Nubie sur double-page est numérotée 54 et 55°, soit un total de 149 planches. Ex-dono signé de lauteur « à Mme Libaudière » à lencre noire sur le faux-titre du vol. 1 ( volumes de texte à toutes marges non coupés, serpentes conservées, taches, rousseurs, traces de mouillures dans les marges, déchirures restaurées à langle supérieur de 2 planches ). Volumes de texte conservés dans leur brochage éditeur avec couvertures imprimées, titre sur la couverture et au dos avec encadrements, planches des atlas non reliés rangées dans des cartonnages recouverts des couvertures imprimées, avec lacets de maintien. (taches, défauts dusage, petits manques.)‎


‎Volumes de texte conservés dans leur brochage éditeur avec couvertures imprimées, titre sur la couverture et au dos avec encadrements, planches des atlas non reliés rangées dans des cartonnages recouverts des couvertures imprimées, avec lacets de maintien. (taches, défauts dusage, petits manques.). Rare exemplaire à toutes marges de l'édition originale de cet ouvrage monumental sur les antiquités égyptiennes de la Haute Égypte dû à Frédéric Cailliaud, alias Mourad Effendi, naturaliste, explorateur et pionnier de l'égyptologie. Fréderic Cailliaud (1787-1869) est originaire de Nantes ou il fut le voisin de Jean-Jacques Audubon (1785-1851) considéré comme le premier ornithologue du Nouveau Monde. En 1809, attiré par les minéraux, les collections et l'Orient, il part pour Paris où il exerce le métier de bijoutier et suit les cours de minéralogie du Muséum. En 1811, il voyage en Italie. En août 1814, la chute de Napoléon le force à fuir vers la Grèce, Istambul et l'Egypte. A Alexandrie, Cailliaud séjourne chez le chevalier B. Drovetti, le consule de France. Collectionneur, ce dernier repère les compétences du jeune homme pour les minéraux et le travail des pierres et il le prends à son service. En mars 1816, la remontée du Nil éblouit Frédéric Cailliaud, saisi de voir tant de richesses archéologiques. Déjà ses notes sur la vie rurale en Egypte témoignent de ses dons d'observation, ses descriptions sont précises et détaillées. Le souverain Mehemet Ali Pacha le nomme minéralogiste officiel par un firman du 7 août 1816 et l'envoie rechercher les mines d'émeraude de Zaharah, oubliées depuis vingt siècles. Sillonnant le désert entre Nil et mer Rouge en novembre 1816, il retrouve des restes de bâtiments et, à proximité d'un filon de schistes micacés, des souterrains abandonnés. Il s'y enfonce seul et découvre sa première émeraude. Deux livres d'émeraude seront extraites de ces mines abandonnées. En février 1817, il remonte le Nil vers la haute Egypte. En mai, à Syout (Assioût), il assiste à l'arrivée d'une immense caravane de « seize mille têtes de bétail » en provenance du Darfour. En novembre 1817, il redécouvre une ville minière abandonnée, elle aussi, depuis vingt siècles : Sekket (Bandar-el-Kebir) et, peu après, le site du port antique de Bérénice. En 1818, il explore le premier les oasis de Kharga (Khargeh) à l'ouest de Thèbes. Il a ainsi parcouru 7 500 kilomètres à dos de chameau, en felouque, et il comprend l'arabe lorsqu'il regagne Paris, en février 1815 avec ses collections, descriptions et dessins. Il y acquiert l'admiration et la protection du grand géographe-égyptologue Edme François Jomard (1777-1862). Frédéric Cailliaud repart ainsi à titre officiel, avec un financement. Jomard souhaite l'établissement d'une carte d'Egypte avec une localisation précise des villes et des monuments antiques. On lui adjoint un spécialiste des relevés astronomiques : l'aspirant de marine Pierre-Constant Letorzec. De novembre 1815 à février 1820, ils effectuent une méharée de 1 800 kilomètres à l'ouest du Nil via le Fayoum, les oasis de Siouah où les constructions sont faites de sable et de sel. Ils poursuivent par les oasis de Bahariya (El Haïz), Farafra (Qasr el-Farâfra), Dâkhla (El Qasr Dakhel), Teneydeh (Teneida) et Kharga, avant de regagner Assiout ayant repéré des ruines de temples, d'églises coptes, de sources chaudes, des dépôts fossilifères ... De retour au Caire, Cailliaud et Letorzec sont désignés pour accompagner une grande mission, dirigée par Ismaël Pacha, fils de Mehemet Ali. Ils y voient une occasion de gagner le grand sud. Ils achètent une felouque et quittent le Caire, le 22 avril 1820. A l'escale de Thèbes, Cailliaud reprend ses fouilles. Le 3 octobre 1820, nouveau départ : Philae, Absimbolli (Abou Simbel), Semma, Sesce Ils inventorient les temples et étudient la faune, des termites aux hippopotames et girafes, et retrouvant le fameux scarabée d'Egypte. La flore aride suscite aussi leur intérêt : thalas (Acacia raddiana), nerprun ou jujubier (Ziziphus spinachristi), palmier-doum (Hyphaene thebaïca), roustonnier (Calotropis procera), héglys (Balanites aegyptiaca). Le 27 mai, l'expédition atteint le confluent du Nil Bleu avec le Nil Blanc dit « Ras (pointe) el Gartoum » qui deviendra Khartoum, future capitale du Soudan. Remontant la vallée du Nil Bleu en pleine saison des pluies, l'expédition est décimée par la maladie : dysenterie, malaria, fièvre jaune, gangrène. Continuant vers le sud, ils atteignent les basses collines dAbyssinie ; la végétation change avec les bambous (Oxytenanthera abyssinicaï ; ils trouvent enfin quelques sables aurifères mais les mines d'or du Fazoql ne sont pas l'eldorado espéré. Ils ont atteint le point le plus méridional de lexpédition : Singué, entre celle de Djibouti et d'Addis Abeba. L'expédition, décimée par la maladie et l'hostilité des indigènes, ne peut poursuivre. Letorzec est très affaibli par le paludisme et les deux Nantais prennent, le Il févier 1822, le chemin du retour en barque ou à dos de dromadaire. Près de Méroé, ils croisent l'explorateur lorientais Linant de Bellefonds, en mission pour l'Angleterre. Cailliaud prend le temps de dessiner les temples de Naga et de Messourat, y signant son passage par un graffiti (retrouvé par l ethnobotaniste Michel Chauvet en 1980). Plus loin, dans la boucle du Nil, il fera encore, pour son atlas, 26 dessins des ruines pyramidales de la butte-témoin gréseuse du Djebel Barka ! .Il n'hésite pas à faire un détour de 200 kilomètres dans le désert (à l'ouest de la deuxième cataracte) pour visiter l'oasis de Selimeh (Selima). Avant Assouan, il visite Abou-Simbel. Au retour de ce périple de trois ans, Cailliaud a la conviction que la religion des Egyptiens dont les dieux sont identifiés à des animaux, a été fortement influencée par l'Ethiopie qui possède une faune et une flore très riches. A Thèbes, il complète sa collection de dessins des arts et métiers. Son témoignage est essentiel car depuis cette expédition, certaines tombes ont été perdues et beaucoup de fresques ont été altérées par l'affluence des touristes. De même à Abydos, il prend soin de reproduire un important bas-relief portant les noms des rois d'Egypte inscrits dans leur cartouche. Ce relevé permettra à J.F. Champollion d'établir la généalogie des pharaons de la XVIIIème dynastie. Le 30 octobre 1822, Cailliaud et Letorzec embarquent avec leurs collections pour débarquer, le 11 décembre, à Marseille. A Paris, Jomard découvre enfin l'impressionnante collection d'antiquités rapportées: 950 pièces dont dix momies humaines ainsi que des momies de chiens, chats, crocodiles, poissons, des objets funéraires, des statues en bois, granite, bronze, ivoire, des bijoux: colliers, bracelets, scarabées, des sarcophages parfois richement décorés, tel celui de Pétéménon, renfermant la momie du défunt, sans oublier les armes, insectes, coquillages, oiseaux empaillés et plantes qui seront étudiées par Raffeneau-Delile (1826). S'y ajoutent les descriptions de régions traversées, des habitants, de leurs us et coutumes, la fameuse collection des Arts et Métiers, les relevés et cartes géographiques De retour à Nantes, le 24 février 1823, Cailliaud est accueilli en héros local. Son « Voyage à Méroé et au Fleuve Blanc » en quatre volumes et deux atlas paraît de 1823 et 1827, avec le concours de Jomard pour les deux atlas totalisant 150 planches et cartes établies d'après les observations astronomiques de Letorzec. Sur proposition de F. de Chateaubriand, ministre des Affaires étrangères, il est fait chevalier de la Légion d'honneur. Cailliaud accède au poste de Conservateur du Muséum d'histoire naturelle de Nantes en 1836. Outre le récit de son voyage, louvrage contient des descriptions géographiques précises, le résultat des observations astronomiques et météorologiques (nombreux tableaux dans le volume IV), des vocabulaires de la langue de Syouah », « de la langue des nègres Qamâmyl à Bertât » et de « langue parlé à Dongolah", la liste de villages oasis de basse Egypte et du nord du Soudan, transcriptions d'épigraphes grecques trouvées à Thèbes, des remarques sur les moeurs et les usages ainsi que des observations sur la faune et la flore. Les deux atlas totalisent 149 planches et cartes remarquablement exécutées. La plupart sont lithographiées daprès les dessins de lauteur. Elles figurent des monuments, des paysages, plans, vues, inscriptions, costumes, faune, flore... Provenance : exemplaire offert par lauteur « à Mme Libaudière » (inscription à lencre noire sur le faux-titre du vol. 1). Nous navons pas localisé dautre exemplaire dans son état dorigine, à toutes marges, conservé dans ses cartonnages éditeurs. Cette condition des planches, non reliées, présente un grand intérêt dans le cadre dune exposition. 4 vol. 8vo (223 x 136 mm) and 2 atlas vol. in-plano untrimmed and unbound (540 x 375 mm) of: I. [2] ff. (false title, title) ; XV (privilege, preface), 429 pp (including table), plates; II. [2] ff. (false title, title), 442 pp (including table), 4 colored plates; III. [2] ff. (false title, title), 429 pp (including table), 4 colored plates and 2 plates in black; IV. [2] ff. (false title, title), 416 pp (including table) ; 1 plate in black, making a total of 15 numbered hors texte plates, 12 of which are watercolored and gummed; and of: Atlas I. [2] ff. (false title, title in 2 copies), [15] ff. (dedication, explanation of plates), 75 plates numbered 1 to 75; Atlas II. [10] ff. (false title, title, explanation of plates); 74 plates numbered 1 to 75 (the large double-page map of Nubia is numbered 54 and 55°, for a total of 149 plates. Signed ex-dono from the author to Mme Libaudière in black ink on the false title of vol. 1 (text volumes in full uncut margins, spines preserved, stains, foxing, traces of wetness in margins, restored tears to upper corner of 2 plates). Text volumes preserved in their publisher's paperback binding with printed covers, title on cover and spine framed, unbound atlas plates housed in boards covered with printed covers, with retaining laces. (stains, wear and tear, small tears). A rare, full-margin copy of the first edition of this monumental work on the Egyptian antiquities of Upper Egypt by Frédéric Cailliaud, alias Mourad Effendi, naturalist, explorer and pioneer of Egyptology. Fréderic Cailliaud (1787-1869) came from Nantes, where he was a neighbor of Jean-Jacques Audubon (1785-1851), considered the first ornithologist of the New World. In 1809, attracted by minerals, collections and the Orient, he left for Paris, where he worked as a jeweler and took mineralogy courses at the Muséum. In 1811, he travelled to Italy. In August 1814, the fall of Napoleon forced him to flee to Greece, Istanbul and Egypt. In Alexandria, Cailliaud stayed with Chevalier B. Drovetti, the French consul. A collector, Drovetti spotted the young man's skills in minerals and stonework and took him into his service. In March 1816, Frédéric Cailliaud was dazzled by the ascent of the Nile, struck by the sheer wealth of archaeological treasures. Already his notes on rural life in Egypt bear witness to his gift for observation, and his descriptions are precise and detailed. The sovereign Mehemet Ali Pacha appointed him official mineralogist in a firman dated August 7, 1816, and sent him in search of the emerald mines of Zaharah, forgotten for twenty centuries. Criss-crossing the desert between the Nile and the Red Sea in November 1816, he found the remains of buildings and, near a vein of micaceous schist, abandoned underground tunnels. He went down alone and discovered his first emerald. Two pounds of emeralds would later be extracted from these abandoned mines. In February 1817, he sailed up the Nile to Upper Egypt. In May, at Syout (Assioût), he witnessed the arrival of a huge caravan of sixteen thousand head of cattle from Darfur. In November 1817, he rediscovered Sekket (Bandar-el-Kebir), a mining town that had also been abandoned for twenty centuries, and, shortly afterwards, the site of the ancient port of Berenice. In 1818, he was the first to explore the Kharga (Khargeh) oases west of Thebes. He had covered 7,500 kilometers by camel and felucca, and understood Arabic when he returned to Paris in February 1815 with his collections, descriptions and drawings. There, he won the admiration and protection of the great geographer and Egyptologist Edme François Jomard (1777-1862). Frédéric Cailliaud left in an official capacity, with funding. Jomard wanted to draw up a map of Egypt with the precise location of ancient cities and monuments. He was joined by a specialist in astronomical surveys, the midshipman Pierre-Constant Letorzec. From November 1815 to February 1820, they carried out a 1,800-kilometer meharée west of the Nile via the Fayoum, the Siouah oases where buildings are made of sand and salt. They continued on to the oases of Bahariya (El Haïz), Farafra (Qasr el-Farâfra), Dâkhla (El Qasr Dakhel), Teneydeh (Teneida) and Kharga, before returning to Assiout having spotted ruins of temples, Coptic churches, hot springs, fossil deposits... Back in Cairo, Cailliaud and Letorzec were appointed to accompany a large mission led by Ismaël Pacha, son of Mehemet Ali. They saw an opportunity to reach the far south. They bought a felucca and left Cairo on April 22, 1820. At the port of Thebes, Cailliaud resumed his excavations. On October 3, 1820, they set off again: Philae, Absimbolli (Abu Simbel), Semma, Sesce... They inventoried the temples and studied the fauna, from termites to hippopotamuses and giraffes, and found the famous Egyptian beetle. The arid flora also aroused their interest: thalas (Acacia raddiana), buckthorn or jujube (Ziziphus spinachristi), doum palm (Hyphaene thebaïca), roustonnier (Calotropis procera), heglys (Balanites aegyptiaca). On May 27, the expedition reached the confluence of the Blue Nile with the White Nile, known as Ras (point) el Gartoum, which was to become Khartoum, the future capital of Sudan. Moving up the Blue Nile valley in the middle of the rainy season, the expedition was decimated by disease: dysentery, malaria, yellow fever and gangrene. Continuing southwards, they reach the low hills of Abyssinia; the vegetation changes with bamboo (Oxytenanthera abyssinicaï); they finally find some gold-bearing sands, but the gold mines of Fazoql are not the Eldorado they had hoped for. They reached the southernmost point of the expedition: Singué, between Djibouti and Addis Ababa. The expedition, decimated by disease and the hostility of the natives, was unable to continue. Letorzec was weakened by malaria, and on February 2nd 1822, the two men from Nantes set off on their return journey by boat or camel. Near Meroe, they came across Linant de Bellefonds, an explorer from Lorient, on a mission to England. Cailliaud took the time to draw the temples of Naga and Messourat, signing his passage with graffiti (found by ethnobotanist Michel Chauvet in 1980). Further afield, in the loop of the Nile, he made a further 26 drawings of the pyramidal ruins of the sandstone butte-témoin of Djebel Barka for his atlas, not hesitating to make a 200-kilometre detour into the desert (west of the second cataract) to visit the oasis of Selimeh (Selima). Before Aswan, he visited Abou-Simbel. On his return from this three-year journey, Cailliaud was convinced that the religion of the Egyptians, whose gods were identified with animals, had been strongly influenced by Ethiopia, which boasted a wealth of flora and fauna. In Thebes, he completed his collection of drawings of arts and crafts. His testimony is essential, as since this expedition, some tombs have been lost and many frescoes have been altered by the influx of tourists. Similarly, at Abydos, he took care to reproduce an important bas-relief bearing the names of the kings of Egypt inscribed in their cartouches. This will enable J.F. Champollion to establish the genealogy of the pharaohs of the 18th dynasty. On October 30, 1822, Cailliaud and Letorzec embarked with their collections, disembarking in Marseille on December 11. In Paris, Jomard finally discovered the impressive collection of antiquities brought back: 950 pieces, including ten human mummies as well as mummies of dogs, cats, crocodiles and fish, funerary objects, statues in wood, granite, bronze and ivory, jewelry: necklaces, bracelets, scarabs, sarcophagi sometimes richly decorated, such as the one at Pétéménon, enclosing the mummy of the deceased, not forgetting weapons, insects, shells, stuffed birds and plants that will be studied by Raffeneau-Delile (1826). Added to this are descriptions of the regions crossed, their inhabitants and their habits and customs, the famous Arts et Métiers collection, surveys and maps Back in Nantes on February 24, 1823, Cailliaud was welcomed as a local hero. His Voyage à Méroé et au Fleuve Blanc in four volumes and two atlases was published between 1823 and 1827, with Jomard contributing the two atlases totalling 150 plates and maps based on Letorzec's astronomical observations. At the suggestion of F. de Chateaubriand, Minister of Foreign Affairs, he is made a Knight of the Legion of Honor. Cailliaud was appointed Curator of the Nantes Natural History Museum in 1836. In addition to the account of his journey, the work contains precise geographical descriptions, the results of astronomical and meteorological observations (numerous tables in volume IV), vocabularies of the language of Syouah, of the language of the Qamâmyl negroes at Bertât and of the language spoken at Dongolah, a list of oasis villages in lower Egypt and northern Sudan, transcriptions of Greek epigraphs found at Thèbes, remarks on customs and habits, as well as observations on flora and fauna. The two atlases total 149 remarkably executed plates and maps. Most are lithographed from the author's own drawings. They feature monuments, landscapes, plans, views, inscriptions, costumes, fauna, flora... Provenance: copy given by the author to Mme Libaudière (inscription in black ink on the false title of vol. 1). We have not located another copy in its original condition, with full margins, preserved in its publisher's boards. This condition of the unbound plates is of great interest for exhibition purposes.‎

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‎Joliot-Curie (Frédéric et Irène)‎

Reference : 101432

(1961)

‎Oeuvres scientifiques complètes de Frédéric et Irène Joliot-Curie‎

‎Presses Universitaires de France - P.U.F. Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1961 Book condition, Etat : Très Bon relié, cartonnage éditeur, pleine toile rouge imprimée, sous jaquette imprimée éditeur rouge, illustrée d'une photographie en noir et blanc d'Irène et Frédéric Joliot-Curie fort et grand In-8 1 vol. - 923 pages‎


‎très nombreuses figures dans le texte, 10 planches hors-texte (complet) dont deux portraits des Joliot-Curie en début d'ouvrage 1ere édition des oeuvres complètes, 1961 Contents, Chapitres : Avertissement d'H. Langevin-Joliot et P. Joliot, viii, texte, 915 pages - 1ere partie, 1920-1932. Introduction - Chimie des radioéléments, techniques de mesure - Recherches sur les rayons du polonium - Nouvelles recherches sur le rayonnement - Electrochimie des éléments - Propriétés des métaux en couche mince - Etude des rayons de recul, appareil Wilson à basse pression - Propriétés radioactives de quelques isotopes - Etude du rayonnement très absorbable du polonium, préparation de sources intenses de rayons gamma - 2. Deuxième partie, 1932-1935. Introduction - Etude durayonnement pénétrant excité par les rayons gamma dans les atomes légers - Recherches sur le neutron - Recherches sur l'électron positif - La radioactivité artificielle - 3. Troisième partie, 1935-1940. Introduction - Construction d'accélérateurs de particules et études de réactions nucléaires - Etude des radioéléments produits par les neutrons dans les éléments lourds, thorium et uranium - Fission de l'uranium et réactions en chaines - 4. Quatrième partie, 1940-1958. Introduction - Etude sur la fission par la méthode du recul - Recherches biologiques - Stabilité des noyaux - Spectroscopie nucléaire, méthodes de mesures - Autoradiographie - Recherches diverses - 5. Cinquième partie : Textes généraux sur la recherche scientifique - Principales fonctions et titres d'Irène Curie et de Frédéric Joliot-Curie - Bibliographie scientifique - Exposés scientifiques généraux - Table des planches hors-texte - Jean Frédéric Joliot, dit Frédéric Joliot-Curie, né le 19 mars 1900 à Paris et mort le 14 août 1958 dans la même ville est un physicien et chimiste français. Il a obtenu le prix Nobel de chimie en 1935 avec son épouse Irène Joliot-Curie. Il a été professeur au Collège de France, directeur de l'Institut du radium, et membre de l'Académie des sciences. Il a joué un rôle majeur comme haut-commissaire dans les débuts de l'exploitation de l'énergie atomique en France dans l'immédiat de l'après Seconde Guerre mondiale. - Frédéric Joliot-Curie et sa femme Irène commencent à travailler ensemble à partir de 1929 à l'Institut du radium. Ils réalisent ensemble une expérience majeure sur un mystérieux rayonnement pénétrant excité par les rayons alpha dans les atomes légers. Leffet de projection de protons quils mettent en évidence au début de 1932 est une étape majeure vers la découverte du neutron par James Chadwick en février 1932. Au cours des deux années suivantes, Frédéric Joliot et Irène Curie s'intéressent aux rayons gamma et aux neutrons produits dans plusieurs réactions nucléaires. Après la découverte de l'électron positif par Carl David Anderson, ils publient sur un nouveau processus dabsorption des rayons gamma par effet de paires délectrons. Frédéric Joliot donne une preuve de lannihilation des électrons positifs prévue par le théoricien Paul Dirac. Les résultats de Frédéric Joliot et Irène Curie sur lexistence de possibles « électrons positifs de transmutation » sont contestés au conseil de physique Solvay doctobre 1933. Reprenant leurs expériences, ils découvrent que ces électrons sont produits par un nouveau type de radioactivité, par émission délectrons positifs. Ils donnent quinze jours plus tard une preuve chimique de lexistence du premier radioélément artificiel, le phosphore ainsi que dun second, l'azote - En 1935, ils obtiennent le prix Nobel de chimie « en reconnaissance de leur synthèse de nouveaux éléments radioactifs ». (source : Wikipedia) dos de la jaquette à peine insolé, légère déchirure sans manques sur le haut du mors du plat inférieur, très légères déchirures sans manques également sur le haut des plats, sans aucune gravité, intérieur sinon frais et propre, cela reste un bel exemplaire‎

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