DE L'ECOLE. 19489. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Papier jauni. 100 pages illustrées de nombreuses photos et dessins noir et blanc, augmentées d'une sphere dépliante en début d'ouvrage.. . . . Classification Dewey : 520-Astronomie et sciences connexes
Reference : R320004000
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Précieux exemplaire de ce rare ouvrage d’astronomie et de cosmographie. In-16 de (92) ff. Pte. restauration à l’angle supérieur droit du titre. Maroquin havane, encadrement de deux filets dorés autour des plats avec fleurons d’angle, dos à nerfs orné de fleurons et de filets dorés, roulette dorée intérieure, tête dorée, témoins. Reliure du XIXe siècle. 138 x 95 mm.
Seconde édition augmentée, de la plus grande rareté, de cet important ouvrage de cosmographie de Gemma Frisius, le fondateur de la cartographie scientifique aux Pays-Bas et le professeur de Mercator.La présente édition comporte bien toutes les informations relatives à l’Amérique : les chapitres 30 et 31 traitent de l’Amérique et des iles américaines.Sabin 26855.“Chapter XXX is about Americo Vespucius, Brazil, cannibals, Darien, and Florida; chapter XXXI is on the American islands; Guiana, Cuba, Yucatan, Cozumella, and Jamaica”. « Chap XXIX, De insulis nuper inventis ; chap. XXX, De America ; chap. XXXI, De Insulis apud Americam » (Sabin, 62588, à propos de l’édition de Paris, 1548). L’ouvrage se termine sur une table des villes avec leur longitude et leur latitude.La première édition avait paru en 1530.« It seems probable that this little book was issued to serve as explanatory text for a globe or globes Gemma Frisius had constructed or was preparing to construct. In it we have one of the earliest technical yet practical explanations of the parts and uses of the globe, and of somewhat detailed statement how such instruments may be serviceably employed in cosmographical studies. On the title-page there appears the representation of a globe resting on a base having three feet, which has been thought to be a representation of his completed work. We are told in his ‘Epistola salutatoria’, at least in an implied manner, that there were to be numerous copies of the globes, seeing that they were intended for the trade, and Roscelli’s statement would lead us to believe that they had found their way into Italy […]” (Stevenson, Terrestrial and Celestial globes, p. 102).Gemma Frisius s’appelait Reinerus [Regnier]. Il nâquit à Docum en 1508 d’une famille honnête. Ce fut un Médecin profond en la théorie de son art, & heureux en la pratique. Mais il excella surtout dans les Mathématiques. Il fut extrêmement aimé & estimé par l’Empereur Charles-Quint, & même suivant l’avis de ce Prince, qui était savant en Astronomie & en Géométrie il corrigea une faute qu’il avait faite en sa Mappemonde, laquelle il dédia à cet Empereur. Il mourut à Louvain en 1555 de la peste. “He was the pupil of Apianus and teacher of the celebrated cosmographer Juan de Rojas.”Gemma Frisius (1508-1555) est un cartographe et mathématicien hollandais qui fit ses études en Belgique. Sa première œuvre est une révision du livre de cosmographie de Peter Apian ; elle attire l'attention de Jan Dantyszek. Son traité De locorum describendorum ratione est important dans l'histoire de la géodésie, car il contient le plus ancien exposé des principes de la triangulation et une méthode de détermination des longitudes. Ses contributions scientifiques ont une grande place dans le domaine de la cartographie pratique.Il ouvre un atelier dédié à la cartographie et travaille avec les graveurs Van der Heyden et Bollaert ou Graphius d'Anvers. Tycho Brahe et Kepler loueront la précision des instruments fabriqués par lui. Gemma Frisius est également un des premiers vulgarisateurs de la cosmologie.Son œuvre en a fait le chef de l'école géographique néerlandaise, dont son élève Gerardus Mercator a été le plus brillant représentant. Trois autres de ses élèves deviendront célèbres : André Vésale en anatomie, Rembert Dodoens en botanique et Johannes Stadius en astronomie.Le cratère lunaire Gemma Frisius a été nommé en son honneur.His work Gemma phrysius de principiis astronomiae & cosmographiae was translated into several languages and reprinted numerous times.He made two significant contributions to the earth sciences. In a chapter added to the 1533 Antwerp edition of the Cosmographicus, he was first to propose the principle of triangulation as a means of carefully locating places and accurately mapping areas. 20 years later, in the 1553 Antwerp edition of De princinpiis astronomiae, he was the first to suggest in explicit terms the use of portable timepieces to measure longitude by lapsed time.Kish credits Gemma as the first to suggest the use of an accurate timekeeping instrument as a solution to the problem of longitude, and as among the first to propose triangulation for surveying and mapmaking. Gemma Frisius did a world map with lines of latitude and longitude in 1540. L’édition est ornée d’une gravure sur bois représentant un globe sur le feuillet de titre et d’une sphère armillaire au f. A6v.Précieux exemplaire de ce rare ouvrage d’astronomie et de cosmographie.Nous n’avons trouvé qu’un exemplaire de cette rare édition passé sur le marché public ces quarante dernières années.
LESPINARD V. - PERNET R. - GAUZIT J. 16 planches de cosmographie hors-texte.
Reference : 80516
(1960)
Couverture rigide. Cartonnage de l'éditeur. 75 + 75 pages + 16 planches.
Livre. 16 planches de cosmographie hors-texte. Editions André Desvigne, 1960.
Paris, Simon de Colines, 1542. Paris, Simon de Colines, 1542. Cum amplissimo Regis privilegio. In-folio de (1) f.bl., (6) ff. dont le titre-frontispice et une gravure à pleine page, 112 ff., (2) ff.bl., 92 gravures et vignettes dans le texte. Longue note manuscrite au verso du dernier f. Vélin souple, dos lisse. Reliure de l’époque. 316 x 212 mm.
Rare première édition séparée de la Cosmographie d'Oronce Fine. Mortimer, French, 226 ; Brun, p. 189 ; Renouard, Colines, pp. 358-359. Il s'agit d'une version augmentée et modifiée de la troisième partie de la Protomathesis (1532). Le présent ouvrage est composé de deux parties, une première dédiée à la cosmographie et une seconde à la trigonométrie. Oronce Finé (1494-1555) suivit au collège de Navarre un cours d’humanités et de philosophie, et abandonna ces études pour se consacrer entièrement aux mathématiques. Tous les écrivains contemporains sont unanimes dans les éloges qu’ils font de ce professeur ; ils parlent de lui avec une sorte d’admiration, et en effet ses leçons paraissent avoir jeté le plus vif éclat. Tous les hommes remarquables de son temps, dans les lettres, les arts, et la magistrature, des princes, des ambassadeurs, se pressaient à son cours : le roi lui-même, assure-t-on, daigna plus d’une fois aller l’entendre. Le mérite de ce professeur est d’avoir, par l’éclat de son enseignement, encouragé l’étude des sciences exactes. Dans ce traité, le mathématicien, astronome et cartographe Oronce Finé, qu'Hoefer appelle "le restaurateur des mathématiques en France", donne des instructions pour l'établissement des cartes en utilisant comme exemple le sud de la France et détaille trois méthodes pour la projection d'une carte du monde sur une surface plane. La première partie comporte « the description of the fixed celestial sphere used for reference, essential ideas concerning the astronomy of the ‘primim mobile’ (right and oblique ascensions and the duration of diurnal arcs) » (DSB). La cosmographie de Finé rivalisait avec celles de Sacrobosco et d’Appian tant par son autorité que par sa popularité. L’abondante illustration se compose d’un superbe titre frontispice orné d’un grand encadrement aux arts libéraux, ici en premier tirage, d’une grande planche à pleine page représentant Uranie et l’auteur et de 92 figures démonstratives, dont 25 paraissent ici pour la première fois. “Of the eighty-nine woodcuts, sixty-four are the original blocks designed by Finé for the ‘Cosmographia’ section of the ‘Protomathesis’. Sixteen of the ‘Protomathesis’ blocks were dropped or replaced” (Mortimer). Précieux exemplaire à grandes marges conservé dans sa première reliure en vélin souple de l’époque.
1605 Leyde, Jan Paedts Jacobsz, 1605-1608, in-folio de (8)-360-132-85-(1)-21-(1)-58-(2)-108 pp., papier assez bruni, quelques mouillures claires et taches n'affectant pas le texte, bords des 2 derniers feuillets consolidés, rel. d'époque de pleine peau de daim jaune clair, frottée, taches claires), dos à nerfs avec titre anciennement doré, bon ex. dans sa reliure d'origine.
Très rare première édition collective des ouvrages de Stévin concernant les mathématiques, traduits en français pour la première fois par Jean Tuning. Ce furent les seuls traduits en français à cette époque (1605-1608). Ils traitent de la géométrie, la cosmographie, la trigonométrie, la perspective et la comptabilité à double-entrée. (cédit-Débit). Il fut le premier à recommander l’utilisation de ce type de comptabilité pour un état, le mis en pratique pour le prince Maurice de Nassau et le recommanda à Sully. Simon Stevin (1548-1620), savant hollandais était originaire de Bruges, il fut l’un des plus importants mathématiciens de son temps, et soutint le système de Copernic, plusieurs années avant Gallilée. Mathématicien du Prince de Nassau, mais également Ingénieur et physicien, il développa de nombreuses techniques dans toutes sortes de domaines, allant du génie civile et militaire, jusqu’à la gestion des finances d’un prince, en passant par la musique. Cette première édition collective des ouvrages de Stévin traduits en français, devait au départ contenir 5 volumes, alors qu’en fait, seuls 4 virent le jour, le 4e volume n’ayant pas été traduit. D’autre part, de nombreux chapitres connurent le même sort, et ne furent pas intégrés dans l’ouvrage. Comme en témoignent les descriptifs placés en début de chaque volume. Finalement, le malheureux éditeur aux prises avec un important retard des traductions, ne pu imprimer que partiellement cette ambitieuse publication, qui contient : Premier volume : De la cosmographie. -1er livre. Du traité des triangles, de la composition des tables des sinus, tangentes, sécantes-2e livre. Des triangles plats.-3e livre. Des triangles sphériques. Appendice du traité des triangles.-4e livre. Des problèmes sphériques célestes, opérés par computations de triangles sphériques.Deuxième volume : de la pratique de géométrie.-1er livre de la pratique de géométrie. Du marquer des grandeurs.-2e livre (…) De mesurer les grandeurs.-3e livre (…) Des quatres espèces comme addition, soustraction, multiplication, et divisions des grandeurs.-4e livre (…) De la règle de proportion des grandeurs.Troisième volume : Des perspectives-1er livre des perspectives de la scénographie. (Notons que dans l’appendice, à la suite de la page 84, se trouve une page comportant les parties mobiles qui n’ont pas été découpées, et devaient être montées en pages 22 et 27)Cinquième volume : Des mélanges.-Annotations arithmétiques-Du livre de compte de Prince à la manière d’Italie-Livre de compte de marchand selon la manière d’Italie-Journal en livre de compte de marchandise selon la manière d’Italie.-Livre de compte de Prince à la manière d’Italie.-Journal en domaine à la manière d’Italie.-Livre de compte dépense de Prince à la manière d’Italie.-Livre de compte en finance extraordinaire à la manière d’Italie.La première partie de l’ouvrage, intitulée cosmographie (1608), est un traité sur les techniques trigonométriques utilisées dans l’observation des astres, ainsi que les grandes tables de sinus, de tangentes et de Secantes. Notons que le terme trigonométrie ayant fait sa première apparition en 1595 dans l’ouvrage de Pitiscus, « Trigonometria », n’était pas encore reconnu en 1608 et n’apparaît donc pas dans l’ouvrage de Stevin Le premier volume se compose de quatre parties, la première traitant de la construction de tables goniométriques, la seconde avec des triangles planes, et les deux parties restantes avec la trigonométrie sphérique. C’est le premier texte complet sur la trigonométrie, le lecteur était aussi censé connaitre la mesure des angles et la méthode de calcul des fractions décimales de Stevin.Certaines parties sont tirées de la Problemata Geometrica, le livre que Stevin a publié en 1583, mais à laquelle curieusement, il ne se réfère jamais. D’autres parties montrent l’influence d’Archimède et d’écrivains contemporains tels que del Monte et Van Ceulen. Bien que, conformément au titre, l’accent soit fortement mis sur les applications pratiques de la géométrie, de nombreux problèmes théoriques sont aussi discutés.
Paris, Jombert, 1747-1749. 1747 1 vol. in-4° (265 x 205 mm) en 2 parties de : première partie: VIII (titre, avis, table et errata); 82pp.; 2 tableaux rempliés; 4 grandes planches de systèmes dépliantes; deuxième partie: XVI (titre, avis, table des chapitres); 489pp. (erreur de pagination sans manque, p.35 et 36 paginées 33 et 34). 4 vignettes gravées et lettrines. Ex-libris manuscrit à lencre brune: "M. Arthaud notaire" sur une étiquette gravée au dos du 1er plat. (Quelques pages brunies, rares rousseurs). Plein veau marbré d'époque, dos à nerfs ornés, titre de maroquin rouge, encadrement de filets dorés sur les plats avec fleurons angulaires, double filet doré sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées. (Coiffes et coins discrètement restaurés).
Rares et uniques éditions de ces deux ouvrages dus à labbé André-François Brancas (169? 1758). Brancas est lauteur de plusieurs ouvrages de physique et d'astronomie, tous publiés anonymement. Ses travaux contestent souvent les découvertes scientifiques de lépoque. Ainsi, dans le premier texte: Système moderne de cosmographie et de physique générale [...], il réfute le système de Copernic. Il y présente les différentes thèses sur l'univers ainsi que les observations des principales académies des sciences. Son propos est illustré de 2 tableaux dépliants et de 4 grandes planches dépliantes représentant des schémas astronomiques remarquablement exécutées. A noter la planche spectaculaire montrant les trajectoires elliptiques de Saturne, Jupiter et Mars autour de la Terre. Dans le second ouvrage, à linstar des travaux de César d'Arcons, de Scalberge ou de Jacques Alexandre d'Arcons sur "Le fux et le reflux de la mer", labbé Brancas donne sa propre vision du phénomène des marées. A une époque où les bases de l'astronomie telle que nous la connaissons aujourd'hui sont déjà connues et mathématiquement établies grâce à Copernic, Kepler, Newton, etc., Brancas, croit encore à la rotation du soleil autour de la terre et pense que les étoiles ne sont que des planètes firmamentaires (II, p.7), pas plus éloignées de nous que de deux fois la distance de Saturne et que si elles brillent tant, c'est à cause de leur masse et de leur atmosphère plus étendue que les planètes solaires, et plus propre à la réflexion des rayons (solaires), ou du moins de leur disque plus radieux à cause de leur fixité ou stabilité (II, p.7) . Un peu plus loin, il explique la cause simple et naturelle de tous les mouvements des astres... par la raréfaction et l'électrisation active, qui est produite, d'un côté dans l'éther circonvoisin de leur atmosphère, et dans la condensation et électrisation réactive de cet élément à l'opposite dans l'étendue de leur ombre [] (II, p.9). Ses ouvrages sont particulièrement rares sur le marché. Pour le premier texte, nous avons localisé 7 exemplaires conservés en fonds publics et aucun passé en vente publique 4 pour le second texte. La réunion de ces deux textes en un ouvrage est dautant plus recherché que nous navons trouvé aucun exemplaire comprenant ces deux travaux. Provenance: "M. Arthaud notaire" (ex-libris à lencre manuscrit sur une étiquette gravée au dos du 1er plat). Rare réunion de ces deux textes montrant la persistance de théories scientifiques contradictoires au 18ème siècle. 1 vol. 4to (265 x 205 mm) in 2 parts of: first part: VIII (title, notice, table and errata); 82pp.; 2 filled tables; 4 large folding plates of systems; second part: XVI (title, notice, table of chapters); 489pp. (pagination error without incidence, p.35 and 36 paginated 33 and 34). 4 engraved vignettes and lettering. Handwritten ex-libris in brown ink: "M. Arthaud notaire" on a label engraved on the back cover. (A few pages browned, some foxing). Full contemporary marbled calf, spine ribbed and decorated, red morocco title, gilt filleting on the boards with angular fleurons, double gilt filleting on the edges, inner gilt roulette, gilt edges. (Covers and corners discreetly restored). Rare and unique editions of these two works by Abbé André-François Brancas (169? - 1758). Brancas is the author of several works of physics and astronomy, all published anonymously. His works often challenge the scientific discoveries of the time. Thus, in the first text: "Système moderne de cosmographie et de physique générale [...]", he refutes the system of Copernicus. He presents the different theses on the universe as well as the observations of the main academies of sciences. His remarks are illustrated with 2 folding tables and 4 large folding plates representing astronomical diagrams remarkably executed. Note the spectacular plate showing the elliptical trajectories of Saturn, Jupiter and Mars around the Earth. In the second work, following the example of the works of César d'Arcons, Scalberge or Jacques Alexandre d'Arcons on "Le fux et le reflux de la mer", Abbé Brancas gives his own vision of the phenomenon of tides. At a time when the bases of astronomy such as we know it today are already known and mathematically established thanks to Copernicus, Kepler, Newton, etc., Brancas, still believes in the rotation of the sun around the earth and thinks that the stars are only "firmament planets" (translated from French: II, p.7 ), not more distant from us than twice the distance of Saturn and that if they shine so much, it is because of their "mass and of their atmosphere more extended than the solar planets, and more suitable to the reflection of the rays (solar), or at least of their disc more radiant because of their fixity or stability" (translated from French: II, p.7) . A little further on, he explains the "simple and natural cause of all the movements of the stars... by the rarefaction and the active electrification, which is produced, on the one hand in the ether surrounding their atmosphere, and in the condensation and reactive electrification of this element on the opposite in the extent of their shadow [...]" (translated from French: II, p.9). His works are particularly rare on the market. For the first text, we have located 7 copies preserved in public funds, none passed in public sale and only 4 for the second text. The reunion of these two texts in one work is all the more sought after as we have not found any copy including these two works. Provenance: "M. Arthaud notaire" (ex-libris handwritten in ink on a label engraved on the back of the first cover). Rare reunion of these two texts showing the persistence of contradictory scientific theories in the 18th century.
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