EDITIONS DU MONDE OUVRIER. 1959. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. défraîchie, Dos frotté, Intérieur acceptable. 175 pages illustrées de nombreuses photos noir et blanc in texte et quelques dessins noir et blanc.. . . . Classification Dewey : 320-Science politique
Reference : R320003220
Préface de Claude BOURDET. Classification Dewey : 320-Science politique
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A Aix, Chez André Adibert, Imprimeur du Roi, vis-à-vis le College, 1782. Five works on one volume. 46 pp.; 46 pp.; 31, (1) pp.; 24 pp.; 9, (1) pp. Small folio. Modern boards. None of these items in Conlon. Each work has a very nice engraved head-piece, and the place, name of printer and date are printed in these head-pieces. The head-piece of the fourth work depicts a castle and a house. Deals with the right of tax collecting (tax-farming) by Chabert and the predicted amounts of money to be collected. Chabert won the right to collect the taxes among the members of the guild, and for which right he paid the guild of cobblers, but revenues fell far behind what was predicted/expected. At least one of the reasons was the emigration of vast numbers of "garçons" as a response to measures taken by the guild itself, another the departure of many cobblers after a large fleet had left Marseille. The question here is if Chabert is entitled to discounts or refunds of money he already paid to the guild and if he is to be held accountable for failing to collect the predicted/expected sums of money.The first text is preceded by a handwritten summary of the entire matter of two pages, the second piece has handwritten annotations at the end stating the Chambre de Tournelle affirmed the verdict by arret of 16 july 1782: the second piece finds the guild (the Maîtres Cordonniers) guilty.
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3 brochures in-4, De l'Imprimerie de François Barbier, Poitiers, s.n. et de l'Imprimerie de P. J. B. Guimbert, Chatelleraud, 1793, 3 pp., 2 pp. et 3 pp. Rappel des Titres : [ 3 lois et décrets relatifs aux Maîtres de Poste ] 1e : Loi relative à l'indemnité acordée aux Maîtres de Postes en remplacement des Privilèges du 30 Août 1792 ; 2e : Décret de la Convention Nationale du 19 Février 1793, Pour acorder des indemnités aux Maîtres de Poste ; 3e : Décret de la Convention Nationale du 29 Mars 1793 Qui fixe le prix des chevaux de poste, à compter du premier avril prochain
Bon ensemble
Nordisk Rotogravyr, Stockholm, 1928. In-12, reliure pleine toile éditeur orné en son centre du monogramme du Musée national, titre doré sur le dos, 268 pp. Sommaire - Catalogue descriptifs des collections de peintures du Musée national. - Maîtres étrangers (à l'exclusion des Scandinaves) : Introduction - I. Maîtres italiens et espagnols - II. Maîtres néerlandais - III. Maîtres allemands - IV. Maîtres français - V. ...
Nombreuses planches en noir et blanc en hors texte. --- Plus d'informations sur le site archivesdunord.com
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Bruxelles, Complexe, 1986, gr. in-8°, 251 pp, 14 gravures hors texte, notes, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Le Temps et les Hommes), envoi a.s. à Jean-François Revel
"L'évolution est marquée. Au 17e siècle, la hiérarchie sociale est définie par la Providence. Au 18e, le bonheur de la terre prend désormais le pas sur les délices du ciel. D'où chez les auteurs bourgeois du siècle suivant l'idée d'un véritable dressage des serviteurs au sein de leur famille d'adoption. On saisit vite les nuances dans les rapports. Ceux-ci connaîtront cependant une trève durant la Révolution ou l'on ira jusqu'à supprimer le valet dans les jeux de cartes. Court répit : la réaction thermidorienne rétablira l'ordre traditionnel. Une remarquable étude des mentalités." (Lectures, 34, 1986) — "Après plusieurs ouvrages partiellement ou totalement consacrés à la domesticité urbaine, le livre de Claude Petitfrère a su trouver un angle d'attaque original parfaitement défini par son titre même. C'est en effet le regard du maître sur le domestique qui se trouve ici privilégié, à travers la littérature pédagogique et normative, les travaux des observateurs et des moralistes, les œuvres littéraires, l'iconographie et les sources publiques ou privées. Seconde originalité majeure de ce travail, cette perspective est suivie dans une longue durée qui mène le lecteur de l'époque de Louis XIV à celle de Charles X. Le premier des six chapitres rappelle l'importance numérique d'un milieu qui, dans la plupart des cas, constitue à la fin de l'Ancien Régime 7 à 10 % de la population urbaine, et sa double fonction : les hommes-machines de la domesticité accomplissent un certain nombre de tâches, mais ils sont là aussi « pour la décence et pour la montre », organisés en une hiérarchie très étirée. L'apport neuf du livre de C. Petitfrère réside surtout dans les chapitres suivants, consacrés à l'analyse des rapports entre maîtres et serviteurs. Ceux-ci sont d'abord d'autorité et de sujétion, mais, dans des sociétés urbaines qui, au point de départ de l'étude, sont profondément marquées par des valeurs religieuses, ne s'y limitent pas. L'égalité des hommes devant Dieu crée à chacun non seulement des obligations, mais, en fonction de sa condition, des devoirs envers l'autre : le maître est aussi « père et patron », c'est-à-dire protecteur, voire banquier et confident ; le serviteur peut être lui aussi un confident, un conseiller, un soutien, dans les moments difficiles dévoué jusqu'au sacrifice. La proximité, la familiarité suffiraient d'ailleurs à faire glisser les rapports sur le plan de l'affectivité : le domestique connaît trop bien son maître, sa maison et ses affaires pour ne pas susciter la méfiance, la peur du vol – aussi est-il plus durement réprimé que chez tout autre coupable – mais aussi de l'indiscrétion, voire de la trahison. Le serviteur, la servante doivent être des alliés, des complices : cette complicité peut devenir tendre ou abusive lorsque s'y mêle l'attirance des cœurs et le désir des corps qui, comme des études régionales l'ont également montré, font de la domesticité féminine le milieu d'origine le plus fréquent des filles-mères. Sur tous ces points, C. Petitfrère a su rendre avec finesse la diversité, dans le même instant, des situations réelles. Mais il a aussi démontré, notamment par l'analyse, menée sur 150 ans, de la littérature destinée aux maîtres et aux serviteurs, à quel point le discours des maîtres avait changé. La religion se dégrade en morale utilitaire, propre à améliorer le rendement de la machine domestique, ou en moyen de préservation sociale ou morale. Les nouvelles élites contemporaines de l'âge des Lumières et que la crise révolutionnaire renforce, « rêvent de dissocier le couple maître-serviteur, de mettre fin à ce corps à corps alternativement tendre et brutal pour le remplacer par des relations policées, purement fonctionnelles, faites de surveillance renforcée et de distanciation prudente ». Une fois de plus, cette échelle de temps se révèle opératoire pour jalonner l'histoire d'une mutation sociale et mentale, à laquelle le livre de C. Petitfrère apporte une remarquable contribution." (J. Quéniart, Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, 1987) — Ce livre est avant tout l'histoire d'un regard, celui que les maîtres de l'ancien temps portaient sur leurs domestiques. Regard riche et ambigu, nourri de la foi, des désirs, des fantasmes, des préjugés, des peurs de ceux qui le portent, autant que des réalités matérielles. Regard que l'on surprend non seulement dans l'abondante littérature que les élites ont consacrée à définir les normes de leurs rapports avec leurs serviteurs, mais dans de multiples témoignages épars : dispositions d'une loi, extraits de Mémoires, pages d'un livre de comptes, anecdote d'un roman, scènes de théâtre (Le Malade imaginaire de Molière, Le Barbier de Séville de Beaumarchais, La Fausse Suivante de Marivaux) aussi bien que dessin réaliste ou gravure licencieuse. Ce regard a ainsi une histoire qui ne saurait se satisfaire de l'image "à plat" d'un "bon vieux temps" sans âge. De l'époque du Roi Soleil à celle du dernier des Bourbons on le voit évoluer au rythme lent (mais bousculé par la Révolution) des changements d'une société qui s'individualise, invente l'intimité et consacre l'argent au centre de la relation humaine. Le regard du maître façonne en grande partie le comportement et jusqu'à la conscience de soi du domestique. C'est pourquoi L'Œil du Maître, histoire d'une subjectivité, apporte aussi une importante contribution à la connaissance "objective" de la condition ancillaire en France du XVIIe au XIXe siècle.