Ed. du Hibou. Non daté. In-12. Broché. Etat d'usage, Tâchée, Dos plié, Papier jauni. 157 pages. Coiffe de pied légèrement déchirée.. . . . Classification Dewey : 920-Biographie générale et généalogie
Reference : R300318113
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P., Editions du Hibou, s.d. (1933), in-12, 157 pp, broché, une caricature de Herriot en couv., dos bruni, bon état
"Le portrait-satire du président du parti radical vient d'être édité en librairie. En exergue, cette appréciation de M. Binet-Valmer dirigeant des Croix de Feu et fasciste notoire « N'êles-vous pas ainsi que moi, M. Herriot, membre du Comité des Compagnons de Jeanne d'Arc ? Alors j'ai confiance. » Ces trois lignes ne sont-elles pas tout un programme, celui de l'escroquerie commise par les partis de « gauche » au pouvoir depuis un an et dont « l'éminence Herriot » est un des chefs les plus représentatifs ? Voilà sans doute pourquoi la presse dite de gauche, sans exception, a fait le silence le plus complet autour de la pa.rution du livre de notre ami Jules Rivet. Elle ne pouvait évidemment reconnaître ce que voient aujourd'hui les millions d'électeurs radicaux et socialistes de mai 1932, et qui forme comme la conclusion de notre collaborateur « Ainsi Herriot continue Tardieu qui continue Poincaré...» !" (L'Humanité, 7 juillet 1933) — Par Jules Rivet (1884-1946), instituteur puis journaliste, anarchiste individualiste, cofondateur du Canard enchaîné en 1916, Jules Rivet en fut le secrétaire de rédaction durant tout l’Entre-deux-guerres. « Jules Rivet était le parfait représentant vestimentaire de l’anarchiste romantique classique : longs cheveux noirs de jais, moustaches et bouc méphistophéliques, chapeau à larges bords, cravate lavallière, costume de velours, bottes. Il affichait en outre un flegme imperturbable et était pince-sans-rire comme un vrai crabe. » (Léo Campion). Sous l’Occupation, il bascula dans la collaboration. Dans son Journal (“Mon journal dans la drôle de paix”, 1947), Jean Galtier-Boissière le stigmatisa en ces termes : « Jules Rivet, le grand indépendant à lavallière, l’anar des anars, ce brave Jules qui pendant vingt ans a vitupéré la grande presse pourrie... il a un contrat au Petit Parisien. Oh pas celui des infâmes capitalistes Dupuy, mais Le Petit Parisien des hitlériens Jeantet et Laubreaux, le plus emboché des journaux boches de Paris. (...) Bien que sa prose fût assez anodine, Rivet se vit épurer pendant cinq ans et le “Canard” mit en pénitence son feutre à bords plats, sa lavallière noire et ses pantalons demi-houzar de photographe d'art 1900. "Jules" ne pouvait vivre que sous l'aile protectrice de son bien-aimé caneton. L'ostracisme de cet intransigeant volatile l'a tué. » (Maitron, Dictionnaire des anarchistes) — Cet ouvrage a été prépublié en feuilleton dans “L'Humanité” à partir du 3 novembre 1932.