Silva Zurich. 1968. In-4. Relié. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 128 pages - nombreuses photos en couleurs contrecollées dans et hors texte. Jaquette légèrement déchirée.. Avec Jaquette. . . Classification Dewey : 963-Ethiopie et Erythrée
Reference : R300312958
Classification Dewey : 963-Ethiopie et Erythrée
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L'Archange Minotaure, 2004, in-4°, 134 pp, une centaine de peintures murales, icônes et enluminures, biblio, reliure éditeur, jaquette illustrée, bon état
Portraits de Marie dans la peinture éthiopienne (XIIe-XIXe s.). Le portrait de Marie en couverture semble unir un Extrême-Orient d'yeux bridés avec l'Extrême-Occident du géométrisme irlandais... Quel paradoxe pour une chrétienté éthiopienne qui fut davantage et plus longtemps isolée qu'aucune autre ! En s'appuyant sur des découvertes récentes, l'auteur montre comment cette sophistication paradoxale est le fruit de développements autochtones. C'est dans l'isolement et le dénuement que les peintres éthiopiens ont le plus atteint à l'universel ! Cela se passait à la fin du XVe siècle parmi des moines et des moniales tenus pour hérétiques. Le portrait de Marie est l'image la plus vénérée par les orthodoxes tewahedo éthiopiens. L'ouvrage présente un florilège des plus belles peintures produites de 1200 à 1850 et en grande partie inédites. En introduction l'auteur étudie trois moments majeurs de l'expression picturale de la dévotion mariale : la promotion royale du portrait de Marie au XVe siècle, le martyre subi par les "hérétiques" stéphanites pour avoir refusé de se prosterner devant le portrait de Marie alors même qu'ils peignaient les plus beaux portraits mariaux de l'art éthiopien, enfin le naturalisme aristocratique au début du XVIIIe siècle. — Jacques Mercier est anthropologue, chercheur au CNRS. Il travaille depuis une trentaine d'années, sur l'art, la médecine et les religions d'Éthiopie, et a séjourné à ce titre plus de quatorze ans dans ce pays. Depuis 1997 il coordonne un projet d'inventaire d'urgence et de publication des trésors des églises éthiopiennes commandité par les Gouvernements régionaux et l'Église orthodoxe tewahedo, financé par l'Union européenne. Dans ce cadre il a visité plus de 360 églises. Sur l'art éthiopien, il est l'auteur ou l'éditeur des livres : Les rouleaux magiques éthiopiens, Paris, le Seuil, 1979 ; Le roi Salomon et les maîtres du regard ; Art et médecine en Ethiopie, Paris, Réunion des musées nationaux, 1992. Art That Heals. The Image as Medecine in Ethiopia, New York, The Museum for African Art, 1997. L'arche éthiopienne. Art chrétien d'Éthiopie, Paris-Musées, 2000. Il a publié en 2003, chez le même éditeur. Il a publié en 2003, chez le même éditeur : Les traverses éthiopiennes de Michel Leiris, amour, possession, ethnologie. Un texte où il montre l'importance, pour la genèse de l'œuvre du célèbre auteur de l'Afrique fantôme et de l'Âge d homme, du séjour qu'il fit en 1932, à Gondar, en Éthiopie du Nord.
Août 1727. 644 x 415 mm.
Rare carte figurant les côtes orientales de l'Afrique, dressée par Jean-Baptiste Bourguignon d'Anville, et publiée en août 1727. Cette carte illustre la traduction française de la relation de voyage du père jésuite portugais Jerónimo Lobo, publiée à Paris en 1728. La carte montre tous les anciens royaumes et tribus de cette partie du continent, dénommée Éthiopie orientale. Elle s'étend au nord jusqu'à la Corne de l'Afrique et le Cap Gardafouin, actuel Cap Guardafui en Somalie, et jusqu'aux anciens royaumes d'Adel ou Adal, actuelle Somalie, et d'Abyssinie, actuelle Éthiopie, au sud jusqu'au Cap des Aiguilles et au Cap de Bonne Espérance, en Afrique du Sud, et à l'ouest jusqu'aux royaumes du Macôco ou d'Anzico (Congo), de Nimeamai ou Monoemugi (Congo), et de Butua, dans l'actuel Zimbabwe. La carte montre également les Comores, Maurice, La Réunion, et Madagascar. Sur cette dernière sont indiquées les anciennes tribus malgaches des Machicores, Lahefonti, Manghabei, Antsianactes, etc. Chacun des royaumes africains est accompagné d'une note. Ainsi on apprend qu'au royaume d'Enaria, il y a des mines d'or ; au royaume d'Adel, le prince et les sujets sont de zélés mahométans ; le royaume des Machidas est une nation puissante, dont le roi se dit issu des empereurs de l'Abyssinie, avec laquelle cette nation est souvent en guerre ; au pays des Mumbos, on trouve des anthropophages ; le royaume de Manica abonde en or, que les Portugais vont chercher ; le Pays des Hottentots (Afrique du Sud), où se trouvent des peuples errants et très barbares, etc. Au sud-est de Madagascar figure l'île fantôme dénommée Isla dos Romeiros dos Castilhanos ou de Jean de Lisbone. Bien qu'elle ait été reportée sur bon nombre de cartes au XVIIe et au XVIIIe siècles, l'île Juan de Lisboa ou Saint-Jean de Lisbonne n'a jamais existé. Dans sa carte de la mer des Indes publiée en 1638, le navigateur hollandais Linschoten marque deux îles, l'une au sud des Mascareignes appelée Juan de Lisboa, et l'autre au sud-est de Rodrigues, qu'il nomme dos Romeiros. D'Anville les a ici réunies en une seule île. Il la supprimera en 1749. Plus au sud figure une Isle nouvellement découverte par les Hollandois. Nous n'avons pas pu identifier cette île. Il ne s'agit pas de l'île Amsterdam, découverte au siècle précédent, et située beaucoup plus au sud. Missionnaire jésuite portugais, le père Lobo arriva en 1625 en Éthiopie, où le prêtre jésuite espagnol Pedro Páez avait récemment converti Susneyos, empereur d'Éthiopie, au catholicisme romain. Lobo demeura en Éthiopie, principalement au nord et aux environs de la source du Nil, jusqu'en 1634, date à laquelle les Jésuites furent expulsés par l'empereur Fasiladas, successeur de Susneyos. Capturé par les Turcs, il put finalement rejoindre Goa puis le Portugal. Dernier survivant de la mission éthiopienne, il mourut en 1678. Ce n'est qu'en 1728 que l'Itinerário, le manuscrit de sa relation de voyage, fut imprimé, et uniquement en langue française, sous le titre Voyage historique d'Abissinie. L'éminent cartographe français Jean-Baptiste Bourguignon d'Anville fut nommé géographe du roi en 1718. Réputé pour sa minutie et son exactitude, il collectait et comparait autant de sources d'informations géographiques que possible, puis corrigeait et republiait les cartes au fur et à mesure que de nouvelles données étaient disponibles. Il a produit plus de 200 cartes considérées comme les meilleures de son époque. Leur précision révolutionna la cartographie. Bel exemplaire. Petite déchirure restaurée au niveau du trait d'encadrement, petites décharges d'encre par endroits. Notice des ouvrages de M. d'Anville, premier géographe du roi ... Précédée de son éloge, 1802, p. 93, 187 ; Marion & Tissot, Catalogue de la Bibliothèque communale de Brest, Histoire, Première partie, 1889, p. 23, 140.
Tervuren: MRAC, 1996 in-4, 142 pages, illustrations. Broché, très bon état.
Aethiopia, objets d'Ethiopie. Catalogue de l'exposition "Aethiopia, peuples d'Ethiopie" (Tervuren: MRAC, 1996). [M.C.: Art africain / African Art, Ethiopie]
Anvers, Patria N.V., [circa 1935]. Lithographie en couleurs de 824 x 561 mm.
Rare affiche de propagande de l'Italie fasciste de Mussolini, dessinée par Willem Seghers et publiée à Anvers vers 1935. Elle illustre l'invasion de l'Abyssinie, actuelle Éthiopie, par Mussolini en 1935. Dans la partie haute se trouvent les armoiries et le drapeau du royaume d'Italie (1861-1946), ainsi que les mots que prononça Mussolini à Eboli, près de Naples, à la veille de l'invasion : « Les forces fascistes feront trembler les cinq continents. Vous conquerrez et possèderez l'Abyssinie ! » Ces mots sont en français et en flamand. Deux illustrations le montrent s'adressant à son armée. En bas à gauche figure un portrait de Haïlé Sélassié Ier, dernier empereur d'Éthiopie de 1930 à 1936, puis de 1941 à 1974, avec un extrait de l'un de ses discours : « Je veux la paix et me soumets à la décision de la Société des Nations ». Sous le portrait se trouvent une illustration de son armée, ainsi que le drapeau et les armoiries de l'Abyssinie. La carte proprement dite figure le nord-est de l'Afrique depuis la Tunisie jusqu'à la Somalie italienne, actuelle Somalie, et Stanleyville au Congo belge, actuelle République Démocratique du Congo, ainsi que les côtes occidentales de la péninsule arabique et le sud de l'Europe. Les colonies en Afrique sont identifiées par les drapeaux des pays colonisateurs. Dans un discours radiodiffusé le 2 octobre 1935, Mussolini annonce au peuple italien sa décision d'envahir l'Éthiopie. Aussi appelée Abyssinie, l'Éthiopie est gouvernée par un empereur du nom de Haïlé Sélassié Ier, et fait partie depuis 1923 de la Société des Nations, future ONU. La Société des Nations condamne cette agression et vote des sanctions économiques à l’égard de l'Italie. Se sentant trahi par ses anciens alliés, Mussolini va alors se rapprocher d'Hitler. Willem Seghers était un illustrateur et pionnier de la bande dessinée belge, dont on sait peu de choses. Il a prospéré au début des années 1910, en publiant des bandes dessinées dans les magazines pour enfants flamands. Pendant la Première Guerre mondiale, il réalise de grandes illustrations représentant les crimes de guerre allemands à Anvers et à Louvain. En 1935, il a également conçu plusieurs cartes géographiques, souvent associées à des collages de photos. Très bon exemplaire, entoilé. Déchirure dans la partie haute anciennement restaurée. Abrams, The Poster: 1,000 posters from Toulouse-Lautrec to Sagmeister, 2010, p. 189, 0301.
Paris, Librairie orientaliste Paul Geuthner , 1931, Atlas seul , grand in-4 , sous chemise à rabats ,dos en toile , 10pp. Et 111 planches de photos (25bis) , chemise avec défauts (charnières , coins, etc) , planches en bon état .
En 1922, François Bernardin Azaïs,moine capucin et ancien missionnaire dans la province de Hārar de 1897 à 1913, accompagné de Roger Chambard est envoyé par le gouvernement français en Éthiopie afin de réaliser des recherches archéologiques. Au total, il y accomplit dix missions archéologiques et ethnographiques couvrant les parties est et sud du pays. Seules ses quatre premières expéditions sont connues aujourd’hui, grâce à son ouvrage. Le révérend père Azaïs mérite d’être reconnu comme le père de l’archéologie du Sud de l’Éthiopie. Roger Chambard , A suivi des études de droit, d'amharique, d'arabe littéral et de turc. - Professeur au lycée d'Addis-Abbeba. - Diplomate , Marcel Griaule le surnommait le Typhon éthiopien .P2-7A