Gründ. 2007. In-12. Cartonné. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 10 pages environ, cartonnées rigides, illustrées en couleurs. Bouton sonore fonctionnel.. . . . Classification Dewey : 843.0692-Livres d'enfants
Reference : R300305567
ISBN : 2700015681
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Editions La Table Ronde Paris 1957 In-8 ( 230 X 150 mm ) de 236 pages, demi maroquin anthracite à bandes, dos lisse janséniste, couverture illustrée et dos conservés. Nombreuses illustrations hors texte. EDITION ORIGINALE, 1 des 50 exemplaires du tirage de tête sur vélin, "imprimé spécialement pour Maitre Gabriel DELATTRE", enrichi d'un amusant envoi autographe signé avec petit dessin de l'artiste se représentant à une barre d'assise et du dessin original "volant" signé de Paul COLIN de l'illustration "Espanita Cortez" ( page 226 ). Très bel exemplaire, non rogné, témoins conservés.
Manuscrit signé de 12 feuillets in-8 oblong rédigés au recto, pour un article paru dans la Revue Européenne du 1er Juin 1860, tome IX, pp. 409-413 : Intéressant manuscrit autographe signé par l'écrivain et critique Emile Perrin (1814-1885), alors ancien directeur de l'Opéra Comique (1848-1857) et futur directeur de l'Opéra (1862-1871) puis Administrateur général de la Comédie Française (1871-1885). On relève les annotations d'imprimeur (noms des typographes). Son analyse de Fidelio et de sa réception en France sont très informées. "Le Théâtre-Lyrique avait inauguré par Orphée sa saison d'hiver, il vient d'ouvrir par Fidelio sa saison de printemps. Après avoir fêté tour à tour Weber, Mozart et Gluck, il a voulu rendre les mêmes honneurs à Beethoven. L'intention est également louable ; mais je crains que le succès ne soit point égal. Populaire en Allemagne, accueilli avec enthousiasme en Angleterre, la partition de Fidelio n'a jamais pu s'acclimater sur nos scènes françaises. Faut-il en accuser le goût de notre public ? [ ... ] C'est dans la faiblesse de la pièce sur laquelle Beethoven a écrit la partition de Fidelio qu'il faut donc chercher la cause de ce constant insuccès. Le triste mélodrame de Bouilly, mis d'abord en musique par Gaveaux, n'était pas de nature à inspirer Beethoven. Son génie plane sur les hauteurs sublimes de la Symphonie Pastorale, de la Symphonie Héroïque ; il étouffe emprisonné dans les murs étroits d'une fable vulgaire, sans vraisemblance, sans intérêt, sans passion." [ Suit une analyse de l'histoire de Fidelio et de sa réception par le public français ] "L'exécution de Fidelio est inférieure à l'exécution d'Orphée et des noces de Figaro. L'orchestre, sur lequel pèse ici une grande part de responsabilité, s'est montré parfois, notamment dans l'ouverture, au-dessous de sa tâche. Mme Viardot n'a pu trouver dans le rôle de Fidelio les puissants contrastes, la vive passion du rôle d'Orphée. [...] Le rôle entier paraît d'ailleurs écrit sur un registre trop élevé pour la voix de Mme Viardot, et bien que cette voix soit douée d'une étendue exceptionnelle, elle n'atteint cependant les notes les plus élevés qu'à l'aide d'un déchirement douloureux. Le personnage de Fidelio exige, en outre, de la jeunesse ; sous l'habit du jeune paysan qui surprend l'amour de la fille du geôlier, Mme Viardot nous a fait regretter l'art avec lequel elle portait la tunique, la chlamyde et le cothurne antiques. M. Battaille chante le rôle de Rocco en musicien consommé et avec un grand sentiment du style ; Mlle Faivre montre de l'intelligence et la finesse, mais une finesse qui touche parfois au maniéré ; les autres artistes ne sont point de taille se mesurer à cette partition. [...] L'artiste chargé de représenter Ludovic Sforza a failli plus d'une fois, par l'étrangeté de ses allures, amener dans ce sombre drame un élément tout à fait imprévu, l'élément comique. Quel que doive être le succès de Fidelio, il faut savoir gré au Théâtre-Lyrique de cette tentative. [...] Il est assez curieux de voir une scène musicale, qui marche au quatrième rang, donner aux autres cet exemple du sentiment de l'art et du respect au public dont on ne craint point ailleurs de flatter les caprices et les inexcusables fantaisies. Il semble pour cela que tous les moyens soient bons, et l'on a répondu à tout quand on a dit : cela fait de l'argent. Avec ce mot là on a voulu absoudre un scandale musical qui s'est produit l'autre semaine dans la salle Ventadour. Le Théâtre-Italien a représenté l'Orphée aux Enfers de M. Offenbach.[...]" Il évoque ensuite l'Opéra-Comique et M. Gevaërt, mais aussi Donizetti : "la gloire de Donizetti ne recevra pas non plus un nouveau lustre de la représentation du petit ouvrage inédit joué sous le nom de Rita ou le Mari battu. On peut même dire que la musique de Donizetti a passé presque inaperçu au milieu des rires provoqués par les plaisanteries, un peu au gros sel, dont la pièce et semée. Il est vrai que l'exécution musicale laisse beaucoup à désirer.. [...] Seule, Mme Faure-Lefebvre ne peut suffire à tout. Elle a joué avec infiniment de grâce et l'esprit, trop d'esprit peut-être, un rôle bien invraisemblable pour elle, puisque Rita a fait la double faute d'épouser à la fois un niais et un butor. [ ... ] On dit que le rôle de Rita sera le dernier rôle créé par Mme Faure-Lefebvre et qu'elle doit prochainement quitter le théâtre. Ce sera une grande perte pour l'Opéra-Comique."
Intéressant manuscrit autographe signé par l'écrivain et critique Emile Perrin (1814-1885), alors ancien directeur de l'Opéra Comique (1848-1857) et futur directeur de l'Opéra (1862-1871) puis Administrateur général de la Comédie Française (1871-1885). On relève les annotations d'imprimeur (noms des typographes). Son analyse de Fidelio et la présentation de sa réception en France sont celles d'un critique très informé. Manuscrit provenant du fonds Dentu (l'éditeur Edouard Dentu prit la direction de la Revue Européenne de 1859 à 1862).
s.d. (21 janvier 1840), 21,2x26,7cm, un feuillet sous cadre.
| «Ne faites pas de bruit autour de cette tombe ; Laissez l'enfant dormir et la mère pleurer.» | Poème autographe signé "V. H." de Victor Hugo, quatre quatrains à l'encre noire sur une page d'un feuillet sous encadrement en baguette d'acajou. Cachet à froid de la ville de Bath dans la partie inférieure gauche. Plis horizontaux et verticaux, petites rousseurs le long des plis, quelques taches pâles en marge inférieure droite, sans atteinte au texte. Quelques petites traces sombres en marge inférieure droite, l'une affectant une seule lettre du mot "retombe". Manuscrit original et version antérieure au texte final de l'émouvant poème autographe de Victor Hugo, publié sous le titre "Écrit sur le tombeau d'un petit enfant au bord de la mer" dans son recueil Les Rayons et les ombres (Paris, Delloye, 1840). Hugo composa ce magnifique éloge funèbre à la mémoire du jeune neveu de son grand ami Auguste Vacquerie, décédé à l'âge de quatre ans et dix mois. Le poète avait promis un poème en épitaphe et adressa personnellement le présent manuscrit à Vacquerie : "Prenez donc ces vers, si vous en voulez toujours pour la tombe de ce cher petit" (Lettre à Vacquerie, 21 janvier 1840). *** Comme l'a justement remarqué Joseph Petrus Christiaan de Boer, «Il n'y a aucune douleur que le poète ait su mieux comprendre et plus délicatement exprimer que l'immense tristesse qui remplit le cur des parents à la mort d'un de leurs enfants» (Victor Hugo et l'enfant, 1933, p. 48-49). Ce poème inaugure un sublime et macabre ensemble d'uvres composées à l'occasion des drames familiaux qui touchèrent les familles d'Hugo et de son ami Auguste Vacquerie. Le plus célèbre d'entre eux sera "Demain dès l'aube..." écrit après la noyade de sa fille adorée Léopoldine aux côtés de Charles, frère d'Auguste Vacquerie, le 4 septembre 1843, peu de temps après leur mariage. Hugo compose ces vers pour Charles-Emile Lefèvre, jeune enfant de la sur de Vacquerie, qui s'éteint inopinément le 6 novembre 1839. Le 21 janvier 1840, Hugo envoie à Vacquerie le présent manuscrit, où figure une variation par rapport à la version définitive parue le 16 mai de la même année chez Delloye: «Vieux lierre, frais gazon, herbe, roseaux, corolles ; Eglise où l'esprit voit le Dieu qu'il rêve ailleurs ; mouches qui murmurez d'ineffables paroles A l'oreille du pâtre assoupi dans les fleurs ; Vents, flots, hymne orageux, chur sans fin, voix sans nombre ; Bois qui faites songer le passant sérieux ; fruits qui tombez de l'arbre impénétrable et sombre ; Étoiles qui tombez du ciel mystérieux ; oiseaux aux cris joyeux, vague aux rumeurs[plaintes dans le poème publié]profondes ; froid lézard des vieux murs dans les pierres tapi ; plaines qui répandez vos souffles sur les ondes ; Mer où la perle éclot, terre où germe l'épi ; Nature d'où tout sort, nature où tout retombe, feuilles, nids, doux rameaux que l'air n'ose effleurer, Ne faites pas de bruit autour de cette tombe ; Laissez l'enfant dormir et la mère pleurer.» Le poète avait accompagné le manuscrit d'une touchante lettre : «Voici enfin, mon poëte, ce que je vous ai fait stupidement attendre silongtemps. [...] Prenez donc ces vers, si vous en voulez toujours pour la tombe de ce cher petit [...] Du reste je ne me crois pas quitte pour si peu envers cet ange. J'ai commencé pour lui quelque chose de plus long que je déposerai un de ces jours aux pieds de la pauvre mère» (Oeuvres complètes de Victor Hugo, Correspondance I, Albin Michel, 1947, vol. 41, p. 141). On ne sait quelle autre uvre sera adressée à Marie Arsène Lefèvre, la «pauvre mère», qui perdra en moins de quatre ans son mari et ses deux fils. Hugo composera également deux poèmes en souvenir de Paul-Léon Lefèvre, le frère jumeau de Charles-Emile, qui le suivra dans la tombe trois ans plus tard à l'âge de sept ans (Contemplations, Liv. III, XIV et XV). L'immense douleur qui affecta Hugo et Vacquerie, accablés de deuils, ne fera que rapprocher leurs « curs liés au morne piédestal » (Contemplations, Liv. V, I , «A Aug. V. »). Collaborant dès le mois d'août 1848 à l'Événement, journal fondé par les fils Hugo et Paul Meurice, Vacquerie visitera fréquemment les Hugo pendant les années d'exil et sera l'auteur de nombreux portraits photographiques de l'écrivain et sa famille. Hugo sera également proche d'Ernest, le fils survivant de Marie Lefèvre et neveu d'Auguste Vacquerie, désigné comme exécuteur testamentaire de l'écrivain aux côtés de son oncle et de Paul Meurice. On connaît un autre manuscrit du poème, envoyé par Hugo à Juliette Drouet, désormais conservéà la Bibliothèque nationale de France (NAF 13390, fol. 197). Ce poème est l'un des onze - sur les quarante-deux poèmes que compte le recueil - qu'il a choisi d'offrir à l'amante de sa vie. Sublime épitaphe d'Hugo, dont les immortels vers - incluant la variation du manuscrit - sont gravés sur la sépulture du petit Charles Emile Lefèvre, "au bord de la mer", dans le cimetière romantique du prieuré de Graville. Provenance : Auguste Vacquerie ; Mme AndréGaveau, descendante d'Auguste Vacquerie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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A. A. T. THIVILLIER. 1962. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 67 pages dont 2 planches légèrements cartonées, de fichettes cuisine à découper. Nombreuses illustrations en noir et blanc, dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
"""Gastronomie, tourisme et beaux arts"" - Trimestriel - SOMMAIRE : troyes en champagne par michel laclos, petit itineraire troyen pour touristes presses, petit catechisme geographique du departement de l'aube par caradec, sous le signe de l'andouillette par clos jouve, le trou normand par orizet, la table dans l'oeuvre de simenon par courtine, coiffure et beaute, le diner du pur sang 1962, l'automobile la R8, la cartouche d'or .... Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues"
, Anvers, Editions Le Papegay, 1945., Broche, couverture d' editeur, 16x20,5cm, 111pp, illustre.
Conte orne de deux compositions par Roger Hebbelinck. N? XXX de 50 Exemplaire numerote , tirage luxe, les planches coloriees par l' artiste sont suivies d' une suite en noir. Avec les signatures de la fille de l'auteur, l'illustrateur, l'imprimeur.