Economica. 1997. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 406 pages.. . . . Classification Dewey : 944.082-IVe République, 1945-1958
Reference : R300284939
ISBN : 2717833439
Préface de Jean-Louis Loubet del Bayle. Classification Dewey : 944.082-IVe République, 1945-1958
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Economica , Publications du Centre d'Analyse Politique Comparée Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1997 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur bleu, illustrée d'une figure en couleurs représentant le maréchal Pétain avec un drapeau français, Le don à la patrie, imagerie crée en 1940 grand In-8 1 vol. - 406 pages
1ere édition, 1997 "Contents, Chapitres : Préface et introduction - 1. Vichy et la culture : Une culture d'Etat - Culture qui roule n'amasse pas mousse - 2. Le front antipersonnaliste à Vichy : Le front humaniste chrétien fascisant - Le front commun des nationaux autoritaires - La fin du scénario non-conformiste - 3. Le non-conformisme des années 40 : Culture, religion et politique - L'ambivalence du non-conformisme - Non-conformisme et fascisme - Sources et bibliographie - Index - Emmanuel Mounier, né à Grenoble le 1er avril 1905, mort à Châtenay-Malabry le 22 mars 1950, est un philosophe français, fondateur de la revue Esprit et à l'origine du courant personnaliste en France. - Au début des années 1930, l'engagement de Mounier et de la revue Esprit pour faire face à la « crise de l'homme au XXe siècle », prend place à côté de celui du mouvement l'Ordre Nouveau (Robert Aron, Alexandre Marc, Denis de Rougemont) dans le courant de réflexion et de recherches d'orientation personnaliste regroupant ceux que l'historiographie désigne aujourd'hui sous l'expression de non-conformistes des années 30. Jusqu'à la guerre, Mounier s'attache à approfondir les orientations de la révolution « personnaliste et communautaire » qu'il souhaite voir se réaliser pour remédier au « désordre établi », sans tomber dans les impasses totalitaires du fascisme ou du stalinisme. Intéressé par certaines des premières orientations du régime de Vichy (politique de la jeunesse, à laquelle il inspire l'idée de Jeune France), il fait reparaître Esprit, mais s'en détourne à partir de 1941 et prend contact avec le mouvement de Résistance Combat, tandis que la revue est interdite en août 1941. Arrêté, il est libéré après une éprouvante grève de la faim et se réfugie dans la Drôme où se poursuit son activité intellectuelle. - L'historiographie française contemporaine désigne sous le nom de « non-conformistes des années 30 », en se référant à l'ouvrage éponyme de Jean-Louis Loubet del Bayle, une nébuleuse de groupes et de revues d'inspiration « personnaliste », apparue entre 1930 et 1934 et animée par de jeunes intellectuels français qui avaient la volonté de situer leur « engagement » en marge des mouvements d'idées établis. - Face à ce qu'ils percevaient comme une « crise de civilisation », ces jeunes intellectuels présentaient, malgré certaines divergences, un « front commun », en rupture avec le « désordre établi » que leur semblaient représenter les institutions capitalistes et parlementaires d'une société libérale et individualiste, dont les fondements institutionnels leur paraissaient aussi fragiles et « inhumains » que les fondements culturels en proie à un matérialisme et un nihilisme destructeurs. Refusant parallèlement les tentatives « étatistes » de réponse « totale » du communisme ou du fascisme, ils avaient l'ambition, pour remédier à cette « crise de l'homme au XXe siècle », de susciter une « révolution spirituelle », transformant simultanément les choses et les hommes, qui devait trouver son inspiration philosophique dans une conception « personnaliste » de l'homme et de ses rapports avec la nature et la société, et se traduire par la construction d'un « ordre nouveau », au-delà de l'individualisme et du collectivisme, orienté vers une organisation « fédéraliste », « personnaliste et communautaire » des rapports sociaux. Après la crise du 6 février 1934, face aux événements, les itinéraires de ces intellectuels divergeront. Pourtant leur influence ultérieure n'a pas été négligeable, même si elle s'est manifestée de manière quelque peu diffuse. Sur la lancée des débats intellectuels de l'avant guerre, certaines des expériences « communautaires » du régime de Vichy (politique de la jeunesse, Jeune France, Uriage) ; de la même manière, certains programmes de la Résistance (Combat, Défense de la France, l'OCM) ne seront pas sans voir reparaître les hommes et les idées des années 1930. Il y a lieu, toutefois, de ne pas confondre les courants d'inspiration libertaire, pour qui la communauté doit être participative et autogérée, des courants d'inspiration conservatrice qui estiment au contraire que l'autorité ne doit pas être diluée dans une participation excessive ; pour les seconds la communauté permet de donner une place à chacun, mais pas de discuter les règles, qui sont tirées de la nature humaine et / ou de la religion, comme le suggérait Charles Maurras. De même, ce n'est pas parce que Vichy a créé les retraites par répartition que le dispositif est d'essence fasciste. L'uvre sociale de Vichy était guidée par un grand souci de l'autorité et de la hiérarchie, ce qui est à l'opposé des idées libertaires. (source : Wikipedia)" infimes traces de pliures aux coins des plats de la couverture, sinon bel exemplaire, intérieur frais et propre