Perrin. 1924. in-8. Broché. Etat d'usage, Couv. défraîchie, Dos frotté, Intérieur frais. Paris, Perrin, 1924, in 8, broché, petit accroc et tâche d'humidité sur la couverture, 372 pp.. . . . Classification Dewey : 944-Histoire de France varia
Reference : R300261588
HM-073 - Lieu d'édition : Paris Classification Dewey : 944-Histoire de France varia
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Perrin, 1924, in-8°, 372 pp, 3 gravures hors texte dont le frontispice, index, broché, bon état (François Buloz et ses amis. IV)
"Je suis certain que si François Buloz avait écrit ses mémoires, ils ne seraient pas plus amusants et plus intéressants que les quatre si curieux volumes qu'a tirés Mme Marie-Louise Pailleron des papiers, lettres et autres documents d'archives privées laissés après lui par le célèbre fondateur de la Revue des Deux Mondes. Mme Pailleron nous introduit aujourd'hui parmi les Ecrivains du Second Empire. Notons naturellement qu'il ne s'agit que des écrivains qui collaborèrent à la Revue des Deux Mondes, aussi ne sera-t-il question ni de Flaubert, ni des Goncourt. En revanche, Victor Hugo y figure, et de quelle façon, dans une lettre adressée à Blaze de Bury par Alexandre Dumas fils. Cette lettre nous offre un éreintement à toute volée de l'auteur d'Hernani... Parmi les collaborateurs de la Revue, nous trouvons les grands noms de l'époque, entre autres Taine et Renan... Buloz était un directeur habile et ferme. Certes il se montrait sans doute, parfois autoritaire et, peut-être n'était-il pas sans rudesse dans l'expression de ses volontés directoriales... François Buloz savait aussi ouvrir la porte de sa Revue à des talents originaux et discutés. Les admirateurs de Baudelaire n'oublieront jamais qu'il eut l'audacieux courage de publier dans son recueil, en 1855, un certain nombre des pièces qui allaient figurer dans les Fleurs du; mal... De cette vie intime de la Revue, Mme Marie-Louise Pailleron nous trace le tableau le plus agréablement coloré et le plus pittoresquement vivant. Son livre, très solidement, et ingénieusement documenté, est de la plus amusante et de la plus profitable lecture." (Henri de Régnier, Le Figaro, 25 mars 1924) — "On trouvera dans le volume amusant et documenté de Mme Marie-Louise Pailleron, les Ecrivains du second Empire, la lettre assez bouffonne de Dumas fils à Blaze de Bury contre Hugo, dont parle M. de Régnier. Précédemment, Dumas fils racontait à son correspondant un bizarre potin sur un article de Granier de Cassagnac, qui « insultait d'un bout à l'autre » Dumas père dans les Débats, et dont Victor Hugo, très lié avec les Bertin, aurait corrigé les épreuves. Interrogé sur ce dernier point, Victor Hugo aurait répondu « C'est vrai, mon cher Dumas, pour en atténuer quelques expressions trop dures. » Il serait curieux de retrouver cet article, et de voir dans quelle mesure il était injurieux. On sait que les auteurs prennent facilement les critiques d'ordre littéraire pour des injures. Ce qui est certain, de l'aveu même de Dumas fils, c'est que Dumas père ne se brouilla pas avec Hugo, comme il l'eût fait sans doute si le grand poète avait eu des torts graves..." (Paul Souday, Le Temps, 21 mai 1925)