"Berger-Levrault. 1967. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paris, Berger-Levrault, collection ""Napoléon Bonaparte"", 1967, in 8, broché, avec 3 cartes, bibliographie, 284 pp.. . . . Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle"
Reference : R300261563
HM-072 - Lieu d'édition : Paris Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
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Berger-Levrault, 1967, in-8°, 284 pp, 3 cartes dans le texte, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état. Edition originale, prière d'insérer, envoi a.s. à Alain Decaux
"La collection Napoléon Bonaparte s'enrichit de ce vingtième ouvrage de Jean Thiry et elle se révèle comme l'oeuvre historique la plus importante de notre temps sur l'époque napoléonienne. « L'Empire triomphant » brosse un tableau saisissant de la période allant de juillet 1809 à la fin de l'année 1810 ; ouvrage avant tout d'histoire politique, diplomatique. Bien que Napoléon ne se laisse pas détourner un seul instant de ses devoirs de souverain du grand empire qu'il a créé, son divorce, puis son second mariage, comme d'autres histoires de famille, le préoccupent beaucoup. Cependant la lune de miel même n'empêche pas l'Empereur de veiller à l'organisation et à la défense de son Etat, notamment au maintien du blocus continental et à la poursuite des campagnes d'Espagne et de Portugal. La guerre avec la Russie, qui paraît inévitable à Napoléon, se prépare... « Mais l'empire était triomphant et les périls si graves pour l'avenir ne semblaient pas pouvoir mettre en danger la surhumaine puissance de Napoléon, dont la dynastie paraissait être définitivement assurée par la naissance prochaine d'un fils. L'Empereur, en effet, ne doutait pas d'un héritier mâle et toute son espérance, toute son affection, toute son ambition se concentraient sur le futur roi de Rome. » Tous ces événement politiques et privés sont décrits par l'auteur avec beaucoup d'à-propos, sans luxe de détails inutiles mais sans omettre un trait essentiel, ce qui donne un récit coulant et d'une lecture fort attrayante." (Revue militaire suisse, 1968)
État : Parfait état. - Année : 1990 - Format : in 8° - Pages : 569pp - Editeur : Denoël - Lieu d'édition : Paris - Type : Reliure toile éditeur - Manque : La jaquette - Collection : L'aventure coloniale de la France - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/jean-martin/1375-l-empire-triomphant-tome-2-magreb-indochine-madagascar-iles-et-comptoirs?lrb
La France a conquis un vaste empire colonial, souvent après avoir affronté des Etats et des civilisations au riche passé. Loin de Paris, les proconsuls règnent, laissant une emreinte durable et novatrice: Doumer et Sarraut à saïgon, Gallieni à Tananarive et Lyautey à Rabat. Mais déjà surgissent les résistances et se révèlent les jeunes chefs des nationalismes naissants. Dans la suite de 'L'Empire renaisantˮ ce volume peut se lire indépendamment du tome 1 qui traite de l'Afrique Noire. Aucun des aspects de cette épopée n'est caché ou occulté, ni les bienfaits apportés aux populations locales ni des erreurs, voire les fautes, commises par l'administration ou les colons venus de Métropole. Les chapitres sur le Magreb sont particulièrement instructifs.
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Denoél.1990.In-8 toilé avec jaquette ill.en couleurs.BE.
Denoël, 1988, in-8°, xi-390 pp, 16 pl. de documents hors texte, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée (lég. abîmée), bon état (Coll. L'Aventure coloniale de la France)
"Un empire ne se bâtit jamais sans horreurs ni violence, écrit Gilbert Comte dans cet ouvrage, qui relate une aventure fertile en images d’Epinal exotiques, dont l’Exposition coloniale de 1931 fut le mémorable kaléidoscope. Pour autant, l’auteur ne se propose pas d’exalter cette « épopée », comme on disait, mais plutôt d’en éclairer les multiples ambiguïtés. Le même patriotisme – ou la même ambition – habitait-il les capitaines Voulet et Chanoine, responsables d’atrocités au Niger, et le quasi angélique Savorgnan de Brazza, prenant possession du Congo sans tirer un coup de fusil ? Quelle ambiguïté, enfin, dans la carrière de Blaise Diagne, le premier Noir élu député, chargé par Clemenceau du recrutement des tirailleurs sénégalais, chair à canon privilégiée des ultimes assauts de la guerre des tranchées. Aussi bien, après que les Gallieni, Mangin et autres Marchand aient bâti cet empire, de bons esprits comme André Gide se sont alarmés d’une mise en valeur parfois forcenée des colonies, comme pour la construction du chemin de fer du Congo-Océan, où mourait en moyenne un manœuvre noir par traverse de rail posée..." (Claude Wauthier, Le Monde diplomatique, 1988)
Denoël, 1988, in-8°, xi-390 pp, 16 pl. de documents hors texte, index, reliure toile éditeur lég. abîmée (trace de mouillure), jaquette illustrée (Coll. L'Aventure coloniale de la France)
"Un empire ne se bâtit jamais sans horreurs ni violence, écrit Gilbert Comte dans cet ouvrage, qui relate une aventure fertile en images d’Epinal exotiques, dont l’Exposition coloniale de 1931 fut le mémorable kaléidoscope. Pour autant, l’auteur ne se propose pas d’exalter cette « épopée », comme on disait encore avant guerre, mais plutôt d’en éclairer les multiples ambiguïtés. Ainsi, note-t-il, Marx estimait dans son Manifeste que la colonisation européenne entraînait « dans le courant de la civilisation jusqu’aux nations les plus barbares », alors qu’Albert Sarraut, pourtant ministre des colonies (de 1920 à 1924), reconnaissait qu’elle avait été « au début, un acte de force intéressé ». Le même patriotisme – ou la même ambition – habitait-il les capitaines Voulet et Chanoine, responsables d’atrocités dignes de la guerre de trente ans, au Niger, et le quasi angélique Savorgnan de Brazza, prenant possession du Congo sans tirer un coup de fusil ? Quelle ambiguïté, enfin, dans la carrière de Blaise Diagne, le premier Noir élu député, chargé par Clemenceau du recrutement des tirailleurs sénégalais, chair à canon privilégiée des ultimes assauts de la guerre des tranchées. Aussi bien, après que les Gallieni, Mangin et autres Marchand aient bâti cet empire, de bons esprits comme André Gide se sont alarmés d’une mise en valeur parfois forcenée des colonies, comme pour la construction du chemin de fer du Congo-Océan, où mourait en moyenne un manœuvre noir par traverse de rail posée. En conclusion, Gilbert Comte affirme qu’en 1960 « aucun dirigeant de la nouvelle Afrique indépendante ne souhaitera ramener alors son pays dans l’état où le découvraient les premiers explorateurs ». Cela relève de l’évidence, mais le problème est de savoir si un commerce pacifique n’aurait pas mieux valu, pour « civiliser » l’Afrique, que de sanglantes conquêtes suivies d’une exploitation sans scrupules." (Claude Wauthier, Le Monde diplomatique, 1988)