TIBA ARTISTIQUE PRODUCTION. NON DATE. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 64 pages. Premier plat illustré en couleurs. Nombreuses photos et illustrations en couleurs et noir et blanc, dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 962-Egypte et Soudan
Reference : R260136145
Classification Dewey : 962-Egypte et Soudan
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Paris, Le meilleur livre du mois - , 1957; in-8, 240-XII, cartonnage de l'éditeur. Exemplaire n° 968.
Exemplaire n° 968.
Au bureau du journal. 5 novembre 1853. In-Folio. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 16 pages environ illustrées de nombreuses gravures en noir et blanc - Paginées de 290 à 304. . . . Classification Dewey : 70.4417-L'illustration / Figaro salon
SOMMAIRE : Histoire de la semaine. — Courrier de Paris. — Correspondance. — L Vallée de Josapliat. — Danemark; voyage du roi à l'île de Moën. -Le 4 Juillet à B*- ton, Nouvelle (Suite et fin), —Excursion au Paraguay — Mort tragique d’un inconnu. — Nouveau palais du sultan. — Revu agricole. — Fragments tirés des papiers d’Eugène Delacroix. — Mode parisiennes. —Souvenirs de voyage en Californie. — La maladie de lav gne.Gravures •• Portraits du prince Mentchikoff et du maréchal Paskewitcl Vue de la vallée de Josaphat. — Portrait du roi de Danemark, Fre déric VII; son arrivée à Koster, île de Moën. —Le Paraguay; vue; types, costumes, etc., neuf gravures. —La flotte égyptienne; le nouvea palais du sultan. — La récolte du chanvre ; le rouissage. — Californie type de la race indienne. — Vigne attaquée par l’oïdium. — Rébus. Classification Dewey : 70.4417-L'illustration / Figaro salon
Précieux exemplaire sur papier vélin, très grand de marges car non rogné, conservé dans son cartonnage d’origine. Stuttgart, Paris, imprimerie et librairie de Firmin Didot, 1822-1827.In-plano de viii pp., 20 pp., 13 ff. d’explication des planches, 64 planches numérotées à pleine page dont 5 en couleurs, 29 pp. de texte, 14 planches à pleine page.Cartonnage vert d’éditeur, dos lisse avec une pièce de titre en maroquin rouge, non rogné. Reliure de l’époque.710 x 517 mm.
Première et unique édition de cet « ouvrage de référence sur l’art, la culture et l’architecture antiques de la vallée du Nil » selon le catalogue du Royal Institute of British Architects.Graesse, Trésor de livres rares, 34 ; Blackmer 656 (avec 4 planches en couleurs seulement).Cet ouvrage aux dimensions impressionnantes, proposant « le relevé le plus complet de son temps des antiquités nubiennes », parut en treize livraisons entre 1822 et 1827.« Ce bel ouvrage a été publié en 13 livrais., dont la dernière est double : chaque livrais. coûtait 18 fr. – Pap. vél. 36 fr. » (Brunet, II, 1501).« The standard work on the ancient art, culture and architecture of the Nile Valley, and the most complete pictorial record of Nubian antiquities of its day'; 'most of the engravers whose work is seen here also worked on Description de l'Egypte, to which the present work was intended to be an informal adjunct” (RIBA 1180).« Le principal mérite de cet ouvrage - la suite de la ‘Description de l’Egypte’ – c’est d’être le complément nécessaire de toutes les études sur les anciens habitants de la vallée du Nil ; le second, c’est d’indiquer, avec une précision toute nouvelle, le lien qui unit les évolutions du goût en architecture et la marche de la civilisation chez un peuple ; joignez à cela la reproduction de dessins fidèles, accompagnés d’un texte rédigé par deux grands érudits, Letronne et Niebuhr.Né à Cologne le 14 juin 1790, Francisque-Christian Gau vint à Paris en 1809, pour y étudier l’architecture. Ses maîtres furent Debret et Lebas. En 1817, il saisit l’occasion qui lui était offerte d’aller en Egypte, et, grâce à la protection d’un médecin allemand et de notre consul Drovetti, il trouva moyen de pénétrer en Nubie ; là, il put mettre à exécution le projet, conçu depuis longtemps, de donner une continuation aux travaux archéologiques de la commission d’Egypte, en dessinant les monuments qui bordent le Nil au-dessus de la seconde cataracte.De retour en France, et après avoir terminé les deux derniers volumes du grand ouvrage de Mazois sur Pompéi, il abandonna la théorie et l’histoire pour la pratique, et, s’étant fait naturaliser, il obtint de la ville de Paris d’importants travaux,. Nous ne citerons que l’église Sainte-Clotilde, dans le faubourg Saint-Germain... Gau est mort à Paris en 1853. » (Vinet, 215).« Prix de la livraison : 16 fr. papier fin, et 36 fr. papier vélin. L’existence de monumens égyptiens dans la Nubie était connue depuis longtemps : quelques relations de voyages, principalement celle de Norden, n’avaient laissé aucun doute à cet égard. Lors de l’expédition d’Egypte, des circonstances impérieuses empêchèrent les savans français de s’avancer au-delà de Philé, et de compléter ainsi leur belle et inestimable collection des monumens égyptiens, en fournissant des moyens précieux de comparaison entre ceux de l’Egypte et ceux de la Nubie. Depuis, quelques voyageurs se sont avancés plus ou moins dans la vallée supérieure du Nil ; mais ils se sont contentés de décrire les monumens sans les reproduire par le dessin ; or, un monument qui n’est que décrit est connu bien imparfaitement...M. Gau, architecte habile, élève de l’école française, plein d’ardeur et de courage, conçut le projet de remplir l’importante lacune que la commission d’Egypte avait été contrainte de laisser dans son travail. Après s’être bien familiarisé, par l’étude des monumens de la haute Egypte, avec le caractère de l’architecture égyptienne, il remonta le Nil jusqu’à la seconde cataracte ; et c’est en descendant ce fleuve qu’il dessina et mesura vingt-un monumens du plus haut intérêt.Les trois premières livraisons de cet ouvrage ont paru, et justifient pleinement l’opinion qu’en avaient conçue tous ceux auxquels M. Gau avait montré ses beaux dessins, faits avec un choix, un goût remarquables, touchés avec une finesse singulière, et, par-dessus tout, offrant ce caractère de naïveté qui garantit une fidélité parfaite. Il était facile de voir que l’auteur, habitué à rendre exactement ce qu’il a sous les yeux, n’avait point mis des formes de convention à la place de celles des figures originales. Sous son crayon, les sculptures égyptiennes ne ressemblaient point à des sculptures grecques ; c’étaient bien là ces profils, souvent hardis, presque toujours incorrects, cette roideur, cette uniformité constante, cette absence totale de formes justes et gracieuses, caractères auxquels on reconnait sur-le-champ les découpures monotones qu’on appelle ‘bas-reliefs égyptiens’.La perfection des dessins de M. Gau a passé dans les gravures que contiennent les trois premières livraisons de son ouvrage ; les artistes distingués auxquels il en a confié l’exécution, ont répondu à son attente. Les planches ombrées sont d’un effet harmonieux ; le burin en est ferme et sûr : les vues pittoresques, si bien choisies par M. Gau, sont rendues avec goût et esprit ; et les dessins d’architecture et de sculpture offrent une précision et un fini qu’on ne saurait trop louer. Voilà pour la partie matérielle ; si le reste de l’ouvrage se continue comme il est commencé, ce sera un des mieux exécutés qui existent en ce genre...M. Gau a pris Philé pour point de départ, et il remonte le Nil du nord au sud ; ainsi les derniers dessins de son ouvrage seront des vues de la seconde cataracte...Le texte de cet ouvrage sera en grande partie rédigé par M. Niebuhr, qui doit donner l’explication des inscriptions nombreuses que M. Gau a recueillies dans son voyage. L’échantillon que ce savant distingué a donné de son travail dans ses ‘Inscriptions nubienses’, fait désirer vivement d’en voir la totalité.D’après un prospectus récemment publié, M. Gau annonce qu’il développera dans son texte plusieurs propositions importantes pour l’histoire de la philosophie des arts ; il croit pouvoir établir que toute l’architecture d’Egypte a ses types dans les monumens de la Nubie, depuis les premières ébauches grossièrement taillées dans le roc, jusqu’aux derniers édifices construits sous les Ptolémées...M. Gau annonce son ouvrage comme ‘pouvant faire suite’ à la grande description de l’Egypte : nous ne craignons pas d’affirmer qu’il en est une ‘suite indispensable’. Sans prétendre établir aucun parallèle entre deux ouvrages, dont l’un a été publié avec tous les moyens et toute la magnificence qu’un gouvernement seul pouvait déployer, l’autre entrepris par un seul homme, et avec les simples ressources de particuliers amis des arts, nous pouvons assurer que celui de M. Gau, parfaitement bien conçu, disposé dans des proportions plus petites et commodes, réduit aux objets essentiels et d’un intérêt véritable, présente, avec plus d’unité dans le plan, une exécution non moins parfaite et jusqu’ici beaucoup plus égale ». (Letronne, Journal des Savans, Janvier 1822, pp. 285 à 293).Le présent ouvrage renferme 64 planches à pleine page montrant plus de 180 vues, plans, coupes, élévations, détails architecturaux, dont 5 coloriées, ainsi que 14 planches d'inscriptions accompagnées d'une étude épigraphique de Niebuhr complétée par Letronne, et 13 belles vignettes placées en tête de l'explication des planches, dont 2 en couleurs. La plupart des artistes qui gravèrent ces dessins, réputés très fideles, participèrent également à l'illustration de la Description de l'Egypte, dont le présent volume constitue une suite officieuse.Précieux exemplaire sur papier vélin, très grand de marges car non rogné, conservé dans son cartonnage d’origine.