Maurice Dreyfous. Non daté. In-12. Relié. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 316 pages. Ouvrage de bibliothèque, étiquette collée sur le 1er contreplat, nombreux tampons. Non daté. Plats jaspés, frottés. Dos passé.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Reference : R240165941
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1998, ed R. Castells. in-8 br de 253 pages, couv ill en couleurs. | Etat : BE général. Occasion. (Ref.: ref9014)
R. Castells
RAYMOND CATELLS EDITIONS. 2003. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 250 pages.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
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Beau prologue de 80 vers, composé en l'honneur de la réouverture du Théâtre de l'Odéon à Paris :...Quand la chaleur intense vous faisait fuir Paris comme une pénitence, À Trouville, à Deauville où rit le flot amer, / En respirant lair pur et salé de la mer, / Le poète oubliait sa divine folie (...) / Et la Parisienne agile, aux molles poses, / sur la blonde falaise égarait ses bas roses. (...). / Mais après avoir ce loisir, il est temps / Que la Muse renoue à la fin sa ceinture, / Et lOdéon ce soir fait sa réouverture. Oui le gaz se rallume et nous vous revoyons, / Paris, âmes, beautés que dorent les rayons, / Penseurs qui de lesprit subissez les brûlures, / Femmes aux doux yeux clairs, aux belles chevelures, / Car le vieil Odéon vous aime, et vous laimez ! / Ah ! Cest quépris des mots comme de la musique, / Amant de toute ivresse idéale ou physique, / Apte à savourer tout comme à tout concevoir, / Le vrai Parisien de Paris aime à voir / La noble Poésie en sa splendeur première, / Le front ceint de laurier, vivre dans la lumière. / Car la déesse habite en ce clair monument, / Qua toujours protégé son sourire charmant, / Chanteuse aux fiers accents, dont la mère est oiselle, / Bohême au front céleste, elle est ici chez elle. / Mais, dites-vous que veut son caprice jaloux / Et comment cet hiver la courtiserez vous ? / On a dit de tout temps : « Menteur comme un programme ». / Nous nen ferons donc pas. Bouffonerie et Drame, / Alerte comédie au beau rire ingénu, / Tout ce qui vit sera chez nous le bien venu, / Même la tragédie où Roméo soupire, Car jamais ce mot-là na fait peur à Shakespeare ! (...). Tout sujet nous convient où la passion vibre (...). / Cest ici la maison de Molière, du grand / Corneille, de Racine au doux flot murmurant / De Hugo, dont les mers ont des frissons de cuivre, / Et du premier venu, sil aspire à les suivre ! / O Public ! Nos acteurs au pays enchanté / Arrivent, tous remplis de bonne volonté. / Ils seront, sils se peut, charmants, sublimes, drôles, / Imprévus ; en tous cas, ils sauront bien leurs rôles, / Et sefforceront même, à tout événement / De parler sans emphase et naturellement, / Nos actrices remède à tes mélancolies, / Si jen crois la rumeur publique, sont jolies, / (...). Songe, / Que, grâce à ton esprit inventif et subtil, / Tu peux en bel or pur transformer le plomb vil ; / Que lapplaudissement, qui nous berce et nous flatte, / fait de la pauvre étoffe une pourpre écarlate, / Et devient, sans féerie, un talisman pour nous ! / Accepte nos colliers de verre et nos cailloux / Tout comme sils étaient des diamants de lInde, / Et que ton âme soit comme une Rosalinde / Qui lit complaisamment les sonnets dOrlando ! / Mais cest assez parler. Quon agisse. Au rideau !...
16/02/1869 TRÈS BEAU SONNET EMPREINT DE TENDRESSE FILIALE EN HOMMAGE À SA MÈRE ÉLISABETH-ZÉLIE DE BANVILLE :...Ma mère, pour fêter sous les cieux rajeunis, Le jour où tu naissais, je veux avec tendresse Faire parler encore la lyre enchanteresse Dans le triste silence où nos cœurs sont unis. Voici venir le temps des lilas et des nids : Déjà, comme une haleine errante et charmeresse, La brise du printemps suave nous caresse, Ma mère, et ce nest pas moi seul qui te bénis ! Car, du séjour lointain caché sous tant de voiles, Sitôt quavec la nuit seffacent les étoiles, Ceux qui sont dans les cieux nous regardent pleurer...Théodore de Banville qui vouait à sa mère une véritable adoration, lui rendit souvent hommage dans ses poésies. Le tout premier recueil de Banville, Les Cariatides, salué par Charles Baudelaire, souvre sur un poème dédié à sa mère : « Oh ma mère, ce sont nos mères dont les sourires triomphants, bercent nos premières chimères, dans nos premiers berceaux denfants... ». Dans son avant-propos à Roses de Noël (recueil entièrement consacré à sa mère et publié en 1878), Banville déclarait : « Les quelques poëmes qui suivent ne sont pas des œuvres d'art. Ces pages intimes, tant que ma si faible santé et les agitations de ma vie me l'ont permis, je les écrivais régulièrement pour mon adorée mère, lorsque revenaient le 16 février, jour anniversaire de sa naissance, et le 19 novembre, jour de sa fête, sainte Elisabeth. Parmi ces vers, destinés à elle seule, j'avais choisi déjà quelques odes qui ont trouvé place dans mes recueils. Les autres ne me paraissaient pas devoir être publiés, et je sais bien ce qui leur manque. Presque jamais on ne se montre bon ouvrier, lorsqu'on écrit sous l'impression d'un sentiment vrai, au moment même où on l'éprouve. Mais, en les donnant aujourd'hui au public, j'obéis à la volonté formellement exprimée de Celle qui ne sera jamais absente de moi et dont les yeux me voient. D'ailleurs, en y réfléchissant, j'ai pensé qu'elle a raison, comme toujours ; car le poëte qui veut souffrir, vivre avec la foule et partager avec elle les suprêmes espérances, n'a rien de caché pour elle, et doit toujours être prêt à montrer toute son âme. Paris, le 19 novembre 1878. Roses de Noël, A ma mère...). CE PRÉSENT POÈME SEMBLE INÉDIT.
[1857] Ce très beau poème, composé de trois strophes de 4 vers rimés, a été publié dans le recueil Le Sang de la coupe sous le titre La Colombe blessée. ...Ô colombe (toi) qui meurs dans le ciel azuré,Rouvre un instant les yeux, victime aux blanches ailes.Le vautour qui te tue expire, déchiréPar des flèches mortelles.Va, tu tombes vengée, ô victime, et ta s?urPeut voir, en traversant la forêt dombre pleine,Loiseau tout sanglant pendre au carquois dun chasseurQui passe dans la plaine.Le jeune archer, folâtre et chantant des chansons,Passe, sa proie au dos, par les herbes fleuries,Laissant déchiqueter par les dents des buissonsCes dépouilles meurtries...On note une variante par rapport à la publication sur le mot « victime » au deuxième vers, qui est devenu « mourante ».