Imp. de A. Dair and Cie. 1862. In-16. Relié demi-cuir. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 356 pages. Plats et contreplats jaspés. Dos cuir à 4 nerfs, pièce de titre noir, titre, auteur et filets dorés.. . . . Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
Reference : R240163387
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[Jersey], Imprimerie universelle, 1853 1 plaquette (70 x 110 mm) de 15 pp., en une feuille pliée. Rarissime tiré à part, le plus rare des quatre imprimés d'après des pièces extraites de l'édition non expurgée des Châtiments.
« Les Châtiments », recueil vengeur a paru pour la première fois en 1853. Victor Hugo, exilé après le Coup d'État du 2 décembre 1851, y donne libre cours à la haine qu'il voue à Napoléon III, devenu pour lui le symbole de la tyrannie. « Le premier tirage a été presque exclusivement expédié à l'étranger et le second, plus correct, fut réservé à la France ; c'est Hetzel qui, le 21 novembre, en envoya à Paris le premier exemplaire, c'est-à-dire le lendemain de la mise en vente, à Bruxelles, d'une édition tronquée. Mais bien vite la frontière fut étroitement surveillée pour empêcher l'introduction en France des Châtiments. Ce fut réussi, car dès la fin de décembre son imprimeur belge Samuel signalait à Hugo que la vente était loin de répondre à ses espérances ; c'est à peine, assure-t-il, s'il parvenait chaque semaine à faire parvenir à Paris une centaine d'exemplaires des Châtiments [...] Il eut alors l'idée d'imprimer séparément, dans le format in-32, quelques pièces du recueil, de manière à faire une sorte de propagande pour l'ouvrage complet ; ces minces brochures étaient ensuite expédiées par la poste sous enveloppe fermée, et échappaient ainsi à la vigilance de la police. Le 13 décembre, Samuel, lui écrit : "J'ai dû faire faire en toute hâte deux extraits, l'un que vous avez déjà [Nox], l'autre que je vous envoie ici, L'Expiation [...] Maintenant, je fais les pièces que vous m'avez indiquées [Joyeuse vie et A l'obéissance passive] ; je vous en enverrai épreuve... J'ai tiré quatre mille extraits des deux premières - deux mille de chaque pièce." Ces extraits imprimés par Samuel sont au nombre de trois seulement ", précise alors Lacretelle : Expiation et Nox, à deux mille exemplaires, et Joyeuse vie, à plus petit nombre. Et le bibliographe refute la dernière : " La composition d'une quatrième, A l'obéissance passive, était achevée, et Victor Hugo en avait même corrigé les épreuves, lorsqu'il se ravisa et ordonna à Samuel de décomposer. Il s'aperçut en effet que cette poésie, lue isolément, risquait être interprétée par ses adversaires comme une insulte à l'armée française." En effet, "A l'obéissance passive" , qui commence par le célèbre « O soldats de l'an deux ! ô guerres ! épopées ! », Victor Hugo glorifie les soldats de la Révolution mais s'élève ensuite contre leur utilisation par Napoléon III pour réprimer « les défenseurs de la liberté ». Elle fut in fine finalement imprimée - le travail devait être trop avancé - mais ne connut ni le tirage conséquent des deux premières, ni sa diffusion, sans doute pour les raisons évoquées par Lacretelle. C'est quoi qu'il en soit la plus rare de quatre plaquettes, imprimées à un nombre infime d'exemplaires. La précipitation de la composition de cette dernier tiré à part et sa non-diffussion sont d'ailleurs confirmés par le caractère inachevé de la page de titre : à la différence des trois autres, elle ne contient ni le titre général des Châtiments, ni le nom de l'auteur et encore moins la préface introductive. C'est également la seule à être datée de 1853. Les trois autres le sont de novembre et décembre 1852. D'après Clouzot, les deux premières "Nox" et "Joyeuse vie" « ont été tirées à 2000 exemplaires, les deux dernières, "L'Expiation" et "A l'obéissance passive" à un nombre infime (10 ou 12 peut-être ?), sans qu'on en comprenne la raison. » Rareté confirmée par Vicaire, qui n'a pu effectivement croiser et recenser que les deux premières sur les quatre. Carteret, lui, n'en parle même pas et elles sont également de la grande collection Zoumeroff. [on joint] : [Les chatiments] : nox. [Les chatiments] : Joyeuse vie. [Jersey, St Hellier, par Bruxelles, Samuel, 1852]. 2 ff. plies, [16 pp.] [Jersey, St Hellier, par Bruxelles, Samuel, 1852]. 2 ff. plies, [16 pp.]
[Jersey], Imprimerie universelle, (2 décembre) 1852 1 vol. (70 x 110 mm) de 16 p. Demi-maroquin brun, dos lisse, titre doré en long. Tiré à part, d'après une pièce extraite de l'édition non expurgée des Châtiments.
« Les Châtiments », recueil vengeur a paru pour la première fois en 1853. Victor Hugo, exilé après le Coup d'État du 2 décembre 1851, y donne libre cours à la haine qu'il voue à Napoléon III, devenu pour lui le symbole de la tyrannie. « Le premier tirage a été presque exclusivement expédié à l'étranger et le second, plus correct, fut réservé à la France ; c'est Hetzel qui, le 21 novembre, en envoya à Paris le premier exemplaire, c'est-à-dire le lendemain de la mise en vente, à Bruxelles, d'une édition tronquée. Mais bien vite la frontière fut étroitement surveillée pour empêcher l'introduction en France des Châtiments. Ce fut réussi, car dès la fin de décembre son imprimeur belge Samuel signalait à Hugo que la vente était loin de répondre à ses espérances ; c'est à peine, assure-t-il, s'il parvenait chaque semaine à faire parvenir à Paris une centaine d'exemplaires des Châtiments [...] Il eut alors l'idée d'imprimer séparément, dans le format in-32, quelques pièces du recueil, de manière à faire une sorte de propagande pour l'ouvrage complet ; ces minces brochures étaient ensuite expédiées par la poste sous enveloppe fermée, et échappaient ainsi à la vigilance de la police. Le 13 décembre, Samuel, lui écrit : "J'ai dû faire faire en toute hâte deux extraits, l'un que vous avez déjà [Nox], l'autre que je vous envoie ici, L'Expiation [...] Maintenant, je fais les pièces que vous m'avez indiquées [Joyeuse vie et A l'obéissance passive] ; je vous en enverrai épreuve... J'ai tiré quatre mille extraits des deux premières - deux mille de chaque pièce." Ces extraits imprimés par Samuel sont au nombre de trois seulement ", précise alors Lacretelle : Expiation et Nox, à deux mille exemplaires, et Joyeuse vie, à plus petit nombre. Et le bibliographe refute la dernière : « La composition d'une quatrième, "A l'obéissance passive", était achevée, et Victor Hugo en avait même corrigé les épreuves, lorsqu'il se ravisa et ordonna à Samuel de décomposer. Il s'aperçut en effet que cette poésie, lue isolément, risquait être interprétée par ses adversaires comme une insulte à l'armée française. » En effet, « A l'obéissance passive », qui commence par le célèbre « O soldats de l'an deux ! ô guerres ! épopées ! », Victor Hugo glorifie les soldats de la Révolution mais s'élève ensuite contre leur utilisation par Napoléon III pour réprimer « les défenseurs de la liberté ». Elle fut in fine finalement imprimée - le travail devait être trop avancé - mais ne connut ni le tirage conséquent des deux premières, ni sa diffusion, sans doute pour les raisons évoquées par Lacretelle. C'est quoi qu'il en soit la plus rare des quatre plaquettes, imprimées à un nombre infime d'exemplaires. La précipitation de la composition de ce dernier tiré à part et sa non diffussion sont d'ailleurs confirmées par le caractère inachevé de la page de titre : à la différence des trois autres, elle ne contient ni le titre général des Châtiments, ni le nom de l'auteur et encore moins la préface introductive. C'est également la seule à être datée de 1853. Les trois autres le sont de novembre et décembre 1852. D'après Clouzot, les deux premières, « Nox » et « Joyeuse vie », « ont été tirées à 2000 exemplaires, les deux dernières, « L'Expiation » et « A l'obéissance passive » à un nombre infime (10 ou 12 peut-être ?), sans qu'on en comprenne la raison. » Rareté confirmée par Vicaire, qui n'a pu effectivement croiser et recenser que les deux premières sur les quatre. Carteret, lui, n'en parle même pas et elles sont également de la grande collection Zoumeroff.
Genève et New-York (Bruxelles), s.d.(1853) & Amsterdan (Bruxelles), I. Stemvers et Cie (H. Samuel), 1853. Deux volumes in-32 sur papier bible de: faux-titre, titre, III pages (annonce de Hugo), 392 pages & faux-titre, titre, 284 pages. Très séduisantes reliures en plein maroquin bordeaux à longs grains, plats orné d'une large dentelle à petits fers de type ferronerie, dos à nerfs fleuronnés, tranches dorées, dentelle intérieure, filet sur les coupes, sous étui regroupant les deux volumes. Dos légèrement insolés, petits frottements aux charnières.
Edition originale complète des Châtiments, seule reconnue par l'auteur, de ce recueil de poèmes satiriques contre Napoléon III. Rare édition parue un an après l'édition originale de "Napoléon-le-Petit", non répertoriée par Carteret ni Vicaire. Dans une lettre adressée à l'éditeur Pierre-Jules Hetzel, datée du 7 septembre 1852 et dans laquelle il lui annonce la rédaction des Châtiments pour dénoncer le coup dÉtat de Napoléon III, Victor Hugo écrit : « J'ai pensé qu'il m'était impossible de publier en ce moment un volume de poésie pure. Cela ferait l'effet d'un désarmement, et je suis plus armé et plus combattant que jamais ». Ces deux ouvrages ne rapportèrent pas de revenu à leur auteur : "Napoléon-le-Petit et Les Châtiments, livres de combat, avaient été vendus sous le manteau, au seul bénéfice des colporteurs". (Maurois). Carteret, Vicaire.
Editions de Presse et d'Information , Bibliothèque Union Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1975 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée à rabats éditeur rouge illustrée d'une gravure de femme Belle Epoque avec une cravache In-8 1 vol. - 171 pages
1ere édition, 1975 Contents, Chapitres : Avant-propos - Historique - Psychologie et fustigation - 1. Chatiments corporels et masochisme : Hommes battus par des femmes - Hommes battus par d'autres hommes - Femmes battues par des hommes - 2. Chatiments corporels et sadisme : Homme à l'égard des hommes - Hommes à l'égard d'enfants et d'adolescents - Femmes à l'égard d'hommes - Femmes à l'égard d'enfants et d'adolescents - Bibliographie (1 page) - L'auteur, Christian Demay, était un collaborateur de la revue de sexologie Union. Il regoupe et commente dans ce livre le courrier à consonnance sadomasochiste reçu dans cette publication. bon état, intérieur frais et propre
Paris, Bibliothèque Union, 18 juillet 1975, in-12, broché, couvertures à rabats, 170p. Bon état. Bibliographie.
Historique. Psychologie et fustigation. I Partie : Châtiments corporels et Masochisme : Hommes battus par des femmes - Hommes battus par d'autres hommes - Femmes battues par des homme . II Partie : Châtiments corporels et Sadisme: Hommes à l'égard de femmes. Hommes à l'égard d'enfants et d'adolescents. Femmes à l'égard d'hommes. Femmes à l'égard d'enfants et d'adolescents. Bibliographie