Plon-Nourrit et Cie. 1910. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos plié, Quelques rousseurs. VII + 331 pages.. . . . Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires
Reference : R240154320
Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires
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Plon, 1910, pt in-8°, vii-331 pp, broché, bon état
"M. Maugras a publié, sous le titre : Journal d'un étudiant pendant la Révolution, des lettres écrites de Paris, de décembre 1789 à décembre 1792, par un jeune Bordelais, Edmond Géraud, fils d'un négociant protestant, envoyé à Paris pour achever son éducation. Ces lettres, écrites par un bon jeune homme, sans mérite transcendant, appartenant à la bonne bourgeoisie libérale, vivant en dehors du monde de la politique, sont très précieuses pour la connaissance des mouvements de l'opinion publique pendant les trois premières années de la Révolution. En 1790, il parle avec attendrissement de Louis XVI, « ce roi citoyen, si digne du nom de roi des Français, » et ne manifeste même aucun éloignement pour la reine. Il voit avec la plus sereine confiance, avec le plus naïf enthousiasme l'ère de bonheur et de liberté que la nouvelle Constitution ouvre à la France. Mais, à la fin de 1790, l'émigration, l'opposition du clergé à la Révolution commencent à exciter chez lui des craintes et de l'irritation. En 1791, cette irritation grandit avec les menaces de l'étranger et le soupçon que la cour est complice des émigrés et de l'Autriche. La fuite du roi change cette irritation en fureur, au moins contre Marie- Antoinette, « cette reine infâme, cette Médicis moderne. » Le roi est encore « bon, honnête, vertueux, victime de son coeur et de sa faiblesse. » Mais, avec 1792, avec la résistance du roi à la Constitution civile du clergé, avec l'attente d'une guerre prochaine, ce reste de respect disparaît. Louis XVI n'est plus qu'un « traître, un parjure, vrai tigre déguisé en cochon. » C'est qu'alors, indépendamment de l'attitude menaçante de l'étranger et des émigrés, de la certitude d'une complicité secrète des Tuileries et des agitations royalistes dans les départements, il y a dans Paris même une réaction très forte en faveur du roi et contre l'Assemblée législative. Les lettres du jeune Géraud sont des documents très précieux sur ce point; elles montrent par quelles angoisses passèrent alors les partisans de la Révolution. Ils se sentaient menacés de toutes parts, entourés de conspirateurs. De là la joie avec laquelle ils saluent le 20 juin, le 40 août, et, il faut le dire, le peu d'horreur que leur causèrent au premier abord les massacres de septembre. Nous avons des lettres d'Edmond Géraud du 4 et du 6 septembre ; il parle des massacres, mais sans s'y arrêter, comme d'une explosion naturelle de la fureur populaire, et il insiste surtout sur l'enthousiasme belliqueux qui anime toutes les classes de la population. « Le patriotisme est dans son triomphe, » dit-il le 6, «... la gaieté et la sécurité marchent au son du tambour... Nous n'avons pas l'air d'un peuple menacé ni d'un peuple abattu, mais d'une grande famille qui est en liesse. » Mais aussitôt se produit dans les âmes honnêtes cette réaction de pitié que Michelet a si bien observée. Edmond Géraud, jusqu'alors très sympathique aux Jacobins, n'a plus que des paroles de mépris pour Marat et Robespierre, et il écrit le 16 octobre : « Que voit-on dans Paris, dans cette ville qui devrait donner aux départements l'exemple du patriotisme et de la soumission la plus aveugle aux lois ? Ils y voient un amas impur d'hommes dont tous les projets tendent à perpétuer l'anarchie sans laquelle ils ne sont rien , des hommes tout dégoûtanls encore du sang qu'ils ont versé dans les journées de septembre. » Le 11 novembre, il demande que les Bordelais marchent sur Paris pour délivrer l'Assemblée des assassins qui l'entourent. A la fin de 92, il s'enrôle et se rend au camp de Toulouse. On peut dire qu'on retrouve dans les lettres d'Edmond Géraud l'état d'âme girondin. A ce point de vue, elles sont un document d'une grande valeur..." (G. Monod, Revue historique) — "Ce n'est pas vraiment un journal, mais une biographie de ce jeune bourgeois bordelais fasciné par la Révolution, qui arrive à Paris en décembre 1789 (...). On y suit sa déception croissante devant les excès de la Révolution jusqu'en 1793 (...)" (Fierro, 618)
paris Plon-Nourrit et Cie 1910 in-8 demi-percale un volume, reliure demi-percale rose (half hard-back percale) in-octavo, reliure d'époque, dos long (spine without raised band), titre frappé or, pièce de titre à double filets or (label of title with gilt line) sur fond bordeaux, papie rpeigné aux plats (cover with painting paper), tête lisse (top edge smooth) peignée - gouttière et tranche de queue non-rognées, marque-page en tissu (bookmark in tissue), couverture conservée (cover preserved - library edition), sans illustrations (no illustration), VII-331 pages, 1910 à Paris, Plon-Nourrit et Cie Editeur,
Nouvelle Edition........en trés bon état (very good condition). trés bon état
Paris, Plon Bibliothèque Historique Plon s.d., 1 vol. in 12 relié demi-percaline, dos lisse orné (reliure éditeur), 316 pp. - Journal d'un étudiant monté de province à Paris, véritable tableau de la société bourgeoise et des petits faits de tous les jours pendant la Révolution.
etiquette bibliothéque collée au dos,trace de colle sur le 1er plat,
1910 Paris, Plon-Nourrit et Cie, 1910, in 8 br. de (2) ff., VII-331 pp., bon ex.
CALMANN LEVY. 3ème édition. 1890. In-12. Relié demi-cuir. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 393 pages. Portrait en frontispice noir et blanc, avec serpente. Ouvrage déboité. Etiquette de code sur la coiffe en-tête et tampons de bibliothèque sur la page de titre et dans quelques marges.. . . . Classification Dewey : 944.04-Révolution de 1789
Classification Dewey : 944.04-Révolution de 1789