Pierre Vitet. 1917. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos plié, Papier jauni. 315 pages.. . . . Classification Dewey : 940.3-Première Guerre mondiale 1914-1918
Reference : R240149833
Préface de l''Abbé E. Wetterlé. Classification Dewey : 940.3-Première Guerre mondiale 1914-1918
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P., Pierre Vitet Editeur, 1917, in-12, iv-316 pp, préface de l'Abbé Wetterlé, broché, état correct
"Sous ce titre évocateur : De Verdun à Mannheim, M. J. Simonin, médecin-inspecteur du 4e Corps d'Armée, réunit de poignants souvenirs : impressions vécues, enregistrées au jour le jour. L'auteur ne colore pas les événements, il raconte ce qu'il a vu." (L'Ambulance, organe officiel de la Croix verte, février 1918) — "Le Dr Simonin, prisonnier, a publié : De Verdun à Mannheim, où il reproduit des récits d'Allemands du moment de l'incendie de la cathédrale de Reims. Ces extraits sont des sujets de profond intérêt parce qu'on connaît peu de chose en France de la façon allemande de présenter les événements à Reims. Le Dr Simonin a été transféré de Verdun en Belgique, et de là à Mannheim." (Travaux de l'Académie nationale de Reims, 1919) — "C'est un récil bien attachant que nous donne sous ce titre M. le médecin-inspecteur Simonin. Ecrit avec une simplicité de bon aloi qui n'exclut ni la sincérité, ni l'élégance, ce livre nous retrace les étapes douloureuses de la captivité que l'auteur a subie en Allemagne après qu'une glorieuse blessure reçue dès le début de la campagne l'eut séparé des blessés auxquels il donnait sans compter son dévouement et ses soins. Nous le suivons ainsi pas à pas depuis le premier jour de la mobilisation jusqu'à sa rentrée en France à la fin de septembre 1914, et nous revivons avec lui toutes les angoisses de ces premières semaines de la guerre où les événements se précipitèrent avec une telle rapidité qu'on put croire que la France ne résisterait pas au choc brutal de l'ennemi. Mais ce qui nous émeut par dessus tout au milieu de ces souvenirs poignants enregistrés au jour le jour, ce sont les pages où le Dr Simonin nous retrace le martyre de deux petits villages de Belgique qui, à la fin d'août 1914, connurent toutes les infamies : « Les crimes d'Ethe et de Gomery, écrit l'abbé Wetterlé dans l'émouvante préface où il présente l'ouvrage au public, resteront l'éternelle flétrissure de l'armée germanique. Jamais vainqueur ne fit preuve d'une sauvagerie aussi rebutante, d'un tel sadisme de cruauté. Comment un peuple qui se disait civilisé, a-t-il pu se laisser entraîner à de pareilles ignominies? La mentalité allemande éclate là dans toute son horreur ! » Et en effet, en lisant ces pages empreintes d'une indignation contenue qu'on ne peut manquer de partager, on se prend a douter que des hommes de notre temps aient pu accumuler froidement autour d'eux tant d'horreurs et tant de cruautés inutiles. Et pourtant l'impartialité si sincère avec laquelle l'auteur nous en fait le récit ne permet pas de récuser son témoignage. Mais quel contraste avec l'indomptable bonne humeur de nos troupiers, avec la noble attitude et le dévouement inlassable de nos médecins et de nos infirmiers, avec la dignité et la belle tenue morale de quiconque porte l'uniforme français ! Aussi le simple récit de ces heures douloureuses, où l'auteur anime tout sans presque jamais parler de lui, est-il un réconfort en même temps qu'un encouragement à persévérer dans la lutte jusqu'au châtiment de la race maudite à jamais souillée par ses propres excès." (F. L., La Réforme sociale, 1918)