‎Béraud Henri‎
‎Le martyr de l'obèse‎

‎Superbe lettre autographe signée et adressée le 12 novembre 1922 à Henri BERAUD pour le féliciter pour son prix Goncourt et son livre le Martyr de l’obèse‎

‎« Ce sont les idées simples qui sont les plus surprenantes. Vous vous êtes servi de la vôtre avec un prodigieux talent »… « Je ne sais si l’intérêt si vif que l’on prend au « bon gros » vient de là ou de votre bonne humeur naturelle, légère, au milieu de la psychologie la plus subtile, la plus aigüe, la plus réelle »… « Comment vous remercier ? Comment vous féliciter ? Je ne puis que vous dire avec toute ma sincère et vive sympathie mon émerveillement ». Une page in-8 recto verso ‎

‎LE MARTYR DE L'OBESE‎

‎Paris Athéna 1952 1 8° Broché 209 Collection Athéna Luxe, Paris, 1952. Un volume in 8° broché couverture rempliée, 209 pages, très bon état, illustrations de Joé Hamman, gravées par Nourisson. Poids avant emballagr 320 gr, frais d'envoi colissimo 650‎

‎ Bon état Remises possibles sur les achats en lot, achetez plusieurs objets à la fois ! Reçoit sur rendez-vous pour consultation des ouvrages.‎

‎Né à Lyon. 1885-1958. Journaliste et écrivain français. Prix Goncourt en 1922 pour le "Martyr de l'obèse". L.A.S. «Henri Béraud» à «Mon cher Paul». S.l, 23 septembre 1940. 2 pages in-4. 2 lignes autographes ajoutées par son épouse Germaine.‎

‎ 23/09/1940 Dans l'attente d'une lettre qui doit décider de leurs projets, Henri Béraud n'a pu répondre plus tôt à son ami. Il s'étonne …Cette lettre n'est pas venue, ce qui est pour le moins singulier, puisque j'ai écrit le jour même du forfait matrimonial dont vous vous êtes fait le complice. Un mois déjà ! Les vieux époux s'ennuient bien de vous, cher Paul. Tout est mélancolique (…). Un jour viendra, peut-être (…) où nous dirons : « c'était le bon temps ! »… L'écrivain évoque ensuite l'atmosphère pesante de l'époque et tente de réconforter son ami : la lettre en question peut le dire, soit que Gringoire rentre à Paris, soit que je me trouve dans la nécessité de rejoindre Marseille. (…) Bonardi me dit que vous avez des commandes. J'en suis heureux. Il faut si « la vie artistique » reprend que vous soyez présent (…). Quant à peindre, vous le ferez aussi bien et peut-être mieux que dans ce triste va-et-vient de Paris… Il conclut joliment …Sans doute ne saurez vous jamais le secours que me fut votre amitié si franche et si simple. Entre le Lorrain et le Lyonnais, il y a des choses qui ne seront jamais tout à fait dites. Il suffit de les sentir…Grand reporter international au Petit Parisien et à Paris-soir, fougueux polémiste, Henri Béraud fut notamment l'éditorialiste de Gringoire. En 1945, il fut condamné à mort pour ses campagnes anti-anglaises avant dêtre gracié. Il est notamment l'auteur des romans La gerbe dOr (1928) et Qu'as-tu fait de ta jeunesse ? (1941). ‎

‎La maison morte, par Henry Bordeaux. Relié avec : Le martyr de l'obèse, par Henri Béraud.‎

‎ P., Plon, 1922, 315 pages et P., Albin Michel, 1922, 242 pages. Deux ouvrages reliés en 1 volume in 12, demi basane verte, dos lisse. ‎

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