ODEP. 1969. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 493 pages - jaquette en bon état.. . . . Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
Reference : R240140785
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Exceptionnel exemplaire contenant 3 corrections manuscrites de l’époque aux pages 9, 57 et 176 avec adjonction de mots, le bequet de la page 45 et le premier état avec les deux fautes « donner le lustre » et « amplète » à la 6è et 18è ligne au verso du feuillet Oii. Paris, Claude Barbin, 1668. Avec Privilège du Roy. In-4 de (28) ff., 284 pp. et (1) f. pour l’Épilogue et le Privilège (daté du 6 juin 1667 avec la cession de Barbin à Thierry pour la moitié), suivi de Achevé d’imprimer pour la première fois le 31 mars 1668. Plein veau havane granité, dos à nerfs orné, coupes décorées, tranches jaspées, coiffes et coins anciennement restaurés. Reliure strictement de l’époque. 243 x 177 mm.
« Premier état de l’édition originale des Fables de La Fontaine, l’un des livres les plus célèbres d’Occident, donnée par La Fontaine lui‑même, contenant les six premiers livres. Elle est rare et fort recherchée. » (A. Claudin, Bibliographie des Éditions Originales, n° 164). Tchemerzine, III, pp. 865-866 ; Brunet, III, p. 750 ; En Français dans le texte, n°105. « Edition originale des six premiers livres des Fables » (Tchemerzine, III, 866). L’exemplaire de M. A. Rochebilière (vendu en 1882) possédait un carton du feuillet oii, verso, de la vie d’Esope. Le feuillet original porte à la 6è ligne « donner le lustre » et à la 18è « amplete », cas du présent exemplaire. Cette édition originale est riche de 124 Fables parmi lesquelles « Le Chêne et le roseau », « Le Corbeau et le Renard », « La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf », « Le Laboureur et ses enfants », « Le Lièvre et la Tortue », « Le Loup et l’Agneau », « Le Lion et le Rat », « Le Meunier, son fils et l’Ane », « La Mort et le bûcheron », « Les Deux Mulets », « L’œil du Maître », « Le Pot de terre et le pot de fer », « Le Renard et la cigogne », « Le Renard et les raisins »... Elle avait été composée pour le Dauphin, fils de Louis XIV (dont les armes ornent la page de titre). Le fabuliste s’y montre fidèle à l’esprit de ses modèles, Ésope et Phèdre, qu’il se contente d’égayer par des traits nouveaux ou familiers, mais Les Fables de 1668 marquent une date capitale dans l’histoire du genre, ..., dès l’Antiquité, l’apologue était passé de la prose grecque... aux vers latins, ..., il appartient à La Fontaine de l’avoir annexé véritablement à la poésie... (En français dans le texte, n° 105). L’édition est illustrée de 118 eaux-fortes, signées François Chauveau, et de bandeaux, lettrines et culs-de-lampe gravés sur bois. Les gravures sont placées en tête des fables, encadrées d’un double filet et signées F. C. (François Chauveau) ; l’édition contient en outre quelques frises et quelques culs de lampe. La publication de la seconde série des Contes de La Fontaine en 1666, avait causé un grand scandale et Louis XIV qui n’aimait pas l’ami de Fouquet lui avait fait faire des observations par Colbert. La Fontaine comprit la nécessité de s’assagir et, le 31 mars 1668, fit paraître la première édition des Fables. L’œuvre eut un succès foudroyant et La Fontaine fut, dès ce moment, considéré comme l’Ésope français. « Cette belle édition originale, imprimée avec soin, est illustrée de petites gravures à mi-pages, signées F. C. (François Chauveau). Les fins de page sont ornées de culs-de-lampe typographiques dont quelques-uns sont d’un beau style. Les armoiries qu’on voit sur le titre sont celles du Grand Dauphin auquel le recueil est dédié. On y trouve les six premiers livres comprenant 124 fables qui paraissent ici pour la première fois, puis l’Épilogue ». (J. Le Petit, Bibliographie des principales Editions originales, p. 234.) La rareté des exemplaires de tout premier état conservés dans leur reliure de l’époque est légendaire. Jules Le Petit, dans sa bibliographie, ne mentionne que des exemplaires reliés au XIXe siècle : « Prix : Vente Solar (1860), bel ex. mar. r. par Trautz-Bauzonnet. 575 fr. – Vente du baron J. Pichon (1869), mar. r. par Trautz, I,360 fr. - Répertoire Morgand et Fatout (1878), ex. grand de marges (0,244 miliim.), mar r. par Trautz, 3400 fr. - Vente de Béhague (1880), mar. r. par Trautz, ex. de la vente Pichon, 2 700 fr. - Vente Guy-Pellion (1882), mar. r. doublé de mar. bl. par Trautz 3, 600 fr. - Vente J. Renard (1881), mar r. par Capé, I,400 Fr - Vente du Comte Roger du Nord (1884), très bel ex. (hauteur 0,247 millim.), mar. citron, par Trautz, I,700 fr ». Brunet (supplément VII, 747) ne mentionne aucun exemplaire en reliure ancienne. Tous sont reliés au XIXe siècle : « en mar. de Trautz, 855 fr. Double ; cet exempl. qui n'était pas des plus beaux, avait été payé 380 fr. ; en mar. de Duru, 495 fr. Chedeau ; en mar. de Trautz, fort beau, 1,360 fr. baron Pichon, revendu 2 050 fr. Benzon ; enfin, en mar. doublé de Trautz, un exempl. de toute beauté, est porté à 2, 800 fr. au catal. Morgand et Fatout ». Quant à Tchemerzine, il ne cite qu’un seul exemplaire relié en veau ancien, celui de Daulnoy vendu au prix considérable de 24 000 Fr. de l’époque. Les rares exemplaires connus en maroquin sont en reliure du XVIIIe, c'est-à-dire postérieurs d’au moins deux générations : celui de la comtesse de Verrue (aujourd'hui perdu) qui commença sa collection à son retour en France en 1700 (1670-1736 ; maroquin rouge, ancienne collection Alexandrine de Rothschild, Répertoire des biens spoliés, section « Livres », p. 400, n° 7715) et celui du comte de Toulouse également en maroquin rouge (1678-1737 ; localisation inconnue). Les deux exemplaires en veau à provenance attestées sont également reliés au XVIIIe siècle : celui du comte d'Hoym qui constitua sa collection entre 1717 et 1735 et mourut en 1737 (veau fauve, vente Hayoit, Sotheby's Paris, 28 juin 2001, n° 47, acquis par le commerce ; dos remonté et très restauré) et le second exemplaire de la comtesse de Verrue pour sa résidence de Meudon (Bibliothèque nationale ; reliure en veau très restaurée), catalogue de la vente Pierre Berès. Citons quelques-uns des exemplaires répertoriés en véritable reliure de l’époque : - en veau brun aux armes du Chancelier Séguier (cf. Brunet ; localisation et état inconnus). - en veau brun, bibliothèque privée. - l’exemplaire Rochebilière de second état mesurait 225 mm de hauteur (n°164). - en 2007, un exemplaire de second état en vélin ancien, mesurant 232 mm de hauteur, avec seulement deux corrections manuscrites de l’époque aux pages 57 et 176, était vendu 195 000 €. - en 2010, un exemplaire de second état en veau identique à celui-ci mais avec une seule correction manuscrite page 176, était vendu 230 000 €. - quant à l’exemplaire Pierre Berès de second état, en vélin du temps, avec une seule correction, il était adjugé 325 000 € le 20 juin 2006, il y a 13 ans. Exceptionnel exemplaire de premier état, à grandes marges (hauteur : 243 mm), conservé dans sa reliure de l’époque, possédant 3 corrections manuscrites de l’époque aux pages 9, 57 et 176, le béquet imprimé collé à la 18e ligne de la page 45 pour corriger le mot Tracas par le mot Fatras et les deux fautes aux lignes 6 et 18 au verso du feuillet Oii : « donner le lustre » et « amplète », caractéristique de premier état. Provenance : Marquis d’Houdetot et vicomte de Miribel (1824-1878).
Le Monde/La vie. 2016. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 186 pages - nombreuses photos et illustrations en noir et blanc et en couleurs dans et hors texte. Texte sur plusieurs colonnes.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : L'Occident, un mot, un imaginaire : De quoi parle-t-on ? - Introduction - Cartes - L'antiquité, matrice de l'Occident : Introduction - Un héritage gréco-romain - L'Empire romain choisit la partition - La figure, Dioclétien, créateur du droit divin - L'empreinte, les jeux olympiques - L'Occident chrétien, l'unité introuvable - L'occident à la conquête du monde - L'Occident de la guerre froide - Entre fascination et répulsion - Le déclin de l'Occident ?... Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Le Monde. 2016. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 186 pages - nombreuses photos et illustrations en noir et blanc et en couleurs dans et hors texte. Texte sur plusieurs colonnes.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : L'Occident, un mot, un imaginaire : De quoi parle-t-on ? - Introduction - Cartes - L'antiquité, matrice de l'Occident : Introduction - Un héritage gréco-romain - L'Empire romain choisit la partition - La figure, Dioclétien, créateur du droit divin - L'empreinte, les jeux olympiques - L'Occident chrétien, l'unité introuvable - L'occident à la conquête du monde - L'Occident de la guerre froide - Entre fascination et répulsion - Le déclin de l'Occident ?... Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
JC Lattès, 2011, in-8°, 382 pp, traduit de l'anglais, notes, sources, broché, bon état
En recrutant les musulmans soviétiques pour combattre Staline, Hitler n'imaginait pas que cette alliance se répercuterait jusqu'aux événements du 11 Septembre. Car, après la guerre, les services secrets américains et ouest-allemands vont à leur tour s'appuyer sur les mêmes réseaux et les mêmes hommes pour lutter contre le communisme durant la guerre froide. A travers cette enquête passionnante, Ian Johnson reconstitue l'accumulation de maladresses stratégiques et politiques qui permit à l'islam radical d'installer sa première tête de pont en Occident. Et comment de la paisible mosquée de Munich, une communauté musulmane influente et impénétrable a pu organiser ses futures actions. Ian Johnson dresse le portrait des principaux acteurs de cette histoire méconnue, notamment celui de Gerhard Von Mende, ancien nazi qui dirigea un bureau de propagande ouest-allemand et celui de Said Ramadan – le père de Tariq –, principal dirigeant en exil des Frères musulmans, lié de près aux services secrets occidentaux. "Une mosquée à Munich", qui analyse avec une lucidité rare la rencontre désastreuse entre l'Occident et l'islam radical, se révèle aussi captivant qu'indispensable pour comprendre les erreurs commises hier et aujourd'hui vis-à-vis des islamistes. — "Lorsque la nouvelle se répandit que les pirates de l’air du 11 Septembre avaient vécu en Europe, le journaliste Ian Johnson se demanda comment des partisans d’un islam radical avaient pu s’implanter en Occident. La plupart des explications avancées jusqu’ici font état du soutien des États-Unis aux combattants islamistes d’Afghanistan, vingt ans plus tôt. Ian Johnson, lui, s’est penché sur le début de la Guerre froide en racontant l’histoire méconnue de musulmans soviétiques passés dans le camp allemand pendant la Seconde Guerre mondiale. En devenant de par la volonté des agents nazis un outil de propagande antisoviétique, ils établirent à leur insu un lien ténu, dont nul n’aurait alors imaginé les conséquences, entre l’islam politique et l’Occident. Pendant que les agents des services de renseignement ouest-allemands et américains luttaient en vue de s’assurer le contrôle de cette communauté musulmane influente mais impénétrable – dont le combat clandestin s’organisait depuis la paisible mosquée de Munich – l’islam radical installa sa première tête de pont en Occident. En s’appuyant sur un nombre impressionnant de sources (dont certaines accessibles depuis peu seulement aux chercheurs), Une Mosquée à Munich s’attache à un érudit nazi ayant pris la tête d’un réseau d’espions dans l’après-guerre, à des dirigeants musulmans du monde entier, dont certains, membres des Frères Musulmans, et à des agents de la CIA naïfs résolus à employer une nouvelle arme contre le communisme : l’islam. Une Mosquée à Munich – une analyse d’une lucidité rare de l’espionnage en temps de Guerre froide, doublée d’un récit révélateur de la rencontre désastreuse entre l’Occident et l’islam radical – s’avère aussi captivant qu’indispensable si l’on souhaite comprendre les erreurs encore commises vis-à-vis des islamistes aujourd’hui."
Grasset, 1956, in-8°, 353 pp, broché, papier jauni, bon état, envoi a.s. « à Monsieur ... en respectueux souvenir, Henri Massis – “On n'entend les prophéties que quand les choses sont arrivées” – Pascal »
Nouvelle présentation, avec de nombreux compléments, de l'ouvrage “Défense de l'Occident”, paru en 1927. La crise de la civilisation. – Défense de l'Occident. – L'Empire soviétique à la conquête du monde. – Comment l'Amérique a perdu la paix : histoire de dix ans (1945-1955). — "Nous apprenons la mort de l'écrivain Henri Massis à l'âge de 84 ans. Après avoir débuté dans le journalisme et collaboré à diverses publications (le Petit Journal, l'Eclair, l'Opinion) Henri Massis avait atteint très vite la notoriété grâce aux enquêtes qu'il mena avec Alfred de Tarde sur « l'Esprit de la Nouvelle Sorbonne » et sur « les jeunes gens d'aujourd'hui ». Il rejoint la jeune élite nationaliste littéraire de l'époque et se range aux côtés de Barrès, Maurras, Maritain, Péguy, Psichari. Il devait rester fidèle à ses idées toute sa vie et défendre après la première guerre mondiale un maurrassisme catholique en collaborant en qualité de rédacteur en chef à la Revue Universelle dirigée par Jacques Bainville auquel il succéda de 1936 à 1944. En 1927, il publiait son plus important ouvrage : « Défense de l'Occident » où est exposée la conception du génie de l'Occident reposant sur l'idée d'ordre en politique, sur le primat de la raison, sur les instincts en morale et sur la notion de responsabilité personnelle et de spiritualisme actif. A ces traits s'opposent ceux de l'Orient dont l'individualisme désorganise la morale et la société et qui dépersonnalise Dieu dans le panthéisme et l'homme dans ses instincts. L'Allemagne hitlérienne, c'est l'hérésie majeure en occident. Henri Massis se sépare de certains de ses amis, admirateurs des régimes totalitaires. En 1941, il est nommé cependant membre du Conseil National de Vichy et poursuivra après la guerre son activité littéraire en défendant un certain nombre de thèmes qui lui étaient chers « Maurras et son temps, 1951»; « l'Occident et son destin, 1956 ». Il avait été élu à l'Académie Française en 1960." (Bernard Ménager, Revue du Nord Year 1970)