BERNARD GRASSET. 1936. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 364 pages .. . . . Classification Dewey : 929.2-Histoire des familles célèbres
Reference : R240128937
Traduit de l'allemand par Constantin de Grunwald. Classification Dewey : 929.2-Histoire des familles célèbres
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Grasset, 1933, in-8°, 333 pp, imprimé sur alfax Navarre, reliure demi-chagrin fauve, dos à 4 nerfs soulignés à froid, pièces d'auteur et de titre chagrin vert et vermillon, fleurons dorés, couv. illustrée conservée (rel. de l'époque), bon état
Correspondance de 1770 à 1780. — "On sait que le seul texte authentique de la correspondance de Marie-Antoinette avec sa mère figure dans le recueil publié d'abord à Vienne en 1864 par le chevalier d'Arneth, et ensuite dans le recueil plus vaste publié en 1874 par MM. d'Arneth et Geffroy (Correspondance secrète entre Marie-Thérèse et le comte de Mercy-Argenteau avec les lettres de Marie-Thérèse et de Marie-Antoinette). M. Georges Girard a cru bon de rééditer la correspondance entre la mère et la fille parce que les publications précédentes sont aujourd'hui difficiles à se procurer, et surtout parce qu'elles ne sont pas absolument complètes. Outre les lacunes dues à la perte de certaines lettres, les éditeurs avaient omis deux lettres, l'une de Marie-Thérèse du 30 juillet 1775, l'autre de Marie-Antoinette du 30 août 1777, et qu'ils avaient en outre supprimé dans les autres certains passages. Le fait est dû à des soucis de convenance : la lettre de Marie-Thérèse est en effet un réquisitoire très vif contre la légèreté de sa fille et les Archives de Vienne n'en avaient pas permis la publication ; celle de Marie-Antoinette annonce à sa mère la consommation de son mariage. Les passages supprimés ailleurs sont la conséquence de l'omission de ces deux lettres. Or ces lacunes ne sont pas indifférentes. La préoccupation d'assurer la succession pour consolider l'alliance hante Marie-Thérèse, et, pour l'explication psychologique du caractère de Marie-Antoinette, la question de ses rapports conjugaux avec le roi est capitale. La publication de M. Georges Girard apporte donc une contribution très intéressante à l'histoire de Marie-Antoinette. Elle rendra service aux historiens et permettra au grand public de pénétrer dans l'intimité d'une des reines de France qui ont le plus suscité la curiosité." (Albert Girard, Revue d’Histoire moderne et contemporaine, 1934) — "Ce livre doit être considéré comme le complément naturel de la magistrale biographie de Marie-Antoinette par Stefan Zweig. Quelque chose comme ce que les érudits appellent un recueil de pièces justificatives. La correspondance de Marie-Thérèse et de Marie-Antoinette, sa fille, que l'on va trouver pour la première fois intégralement publiée ici, est en effet le texte essentiel sur lequel l'éminent écrivain autrichien s'est fondé pour bâtir sa psychologie de la reine de France" (G. Girard)
Grasset, 1933, in-8°, 333 pp, reliure demi-chagrin fauve, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres dorés, couv. illustrée conservée (rel. de l'époque), bon état
Correspondance de 1770 à 1780. — "On sait que le seul texte authentique de la correspondance de Marie-Antoinette avec sa mère figure dans le recueil publié d'abord à Vienne en 1864 par le chevalier d'Arneth, et ensuite dans le recueil plus vaste publié en 1874 par MM. d'Arneth et Geffroy (Correspondance secrète entre Marie-Thérèse et le comte de Mercy-Argenteau avec les lettres de Marie-Thérèse et de Marie-Antoinette). M. Georges Girard a cru bon de rééditer la correspondance entre la mère et la fille parce que les publications précédentes sont aujourd'hui difficiles à se procurer, et surtout parce qu'elles ne sont pas absolument complètes. Outre les lacunes dues à la perte de certaines lettres, les éditeurs avaient omis deux lettres, l'une de Marie-Thérèse du 30 juillet 1775, l'autre de Marie-Antoinette du 30 août 1777, et qu'ils avaient en outre supprimé dans les autres certains passages. Le fait est dû à des soucis de convenance : la lettre de Marie-Thérèse est en effet un réquisitoire très vif contre la légèreté de sa fille et les Archives de Vienne n'en avaient pas permis la publication ; celle de Marie-Antoinette annonce à sa mère la consommation de son mariage. Les passages supprimés ailleurs sont la conséquence de l'omission de ces deux lettres. Or ces lacunes ne sont pas indifférentes. La préoccupation d'assurer la succession pour consolider l'alliance hante Marie-Thérèse, et, pour l'explication psychologique du caractère de Marie-Antoinette, la question de ses rapports conjugaux avec le roi est capitale. La publication de M. Georges Girard apporte donc une contribution très intéressante à l'histoire de Marie-Antoinette. Elle rendra service aux historiens et permettra au grand public de pénétrer dans l'intimité d'une des reines de France qui ont le plus suscité la curiosité." (Albert Girard, Revue d’Histoire moderne et contemporaine, 1934) — "Ce livre doit être considéré comme le complément naturel de la magistrale biographie de Marie-Antoinette par Stefan Zweig. Quelque chose comme ce que les érudits appellent un recueil de pièces justificatives. La correspondance de Marie-Thérèse et de Marie-Antoinette, sa fille, que l'on va trouver pour la première fois intégralement publiée ici, est en effet le texte essentiel sur lequel l'éminent écrivain autrichien s'est fondé pour bâtir sa psychologie de la reine de France" (G. Girard)
Exemplaire de luxe réimposé sur grand papier en maroquin d’époque armorié. A Paris, chez Prault, 1775. 1 volume in-4, (3) ff., 1 portrait de Marie-Thérèse à pleine page hors texte, 337 pp., (3) pp. d’approbation, 4 planches hors texte. Plein maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, armoiries au centre, dos lisse orné, pièce de titre de maroquin vert, double filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure armoriée de l’époque. 250 x 188 mm.
Edition originale dédicacée à la Reine Marie-Antoinette, célèbre pour le portrait de la Reine. «Un des ouvrages les plus réussis de Moreau le jeune. Contient 1 portrait de Marie-Thérèse gravé par Cathelin, d’après Ducreux, 2 portraits en médaillon gravé d’après Moreau par Gaucher en tête de la dédicace, et 4 figures par Moreau, gravées par Duclos, de Launay, Prévost et Simonet». (Cohen 412-413). L’auteur, né à Beaune (Côte-d’Or) en 1738, se fit tonsurer dans le diocèse d’Autun et devint précepteur d’une fille naturelle du comte de La Marche. Il composa pour elle un cours d’études qui devait comporter 16 volumes, mais dont 8 volumes seulement illustrés par Moreau, ont été publiés de 1772 à 1775, sous le titre Cours d’études des jeunes demoiselles. Il fut pourvu par le roi, le 25 août 1772, du prieuré de Goudargues (Gard) où il vécut désormais. Il publia encore, en 1775, Annales du règne de Marie-Thérèse, plusieurs fois réédité jusqu’en 1786. «‘Si l’on recueille, dit Mr. Fromageot, avec tant de soin les détails de ces grandes victoires, de ces conquêtes qui ont immortalisé quelques guerriers; si l’on accueille si favorablement ces histoires, qui ne présentent que le récit des batailles fameuses, dont tant de milliers d’hommes ont été les malheureuses victimes; de quels yeux doit-on voir les annales d’une Impératrice, qui, depuis 34 ans gouverne une des plus grandes parties de l’Europe, dont tous les instants, depuis qu’elle est montée sur le trône, sont employés à faire le bonheur des différens peuples qui lui obéissent; enfin qui ne semble jouir du pouvoir souverain que pour faire des heureux? C’est sans doute l’ouvrage le plus agréable que l’on puisse offrir au public. C’est de cette idée dont nous nous sommes flattés lorsque nous avons entrepris de recueillir quelques-unes de ces grandes actions de Marie-Thérèse, qui ont rendu cette illustre Héritière de la Maison d’Autriche, l’objet de la vénération de toute l’Europe.’ Nous souscrivons très volontiers à ce jugement de l’auteur, & nous sommes assurément fort éloignés de vouloir affaiblir le mérite d’un ouvrage qui du côté des faits qu’il présente, ne peut être plus intéressant ni plus cher aux fideles sujets de Marie Thérèse, & à quiconque sait apprécier l’éclat de la vertu placée sur le thrône & devenu la source du bonheur public». (Journal historique et littéraire, vol. 35). «Une partie de l’ouvrage de M. l’Abbé Fromageot offre un tableau intéressant des vertus & des actes de bienfaisance de Marie-Thérèse, de ses réglemens, de ses institutions utiles en tout genre, soit pour réformer les abus, simplifier la perception des impôts, établir l’ordre & la discipline parmi ses troupes; soit pour animer l’Agriculture, encourager les Arts, faire fleurir le commerce, accroître la population, faire circuler l’abondance dans ses vastes Etats […]. L’auteur ne conduit ces ‘Annales’ que jusqu’en 1771. La lecture de cet ouvrage vous fera, Monsieur, le plus grand plaisir; c’est une relation attendrissante de traits admirables de bienfaisance. Heureux les Peuples, dont les Souverains ne laissent à la postérité que de pareils monumens! Il y a, de cet excellent Livre de M. l’Abbé Fromageot, quelques exemplaires imprimés in-4, dont le prix est de 12 livres broché, & 15 livres relié. L’in-8 est de 6 livres broché, & de 7 livres 10 sols relié.» (L’Année littéraire, 1775, vol. 168). Fromageot refusa de prêter serment à la Constitution et fut accusé de favoriser le fédéralisme. Arrêté le 25avril 1794, incarcéré à la citadelle de Nîmes, il fut condamné à mort le 11 juillet et exécuté le même jour. «Mentionnons encore, parmi les œuvres de cette heureuse époque, les Annales du règne de Marie-Thérèse (1775), livre dédié à la jeune reine Marie-Antoinette, dont le charmant profil gravé par Gaucher se trouve sur le feuillet de dédicace». Baron R. Portalis. Précieux exemplaire en grand papier, relié en maroquin rouge armorié de l’époque. Provenance: Nicolao de Nobili, duce Minerva, Comité Fortuna
1 carnet format 19 x 12 cm ; environ 55 ff. avec nombreuses images souvent contrecollées et parfois insérées : [ Contient notamment : ] 2 cartes d'identité de personnel sanitaire (Association des Dames Françaises hôpital au 145 rue Saint Genès à Bordeaux et Société Française de Secours aux blessés militaires, Infirmière diplôméeMajor de lasalle II au grand séminaire 14 rue St Genès) - Portrait de groupe Château Bourran 1909 - Bordeaux St Genès 1913 - Souvenir de Noël d'Artenset de la Farge rappelé à Dieu au Costa-Rica en 1910 - Souvenir de Louis Rabot mort au Champs d'Honneur en 1915 - Mortagne sur Gironde 1901 - Mr Gilliard 1916 - St Genès 1913 - 15e Dragon 3e Escadron 4e ... avant le départ pour la Grande Guerre 1914 - Un vieux ménage Langon 1910 - Cherbourg Août 1916 - En écoutant la musique Chtale Guyon 24 juillet 1914 - Baptême de Paulette 12 Août 1904 - La Promenade Mortagne-sur-Gironde 1902 - Souvenir de Pauline de Fleurian née Legendre décédée à Soubise le 21 août 1908 - Souvenir de Victor Legendre, professeur du Lycée, Agrégé de l'Université, Officier d'Académie, décédé le 18 juin 1891 - La bonne Georgina, type de servante bordelaise - M. Thérèse et son ami Ponpon - Pessac 1900 - Pessac 1905 (à vélo) - Louis Lussaud - Photo de classe : Fénelon 1883 - Villa Cantharane à Arcachon - Château du Fougerais (Vendée) - Château de la Loge (Vendée) - Une amie de pension : Marie-Antoinette Pagès et son petit garçon Jean - Navire sur le bassin d'Arcachon - Pessac 1899 - Ambulance du Séminaire 1915 - En bateau en routepour Mécher près Royan - "Le journaliste" (lecteur du "Clamecycois") - Genevièvre Chabrat - Marie de la Guitière - Souvenir de Mère Stéphanie Vareilland - Partie de croquet 1898 - le bon Tonton Paul - René Julliot et sa petite famille (La Rochelle) - Repos dans les bois de Pessac (1915) - L'heure du massage - Le pansement - Henri de Fleurian - Soubise 1916 Réunion de famille (Charente Inférieure) - Souvenir de Louis Lussaud tombé héroïquement pour la France le 21 mai 1918 - Pale (Serbie) au buffet de la gare - Scutari d'Asie Vue prise du mont Boulgourlou dominant Constantinople - Aux mines de Kassandra (Grèce) En mineurs, au moment de descendre dans un puits - à Salonique - Split (Côte Dalmate) dans les ruines du Palais de Dioclétien - Au moment de l'embarquement pour l'Athos - etc.
Marie-Thérèse Legendre, née à Talence le 27 janvier 1884, est la fille de Victor Legendre et Sophie Chrétien. Recueil de souvenirs intéressant Bordeaux et la Gironde (nombreux accrocs, découpages anciens, carnet en partie débroché). Prix de l'ensemble, non séparable.
Il a été très touché de la lettre reçue, faisant grand honneur à l’exécution de son tableau représentant « Madame la Dauphine » pour les Bains de la Rochelle. « Je suis heureux que votre satisfaction égale le plaisir et le soin que j’ai apporté à l’exécution de cet ouvrage. Vous avez même l’obligeance Mrs, de trouver que je m’y suis surpassé. Lorsqu’il s’agit de donner une idée de Sa Majesté unie aux vertus les plus Eminentes, un cœur français témoin chaque jour de ses bienfaits ne peut jamais exprimer assez bien tout ce qui a de noblesse dans les traits de cette Auguste Princesse et je crois être resté au-dessous de la dignité de Mon Sujet… ». Le portrait de Marie-Thérèse, duchesse d’Angoulême, dernière dauphine de France, fut peint en 1824 par Robert Lefèvre, peintre officiel de la famille impériale. Ce portrait, dont elle fit don à la ville de la Rochelle, fut accroché dans le salon d'honneur du premier établissement de bains construit à La Rochelle, ouvert le 10 juin 1827. Il est situé entre la promenade du Mail et la mer. Ce bâtiment à l'architecture néo-classique fut baptisé en son honneur « Bains Marie-Thérèse ». Pour la petite histoire, la duchesse d'Angoulême, passée par La Rochelle en 1823, avait alors promis au maire Antoine VIAULT de soutenir la jeune Société des bains, et l’on découvre que Marie-Thérèse tient dans sa main droite le petit opuscule intitulé « Bains Marie-Thérèse. À la Rochelle 1827 ». La lettre proposée ici, signée par les 6 administrateurs, fait référence à cet évènement. « Le Roi a daigné accorder à l’établissement que nous administrons, un Portrait de S.A.R. Madame la Dauphine, et il a ordonné que l’exécution vous en serait confiée : c’était rendre la faveur plus complète et plus précieuse encore. Ce portrait ou plutôt ce beau Tableau est en notre pouvoir : nous savons tout ce que nous devons à votre extrême obligeance relativement à sa forme et à sa dimension et nous venons en marquer toute notre reconnaissance. Tant qu’à exécution, Monsieur, qu’il nous soit permis de vous dire que vous êtes surpassé vous-même : c’est l’éloge le plus complet que nous puissions en faire. Nous pouvons hardiment affirmer que cette charmante composition placée dans un lieu où les étrangers affluent de toutes parts, ajoutera un nouvel éclat à votre réputation… » .