CENTRE D'HISTOIRE DU SYNDICALISME FRANCOIS MASPERO. 1978. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 358 pages - annotation à l'encre en page titre - plats contrepliés. . . . Classification Dewey : 942-Angleterre
Reference : R240118645
ISBN : 2707109908
édition établie et commentée par François Bédarida Classification Dewey : 942-Angleterre
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Paris, Maspero, Centre d'histoire du syndicalisme, 1978. In-8 (220x130mm) broché, 358 p. Bon état général. Petites rousseurs
La Découverte, Maspéro, coll. « Centre d'histoire du syndicalisme » 1983 In-8 broché 22,4 cm sur 13,2. 358 pages. Couverture légèrement passée, petit accroc en tête du premier plat, intérieur frais. État correct d’occasion.
Etat correct d’occasion
Paris, Raymond-Bocquet et Prévot, 1842, in-12, LVI-250 pp, Demi-toile grise à la bradel, pièce de titre grenat, couverture conservée [Arthur Scheller], Rare première "édition populaire", parue deux ans après l'originale : elle est dédicacée par l'autrice, la penseuse féministe franco-péruvienne Flore Célestine Tristán y Moscoso (1803-1844), "Aux classes ouvrières" : "L'horrible oppression que l'aristocratie anglaise fait peser que les peuples des Îles Britanniques (...) offre une leçon que les travailleurs de la terre entière doivent avoir constamment à la pensée" (p. V). L'ouvrage, qui dénonce "les vices du système anglais", est une invitation aux ouvriers français à en tirer la leçon, "afin que sur le continent on s'applique à les éviter" (p. XXII). Né à Paris, fille d'un aristocrate péruvien, Flora Tristan fut décrétée illégitime en raison du mariage religieux de ses parents, non reconnu en France. Elle épousa par nécessité le lithographe André Chazal, dont elle eut trois enfants : la dernière, Aline, est la mère du peintre Paul Gauguin. En 1825, elle se sépare de son mari, violent; elle change plusieurs fois de domicile afin de se soustraire à lui, mais elle ne parvient pas à l'empêcher d'enlever leur fille, à deux reprises. En 1838, elle publie les Pérégrinations d'une paria, où elle se décrit comme une femme en révolte contre son déclassement social et sa situation conjugale : exposé au ridicule, Chazal se venge en tentant de l'assassiner d'un coup de revoler qui lui perfore le poumon. Ayant survécu à sa blessure, elle ne cessera de dénoncer dans ses écrits la condition "d'esclave" des femmes, l'interdiction du divorce et les barrières de l'éducation féminine. Flora Tristan fréquentait le cercle féministe de la Gazette des femmes et les réformateurs sociaux, tels que Charles Fourier et Robert Owen : ses amitiés et son expérience lui permirent de percevoir les rapports entre la question des femmes et la question ouvrière, à l'aube de l'ère industrielle. L'exemple de l'Angleterre fut à ce titre représentatif pour elle : elle s'y rendit à trois reprises, en 1826, 1831 et 1835, et fut témoin de la misère des quartiers ouvriers, de la violence sociale, de la criminalité et de la prostitution, qu'elle révèle dans les présentes Promenades. Ex-libris manuscrit au verso de la page de titre, daté de mai 1846. Petites taches sur le dos. Quelques surcharges au crayon bleu, salissure sur la première page de texte, annotations au stylo à bille sur la première garde blanche. Susan Foley, "Tristan Flora". In Dictionnaire des féminismes (dir. Christine Bard), Paris, PUF, 2017, p. 1447 et suiv. Couverture rigide
Bon LVI-250 pp.
Maspero, 1978, in-8°, 358 pp, bio-bibliographie, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. du Centre d'histoire du syndicalisme)
Dans Promenades dans Londres, Flora Tristan se livre à une magistrale enquête d'ethnographie sociale et politique de l'Angleterre de 1840. Le monde ouvrier, la condition féminine, l'éducation, la délinquance, la prostitution s'y trouvent abordés avec le regard aigu de la militante révoltée contre l'inégalité entre les sexes.