‎MAGEE BRYAN‎
‎UN SUR VINGT‎

‎Raoul UBAC. Les vingt premières années. Du Surréalisme à Cobra. ‎

‎ 2000 Paris, Galerie Thessa Herold, 2000. 24,4 x 19,6 cm, 152 pp. Broché sous couverture illustrée à rabats, Exposition automne 2000 . 62 reproductions couleurs et noir et blanc plus de nombreuses illustrations photographiques. Texte de Emmanuel Guigon. Nombreux extraits. Biographie illustrée. Extraits de la correspondance adressée par Raoul Ubac à Marcel Marien. Contrecollé sur la couverture collage signé de Stercq. ‎

‎Clins. Avec vingt vignettes de Claudine Jamagne.‎

‎ Le fait accompli 126 octobre 1974. Les lèvres nues. 29,5 x 22,5 cm, 4 feuillets non coupés en très bel état. Édition originale, un des 120 ex. num. sur vergé (après 5 ex. sur Hollande). ‎

‎Hôtel-Dieu. Récits d'hôpital en 1915 - Ornés de vingt cinq bois gravés par Frans Masereel. ‎

‎ Librairie Ollendorff, Paris 1919. 18,5 x 14 cm, 156 pp. Broché, ex-dono sur la page de garde, en bon état. 25 bois gravés de Frans Masereel. Deuxième édition, un an après l'originale de 1918 qui ne fut tirée qu'à 302 exemplaires. ‎

‎Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des Sciences publiés conformément à une décision de l'Académie en date du 13 juillet 1835, par MM. les secrétaires perpétuels. Tomes quatre-vingt-seizième et quatre-vingt-dix-septième, 1883 (2 volumes).‎

‎ Gauthier-Villars, Paris, 2 volumes, tomes quatre-vingt-seizième et quatre-vingt-dix-septième, 1883, demi-reliure, 28x22cm, dos insolés, des frottements d'usage sur les reliures et quelques rousseurs sur les premières et dernières pages, bon état.‎

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‎[ Deux lettres autographes signées, adressées à Théodore Massiac, collaborateur au Gil Blas : ] 1 L.A.S. de 2 pages, non datée : [ Sorti tard des répétitions, il s'excuse de ne pouvoir s'être rendu au Gil Blas, et lui transmets quelques notes : ] "Pas grand chose d'ailleurs à vous donner, comme indiscrétions. Le plus intéressant là-dedans c'est le début de Mily Meyer aux variétés ! C'est une [...] et une féticheuse. Elle avait eu dans "Benjamine" un succès personnel très grand. Réfugiée aux Variétés, à la suite de ce succès, elle a tenu à y débuter sous le patronage des auteurs de "Joséphine vendue par ses soeurs". Aussi, dans le concours de pièces proposées pour elle, penchait-elle obstinément pour une pièce de Ferrier et Carré. Et voilà comment je suis entré aux Variétés... pour la première fois. Il y a vingt ans que je connais Bertrand [... ] jamais je n'avais été joué. Carré lui avait eu "La nuit de noce P.L.M." moi rien. J'ai passé par tous les Théâtres de Paris, depuis l'Opéra & le Français jusqu'aux Menus Plaisirs & même Beaumarchais ! La glace est rompue... j'espère. Mily joue une petite bouquetière des rues - et Baron une sorte de gouapeux vif, querelleur, bruyant... mais pas filou ! [ Là on retrouvera des souvenirs d'avocats : Carré l'est encore - moi je l'ai été. J'aurais même continué cette carrière... à Montpellier, mon barreau natal, sans une circonstance assez particulière : j'avais vingt ans et une jeune moustache. Vint un Président du Tribunal qui ressuscitant de vieux règlements exigea la suppression de nos moustaches. Je jetai ma robe aux orties et je vins faire du Théâtre à Paris. Il y a vingt ans de cela... hélas ! Carré lui continue à défendre la veuve, l'orphelin [... ] ; [On joint : ] 1 L.A.S. d'une page‎

‎2 L.A.S. à savoir 1 L.A.S. de 2 pages, non datée [ circa 1887 ? ]: [ Sorti tard des répétitions, il s'excuse de ne pouvoir s'être rendu au Gil Blas, et lui transmets quelques notes : ] "Pas grand chose d'ailleurs à vous donner, comme indiscrétions. Le plus intéressant là-dedans c'est le début de Mily Meyer aux variétés ! C'est une [...] et une féticheuse. Elle avait eu dans "Benjamine" un succès personnel très grand. Réfugiée aux Variétés, à la suite de ce succès, elle a tenu à y débuter sous le patronage des auteurs de "Joséphine vendue par ses soeurs". Aussi, dans le concours de pièces proposées pour elle, penchait-elle obstinément pour une pièce de Ferrier et Carré. Et voilà comment je suis entré aux Variétés... pour la première fois. Il y a vingt ans que je connais Bertrand [... ] jamais je n'avais été joué. Carré lui avait eu "La nuit de noce P.L.M." moi rien. J'ai passé par tous les Théâtres de Paris, depuis l'Opéra & le Français jusqu'aux Menus Plaisirs & même Beaumarchais ! La glace est rompue... j'espère. Mily joue une petite bouquetière des rues - et Baron une sorte de gouapeux vif, querelleur, bruyant... mais pas filou ! [ Là on retrouvera des souvenirs d'avocats : Carré l'est encore - moi je l'ai été. J'aurais même continué cette carrière... à Montpellier, mon barreau natal, sans une circonstance assez particulière : j'avais vingt ans et une jeune moustache. Vint un Président du Tribunal qui ressuscitant de vieux règlements exigea la suppression de nos moustaches. Je jetai ma robe aux orties et je vins faire du Théâtre à Paris. Il y a vingt ans de cela... hélas ! Carré lui continue à défendre la veuve, l'orphelin [... ] ; [On joint : ] 1 L.A.S. d'une page‎

‎Très intéressante lettre autographe signée dans laquelle l'écrivain et librettiste Paul Ferrier (1843-1920) évoque sa collaboration avec Fabrice Carré, sa jeunesse d'avocat (et sa robe jetée aux orties pour une moustache !), et évoque la soprano Emilie Mily-Meyer qui tient le premier rôle dans leur dernière oeuvre.‎