ROBERT LAFFONT. 1978. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 346 pages - quelques planches de photographies en noir et blanc.. . . . Classification Dewey : 904-Recueils de récits d'événements
Reference : R240088496
ISBN : 2221001664
Collection vécu - Récit recueilli par Tybor. Classification Dewey : 904-Recueils de récits d'événements
Le-livre.fr / Le Village du Livre
ZI de Laubardemont
33910 Sablons
France
05 57 411 411
Les ouvrages sont expédiés à réception du règlement, les cartes bleues, chèques , virements bancaires et mandats cash sont acceptés. Les frais de port pour la France métropolitaine sont forfaitaire : 6 euros pour le premier livre , 2 euros par livre supplémentaire , à partir de 49.50 euros les frais d'envoi sont de 8€ pour le premier livre et 2€ par livre supplémentaire . Pour le reste du monde, un forfait, selon le nombre d'ouvrages commandés sera appliqué. Tous nos envois sont effectués en courrier ou Colissimo suivi quotidiennement.
Paris, Robert Laffont (« Vécu »), 1979. in-8°, 346 pages, ill. hors texte N&B, broche, couverture illustree plast.
Bel exemplaire. [CA-8]
Laffont, 1979, gr. in-8°, 347 pp, 12 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Vécu)
L’insurrection de Budapest racontée par le préfet de police de l’époque, un des rares survivants du procès de l’équipe gouvernementale d’Imre Nagy. — "Entre 1948 et l'insurrection du 23 octobre 1956, la Hongrie fut dirigée principalement par des intellectuels juifs. Fils d'un métallo social-démocrate de Diosgyör, simple « flic » à vingt-deux ans et, à vingt-huit, préfet de police de Budapest avec le grade de colonel, Sandor Kopâcsi ne se dissimule donc pas qu'il doit sa carrière au besoin qu'éprouvaient Rakosi et sa camarilla, par souci d'équilibre (à leur avantage), de favoriser la promotion de jeunes ouvriers et paysans « aryens » (p. 63) aux postes de brillants seconds. Privilégié du régime, il n'en aura jamais été qu'un exécutant, prudemment frondeur (pp. 101, 106, etc.), surtout après la mort de Staline, mais si solidement installé dans son rôle de subalterne et de nanti que l'insurrection le prend totalement au dépourvu. Son réflexe est de maintenir l'ordre, mais il n'en a pas les moyens (p. 139). Il affronte « le peuple », parlemente habilement, se fait ovationner (p. 171). Et de découvrir que c'est une « révolution merveilleuse » qui est en marche, et qu'à de rares exceptions près, elle est en train de préparer « les vrais soviets » (p. 173). D'un côté, donc, il fraternise ; mais, de l'autre, en bon préfet qu'il est toujours, il veille activement à la « normalisation » (mot dont il s'excuse, p. 198) et à l'organisation des « nouvelles forces de l'ordre » (p. 205). Du 30 octobre, date du recul militaire et diplomatique de Moscou et de son entrée au politburo sur la demande de Kadar (p. 181), au 4 novembre, jour de la contre-offensive de l'Armée Rouge, il aura vécu son chemin de Damas comme une danse de Saint-Guy, expliquant par son vieil antifascisme familial un stalinisme pratiquement inconditionnel, quoique assailli de « doutes », et, malgré les « pièges » qu'il subodore (p. 202), misant sur le « nouveau parti » ; il ignore que Kadar, nonobstant ses déclarations belliqueuses du 1er novembre, s'il a disparu le lendemain (p. 210), c'était pour monter dans les fourgons de l'Armée Rouge : « Son attitude reste pour moi une énigme » (p. 228). Sandor Kopâcsi s'est donc laissé porter par les événements. D'où la valeur – j'allais dire : la fraîcheur naïve – de beaucoup de ses dires. On lira les plus intéressants aux pages 234-337 : son arrestation par les Russes, le 5 novembre 1956 ; sa détention à la prison de la rue Ullöi ; son procès, au cours duquel il revoit Imre Nagy, dont il note pieusement les actes et paroles ; et comment son cas fut dissocié de ceux des principaux boucs émissaires (p. 307), à condition qu'il acceptât de plaider coupable, ce qu'il fit (p. 310), sous l'effet de médicaments psychotropes, dit-il (p. 309), mais aussi sur le conseil d'amis et avec, pensa-t-il, l'approbation d'Imre Nagy, dont, « au fond de lui même », il déplorait « un tout petit peu l'intransigeance » (p. 307). Le calvaire du « Vieux », pendu le 16 juin 1958 en même temps que son gendre Miklos Gimes et son ministre de la Guerre Pâl Maléter (p. 328), nous vaut, quoique de seconde main, des pages fortes. Après sept ans de prison, de réel courage, de retour sur soi. Sandor Kopâcsi est amnistié en 1963..." (Guy Turbet-Delof, Esprit, 1979)
KOPACSI, Sandor (Préfet de police de Budapest en 1956) - TYBOR (Récit recueilli par)
Reference : 113940
(1979)
1979 Editions Robert Laffont, collection "Vécu" - 1979 - In-8, broché couverture illustrée - 346 pages - Cahier de reproductions photographiques en N&B hors texte
Bon état - Couverture insolée - Coins et "coiffes" très légèrement frottés
Robert Laffont. 1979. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Coiffe en pied abîmée, Intérieur acceptable. 346 pages - quelques planches en noir et blanc - couverture jauni - adhésif sur le dos.. . . . Classification Dewey : 943-Allemagne, Autriche, Hongrie
Récit recueilli par Tybor - Collection Vécu. Classification Dewey : 943-Allemagne, Autriche, Hongrie