GEORGES CRES & CIE. 1919. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 92 pages - coins frottés - pages non coupées - témoins conservés - quelques rousseurs sans réelle conséquence sur la lecture.. . . . Classification Dewey : 94.4-Editions numérotées
Reference : R240082306
Exemplaire n°27. Classification Dewey : 94.4-Editions numérotées
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Amiens, Edgar Malfère, 1924. 191 pages. (19x12 Cm). Broché. Couverture imprimée en couleurs. Papier bruni. Exemplaire dédicacé par l'auteur. Exemplaire non-coupé. Rares rousseurs. Bonne conservation.
1 vol. in-12 br., Bibliothèque du Hérisson, Edgar Malfère, 1924, 191 pp.
Bel envoi de Jean Royère : "au souvenir de l'épouse adorée, et à toi, cher Fernand Mazade, que j'aime autant que je t'admire". Bon exemplaire en très bon état. Le poète Jean Royère (1871-1956) avait fondé en 1906 la revue La Phalange qui accueillera les écrits des plus grands écrivains et poètes du temps (dont Carco, Apollinaire et André Breton).
Paris Crès 1919 in12 br. 92pp - Exemplaire à toutes marges non coupé n°14/20 sur Vélin du Marais après seulement 5 sur Japon (seuls grand papier) - Couverture poussiéreuse, dos recollé, bords de pages poussiéreux avec quelques plis, mais intérieur bien propre. Jean Royère poète français né et mort dans la région d'Aix en Provence a fondé la revue La Phalange en 1906 qui accueillera dans ses pages Gide, Carco, Jules Romains, Jammes, Vielé-Griffin, Max Jacob, Apollinaire et le jeune André Breton... "Ma poésie est obscure comme un lys", aimait-il à dire défendant l'Art pour l'Art (La Revue Critique).
Satisfaisant
Daniel Dezeuze, La lumière blanche du printemps, poème de Daniel Dezeuze illustré de cinq collages peints originaux de Daniel Dezeuze inspirés de la calligraphie extrême-orientaliste, Rivières — Sète, avril 2006, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 8 double f., 12,5x12cm + emboîtage éditeur. XII exemplaires, tous uniques. Exemplaire V/XII signé par l’artiste au colophon. Papier d’Arches. Édition originale. Il s'agit du 435e livre imprimé par les Éditions de Rivières initiées en 2002 par Jean-Paul Martin, petit cousin de Pierre André Benoit, dans la continuité de la philosophie éditoriale de l'artiste alésien, et le 2e de Daniel Dezeuze chez cet éditeur, le 1er en tant qu'auteur et illustrateur. Magnifique poème et collages peints uniques de Daniel Dezeuze, inspirés de la calligraphie extrême-orientaliste : "Des sombres futaies longent la rivière. A l'orée viennent les perdreaux attirés par les volières d'un grand mas. Mais ils repartent à tire-d'aile au ras des cistes cotonneux. L'averse se débobine en fuseaux grisâtres et enjambe les bosquets. Qu'égale la pluie qui glisse en biais sur les taillis luisants ? Des sources dégorgent sous les cressons charnus. Le secret de l'herbe ressurgit dans une recrudescence drue et très dévote. Toutes les sèves se nébulisent pour former la lumière blanche du printemps. Les mauvaises herbes pourchassées par le feu et le poison ont caché leurs graines dans les fentes et les replis. Bientôt entre chien et loup vont venir les hirondelles hâtives Et puis quelques chauves-souris, peaux de chamois froissées sur les fusains de la nuit. L'ombre sans cesse talonne le jour qu'elle roule dans un fourreau de sommeil. Les insectes divaguent dans des nuits mi-blanches mi-bleues. Les rêves aussi hors chrysalides. Au loin : des pignons vernissés et des balcons prognathes au-dessus des piscines azurées-chlorées. Plus loin encore : la mer, lame d'acier trempée dans chaque soleil naissant." Né en 1942 à Alès, dans le Gard, Daniel Dezeuze passe sa jeunesse à Montpellier où il étudie à l’école des Beaux-Arts. Entre 1961 et 1967, il voyage au Canada, au Mexique et aux Etats-Unis où il découvre les œuvres des peintres abstraits de l’après-guerre ainsi que les cultures indienne et nomade. De retour en France, il s’installe à Paris et démarre alors sa véritable carrière artistique avec la série des Châssis, qui témoigne d’une recherche commune aux démarches plastiques de l’époque, à savoir la déconstruction des supports et des matériaux traditionnels de la peinture. À partir de 1968, il est l’un des fondateurs du groupe Supports/Surfaces et il crée l’année suivante avec Vincent Bioulès, Louis Cane et Marc Devade la revue Peinture, Cahiers théoriques, revue de référence pour les membres du groupe et le débat critique de ce temps. Tous travaillent à la « déconstruction » du tableau, appréhendé en tant qu’objet. Ils mettent en avant le matérialisme des œuvres, l’importance du processus de création et remettent en cause l’idéalisme pictural. Les oeuvres de Dezeuze, comme en témoigne son intervention dans le livre de PAB, L’espace à l’avant, que nous présentons ici, sont composées de matériaux pauvres, hétéroclites et parfois inattendus : treillages, filets à papillons, valises, trombones ici, évacuant la figure. Daniel Dezeuze a réalisé vingt livres d’artiste pour les Éditions de Rivières sur des textes originaux de sa composition, de PAB, René Pons, Gaston Puel, Francine Marc, Claude Minière et Bernard Teulon-Nouailles. Tous sont présentés dans notre catalogue et témoignent du foisonnement de ses recherches plastiques. De toute rareté.