B.ARTHAUD. 1945. In-8. Broché. Etat d'usage, Coins frottés, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 194 pages - ouvrage orné de 215 héliogravures dans et hors texte - 1er plat illustré en couleurs - couverture à 3 rabats - pages non coupées.. . . . Classification Dewey : 908.445-Régionalisme : Centre
Reference : R240073194
Couverture d'André des Gachons. Classification Dewey : 908.445-Régionalisme : Centre
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L’exemplaire de la duchesse de Berry, sa veuve, conservé dans sa première reliure de deuil armoriée. Lyon, Savy, Lions, 1820. In-12. Xii pp., 348 pp., qq. rousseurs. Maroquin noir à long grain, double encadrement de roulette à froid sur les plats, armoiries à froid au centre, fleurs de lys aux angles, dos à nerfs orné, tranches dorées, doublures et gardes de tabis crème. Reliure de deuil de l’époque signée de Simier, relieur du roi. 168 x 95 mm.
Édition originale rarissime. L’exemplaire même de l’auteur offert à la Duchesse de Berry, enrichi de l’envoi autographe de J.Lions: «Madame, Vivement touché des malheurs dont votre A. R. a été frappée, j’ai voulu aussi élever ma faible voix pour exprimer la douleur commune…». Le 13 février 1820, le duc de Berry s'écroule sur les marches de l'Opéra, rue Richelieu, à Paris. Il vient d'être frappé d'un coup de couteau par un ouvrier, Louis Louvel. La victime est le neveu du vieux roi Louis XVIII et la seule personne susceptible de donner un héritier à la famille royale. L'assassin est un républicain fanatique qui a voulu éteindre par son geste la dynastie des Bourbons. Son crime suscite une émotion immense. Les ultra-royalistes accusent de laxisme le chef du gouvernement Decazes. « Le pied lui a glissé dans le sang », écrit l'illustre Chateaubriand. Pourtant, très bientôt l'espoir renaît chez les Bourbons. On apprend que l'épouse du duc de Berry est enceinte ! Le 29 septembre, elle donne le jour à un fils posthume, Henri. Les poètes Alphonse de Lamartine et Victor Hugo joignent leur jeune talent aux réjouissances qui accompagnent la naissance de cet « enfant du miracle». Une souscription publique est organisée pour lui offrir le domaine de Chambord. D’où le titre de comte de Chambord qui sera désormais le sien. « Le duc de Berry, deuxième fils du comte d'Artois (1778-1820) suivit son père dans l’émigration. En 1814, il revint en France à la suite des alliés. Lorsque Napoléon revint de l'île d'Elbe, le duc de Berry fut nommé chef de l'armée qu'on voulait réunir devant Paris et qui se réduisit à un nombre imperceptible de fidèles. Après la seconde restauration le duc de Berry fut tenu à l'écart du pouvoir par Louis XVIII, et il épousa, en 1816 la princesse Caroline de Naples, sœur de la reine Christine, reine d'Espagne Le 13 février 1820, à la sortie de l'Opéra, il fut assassiné par Louvel. Sept mois après sa mort sa femme accoucha d'un fils, le Duc de Bordeaux. » En 1832 la duchesse de Berry, humiliée et meurtrie par l'exil, après la Révolution de juillet, résolut de tenter une restauration par les armes. Cette tentative devait se révéler vaine et désastreuse, le parti royaliste ayant été abattu d'un seul coup. Précieux exemplaire imprimé sur papier fin de Hollande conservé dans sa première reliure de deuil en maroquin noir de Simier aux armes de la Duchesse de Berry.
Paris, 1821-1825. Paris, Lefèvre, 1821-1825. 30 volumes in-8. Un portrait de Cicéron en frontispice. Maroquin rouge à long grain de Simier, trois volumes (1-2 et 30) signés « Simier. R. du roi », plats ornés d’un riche encadrement composé de filets dorés et de roulettes dorées et à froid avec fleurons d’angle, aux armes de Marie-Caroline de Bourbon-Sicile, Duchesse de Berry (1798-1870) au centre des plats, (Olivier 2554 fer n° 2), dos à nerfs abondamment ornés de motifs dorés et à froid, roulette dorée sur les coupes, grecque intérieure dorée, tranches dorées. Reliures armoriées de l’époque signées de Simier, relieur du roi. 223 x 140 mm.
Edition originale collective de la traduction des Œuvres de Cicéron en français. C’est la première citée par Brunet (II, 49-50) qu’il décrit ainsi : « Cette édition, fort remarquable sous tous les rapports, mérite bien le succès qu’elle a obtenu. Le texte présente une nouvelle recension, pour laquelle l’éditeur s’est aidé des variantes d’un grand nombre de manuscrits, et des secours que la philologie lui a offerts si abondamment. Des notes latines, placées au-dessous du texte, rendent compte des motifs qui ont fait adopter de préférence telle ou telle leçon. Les traductions des ouvrages de rhétorique, presque toutes nouvelles, sont dues à M. J.- V. Le Clerc, Liez, Gaillard et Burnouf. Celles des discours ont pour auteurs MM. Burnouf, Gueroult, Naudet, Binet, Goubaux et l’abbé Auger : le travail de ce dernier a été revu par l’éditeur, qui a également revu toutes les anciennes traductions recueillies dans sa collection. Pour les lettres familières et les lettres à Atticus, on a conservé les traductions de Prévost et de Mongault ; mais celle des lettres à Quintus, à Brutus, etc., est de M. Le Clerc. Dans les ouvrages philosophiques on retrouve les traductions de Regnier Desmarais, de d’Olivet et du prés. Bouhier, ainsi qu’une partie de celles de Morabin, et les Académiques par de Castillon. M. Le Clerc a traduit les traités de la Divination et du Destin ; les Lois sont de M. Ch. de Rémusat, et le traité des Devoirs est de la traduction de Gallon-la Bastide. Tous les fragments nouvellement recueillis, et qui sont ici réunis pour la première fois, ont pour traducteur M. Le Clerc lui-même. En outre, ce savant éditeur a enrichi son édition d’un discours préliminaire, d’une Vie de Cicéron, traduite de Plutarque, et accompagnée de suppléments extraits en partie de Middleton. Dans le 30ème volume se trouvent plusieurs index, composés d’après ceux d’Ernesti. Enfin M. Le Clerc a joint partout, aux ouvrages de Cicéron, des introductions historiques, philologiques ou littéraires, et des notes critiques et explicatives d'un grand intérêt. Nous ne devons pas oublier, non plus, de citer la Notice bibliographique sur les éditions et sur les traductions françaises des Œuvres de Cicéron, par C. Breghot du Lut et A. Péricaud ; c'est un morceau curieux, placé à la fin du premier volume. » « Cicéron (106-43 avant J.-C) est sans conteste une des grandes figures de la Rome antique, et l'influence de son esprit et de son œuvre, qui a contribué à propager à travers les siècles la culture de l’Antiquité, est restée toujours vivante. » Concetto Marchesi. « [Cicéron] par la supériorité de son intelligence, la magnificence de ses actes, de sa position, de sa vie et de sa réputation, par le fait qu’il a non seulement apporté, mais formé et perfectionné la langue mais aussi la littérature, l’éloquence et la philosophie latines, en les amenant de la Grèce, par le fait également qu’il était, sans discussion, le premier, le plus grand auteur latin, dans tous les genres, dominait à tel point les autres que la langue latine écrite eut la réputation d’être entièrement incluse dans ses œuvres, et que celles-ci firent office d’Académie et Dictionnaire… ». Leopardi. Magnifique exemplaire royal appartenant au tirage restreint de luxe sur grand papier vélin revêtu d’éblouissantes reliures en plein maroquin rouge de l’époque décorées frappées des armes de la Duchesse de Berry, signées par trois fois, sur les tomes 1-2 et 30, Simier relieur du roi. Marie-Caroline-Ferdinande-Louise de Bourbon-Sicile, fille de Ferdinand Ier, roi des DeuxSiciles, et de Marie-Clémentine, archiduchesse d’Autriche, née à Naples le 5 novembre 1798, épousa le 17 juin 1816, Charles-Ferdinand d’Artois, duc de Berry, second fils du futur Charles x, qui fut assassiné le 13 février 1820. La duchesse de Berry, veuve à 22 ans, se consacra à l’éducation de ses deux enfants, Louise-Marie-Thérèse d’Artois et Henri-Charles-Ferdinand-Marie-Dieudonné, duc de Bordeaux, né posthume ; très courageuse, elle essaya en 1832 de fomenter en Vendée un soulèvement légitimiste qui échoua ; trahie le 7 novembre de la même année, elle fut enfermée dans la citadelle de Blaye où elle mit au monde une fille qu’elle avait eue du comte Hector Lucchesi-Palli, qu’elle avait épousé secrètement en 1831 ; remise en liberté en juin 1833, elle fut tenue à l’écart par la famille royale et se vit enlever la direction de l’éducation de son fils. Elle vécut à Venise et mourut le 17 avril 1870 au château de Brunsee en Styrie. Cette princesse, aux goûts artistiques très développés, avait d’abord constitué dans son château de Rosny, près Mantes, une luxueuse bibliothèque remarquable tant par le choix des éditions et la richesse des reliures que par l’importance des manuscrits qu’elle renfermait, puis après ses multiples déboires, elle s’était constituée un cabinet choisi de lecture des principaux romans contemporains qu’elle affectionnait particulièrement dans sa retraite autrichienne de Brunsee : Balzac, Dumas, Sue, etc. Ces volumes destinés à être lus étaient alors revêtus d’une reliure en demi-veau, classés dans les rayonnages de la bibliothèque de Brunsee et enrichis de l’ex-libris « Brunsee - A l’index – Ouvrage n° - Volume n° - Armoire – Rayon – Place. » Les tranches de ces volumes sont d’une couleur jaune tout à fait charmante. Provenance : des bibliothèques de la Duchesse de Berry (armes frappées au centre des plats) - Baron Northwick (ex-libris héraldique gravé portant la devise « par ternis supar ». Vente de la collection du baron Northwick, Northwick Park, Christie's 26 mai 1965).
L’exemplaire de présent imprimé sur grand papier vélin aux armes de la Duchesse de Berry, illustré de nombreuses planches dépliantes A Paris, chez Deterville, libraire et éditeur, rue Hautefeuille, n° 8, 1821-1823. 16 volumes in-8 ornés de 67 planches dépliantes. Plein maroquin vert à grain long, armoiries dorées au centre des plats, roulette dorée et à froid sur les plats, fleurons et fleurs de lys d’angle, dos à nerfs passés richement ornés à l’or et à froid, coupes décorées, roulette dorée intérieure, tranches dorées. Reliures armoriées de l’époque signée de Simier, relieur du roi. 206 x 124 mm.
L’exemplaire de présent imprimé sur grand papier vélin aux armes de la Duchesse de Berry, illustré de nombreuses planches dépliantes. Le titre de « Cours » que Rozier donna à son ouvrage, annonçait qu’il serait distribué méthodiquement. Ce fut un dictionnaire, dont plusieurs articles formaient, il est vrai, des traités complets divisés en sections et en chapitres ; malgré cela, il arrive souvent que le sujet n’est pas épuisé ; l’auteur y revient dans de nouveaux articles ; c’est ainsi qu’après cent onze pages employées à traiter des abeilles, on retrouve encore deux sections sous le titre d’Alvéoles. Il parait que Rozier avait préparé d’avance la plupart de ces traités : quelques-uns lui appartenaient quant au fond ; il en avait tiré beaucoup d’autres des auteurs précédents, seulement par la rédaction il les avait adaptés à son plan ; c’est ainsi qu’il avait fait passer le traité des arbres fruitiers de Duhamel ou plutôt de le Berriais, dans son « Cours ». Il en fit de même des ouvrages de Roger Schabol ; d’autres articles lui furent fournis par ses collaborateurs, parmi lesquels on se contentera de citer Parmentier. C’est donc dans l’art avec lequel Rozier a mis en œuvre les travaux de ses prédécesseurs, que consiste son principal mérite ; il ne parle que très rarement de cet Olivier de Serres qu’il estimait tant. On peut, à l’article Agriculture prendre une idée de ce qu’il voulait faire. Cet article est précédé par un tableau synoptique qui présente tout l’ensemble de son travail. Dans cet article, outre plusieurs idées ingénieuses, on trouve une division de la France agricole partagée en zones caractérisées par leurs principales productions, comme l’olivier, le maïs, la vigne et le blé. Les planches sont exécutées avec soin. Cet ouvrage acquit, dès son apparition, une grande vogue. On ne pouvait disconvenir qu’il ne l’emportât, d’un côté au moins, sur tous les traités généraux publiés jusqu’alors. C’est qu’il s’élevait réellement au niveau des connaissances acquises ; et comme l’agriculture n’est autre chose que l’application de toutes les sciences naturelles, il en est résulté que ce cours est une Encyclopédie rurale, aussi complète qu’il était possible de la faire. Quant à la rédaction, elle fait honneur à l’auteur. Dans ses grands articles, on remarque l’art avec lequel il expose son sujet, l’ordre et la clarté qu’il met dans ses discussions. Son style paraît toujours d’accord avec l’objet qu’il traite : il est en général coulant et facile. Précieux exemplaire de Présent relié en maroquin vert de l’époque aux armes et pièces d’armes de la Duchesse de Berry.
Paris, Papy Descabane, 1821. 12 planches sous serpente reliées en 1 vol. in-4, demi-basane fauve, plats recouverts de papier maroquiné rouge, dos lisse orné de filets dorés (reliure de l'époque).
Livre édifiant destiné aux enfants, Suite complète dont un portrait du duc de Berry dessiné par Colin et gravé par Jazet et onze planches hagiographiques gravées à la manière noire par Charron, Hocquart jeune, Jazet et Paul d'après Chasselat, Defenne, Fragonard, Lordon, Martinet et Pêcheux.Ces mêmes gravures avaient illustré l'ouvrage de Hocquart paru chez Didot l'année précédente suite à la mort du duc de Berry le 14 février 1820 victime d’un attentat perpétré la veille à sa sortie de l’opéra. Charles-Ferdinand d’Artois, duc de Berry, né à Versailles le 24 janvier 1778 était un prince de la maison de Bourbon, fils du comte d’Artois, futur Charles X et de Marie-Thérèse de Savoie. Très bon exemplaire. Mors et coins frottés.
Paris, Éditions Occitania, 1937. Grand in-8 de 239 pp., index, demi-basane bleue, dos à nerfs, premier plats de couverture conservé (reliure de l'époque).
Édition originale. Les origines de la pharmacie en Berry, la pharmacie à Bourges et en Berry au temps des Corporations, la pharmacie à Bourges et en Berry pendant la Révolution, pièces justificatives, notes biographiques, index bibliographique. Dos passé.