ALPHONE LEMERRE. 1872. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Coiffe en pied abîmée, Intérieur acceptable. 159 pages - coins frottés - coiffe en tête abîmée - déchirure sur le 2ème plat.. . . . Classification Dewey : 841-Poésie
Reference : R240070912
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Paris, Alphonse Lemerre, 1872. In-12 broché de (3)-159 pp.
Édition originale. Dos fendu.
P., Lemerre, 1879, in-12, br., XLIII-387 pp., frontispice. (L.38)
Notice par A. France. Ce poète parnassien (1839-1873) originaire de Normandie, comédien ambulant à 16 ans, va découvrir la poésie en lisant les Odes funambulesques de Th. de Banville. En 1857, à 18 ans, il publie Les Vignes folles et en 1864 Les Flèches d'or.
Paris, Alphonse Lemerre Éditeur, s.d. (fin XIXème). In-16 demi-chagrin rouge à coins, dos 5 nerfs, titres dorés, tranchefiles, signet, tête dorée, légèrement rogné.
Portrait de Glatigny signé aD en frontispice. Marque au 2ème plat, Reliure sobre mais de bonne facture.
Couverture souple. Broché. 387 pages. 9 x 16 cm. Couverture defraîchie.
Livre. Notice par A. France. Editions Alphonse Lemerre, Fin XIXe. Vers 1900.
Paris, Alphonse Lemerre, impr. J. Claye, 1872 1 vol. (130 x 195 mm) de 2 et [2] ff., 159 pp. et 3 ff. Bradel plein papier, dos lisse, pièce de titre de basane ocre, titre doré, couvertures conservées (reliure de l'époque, dans le goût de Pierson). Édition originale. Un des 5 premiers exemplaires sur chine.
Prévue pour 1870, la publication du troisième et dernier recueil en vers de Glatigny ne vit le jour qu'au printemps de 1872. Ode aux journalistes des années 1850, ce « volume de poésies rigolesques » (lettre à Banville), qui rappelle la métrique de ce dernier, s'en prend à quelques contemporains, dans de grandes odes lyriques qui lui vaudront d'être surnommé par Anatole France le Don Quichotte de la poésie. Un Quichotte qui livre ses dernières batailles : moins d'un an après la parution du texte, Glatigny disparaît, à l'âge de trente-quatre ans. Le 29 avril, Hugo note dans son carnet « La nouvelle arrive qu'Albert Glatigny est mort. Une charmante âme envolée ». Hugo prendra soin de sa veuve qu'il recommande à Jules Simon, alors ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts : « (...) il était un talent charmant, de cette race de comédiens-poëtes qui commence à Thespis et arrive à Molière. Plusieurs des pages qu'il a laissées entreront dans l'Anthologie française. Il y avait dans cette âme de poète des côtés exquis et généreux. Le voilà mort. Il laisse une veuve pauvre. Vous consolerez cette tombe en secourant cette veuve. Je vous demande une pension pour Mme Glatigny, et je vous serre la main. Victor Hugo ». Et d'autres amis lui restèrent fidèles, un buste à son effigie sera érigé à Lillebonne en 1891, et Catulle-Mendès écrira une pièce en son souvenir. Déjà, en 1868, dans son Rapport sur les progrès de la poésie, Théophile Gautier avait vu juste lorsqu'il écrivait : « deux ou trois poètes semblent suffire à la France, et la mémoire publique est paresseuse à se charger de noms nouveaux. Pourtant, au-dessous des gloires consacrées, il est des poètes qui ont du talent et même du génie, et dont les vers, s'ils pouvaient sortir de leur ombre, supporteraient la comparaison avec bien des morceaux célèbres perpétuellement cités. »