HACHETTE ET CIE/2E EDITION. 1906. In-12. Relié. Etat d'usage, Coins frottés, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 206 pages - plats et contre plats marbrés - une gravure (désolidarisé de l'ouvrage) en frontispice sous serpente - titre + auteur + filé + fleurons dorés sur pièce de titre - quelques rousseurs sans conséquence sur la lecture.. . . . Classification Dewey : 921-Philosophes et psychologues
Reference : R240056023
Collection les grands écrivains français - Sommaire : le système du monde selon descartes et selon la science contemporaine - l'idéalisme cartésien - la psychologie et la morale de descartes - l'influence de descartes dans la litérature et dans la philosophie. Classification Dewey : 921-Philosophes et psychologues
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Bel exemplaire conservé dans son vélin hollandais de l'époque. Amsterdam, Blaeu, 1682-1683. 3 parties en 3 volumes in-4, I/ (1) f.bl., (4) ff., 383 pp., (1) f.bl.; II/ (1) f.bl., (2) ff., 404 pp., (2) ff., (1) f.bl.; III/ (1) f.bl., (8) ff., 427 pp., (1) f.bl., pte. brulure pp. 249 et 413 avec atteinte à 2 lettres. Plein vélin hollandais, fleuron à froid au centre des plats, double filet à froid autour des plats, dos lisses, tranches jaspées. Reliure de l'époque de l'éditeur Blaeu. 201 x 154 mm.
Première édition originale complète des Lettres de Descartes à la princesse Élisabeth et à Mersenne. Le 3ème volume contient la suite de la correspondance latine de Descartes et paraît ici pour la première fois. Tchemerzine, II, 786. Pendant plusieurs années, de 1642 à la fin de 1649, c'est-à-dire pendant la période de sa vie qui va des « Méditations métaphysiques » à sa mort à Stockholm, René Descartes (1596-1650) échangea une correspondance assidue avec la princesse Élisabeth, fille de Frédéric V, électeur palatin et roi de Bohême. « Celle-ci, femme fort cultivée et spécialement versée dans les sciences mathématiques, avait lu avec beaucoup d'intérêt et une vive admiration les ‘Méditations métaphysiques’. Par un émigré français, ami de Descartes, Palotti, elle avait pénétré plus avant dans la pensée de celui qu'elle considéra bientôt comme son maître. Et dès sa première lettre (mai 1643), elle demande au philosophe quelques explications sur un point de ses « Méditations » qu'elle ne saisit pas bien : comment peut-il se faire que « l'âme puisse déterminer les esprits (animaux) du corps pour faire les actions volontaires, n'étant qu'une substance pensante » (donc inétendue). Descartes explique pourquoi ce point a pu demeurer obscur dans son exposé. Cette discussion, qui est la plus intéressante de toute la « Correspondance », occupe toutes les lettres de l'année 1643). Au cours des années suivantes, les problèmes qui se poseront à l'occasion de la parution des œuvres de Descartes (celui-ci les faisait parvenir à son amie et lui dédia ses « Passions de l'amour ») sont de tous ordres : à propos des « Principes de la Philosophie », à propos des livres qu'il lui conseille de lire ou sur lesquels elle lui demande son avis, à propos des nouveautés scientifiques, la princesse se fait éclaircir et discute certains points de physique, de mathématiques, de morale et de métaphysique qu'elle n'a point saisis ou qui lui semblent contestables. « Mon admiration s'augmente toutes les fois que je relis les objections qu'on vous a faites, comment il est possible que des personnes qui ont employé tant d'années à la méditation et à l'étude, ne sauraient comprendre des choses si simples et si claires, que la plupart, en disputant du vrai et du faux, semblent ne pas connaître comment il les faut discerner et que le sieur Gassendus (Gassendi), qui est en la plus grande réputation pour son savoir, a fait, après l'Anglais (Hobbes), des objections moins raisonnables que tous les autres. » Cette correspondance présente un très grand intérêt ; car, à propos des questions de son interlocutrice, Descartes se trouve amené à reprendre un certain nombre de problèmes et à en donner un exposé plus clair et plus complet que dans ses œuvres ; mais surtout, c'est le seul document direct qui nous le fasse connaître dans son intimité et, en lui, l'homme et non plus seulement le philosophe. « Nous y apprenons qu'il avait projeté d'écrire un « Traité de l'érudition » ; nous y gagnons d'intéressants détails sur la vie, toute retirée et consacrée à l'étude et surtout à la méditation, qu'il mena en Hollande, et sur les quelques mois qu'il passa à la cour de Christine de Suède. » Descartes écrit aussi à Mersenne, improvisant des réponses à d'innombrables questions avec une facilité extraordinaire. «Les 3 volumes de cette correspondance sont illustrés de nombreuses figures et dessins géométriques sur bois». (Guibert, Bibliographie des Œuvres de René Descartes, p. 94). Bel exemplaire conservé dans son vélin hollandais de l'époque.
Édition originale des Passions de l’âme de Descartes conservée dans son vélin à recouvrement de l’époque. Paris, chez Henry Le Gras, 1649.In-8, de (24) ff., titre compris, 286 pages, (1) f.bl. Relié en plein vélin ivoire à recouvrement de l’époque, dos lisse. Reliure de l’époque. 159 x 90 mm.
Édition originale du dernier écrit philosophique de René Descartes, publié un an avant sa mort. Tchemerzine. Éditions originales, II, 791 ; Guibert, p. 150 ; Willems, 1083. C’est son ouvrage le plus important après « Le Discours de la Méthode » et le seul qui touche directement aux problèmes de la vie morale. Le traité comporte 3 parties : -La première analyse les rapports entre l’âme et le corps. -Dans la deuxième partie du traité (« Du nombre et de l’ordre des passions et l’explications des 6 premières »), Descartes examine les passions en les étudiant de l’intérieur, nous donnant de chacune d’elles une définition. -Le traité, dans sa troisième partie (« Des Passions particulières »), examine les différentes passions classées en espèces d’après les « 6 passions primitives » étudiées dans la deuxième partie. « Cette édition originale fut imprimée de compte à demi par L. Elzévier avec le libraire parisien Le Gras. Aussi trouve-t-on des exemplaires sous l’adresse de Louis Elzévier à Amsterdam, avec la Minerve comme fleuron. Les deux aspects de cette édition sont d’impression elzévirienne. » (Tchemerzine). Le traité des passions, fut écrit en français à l’intention de la princesse palatine Madame Elisabeth avec laquelle Descartes avait échangé une active correspondance. « La Princesse, qui était pour lui une élève intelligente et douée d’une critique pénétrante, lui avait fait remarquer : ‘Les sens me montrent que l’âme meut le corps, mas ne m’enseignent point, non plus que l’entendement et l’imagination, la façon dont elle le fait, et pour cela je pense qu’il y a des propriétés de l’âme qui nous sont inconnues, qui pourront peut-être renverser ce que vos ‘Méditations métaphysiques’ m’ont persuadée par de si bonnes raisons de l’inextension de l’âme’ (Lettre du 1er juillet 1643). Sans doute est-ce dans l’intention d’éclaircir les rapports entre l’âme et le corps que l’auteur aborde avec ce traité la vie morale ; notons en effet que jusqu’alors pour des raisons de prudence Descartes s’était refusé à considérer ce problème. » Bel exemplaire d’une grande pureté conservé dans son vélin à recouvrement de l’époque.
Paris, Charles Angot, 1664. Petit in-4, [70]-448-[8] pp., basane mouchetée brune postérieure, dos à nerfs orné de caissons et fleurons dorés, pièce de titre rouge, tranches rouges (quelques restaurations à la reliure, galeries de ver sans atteinte au texte, quelques petites rousseurs, pâle mouillure angulaire à plusieurs ff.).
Édition originale posthume, Descartes décède en 1650, établie par Claude Clerselier qui en rédige également l'extensive préface. Elle est illustrée de 51 bois gravés dans le texte, certains répétés, dessinés d'après les croquis de Descartes. Ce sont Gérard van Gutschoven (qui signe de la lettre G.) et Louis de La Forge (qui signe de la lettre F.) qui sont à l'origine de cette illustration. Seules deux figures proviennent directement de Descartes et ne comportent pas de lettre. Les deux traités de Descartes constituent la première partie de l'ouvrage. Ils décrivent le corps humain, ses principales fonctions (comme la circulation ou la digestion), son mouvement, ses sens extérieurs (la vue ou l'odorat) puis intérieurs (la faim ou la joie). La seconde partie est composée des Remarques de Louis de La Forge sur le Traité de l'Homme et ses figures puis de la traduction en français de la préface en latin de Florent Schuyl, publiée dans l'édition latine de 1662, traduite par François Clerselier, fils de Claude, placée en fin de volume avant la table. Un des premiers ouvrages de physiologie, mêlant médecine et mécanique, qui aura une grande influence sur la médecine et les sciences. Tampon ex-libris H. Drouet au titre et au feuillet en regard, ex-libris manuscrit du Dr René Giroux. Tchemerzine, IV, 309; Legée, L'Homme de René Descartes (éditions de 1662 et 1664): Physiologie et mécanisme, Société française d'Histoire de la médecine, 1987; Heirs of Hippocrate, n°468. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
La Haye, Pierre Gosse, 1739. 2 tomes in-12 reliés en un volume, (20)-372--(6)-175-(25 : catalogue) pp., 31 fig. in-texte et 1 pl. dépl., reliure de l'époque plein veau moucheté, dos orné, tranches mouchetées (manque à la coiffe supérieure).
Le Voyage du Monde de Descartes (publié pour la première fois en 1690) est illustré de 19 vignettes et d'une carte dépliante de la Lune. La Suite au Voyage (1693) contient 12 vignettes, et se termine par l'Histoire de la Conjuration faite à Stockholm contre Mr. Descartes. Agréable exemplaire. * Voir photographies / See pictures. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris, Henry et Nicolas Le Gras, 1659. In-4 de (54)-477 pp., 1 planche hors texte, nombreuses figures dans le texte, veau granité, dos orné à nerfs (reliure de l'époque).
Nouvelle édition de la traduction française de l'abbé Picot publiée une première fois en 1647. Une des oeuvres capitales de Descartes dont l'édition originale a paru en latin : Principia philosophiæ (Amsterdam, Louis Elzevier, 1644). Elle est illustrée de nombreuses figures techniques et géométriques gravées sur bois dans le texte. L'exemplaire est bien complet de la planche hors texte reliée entre les pages 92 et 93 avec figures sur bois représentant les différentes règles concernant les corps en mouvement.Guibert, Bibliographie des oeuvres de René Descartes, pp. 125-126.