GRANDES BIOGRAPHIE FLAMMARION. 1991. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 282 pages. Quelques photos hors texte.. . . . Classification Dewey : 920-Biographie générale et généalogie
Reference : R240022391
ISBN : 2080662805
Classification Dewey : 920-Biographie générale et généalogie
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BELLE LETTRE DANS LAQUELLE GEORGE SAND APPORTE SON SOUTIEN À ERNEST FEYDEAUGeorge Sand répond aux trois articles que Feydeau venait de faire paraître dans La Presse « Lettres sur la crémation ». La romancière avait elle-même consacré, lannée précédente, un article sur la question de lincinération des cadavres (article paru également dans La Presse, le 25 octobre 1856) : …Je vous remercie beaucoup de mavoir citée avec sympathie et redressée dans mon erreur. Je vous remercie surtout davoir si bien plaidé la question, et jespère que, malgré le peu despoir que vous avez dy intéresser léternel ingrat quon appelle le public, vous laisserez en lui une plus forte trace de ceci que tous ceux qui lavaient essayé avant vous… Elle regrette …quun travail dune autre nature qui me prend tout mon tems meût empêchée de poursuivre cette croisade ; mais jen suis charmée maintenant, puisque Mr Bonneau [Rédacteur à La Presse, qui avait écrit sur le même sujet] est venu rompre encore des lances, et vous ensuite, de meilleures lances encore. En effet, vous avez tout dit sur ce sujet et le plaidoyer est complet. Vous avez dit le dernier mot et le plus frappant, cest la nécessité inévitable, plus ou moins prochaine, dune translation profanatoire, hideuse. Je ne savais pas tout cela, moi, et me voilà, grâce à vous, bien plus de mon avis que je nen étais déjà… Après lui avoir présenté ses compliments, elle linvite à lui adresser son plaidoyer …Si vous le publiez en brochure, comme je suis loin de Paris et que la plupart du tems, je ne sais pas quand mes propres ouvrages paraissent, je vous demande de penser à moi et de men envoyer un exemplaire…Flatté par la lettre de George Sand, Ernest Feydeau lui répondra le 2 février, en des termes les plus amènes. Fils dun officier napoléonien, ERNEST-AIMÉ FEYDEAU [1821-1873], se fit remarquer en littérature en 1858, par la publication de Fanny, un roman populaire qui rencontra un très large succès sur fond de scandale et permit à son auteur de lui assurer quelque postérité. Mais ce qui rend Ernest Feydeau plus intéressant à nos yeux, cest son appartenance au groupe intime des amis de GUSTAVE FLAUBERT : THÉOPHILE GAUTIER, les FRÈRES GONCOURT qui le citent à plusieurs reprises dans leur Journal, et GEORGE SAND avec laquelle il eut de nombreux échanges épistolaires. Remarié en seconde noce avec Léocadie Bogaslawa Zelewska, nièce du vicomte de Calonne, il est le père du célèbre vaudevilliste GEORGES FEYDEAU.
1989 Soft Cover Fine
40 PAGES-14,6 CM X 21 CM-MISE EN SCENE DE PIERRE MONDY-FEYDEAU NOTRE GRAND COMIQUE, 2P PAR MARCEL ACHARD, PHOTO FEYDEAU-DARRY COWL, 2P PAR JEAN POIRET, PHOTO AVEC DECICACE DE DARRY COWL-DANIELE EVENOU, PAR FRANCOIS PERIER, PHOTO DANIELLE EVENOU AVEC DEDICACE-PIERRE MONDY, 1P PAR JEAN POIRET, PHOTOS PIERRE MONDY ET MAURICE DUCASSE-MICHEL CRETON, 1P PAR ROBERT DOISNEAU, PHOTO MICHEL CRETON (DOISNEAU) AVEC LONG ENVOI DE L'ACTEUR-GEORGES FEYDEAU ET "UN FIL A LA PATTE"-PHILIPPE RONDEST, 2P PAR LOUIS SEIGNER, PHOTO-PHOTO ROLANDE KALIS AVEC DEDICACE-DISTRIBUTION-PHOTO MARIE CHRISTINE DANEDE AVEC DEDICACE-PHOTO VINCENT NEMETH (JEANNE DAVY)-PHOTO CLAUDE LEBLOND (J.-C.LEBLOND)-PHOTO JUDITH ELLISON AVEC DEDICACE-PHOTO HUGUES DEBIOLLE-COMMENT JE SUIS DEVENU VAUDEVILLISTE, 3P PAR GEORGES FEYDEAU (LE MATIN 15 MARS 1908)-PHOTOS GERARD PICHON ET AGNES CHENTRIER SUR 1 PAGE-PHOTOS SIDONIE LAURENS AVEC ENVOI ET FRANCOIS DU BOUAYS SUR 1 PAGE- PUBLICITES
Paris La Table Ronde 1972 Paris, La Table Ronde, 1972. 277 pp +tables. Couverture insolée. ÉDITION ORIGINALE qui ne connut pas de tirage en grand-papier. ENVOI AUTOGRAPHE SIGNÉ à Robert Hirsch : " A vous, cher Robert Hirsch, merveilleux artiste qui, parmi tant de créations véritablement géniales, avez magistralement contribué à faire apprécier Feydeau par le public de la Maison de Molière ... - Voici la première biographie du grand amuseur , en font venir des heureux jours où j'avais, l'honneur de paraître à vos côtés - et en témoignage de ma profonde admiration. Jacques Lorcey 1972 " Robert Hirsch joua effectivement à deux reprises des pièces de Feydeau à la Comédie Française,Le Dindon (3 mars 1951) et Un fil à la patte (10 décembre 1961). Couverture souple
Edition originale Signé par l'auteur
Nohant 16 août [18]59, 13,5x20,9cm, 4 pages sur un double feuillet.
Lettre autographe signée de George Sand adressée à Ernest Feydeau. Quatre pages rédigées à l'encre bleue sur un double feuillet présentant, en tête de la première page, le timbre à sec de l'expéditrice. Cette lettre a été publiée dans la correspondance complète de George Sand établie par Georges Lubin. Belle et longue lettre évoquant la littérature et l'amitié entre écrivains. D'abord courtier en bourse et spécialiste de l'Antiquité, Ernest Feydeau se lança sur le tard dans la fiction. Soucieux d'occuper un espace littéraire dans lequel il ne s'estimait pas justement apprécié, il fit jouer ses relations et entretint une relation épistolaire suivie avec d'illustres correspondants tels que Gustave Flaubert, Sainte-Beuve ou encore George Sand auxquels il adressa les ébauches de ses romans et dont il sollicita les avis. La présente lettre constitue une réponse de Sand qui vient d'achever la lecture de Daniel, deuxième roman de Feydeau. George Sand, alors à l'apogée de sa carrière littéraire, se décrit ainsi: «Je suis bien d'âge à être votre mère, car j'ai 55 ans, et j'ai de bonnes mains bien adroites, mais pas belles du tout. J'ai acquis le droit de n'être plus coquette, on m'a fait un assez grand reproche de ne l'avoir jamais été. Je vous dirai de moi tout ce que vous voudrez.» Comme à son habitude, très sollicitée par ses pairs, elle livre une critique très détaillée du texte que lui soumet son confrère: «Je ne suis pas contre les phrases qui détonnent, là où il faut qu'elles détonnent, mais je ne suis pas pour que l'harmonie soit sacrifiée au rythme. Je ne suis pas non plus pour le contraire. Comprenez-moi bien, je ne blâme que ce qui s'aperçoit trop, que ce qui révèle le procédé. Ne touchez pas aux passages dont vous me parlez, ils sont excellents. Et, en somme, je n'insisterai pas furieusement sur la question de forme dans le style, vu que si les qualités du vôtre devraient s'en aller avec ce qui me semble parfois un défaut, je serais au désespoir d'avoir signalé le défaut.» Elle-même très proche de Flaubert qu'elle surnommait son «?cul de plomb?», Sand semble ravie que les deux hommes se connaissent: «Je n'ai pas le temps. Mais j'aurai celui de vous recevoir quand vous serez libre, il faudra venir avec Flaubert qui a aussi en moi un lecteur enchanté et un ami littéraire de tout cur. Je ne le savais pas votre ami, et je suis contente qu'il le soit.» L'amitié va si loin que Sand bientôt réunit les deux écrivains, les mettant sur un total pied d'égalité: «Ce n'est pas un malheur pour vous, pas plus que pour Flaubert, d'appartenir à la race des voyants.» S'installe alors une forme de solidarité face à l'adversité de la critique: «Tout cela se sent mieux qu'on ne peut le dire, et c'est pour cela que la critique déraisonne les trois quarts du temps.» Car la critique a eu le malheur de taxer Feydeau, comme elle l'a fait avec Flaubert, de réaliste: «On s'est mêlé de baptiser votre manière et la sienne de réalisme. Je ne sais pas pourquoi ; à moins que le réalisme ne soit tout autre chose que ce que les premiers adeptes ont tenté de nous expliquer. Je soupçonne, en effet, qu'il y a une manière d'envisager la réalité des choses et des êtres, qui est un grand progrès, et vous en apportez la preuve triomphante. Mais le nom de réalisme ne convient pas, parce que l'art est une interprétation multiple, infinie. C'est l'artiste qui crée le réel en lui-même, son réel à lui, et pas celui d'un autre. Deux peintres font le portrait de la même personne. Tous deux font une uvre qui représente la personne, si ce sont deux maîtres. Et pourtant les deux peintures ne se ressemblent pas. Qu'est devenue la réalité ?» Cette longue diatribe - véritable manifeste - constitue un puissant témoignage de la répulsion de George Sand et Flaubert pour les théoriciens, obsédés par l'idée de classer la littérature selon un «système qui [...] aveugle». - Photos sur www.Edition-originale.com -
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