IMP PRESSES DU LOUVRE. NON DATE. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 78 pages.. . . . Classification Dewey : 200-RELIGION
Reference : R240014042
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IMP. FOURNIE. 1973. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 78 pages. . . . Classification Dewey : 230-Christianisme. Théologie chrétienne
Classification Dewey : 230-Christianisme. Théologie chrétienne
Vie Chrétienne. 1981. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 78 pages. Tampons de bibliothèque sur le 1er plat et en page de titre.. . . . Classification Dewey : 235-Les saints
Supplément à 'Vie chrétienne', n° 155. Classification Dewey : 235-Les saints
AU BUREAU DE LA REVUE. MAI 1955. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 153 à 306.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
"Sommaire : Enquête sur la DéfenseNationale.MILITESLa foire sur la place.BERNARD GRASSET.Qui est le colonel Nasser?JEAN LACOUTURE.Ignace de Loyola.DANIEL-ROPS.de l'Académie FrançaiseNapoléon et le Portugal.MARÉCHAL SOULT.Churchill.JEAN ALBERT-SOREL.Le Gros Lot (roman).CHRISTIAN MURCIAUX.Réflexions sur ""Port-Royal"".MICHEL DE SAINT-PIERREDix ans après Yalta.GASTON RIOU..Affaires étrangères.BERNARD SIMIOTDu sacré au profane.RENÉ LALOU.Articles de Paris.HENRY MULLERPassage de la Mort.YVES FLORENNE.........Le Rififi qu'on mérite.FRANÇOIS-RÉGIS BASTIDEDe Bach à Offenbach.ÉMILE VUILLERMOZ.....Les disques.GILBERT SIGAUX.Lettres allemandes.MAURICE BOUCHER.....Lettres ibériques.FRANCIS DE MIOMANDRE. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues"
K221- ROLLAND d’ERCEVILLE ( Barthélémy Gabriel), MEURGEY de TUPIGNY (Jacques) : Le « Typus religionis ». Description d’un tableau conservé au Musée de l’Histoire de France. Avant-propos de Charles BRAIBANT. Paris, Imprimerie Nationale, 1956.
Reference : K221
(1956)
TEXTES : l’ouvrage débute par un « Avant-Propos » par Charles BRAIBANT (Villemomble [93], 1889 - Paris [XVI°], 1976), archiviste-paléographe (1914), directeur des Archives de France depuis 1948. L’essentiel de l’ouvrage porte sur le « Rapport » présenté au Parlement de Paris, le 15 juillet 1763, par le Président ROLLAND, suivi de la « Description du tableau ». Les pages liminaires (« Typus Religionis », Histoire du tableau, [notice sur] le président Rolland) et les dernières (Appendice [ traductions en français], Conclusion et Bibliographie), sont de J. MURGEY de TUPIGNY. PRÉCISIONS SUR L’AUTEUR : né Jacques-Pierre MEURGEY (Paris, 1891-1973), diplômé de l’École des Chartes en 1924, spécialiste reconnu en sigillographie et en généalogie, à l’époque directeur-adjoint des Archives Nationales ; il sera Commandeur de la Légion d’Honneur en 1961 ; par ailleurs, Chevalier de l’Ordre souverain de Malte [NOTE4]. Accessoirement adoubé dans l’Ordre Francisquin, dans les années 40 : dans la liste alphabétique, il est inscrit entre le docteur Ménétrel et François Mitterrand. Son patronyme devient MEURGEY de TUPIGNY [NOTE 5] par décret du 22/12/1954 ; parfois qualifié de « baron » (NOTE6], comme cela figure, par anticipation, sur deux modèles de son ex-libris, l’un daté de 1947, dessinés par Robert LOUIS, artiste auquel on doit les séries de timbres-poste relatifs aux provinces et villes de France. Par ailleurs, les Archives parisiennes nous apprennent que ses bisaïeux étaient « négociants » ; une de ses tantes avait épousé le fils de Félix Potin , épicier, fondateur de la célèbre enseigne éponyme. Dans son arbre généalogique, il y a donc plus d’épiceries de quartier que de quartiers de noblesse. Et pourtant, dans son volumineux « Armorial de la Généralité de Paris » (Mâcon, 4 vol.,1965-1967), J. M.de T. écrit dans sa préface : « Comme on le croit souvent à tort, et non plus que la particule devant le nom, les armoiries ne sont preuves de noblesse » (Georges Cerbelaud-Salagnac, dans son commentaire sur l’Armorial , in www.erudit.org).
BILLOM COMMUNAUTÉ... TYPUS REVISIONIS...On peut voir à Billom (Puy- de- Dôme), dans la Mairie, une copie du tableau. Une petite plaquette informative, éditée par « Billom Communauté » (de communes), quelques pages illustrées en quadrichromie, dans la série « Focus », est mise à la disposition des visiteurs. Disponible sur Internet (https://billomcommunaute.fr), sous-titrée (Google) « Un guide explicatif dédié au « Typuse ( sic !) Religionis ». Cela commence bien. J’ai pu relever une vingtaine de fautes, imprécisions, omissions, etc. dont voici un aperçu : - sur la date : « dernières années du XVI° siècle », contredit quelques lignes plus loin par cette phrase d’une lourdeur exceptionnelle : « Cependant, on ne peut pas non plus affirmer que ce ne soit pas Ravaillac » [1610] (en bon français, deux négations qui se suivent, relatives à un même objet égalent … une affirmation). Il en résulte que ce sont bien les régicides Clément et Ravaillac qui sont accueillis sur le vaisseau… Éventuellement, le cas échéant, si, sur cette échelle - et à côté-, ce ne sont point des régicides et leurs maîtres à penser, qui donc sont ces personnages ? Décidément, ce tableau est incontestablement « mystérieux », - ce fragment étonnant, le plus important de ce texte : « La lecture du tableau faite en 1763 par le président Rolland est erronée car elle est anecdotique, le sens général du tableau n’a pas été compris ». Anecdotique, la scène la plus importante du tableau ? En son centre, le navire ; sur le pont, au mitan de celui-ci, Loyola exhibe ostensiblement le sceau des Jésuites « IHS » ; toujours au centre de l’image, l’échelle recevant ces personnages … En revanche, le Pape est relégué, en contrebas, dans une barque, attelée à l’arrière du navire. Le Pape montera donc après assassins et complices. Ce tableau n’est pas, paraît-il, un tableau d’église, mais un objet « didactique », aujourd’hui on dirait « pédagogique », dont le but était d’inculquer à ces chers petits les bases de la Religion catholique romaine : cette vision de la Papauté est certainement…anecdotique. - L‘auteur – anonyme - de la plaquette a eu, malgré tout, une intuition géniale, quoique … anecdotique, au sujet de Jacques Clément et de François Ravaillac escaladant une échelle, accueillis à bras ouverts par le jésuite Varade ; « Peut-être le peintre s’est-il amusé (…) ». Allégoriquement, peut-être voulait-il simplement nous « mener en bateau » ? [NOTE7] - ce tableau , empli de figures, d’images, accompagnées, de bulles (censuré par le Vatican), de nombreux cartouches, dans sa version gravée à l’eau-forte, le « Typus Religionis » est, au même titre que la Tapisserie de Bayeux, un ancêtre de la B.D. En fin de compte, ce « travail » anonyme [NOTE 8] me paraît être de la bouillie (pardon, de la mauvaise potée auvergnate) pour touristes. À ce TYPUS REVISIONIS, il ne manque que l’Imprimatur. Avec un pape jésuite, tous les espoirs sont permis. IN FINE, je citerai un auteur , sortant certes de l’ordinaire, qui porte un jugement impartial sur le rôle des Jésuites dans les affaires de régicides : « Si les Jésuites ont été innocents des crimes de Jacques Clément, de Barrière, de Châtel et de Ravaillac ; s’ils ne furent pour rien dans les nombreuses conjurations ourdies contre la vie d’Élisabeth et de Jacques d’Angleterre, des princes de Nassau et de tant d’autres, il faut avouer qu’ il est bien étrange de rencontrer toujours dans ces faits quelque Jésuite confident du coupable. On se demande naturellement comment ces confesseurs, si habiles à s’emparer de l’esprit de leurs pénitents, n’ont jamais pu réussir à empêcher ces attentats dont ils avaient connaissance », tome I, 4. de l’ Histoire des Jésuites composée sur documents authentiques en partie inédits. Paris, Huet, 1858-1859, 3 vol. et Paris, A. Sagnier, 1870 (2° édition). [BNF, 305534**]. Il s’agit de René-François GUETTÉE [Blois, 1816- Ehnen ( Luxembourg], 1892], prêtre catholique de tendance gallicane voire janséniste, qui n’aimait pas les ultramontains : il se convertit à l’orthodoxie (1861), version russe, ultra Vistula , et se fera désormais appeler Wladimir ; marié civilement, ce prêtre hétérodoxe, embrassa l’orthodoxie et , sur un plan différent, sera « hétéro ».// [NOTE 1] Dans la « Bibliographie » [p. (45)], d’une part, sont citées deux gravures différentes du tableau, annoncées avec les « légendes en français » (sic)… Dans la première, jointe à la plaquette (1783), toutes les légendes sont en latin. D’autre part, est mentionnée « La Galère jésuitique » datée de 1826, avec « une estampe différente (…), avec les légendes en français », Paris, L’Huillier, 1826 (BNF, 36345639); il existe, une deuxième édition, parue la même année (BNF, 36345640). Par ailleurs un « Précis de l’histoire des jésuites (…),par Gabriel-Jean CHARVILHAC, accompagné d’une estampe du tableau trouvé (etc.…), paru à Paris, dès 1820, chez le même L’Huillier, montre une gravure qui semble identique à celle de 1826 [BNF 36345591, avec planche et (30226122), sans mention de planche ; photos visibles sur Bibliorare. com et LRB] [NOTE 2] Barthélémy-Gabriel ROLLAND, président du Parlement de Paris, premier comte de CHAMBAUDOIN par érection de la seigneurie en comté (par lettres patentes de Louis XV de janvier 1770, était seigneur d’Allainville, Annemont, Ardouville, Aubreuil, ERCEVILLE, Fontferrière, Gloriette, Judinville, La Muette, Trémeville, et Samois. Cette liste de fiefs, longue comme le bras, malgré l’acte de salubrité publique effectué trente ans auparavant, ne contribua certes pas à lui sauver la vie : il fut guillotiné le 20 avril 1794. [NOTE 3] « imposante peinture sur bois » (sic !), commentaire sur un concert (07/17/2009) dans l’hôtel de Soubise (« concertonet.com », longtemps « dissimulée derrière[sic!] une cimaise » . [NOTE 4] « l’ordre dit de Malte sous-entend noblesse, on y entre pour paraître noble sans l’être le moins du monde et ceci, en France tout particulièrement », l’admission dans cet ordre est devenue « principalement le refuge de la fausse noblesse » ou encore « en 1957, qui est noble va à l’ANF [Association d’entraide de la Noblesse Française], qui voudrait l’être va à Malte » (in Philippe du Puy de Clinchamps, Paris, P.U.F., « Que sais-je ? », La Noblesse, 1959 et La Chevalerie, 1966). [NOTE 5] de Tupigny, famille picarde éteinte depuis très belle lurette (fin du XVII° siècle); absente à l’ANF. [NOTE 6] rien sur son apparition (sur la toile, que des répétitions serviles, ce qui est bien dommage pour un « noble »). [NOTE 7] « mener en bateau », synonyme de «amuser» (CNRTL ). [NOTE 8] anonyme, néanmoins avec la caution morale de l’historien Bernard DOMPNIER (cité en exergue) , qui, entre autres, est « membre du Comité pontifical des sciences historiques (Vatican), membre de l’Accademia Ambrosiana, consultore storico auprès de la Congrégation romaine des Causes des saints » (« chec.uca.fr »). Espérons que la rédaction de ce torchon a été faite à son insu. Sinon… Cette fiche est un extrait d'un texte plus important, avec références bibliographiques, justificatifs et autres commentaires. DISPONIBLE en PDF sur simple demande.
Paris, Lhuillier, 1820 In-8 de VIII, 246pp., broché sous couvertures d'attente muettes vieux rose, pièce de titre imprimée, entièrement non rogné.
"Édition originale d'un des brûlots antijésuites de la Restauration. Il est illustré d'une large gravure en taille-douce - 33 x 56 cm à la cuvette - rempliée, reproduisant, à partir d'une planche publiée en 1763, le Typus religionis. Ce tableau, exécuté vers 1610 et aujourd'hui conservé aux Archives nationales, fut saisi en 1762 dans l'église du collège jésuite - le premier fondé en France en 1556 - de Billom en Auvergne. La nef de la Religion sur laquelle se tiennent les élus, cingle vers le Port du Salut, guidée par les jésuites. Autour de la ""galère jésuitique"" sont placés de nombreux personnages, dont le groupe des ""apostats"" où certains ont voulu reconnaître Luther, Calvin et Henri III. D'une barque, se hissent à bord du vaisseau de la Religion, plusieurs figures, parmi lesquelles auraient été identifiés Jacques Clément et Ravaillac. Enfin, dans l'angle inférieur droit de la composition se trouve la barque à demi-submergée des ""hérétiques"" : on y découvre un personnage barbu tombant à la mer, assimilé à Henri IV. Considéré comme une pièce à conviction, le Typus religionis fut déposé au greffe du Parlement de Paris lors du procès de la Compagnie de Jésus. Cette procédure judiciaire contre les fils d'Ignace constituait l'aboutissement d'un conflit séculaire entre des magistrats gallicans et jansénistes et un ordre religieux qualifié ""d'ultramontain"". En1762, le Parlement se prononça pour le bannissement des jésuites du royaume, décision que Louis XV fut contraint d'entériner deux ans plus tard. Supprimée en 1773 par le pape le Clément XIV, la Compagnie de Jésus fut restaurée en 1814 par Pie VII. Le rappel des jésuites en France suscita une intense production éditoriale qui ranimait les anciennes polémique antijésuites. Au dos du faux-titre, l'éditeur indique ainsi ""pour paraître incessamment"", Les Amours du Jésuite Girard et de la belle Cadière, ou luxure et superstition ; évocation du célèbre procès de Toulon en 1732 qui ne semble cependant pas avoir dépassé le stade du projet ! C'est dans ce contexte que s'inscrit le Précis de l'Histoire des Jésuites de Charvilhac. L'auteur y dénonce en effet les menaces que ferait peser sur la Charte l'influence de cet ordre ""étranger"" en rappelant notamment son implication dans les troubles de la Ligue - cf. les attentats contre Henri IV - , et en republiant le bref de leur suppression de 1773. Associant les souvenirs des guerres de Religion et du procès de 1762, le Typus religionis, apparaissait comme le symbole immuable de la perfidie des jésuites. Très bel exemplaire broché, sous couvertures d'attente de l'époque. Carayon, Bibliographie historique de la Compagnie de Jésus, 3826. - J. Meurgey de Tupigny, Le ""Typus religionis"", Paris, 1956."