‎Marsan Hugo‎
‎Abel.‎

‎Mercure de France. 2007. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Papier jauni. 189 pages, exemplaire de bibliothèque, couverture plastifiée, tampons et étiquettes - renforts adhésifs au corps de l'ouvrage.. . . . Classification Dewey : 840.092-XXI ème siècle‎

Reference : R200126042
ISBN : 2715226586


‎Roman. Classification Dewey : 840.092-XXI ème siècle‎

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‎BONNARD (Abel) : L’Enfance. Paris, Le Divan, 1927. Plaquette petit in-8 sensu stricto, 72pp. [dont faux-titre et titre]-(1) f. [blanc / achevé d’imprimer], brochée, couverture imprimée ocre (de très bonne apparence, malgré une petite trace d’enfoncement en bas du dos, par contre, à l’intérieur, invasion de taches brunes – déjà - : papier de très mauvaise qualité). ÉDITION ORIGINALE, dans la collection « Les Soirées du Divan », n° 25, tirée à 925 exemplaires numérotés (celui-ci un des huit cents sur « bel alfa bouffant » (sic). D’entrée, le propos se veut rassurant : « J’aime plus l’enfance que les enfants » (p.7), mais, l’éducation doit être sévère : « (elle) n’est que le dernier cas du dressage » (p.59). Par ailleurs, quelle condescendance, quelle suffisance envers les plus démunis : « Un petit pauvre regarde avec une sorte d’étonnement et d’indépendance la misère de ses parents, qui n’est pas encore la sienne [sic !]» (p.44). Quel détachement du petit malheureux sur son sort : il est vrai que la religion est là, qui lui promet un bel avenir post-mortem. Surtout, pas de révolte, car, « rien de plus sinistre qu’un polisson gouailleur (…), c’est pourquoi le type de Gavroche est si repoussant » (p.41). Rien que çà. Autobiographie ? : « Un petit garçon de quatre ans jouait souvent avec une jeune fille, qui le maniait comme une poupée (…). Moi aussi, dit-il, quand je serai une jeune fille comme toi. – Mais, mon chéri, répondit-elle, tu ne seras jamais une jeune fille. Il faillit pleurer » (p.45). Dépit. Il faudra choisir, drame freudien / cornélien, attirance/répulsion : « Les enfants excellent à manier les grandes personnes (…) Dans ces manèges, l’adresse des deux sexes n’est pas égale (…) [Les garçons] sont plus simples, plus rudes (…) Les petites filles sont des femmes dès leur naissance, et les premières armes de ces innocentes sont celles des courtisanes » (p.63). Malgré tout, le Bonnard poète jaillit in fine : « Les enfants sont l’illusion de l’espèce, comme le printemps est l’illusion de l’année » (p.70)‎

Reference : G425

‎ Abel BONNARD (Poitiers, 1883-Madrid, 1968) était plus italien que corse, dit-on, par son père biologique, le comte Joseph, Napoléon, dit « Gégé », PRIMOLI, « homme du monde », descendant de Joseph et Lucien BONAPARTE, rien que ça. Le poète sera promu Ministre de l’Education Nationale, en avril 42. Il avait toutes les qualités requises pour exercer cette haute fonction, comme en témoigne sa profession de foi sur l’Education : « Il n’est pas bon de répandre aveuglément l’instruction » ; elle doit être réservée à une élite (note 3). Et, pour enfoncer le clou, « L’instruction n’est bonne, ni pour les femmes, ni pour le peuple » ; surtout pour les femmes du peuple…. Pour lui, la diffusion de l’instruction [est] responsable de « l’abject érotisme répandu (…) dans ces derniers temps », mélange de polissonnerie du XVIII° siècle et de « lourde sensualité juive » (note 4). Il restera ministre jusque dans le dernier carré, à Sigmaringen, avant de passer en Espagne; condamné à mort par contumace, il sera quasiment blanchi en 1960, sa peine étant commuée en dix ans de bannissement (date d’effet : 1945) : en conséquence, il était en droit de demander réparation à la République ; mais n’acceptant pas cette flétrissure morale, il retourne chez Franco ; il trépassera à Madrid, parfaitement oublié. Pas tout à fait : ses nombreux surnoms ont surnagé au désastre : « Abetz Bonnard », « La belle Bonnard », l’élégant « Abel Connard » et surtout « Gestapette » (note 5), en raison de ses affinités électives et sexuelles. Sur le Web, comme d’habitude, on trouvera tout et son contraire, pile ou face, endroit et envers (note 6) : aujourd’hui, les gays revendiquent ses mœurs (note 7), les moralisateurs nostalgiques de la Révolution Nationale insistent lourdement sur ses fréquentations… exclusivement féminines (note 8). En ce qui concerne l’inventeur du terme « Gestapette », c’est la foire d’empoigne : ne prêtant qu’aux riches, c’est tout d’abord attribué au Maréchal en personne, le quel n’aimait pas les « tapettes » ; à Londres, ce serait Pierre Dac : improbables tous les deux. On ne trouve trace de ce « mot » chez les praticiens de l’humour vache, Henri Jeanson et Galtier-Boissière, les références données à leurs écrits étant fausses, « Le Canard enchaîné » et « Le Crapouillot » ayant cessé de paraître dès 1939. Peut-être s’agit-il d’une boutade lancée, microphone fermé, par un quelconque cacique dans une école de la Collaboration, devant un béat parterre de veaux quiets, diffusée de façon illégale dans les réseaux « amis », avant de passer dans ceux de la Résistance ; procédé malhonnête et très contestable, qui, bien sûr, ne pourrait pas se reproduire aujourd’hui. ADDENDUM LES « SECRETS » DE LA NAISSANCE D’ABEL BONNARD Presque toutes les plumes de la littérature historique s’accordent pour affirmer qu’Abel, par l’intermédiaire de son père biologique, descendait de la famille Bonaparte ; avec des variantes : fils naturel « d’un Bonaparte » (chire.com), d’un des frères de Napoléon « Joseph » (medias.presse.info, Rey Cabietes, Yves Morel) ; Lucien est rarement cité (note 9). Quelques rares fausses notes dans cette quasi unanimité : la « paternité » du bonhomme, lointain bâtard de l’Empire et de la Papauté, est aujourd’hui remise en cause par Amado M. Rey Cabieses (note 10) : « Giuseppe Primoli falleciό solterio (…) Existe una idea segùn laqual G.P., de sus amores con Marie-Pauline Benielli, casada con E.A.E. Bonnard (…) habria tenido un hijo, Abel Bonnard (…) Usό [SIC!] el pseudόnimo de Gestapette. Sin embargo, otras fuentes aseguran que Bonnard era simplemente amigo de Premoli ». [ souligné par nous] (note 11) Qu’en est-il réellement ? La fille de Joseph, Zénaïde Bonaparte (1801-1854) avait épousé son cousin germain, Charles Lucien Bonaparte (1803-1857), fils de Lucien. Parmi leurs rejetons viables, la Princesse Charlotte (1832- 1901) épousa le Comte Pietro PRIMOLI di FOGLIA (1821-1883), Officier de la Maison Pontificale. Après le décès d’un de leurs fils, en 1882, suivi de près par la perte de son mari (1883), Carlita dut être internée à Paris, dans le service du Docteur Blanche, psychiatre renommé, qui ne put la guérir : consanguinité quand tu nous tiens… La suite : Joseph, Napoléon Primoli, l’autre fils engendra Abel, de sa liaison avec Pauline Benielli « qui ne pouvant l’épouser, se résolut à un mariage de raison » (Yves Morel) (note 12) ; le Prince n’épousa pas la bergère. Personnellement, j’ai un penchant, une inclination pour la prime au lit conjugal…‎

‎ FAKE HISTORY Cette histoire n’est qu’un conte, une histoire à dormir debout. Les historiens se sont fourvoyés, volontairement ou non : une ascendance noble, fut-elle impériale et illégitime, flatte l’orgueil du bourgeois. Seulement voilà : comme la terre, l’État Civil ne ment pas, …au moins sur les dates. On trouvera dans les Archives de la Corse du Sud, l’acte de mariage de Pauline Benielli et Ernest Bonnard, dans celles de la Vienne, l’acte de naissance d’Abel : le premier en date du 10/02/1880 (note 13), le second, en date du 19/12//1883 (note 14). Que la gestation fut longue ! Et on comprend mieux l’attachement d’Abel à sa maman ! Elle mourra dans la villégiature pétainiste de Sigmaringen en 1945. Mais il a encore mieux : Abel n’était pas fils unique, avant lui étaient nés un frère et une sœur, décédés tous deux en bas âge (note 15). ================= ‎


‎Note 3- Abel Bonnard : Pour l’élite intellectuelle, dans la Revue hebdomadaire, t.7, 07/07/1936, p.248). Note 4- cité d’après B. Pénicaud et Vincent Vidal-Naquet : Les révolutions de l’Amour (etc.). Note 5- aujourd’hui remis à la mode par nos chères politiques, NKM à propos de Patrick Buisson, la Marine au sujet du beau Florian… [en 2017…] Note 6- cf. Pierre Dac, qui à Radio Londres, fustigeait le ministre : dans son parti, « l’envers vaut l’endroit ») Note 7- hexagonegay.com précise qu’à l’époque, « les lieux de rencontre homos parisiens (cinémas et vespasiennes) connaiss[ai]ent bien sa silhouette » ; en revanche, il déplore que « Je Suis Partout » ni la presse d’extrême- droite, si prompts à dénoncer l’homosexualité (…) n’ont fait état de l’homosexualité de Bonnard ». Note 8- pour present.fr/tag/abel-bonnard/ : « La belle Bonnard… Gestapette… Yves Morel le sait : immanquablement, ce sont les plaisanteries qui fuseront de la bouche des sots si vous jetez le nom d’A.B. dans une conversation (même universitaire). Et pourtant, voilà une personnalité plus complexe que sa mauvaise renommée : on ne lui connaît que des liaisons féminines ». Sans rire ! Note 9- Buisson (Patrick) : 1940-1945. Années érotiques (Paris, Albin Michel, 2009.2 volumes. « Abel Bonnard, le scandaleux » (t. I, p.263 et suiv.) nous apprend que « son vrai père est un aristocrate italien, J.N. Primoli, descendant de Lucien Bonaparte, qui séduisit sa mère, Marie-Paule [sic !] Benielli, peu de temps avant son mariage [re-sic !!]». Note 10- Descendia de José Bonaparte, Rey de Espana y de las Indias, y sus entronques i talianos y franceses (Anales de la Real Academia Matritense de Heràldica y Genealogia, vol.XII, 2009, pp. 143-327). Note 11- Pasquali, Costanza : Proust, Primoli. La Moda. Otto lettere inedite di Proust e tre saggi. Roma, Ed. di Storia et litteratura, 1961, p.32. Note 12- Yves Morel ( Abel Bonnard. Coll. Qui suis-je ? Editions Pardès, 2017) : « Ne pouvant épouser le père de son enfant, Pauline Benielli se résolut à un mariage de raison avec Ernest Bonnard (…) qui reconnut Abel et lui donna son nom », qui complète bien la formule de P. Buisson (note 9). Note 13- Archives Départementales de Corse du Sud Ajaccio, Mariages, 1880 (f° 55-56/159) Note 14- Archives Départementales de la Vienne, Naissances, 1883 (9 E, p. 251), avec cette note marginale manuscrite : « Décédé à Madrid (Espagne) le 31 mars 1968 ». Confirmation de sa naissance, post mortem. Note 15- Abel- Jean- Désiré (A) aux prénoms identiques et Fanny-Françoise-Justine (B) (A) Melun, avril 1881- Poitiers, 26/06/1883. A.D. de la Vienne , Décès 1883, n°490, f° 147/278 (B) AD de la Vienne, Poitiers, 08/07/1885 [Naissances 1885, n°438, f°121/250]- 12/05/1886 [Décès 1886, n°370, f° 102/259. « Nom de la mère : Pauline Bennieni »] !! Aujourd’hui, (08/2022), que l’on consulte Wikipédia, ou des sites dits sérieux ( ?) de généalogie (geneanet, geneastar), la fausse généalogie prospère. Une lueur d’espoir : la généalogie d’Ernest Bonnard, le père « nourricier »… Patatras ! Si le frère aîné Abel (1881-1883) est bien mentionné, on trouve immédiatement après un « demi-frère Abel, etc.). Errare humanus est, perseverare diabolicum. ‎

Roland Gautier - Jurançon

Phone number : 05 59 06 02 00

EUR18.00 (€18.00 )

‎"ABEL, NIELS HENRIK. - ""A MONUMENT MORE LASTING THAN BRONCE"" (LEGENDRE).‎

Reference : 35935

(1841)

‎Mémoire sur une propriété générale d'une classe trés-étendue de fonctions transcendantes. - [ABEL'S THEOREM]‎

‎Paris, Académie des Sciences, 1841 (submitted 1826). 4to. (257x197mm). Extract from: 'Mém. Acad. d. Sciences de Paris', 1841, pp.176-264. Contemporary half calf with gilt spine lettering. Spine with a little wear. Some light brown spotting throughout. Otherwise fine and clean.‎


‎Very scarce first edition of Abel's main paper, in which he first presented his theorem for elliptic integrals - Abel's theorem. ""After studying at Christiania and Copenhagen, Abel received a scholarship that permitted him to travel. In Paris he was presented to Legendre, Laplace, Cauchy, and Lacroix, but they ignored him. ... Abel knew the work of Euler, Lagrange, and Legendre on elliptic integrals and may have gotten suggestions for the work he undertook from remarks made by Gauss, especially in his 'Disquisitiones Arithmeticae'. He himself started to write papers in 1825. He presented his major paper on integrals to the Academy of Sciences in Paris on October 30, 1926, for publication in its journal. This paper, [the offered item], contained Abel's great theorem. Fourier, the secretary of the Academy at the time, read the introduction to the paper and then referred the paper to Legendre and Cauchy for evaluation, the latter being chiefly responsible. The paper was long and difficult, only because it contained many new ideas. Cauchy laid it aside to favor his own work. Legendre forgot about it. After Abel's death, when his fame was established, the Academy searched for the paper, found it, and published it in 1841. ... Because Abel's main paper of 1826 was not published until 1841, other authors, learning the more limited theorems published in between these dates, obtained independently many of Abel's 1826 results."" (Kline: Mathematical Thought from Ancient to Modern Times, pp.644-55). Sotheran: Bibliotheca Chemico-Mathematics, Third Supplement, describes this paper as ""very scarce"".‎

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DKK25,000.00 (€3,353.05 )

‎ABEL-COMPADRE, Jean‎

Reference : 24816

(1928)

‎HISTOIRE DE REDON (L'Abbaye et la ville)...par Jean Abel-Compadre,‎

‎Redon Imprimerie BOUTELOUP 1928 -in-12 broché un volume, broché crème in-douze Editeur (paperback in-12 Editor)(18,2 x 13 cm), dos imprimé en noir, 1ère de couverture à rabat imprimée en noir et rouge,toutes tranches non rognées (edges no smooth), tirage limité à 600 exemplaires numérotés et signés à l'encre noire par l'Auteur (N°177), orné de 10 gravures hors-texte en noir par Jean ABEL-COMPADRE + rajoutée en plus : 1 gravure volante sur bristol, gravée en noir par ABEL-COMPADRE : Redon Ancien : l'Hôtel ABEL-COMPADRE(époque Louis XVI), facade sur le quai Duguay-Trouin, 108 pages, 1928 Redon Imprimerie BOUTELOUP Editeur, ‎


‎TRES BEL EXEMPLAIRE ...... état neuf (very good condition). ETAT NEUF ‎

Phone number : 06 81 28 61 70

EUR60.00 (€60.00 )

‎ABEL, NIELS HENRIK - MEMORIAL VOLUMES.‎

Reference : 39129

(1902)

‎Niels Henrik Abel in Memoriam. (Herausgegeben - Redigée von G. Mittag-Leffler). 3 Bde.‎

‎Berlin, Uppsala & Stockholm, Paris, Almqvist & Wiksell, 1902-1904. 4to. Bound in 3 contemp. hcloth. A small nick to top of spine on one volume. Stamps on titlepages (Carl Zeiss Jena). (6),400(8),389(8),394 pp. a. 1 letter in facsimile. (= Acta Mathematica Bd. 26, 27 and 28). Internally fine and clean.‎


‎First printing of this series of important papers by leading mathematicians from all over the world, commemorating Abel in the 100-year of his birth, by presenting works of their own which are inspired by Abel or as continuations of Abel's works.The contributors are: Poincare (Sur les Fonctions abélienne), Hilbert (Über die Theorie der relativ-Abel'schen Zahlkörper), Hurwitz, Noether, Darboux, Picard, Fuchs, Minkowski (Úber periodische Approximationen algebraischer Zahlen), Mittag-Leffler, Appel, Painlevé (Sur la Fonctions qui admettent un théoréme d'additation), Liouville (Sur une équation différentielle du premier ordre), Volterra, Goursat, Hadamard (Deux theoremes d'Abel sur la convergance des séries), Borel, Pringsheim, Boutroux, Markoff and many others. In all 54 papers by 54 authors.‎

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DKK10,000.00 (€1,341.22 )

‎FAIVRE Abel (Pseudonyme de Jules-Abel Faivre)‎

Reference : 13266

(1909)

‎LES MAITRES HUMORISTES ABEL FAIVRE‎

‎ 1909 broché in-octavo (paperback in-octavo), dos blanc (white spine), couverture illustrée (cover illustrated), toutes tranches lisses (all smooth edges), illustrations de Abel Faivre, sans pagination (unpaginated) - 156 pages, 1909 à Paris Société d'Editions et de Publications Librairie Félix Juven,‎


‎Collection "Les Maîtres Humoristes" deuxième série (the second series), numéro (number) 4 - deuxième album (the second album) - bon état général (good condition) ‎

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