‎Albahari David‎
‎Ma femme.‎

‎Les allusifs.. 2009. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Papier jauni. 163 pages, couverture contrepliée plastifiée, exemplaire de bibliothèque, couverture plastifiée, tampons et étiquettes.. . . . Classification Dewey : 891.7-Littérature russe (slave)‎

Reference : R200123805
ISBN : 2922868915


‎Roman traduit du serbe par Gojko Lukic. Classification Dewey : 891.7-Littérature russe (slave)‎

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‎MATTHIEU, Pierre‎

Reference : LCS-1892

‎La Magicienne estrangere, Tragedie. En laquelle on voit les tiranniques comportemens, origine, entreprises, desseins, sortileges, arrest, mort & supplice, tant du Marquis d’Ancre que de Leonor Galligay sa femme, avec l’avantureuse rencontre de leurs funestes ombres. Par un bon Français neveu de Rothomagus. [Suivi de] : -La Victoire du Phebus françois contre le python de ce temps. Tragedie. Où l’on voit les dessins, pratiques, Tyrannies, Meurtres, Larcins, Mort & Ignominie dudit Python. Tragédie en vers en l’honneur de l’exécution de la marquise d’Ancre‎

‎Rare réunion de deux pièces historiques du plus haut intérêt, composées en l’honneur de l’assassinat du maréchal d’Ancre et de sa femme en 1617. I- Jouxte la coppie imprimee à Rouen par David Geoffroy, & Jacques Besongne, rue des Cordeliers joignant sainct Pierre, 1618. II- A Paris, jouxte la copie imprimée à Rouen chez Thomas Mallart, s.d. In-8 de 32 pp. et 31 pp. Portrait en taille-douce de la suite d’Odieuvre représentant Léonore Galigaï ajouté en tête du volume. Relié en plein maroquin havane janséniste du XIXe siècle, dos à nerfs, pièces de titre de maroquin rouge et vert, filet doré sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure signée de Thibaron. 159 x 104 mm.‎


‎Rare réimpression de l’édition originale, elle-même extrêmement rare, de cette tragédie anonyme composée en vers en l’honneur de l’exécution de la marquise d’Ancre. Sur l’originale : Tchemerzine, IV, 647 ; Brunet, III, 1295 ; Barbier, 1869-1879, 107-108, Soleinne, Bibliothèque dramatique, 3730. « Très rare. L’auteur de cette tragédie est Pierre Matthieu et non Pierre de Sainte-Marthe, comme le dit Leris […] ; l’historiographe P. Matthieu, qui avait une vocation prononcée pour les pièces de ce genre. On trouve dans celle-ci des vers simples, nobles et touchants ; le caractère de Galigay est bien tracé, et la scène de l’exécution a dû produire beaucoup d’effet sur le théâtre, si elle a été représentée. Les personnages sont le grand Pan françois (Louis XIII), Aymelis de L. (Luynes), Léontilde de V. (de Villeroy), Almidor de N. (de Nemours), Argente du M. (du Maine), Lucidor de L. (de Longueville), le Solon françois (le président Deslandes), Galigay, etc. L’auteur a suivi l’esprit et la lettre du jugement qui condamna la maréchale comme sorcière et lui fit faire l’aveu de ses maléfices […] Cette tragédie, composée en l’honneur d’un assassinat juridique, est précédée d’un sonnet à la louange du roi » (Soleinne, 3730). « Eléonore Galigaï, fille d’un menuisier, épousa le célèbre et malheureux Concini, depuis maréchal d’Ancre. Galigaï était venue en France avec Marie de Médicis, dont elle était sœur de lait ; elle obtint par intrigue pour son mari les postes les plus brillants. L’abus insolent qu’ils firent de leur faveur souleva tous les grands de la Cour, et Louis XIII en particulier. Concini fut tué et sa femme conduite à la Bastille. On lui imputa mille crimes, et surtout celui de la magie. Ce procès, dit Anquetil, commença le 3 mai 1617 ; elle fut condamnée, le 8 juillet, à avoir la tête tranchée et son corps brûlé ; elle mourut sans bravade et sans frayeur […]. On fit sur sa mort une tragédie intitulée : ‘La Magicienne étrangère’, en 4 actes et en vers, Rouen, 1617, in-8 ». (Peignot, Dictionnaire biographique et bibliographique, 8). « Pièce rare » souligne Brunet. « M. Paul Lacroix (Catal. Soleinne, n° 3730), signale dans cette tragédie des vers simples, nobles et touchants. Il existe d’autres éditions de cette tragédie, qui provoqua un vif sentiment de curiosité ; elle répondait parfaitement aux passions du jour » (Barbier, 107-108). « Pièce de 32 pages, très rare ; elle attaque la maréchale d’Ancre, après sa fin tragique, avec un acharnement cruel. Le caractère de l’infortunée Galinaï est bien tracé » (Robert Naumann, Serapeum, 26). Ce violent pamphlet publié anonymement contre la femme du Maréchal d’Ancre rencontra un tel succès qu’il fut réimprimé à plusieurs reprises entre 1617 et 1626. On trouve reliée à la suite du présent ouvrage une autre pièce, également rare, qui raconte l’assassinat de concini, maréchal d’Ancre, le 24 avril 1617. Il s’agit ici de la réimpression de l’édition originale. (Brunet, V, 910 ; Soleinne, 3729). « L’édition de ‘Paris, jouxte la copie imprimée à Rouen’, a été copiée, page pour page et ligne pour ligne sur l’édition originale » (Brunet). « Pièce fort rare, qui reproduit sous la forme dramatique les détails historiques de l’assassinat du maréchal d’Ancre, sur le pont-levis du Louvre, par Charles d’Albert, duc de Luyne, Vitry et autres agents du roi. Les personnages de cette tragédie sont Python M.D. (marquis d’Ancre), Phebus, R. de F. (roi de France), Lydor de G. (de Guise), Alcé D.D., Antimars de V. (Vitry), Galligay, Ruburo Demon (Montalto, astrologue vénitien), Cleridam de L. (de Luynes), Theocrat de V. (de Villeroy), Arlin du M. (du Maine), Toleon de N. (de Nemours). […]. Il serait possible que l’auteur se fût mis en scène sous le nom du poète Alcé D.D. Ces deux initiales représenteraient alors le nom du sieur de Deimiers, auteur de la Liberté royale de Marseille, ouvrage publié à Paris en 1615, avec les mêmes initiales » (Soleinne, 3729). Aucun exemplaire de l’un ou l’autre de ces deux textes n’est passé sur le marché public international depuis plus de trente années. Précieux exemplaire réunissant deux pamphlets du plus haut intérêt historique. Provenance : de la bibliothèque E.M. Bancel avec ex libris.‎

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Phone number : 01 42 84 16 68

EUR4,500.00 (€4,500.00 )

Reference : 16188

(1833)

‎[Compagnons de la Femme]. 1833, ou L'Année de la Mère. Janvier. Février.‎

‎Lyon, Mme S. Durval, 1833. 2 livraisons in-8 brochées de 47 pp. et 45 pp., couvertures vertes imprimées. ‎


‎Rarissime publication fondée et rédigée par Émile Barrault. Les couvertures portent les mentions Janvier et Février. Installé à Lyon, Barrault fonda en janvier 1833 l'ordre des Compagnons de la Femme pour rassembler les saint-simoniens après la condamnation d'Enfantin et la dissolution de la société saint-simonienne. Il prit la décision de partir pour l’Orient et l'annonça le 15 février dans son journal 1833 l’année de la Mère qui contient un extrait de la Prédication sur l’Orient et l’Occident donnée par Barrault le 15 décembre 1832 ; il déclarait à ses compagnons : « je sais où est la Mère, en Orient ; Orient ! Occident ! Femme ! Homme ! Voilà l’hymen de la terre et de l’humanité ! ».En mars il s'embarqua avec onze de ses compagnons pour l'Égypte pour chercher d’Istanbul à Alexandrie, la Femme-Messie prophétisée par le Père. Enfantin qui les avaient rejoints en octobre, leur demanda d’arrêter de chercher et leur assigna un but plus précis, un mariage entre l’Est et l’Ouest, percer le canal de Suez. Deux autres livraisons rédigées par Collin, Rogé et Maréchal parurent en juin et juillet sous un autre titre : Mission du midi et Mission de l'est.Provenance : Hippolyte Carnot (1801-1888), ministre de l'éducation en 1848, fils cadet de Lazare Carnot dit le Grand Carnot. Walch, 392. ‎

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EUR1,000.00 (€1,000.00 )

‎HUGO Victor‎

Reference : 83318

(1871)

‎Lettre autographe signée adressée à Léon Richer : "Vous avez raison de compter sur moi pour affirmer l'avenir de la femme." ‎

‎Mardi 7 novembre [1871], 13,3x20,8cm, 2 pages sur un feuillet double.‎


‎| « Pour qu'enfin justice soit rendue à la femme» |<br>* «Mardi 7 novembre [1871] Monsieur, on m'a demandé d'urgence mon intervention pour les condamnés à mort. L'accomplissement de ce devoir a retardé ma réponse à votre excellente lettre. Vous avez raison de compter sur moi pour affirmer l'avenir de la femme. Dès 1849, dans l'Assemblée nationale, je faisais éclater de rire la majorité réactionnaire en déclarant que le droit de l'homme avait pour corollaires le droit de la femme et le droit de l'enfant. En 1853, à Jersey, dans l'exil, j'ai fait la même déclaration sur la tombe d'une proscrite, Louise Julien, mais cette fois on n'a pas ri, on a pleuré. Cet effort pour qu'enfin justice soit rendue à la femme, je l'ai renouvelé dans les Misérables, je l'ai renouvelé dans le Congrès de Lausanne, et je viens de le renouveler encore dans ma lettre au Rappel que vous voulez bien me citer. J'ajoute que tout mon théâtre tend à la dignification de la femme. Mon plaidoyer pour la femme est, vous le voyez, ancien et persévérant, et n'a pas eu de solution de continuité. L'équilibre entre le droit de l'homme et le droit de la femme est une des conditions de la stabilité sociale. Cet équilibre se fera. Vous avez donc bien fait de vous mettre sous la protection de ce mot suprême : l'Avenir. Je suis, Monsieur, avec ceux qui comme vous veulent le progrès, rien que le progrès, tout le progrès. Je vous serre la main. Victor Hugo » Lettre autographe signée de Victor Hugo adressée à Léon Richer, deux pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet de papier à lettre bordé de noir. Pliures transversales inhérentes à la mise sous pli. Une déchirure centrale sans manque à la jonction des deux feuillets. Cette lettre a été retranscrite dans les uvres complètes de Victor Hugo (Ollendorff, 1905). Le manuscrit est présenté dans une chemise en demi maroquin bleu, plats de papier coquille, étui bordé de maroquin bleu, ensemble signé A. T. Boichot. *** Superbe et importante lettre, profondément humaniste, syncrétique des combats de Victor Hugo contre la peine de mort et pour le progrès social et féminin adressée à Léon Richer, l'un des premiers hommes militants féministes, qualifié par Hubertine Auclert de « père du féminisme » puis considéré par Simone de Beauvoir comme son « véritable fondateur ». HUGO L'ABOLITIONNISTE Si cette lettre se concentre essentiellement sur la question de la défense des droits de femmes, c'est par la peine de mort qu'elle commence : « on m'a demandé d'urgence mon intervention pour les condamnés à mort. L'accomplissement de ce devoir a retardé ma réponse à votre excellente lettre. » En ce lendemain de la Commune, les pages d'octobre 1871 des Choses vues sont effectivement constellées de noms de personnalités auxquelles le « poète national » apporta son soutien, notamment à Gustave Maroteau, poète et fondateur du Père Duchesne, « condamné à mort pour fait de presse ! » (Choses vues, 3 octobre 1871), puis à « Louise Michel en prison à Versailles et en danger de condamnation à mort » (ibid., 5 octobre 1871). Les « interventions » éparses menées par Hugo au fil des mois aboutiront finalement à une éloquente tribune à la tête du Rappel du 1er novembre 1871 (« je viens de le renouveler encore dans ma lettre au Rappel que vous voulez bien me citer ») dans laquelle il appellera - avec toute l'éloquence qui lui est propre et à grand renfort d'exemples historiques - à l'amnistie des communards. Il s'agit de l'un de ses plus importants combats politiques. LE FÉMINISME EST UN HUMANISME Un des autres grands engagements d'Hugo concerne l'émancipation féminine et la lutte pour l'égalité entre les sexes : dans un Second Empire patriarcal, il fut l'une des rares voix masculines à s'insurger contre l'état d'infériorité où le Code civil plaçait les femmes. C'est d'ailleurs ce qu'il réaffirme dans la lettre que nous proposons et dans laquelle il dresse un véritable bilan de sa carrière littéraire et politique, s'érigeant d'emblée au rang de spécialiste : « Vous avez raison de compter sur moi pour affirmer l'avenir de la femme. [...] L'équilibre entre le droit de l'homme et le droit de la femme est une des conditions de la stabilité sociale. » Concernant la place des femmes dans son uvre, il évoque notamment le théâtre : « J'ajoute que tout mon théâtre tend à la dignification de la femme. » Il est vrai que les héroïnes occupent une place centrale et déterminante dans les pièces du dramaturge. Incarnant des rôles relativement caricaturaux dans les drames de la période romantique (jeune agnelle pure victime du désir des hommes ou encore femme mariée délaissée) elle deviendra, dans le théâtre de l'exil « la femme violentée par les lois sociales [...], la femme pauvre » (O. Bara) COSETTE FEMME DE LETTRES La « femme pauvre », c'est justement l'un des piliers de l'arc narratif des Misérables que Victor Hugo évoque également dans notre lettre : « Cet effort pour qu'enfin justice soit rendue à la femme, je l'ai renouvelé dans les Misérables [...] » Cosette, l'héroïne de cette grande fresque réaliste et sociale, fut d'ailleurs créée d'après une courageuse figure féminine, elle aussi orpheline : Louise Julien, une proscrite décédée de la phtisie à l'âge de trente-six ans. « En 1853, à Jersey, dans l'exil, j'ai fait la même déclaration sur la tombe d'une proscrite, Louise Julien, mais cette fois on n'a pas ri, on a pleuré. » Notre lettre est à notre connaissance l'unique document qui établisse un lien direct entre Cosette et cette quarante-huitarde au funeste destin dont Victor Hugo prononça l'oraison funèbre : « Ce n'est pas une femme que je vénère dans Louise Julien, c'est la femme ; la femme de nos jours, la femme digne de devenir citoyenne ; la femme telle que nous la voyons autour de nous, dans tout son dévouement, dans toute sa douceur, dans tout son sacrifice, dans toute sa majesté ! Amis, dans les temps futurs, dans cette belle, et paisible, et tendre, et fraternelle république sociale de l'avenir, le rôle de la femme sera grand ; mais quel magnifique prélude à ce rôle que de tels martyres si vaillamment endurés ! » (Actes et Paroles, II Pendant l'exil) Ce long discours, immédiatement relayé par la presse anglaise, est à mettre en perspective avec Les Châtiments premier recueil de l'exil, achevé très peu de temps auparavant et contenant trois superbes poèmes dédiés aux républicaines : « Pauline Roland », « Les Martyres » et « Aux femmes ». L'été 1853 et plus précisément le constat du courage des proscrites face à la misère, à la violence et au désintérêt du gouvernement pour leur condition, marque donc le premier élan réel de Victor Hugo vers le féminisme aussi bien à travers ses uvres que sur le terrain politique. Vingt ans plus tard, l'évocation de Louise Julien dans notre lettre réaffirme cet engagement inconditionnel. L'AVENIR POUR ÉGIDE Cette missive à Léon Richer s'achève prophétiquement : « L'équilibre entre le droit de l'homme et le droit de la femme est une des conditions de la stabilité sociale. Cet équilibre se fera. Vous avez donc bien fait de vous mettre sous la protection de ce mot suprême : l'Avenir. » Au moment de la rédaction de cette lettre, la revue créée par Richer, le Droit des femmes, venait en effet de renaître sous le titre L'Avenir des femmes. Dès 1872, elle lance une pétition pour les droits civils des femmes, soutenue par plusieurs personnalités notamment Victor Hugo qui adresse à Léon Richer une seconde lettre de soutien : « Je m'associe du fond du cur à votre utile manifestation. Depuis quarante ans, je plaide la grande cause sociale à laquelle vous vous dévouez noblement. » (8 juin 1872) Notre lettre, bien moins connue, mais tout aussi importante que celle-ci dont elle est le pendant, témoigne des prémices de la collaboration entre Victor Hugo et Léon Richer pour la lutte en faveur des droits et de l'émancipation des femmes ; elle illustre un moment essentiel de l'histoire du féminisme. LÉON RICHER : LE DROIT DES FEMMES Issu d'un milieu modeste et ayant précocement perdu son père, Léon Richer dut subvenir aux besoins de sa mère et de sa sur et, dans une société patriarcale à l'extrême, « il eut l'occasion d'apprécier les injustices du Code à l'égard de la femme, et de constater, à peu près quotidiennement, les infamies qui, à l'abri des lois, se commettent légalement contre ces éternelles mineures ; sa conscience alors en était révoltée » (R. Viviani, Cinquante-ans de féminisme : 1870-1920, 1921). Cette prise de conscience le mena à fonder, en 1869, l'hebdomadaire le Droit des femmes visant à réformer les droits légaux féminins. L'année suivante, il créa aux côtés de Maria Deraismes l'Association pour le droit des femmes dont il prit la présidence, aucune femme n'étant alors autorisée à fonder ni à diriger une association. Maria Deraismes quittera l'Association en 1882, lancera la Ligue Française pour le Droit des Femmes et nommera comme président honoraire... Victor Hugo. Très belle lettre et émouvant témoignage des combats humanistes menés avec vigueur par l'un des écrivains les plus engagés de l'histoire littéraire française : « Je suis, Monsieur, avec ceux qui comme vous veulent le progrès, rien que le progrès, tout le progrès. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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EUR18,000.00 (€18,000.00 )

‎De la bibliothèque de Stanislas de Guaita ENFANTIN (Prosper).‎

Reference : 40009

(1831)

‎Religion saint-simonienne. Lettre du Père Enfantin à Charles Duveyrier. Lettre du Père Enfantin à François et à Peiffer, chefs de l'Eglise de Lyon. Le Prêtre. L'homme et la femme.‎

‎Paris, Everat, 1831. In-8 de (2)-22 pp., rousseurs. Religion saint-simonienne. Réunion générale de la famille. Séances des 19 et 21 novembre 1831. Enseignements faits par le Père Suprême. Transformations du dogme saint-simonien. Réhabilitation de la chair. L'histoire. L'autorité et la liberté. La loi vivante. Suite de la loi vivante. Paris, Bureau du Globe, 1832. In-8 de (2)-154 pp.2 pièces reliées en 1 vol. in-8, demi-maroquin vert, dos fleurdelisé à nerfs, super-libris en pied (reliure de l'époque). ‎


‎1. Édition originale. « C’est notamment pour avoir tiré des conséquences extrêmes de l’article de leur dogme stipulant la « réhabilitation de la chair » jusqu’au niveau du sujet individuel, masculin et féminin, privé et public, que les saints-simoniens furent au XIXe siècle ceux par qui le scandale arriva. Dès 1832, l’imprudence d’un article de leur quotidien Le Globe contre le mariage, où était évoquée à la manière de Platon l’utopie de libres banquets amoureux, fournit à la Monarchie de Juillet naissante le prétexte de poursuites pour immoralité contre un mouvement accusé depuis l’origine de vouloir « la communauté des biens et des femmes ». (…) La théorie du « couple saint, divin symbole d’union de la sagesse et de la beauté, amoureuse androgyne » avait déjà été avancée par Enfantin dans un article du Globe du 18 juin 1831 sur « le prêtre », repris en brochure sur deux autres textes dès cette même année 1831: Lettre du Père Enfantin à Charles Duveyrier, Lettre du Père Enfantin à François et à Peiffer, Chefs de l’Église de Lyon , le Prêtre - l’homme et la femme (extrait du Globe du 18 juin 1831) p. 21 » (Philippe Régnier). Einaudi, 1745 ; Goldsmiths, 27192 ; Kress, C.2795 ; Walch, 319 ; Fournel p. 92.2. Édition originale. « Telles sont chez Enfantin, la profondeur et l’ampleur des résurgences culturelles de la chrétienté que sa théorie des « deux natures », initialement proposée aux militants comme une morale sexuelle capable d’intégrer l’antagonisme des tempéraments inconstants du type don Juan et des tempéraments constants du type Othello (…) De la sorte, Enfantin devient une sorte de Père par immaculée conception, quitte à ne comprendre que bien plus tard, joué par son propre jeu, le processus pour le coup inconscient par lequel il a sublimé le trio de sa famille illégitime en une sainte Famille saint-simonienne. Ce miracle à vrai dire parachève le dispositif de pouvoir mis en place lors de la « Réunion générale de la Famille » tenue le 21 novembre 1831 (…) Enfantin sans la Femme est un roi sans couronne, une moitié de dieu » (Philippe Régnier). Walch-Gerits, Supplément, 181; Kress C.3134 ; Goldsmiths 27773 ; Fournel p. 93 Provenance : bibliothèque de Stanislas de Guaita avec son ex-libris “Kabbalistics” manuscrit sur la garde supérieure et ses initiales poussées en pied de dos “Paris 1831-1832 S. de G.” (Bibliothèque Guaita n°283).Philippe Régnier, Corps du Roi, Corps du Christ : la personne symbolique et les théories charnelles du Père Enfantin, chef suprême de l’Église saint-simonienne in Corps, littérature, société, 1789-1900, Jean-Marie Roulin, 2005 (p. 91). ‎

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‎DAUDET, Alphonse‎

Reference : LCS-18315

‎Contes du lundi. Édition originale « très recherchée » (Clouzot). Précieux exemplaire dédicacé par l’auteur à la femme de lettres et romancière Emma Bailly dite Claire de Chandeneux.‎

‎Précieux exemplaire dédicacé par l’auteur de ce classique de la littérature provençale, conservé dans sa reliure de l’époque. Les grandes originales de Daudet dédicacées sont recherchées. Paris, Alphonse Lemerre, 1873. In-12 de (4) ff., 258 pp. Pt. manque de papier dans la marge blanche sup. des pp. 233-235, qq. rousseurs. Demi-veau bleu nuit, dos lisse orné de fleurons dorés, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 176 x 111 mm.‎


‎Édition originale « très recherchée » (Clouzot) de cet « ouvrage fort rare d’Alphonse Daudet contenant 31 contes de la meilleure inspiration de l’auteur » (Carteret, I, 194). Clouzot, 81 ; Vicaire, III, 41 ; Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, 391 ; Talvart, IV, 16. Carteret mentionne 4 exemplaires sur Chine non signalés par Talvart. « Œuvre remarquable d’Alphonse Daudet, parue en 1873 et qui, sans faire oublier les ‘Lettres de mon moulin’, fit autant pour la gloire de l’auteur que l’ensemble de ses romans. Ce recueil comprend une quarantaine de contes, lesquels évoquent pour la plupart, la courte et terrible guerre de 1870 : l’Invasion, le Siège de Paris et la Commune. Rien que des choses vues, en quelque sorte. Moins réaliste qu’impressionniste, Daudet se complaît aux petits tableaux. Nul n’a su, comme lui, enfermer en quelques pages telle situation poignante, fâcheuse ou amplement cocasse. Il excelle à mettre en saillie le côté faible des humains. Il se garde, toutefois, de juger : son goût pour la vérité, sa compassion, sa fantaisie lui interdisent tout comportement de ce genre. Dans ce domaine, Daudet demeure inimitable… Ces contes à fond d’histoire sont vraiment de bonne sorte, comme on eût dit autrefois. Daudet semble les avoir écrits au fil de la plume. A croire qu’ils se sont faits tout seuls. Naturel, fraicheur et simplicité : Daudet apporte dans son style la sève des conteurs provençaux. On aime, par ailleurs, qu’à tant de pathétique il ait joint un tel sentiment de la discrétion. Voilà sans doute ce qui explique l’attrait que les ‘Contes’ ont toujours sur bon nombre de lecteurs ». (Dictionnaire des Œuvres, II, 64). Précieux exemplaire offert par l’auteur à la femme de lettres et romancière Emma Bailly et portant cet envoi autographe au début du volume : « A Mme Emma Bailly, hommage respectueux. Alphonse Daudet. » Louise Lucienne Emma Bérenger, dite Claire de Chandeneux, également connue sous ses deux noms d'alliance : Emma de Prébaron et Emma Bailly, née à Crest (Drôme) le 17 novembre 1836 et morte à Vincennes (Seine) le 6 octobre 1881, est une femme de lettres et romancière française. Mariée successivement à deux militaires, le capitaine de Prébaron, puis le commandant Bailly, elle est l'auteur d'une trentaine de romans ayant pour cadre la vie militaire de province. Membre de la Société des gens de lettres, elle fonda deux revues, Paris littéraire et Paris charmant, deux ans avant sa mort à l'âge de 45 ans. Précieux exemplaire dédicacé par l’auteur de ce classique de la littérature provençale, conservé dans sa reliure de l’époque. Les grandes originales de Daudet dédicacées sont recherchées. Localisation des exemplaires : 5 seulement dans l’ensemble des Institutions publiques françaises (Canteleu, Pau, Dijon, Bordeaux et B.n.F.).‎

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