Gallimard. 1962. In-8. Broché. Etat d'usage, Tâchée, Dos satisfaisant, Papier jauni. 260 pages.Achevé d'imprimer en septembre 1962 Quelques pliures et rousseurs.. . . . Classification Dewey : 830-Littératures des langues germaniques
Reference : R200104370
"Nrf. Traduit de l'allemand par Marie-Louise Ponty. Collection ""du monde entier"". Classification Dewey : 830-Littératures des langues germaniques"
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Karl baedeker 1906 in12. 1906. cartonnage editeur. Bon Etat intérieur propre bien complet de sa carte
Mémoire avec en premier plat l'emblème de l'Empire Britannique mémoire edité vers 1897 sur "la question de frontière entre la Guyane Britannique et le Vénézuéla. relié pleine percaline, avec motifs dorés,contenant un texte historique et chronologique de 47 pages et 10 cartes, la première nommée A et 9 autres numérotées 9 cartes dont 8 dépliantes. Percaline un peu ternie, frottements sur les plats, les bords de cartes sont un peu empoussiérés , quelsues déchirures sans manques Edité pour les membres de la Diplomatie lors des tractations entre les diverses parties. RARISSIME
Suite à la tension à la frontière entre le Venezuela et la Guyane en raison d'une saisie, par la marine vénézuélienne, des navires de pêche guyanais « Nady Nayera » et « Sea Wolf », les ministres des Affaires étrangères des deux pays ont échangé des notes de protestation. La Guyane a accusé le Venezuela d'avoir commis un "acte d'agression" en s'emparant des navires dans les eaux guyanaises.. Les Vénézuéliens ont répondu que la saisie était légitime, parce qu'il a été effectué dans les eaux sous la juridiction de ces derniers. Le différend est antérieur à l'indépendance des deux pays.. Depuis le début du 19e, Espagnols et Britanniques se disputaient déjà le positionnement de la frontière entre leurs colonies au nord de l'Amérique du Sud. En 1835 le Venezuela est déjà indépendant, le gouvernement britannique engagea l'Allemand Robert Schomburgk pour cartographier la Guyane et définir ses frontières. A la fin des travaux, la frontière avait été définie sur les hauteurs de l'embouchure de l'Orénoque. Les Vénézuéliens ont protesté en déclarant que le site légitime pour la délimitation de la frontière était le fleuve Essequibo. Les négociations ont commencé entre les deux parties, qui n'ont pas réussi à créer un consensus. Dans 1850, les deux parties ont convenu de ne pas occuper la zone contestée. La découverte d'or dans la région relanca la dispute. Des colons britanniques pénètrent dans la région et une société minière britannique fût créée pour explorer les mines d'or. Le Venezuela protesta à plusieurs reprises, proposant aux Britanniques un arbitrage, mais ils n'ont jamais été intéressés. En 1887, Le Venezuela mis fin à ses relations diplomatiques avec l'Angleterre et demanda l'aide diplomatique des États-Unis. Alors, dans 1897, sous la pression américaine, les Britanniques ont acceptérent de soumettre le différend à l'arbitrage international. Pendant deux ans, la commission d'arbitrage, formé par deux britanniques, deux américains (indiqué par la partie vénézuélienne) et un russe, s'est penché sur la question et a décidé, dans 1899, pour l'octroi 94% du territoire contesté à la Guyane. Les Vénézuéliens ont obtenu une zone à l'embouchure du fleuve Orénoque et une petite zone à côté de l'Atlantique. Malgré le mécontentement vénézuélien du résultat, les deux parties ont accepté l'accord en 1905.
3 cahiers manuscrits dont deux brochés (l'un oblong), 1928, 40 ff. et 1943, 36 ff. et l'autre cartonné (recueil de citations). Rappel du titre complet : Journal Intime d'Yvonne Soubiran, élève au lycée français de Madrid puis à l'Institut Français de Madrid [ Du 16 mars 1928 au 8 mai 1928 puis du 16 février 1943 au 30 avril 1943 ] Remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents
Très remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents
Bordeaux, Gounouilhou, et P., Rouam, 1893, gr. in-8°, lvi-392 pp, 2e édition, 2 cartes repliées en couleurs hors texte, 22 croquis dans le texte, reliure pleine toile noire, titres dorés au dos (rel. de bibliothèque de l'époque), C. de bibl., bon état. Peu courant
Eugène Ténot (1839-1890) peint la France de 1871 "ouverte et sa frontière démantelée, béante, à la discrétion d’un retour offensif de l’impitoyable ennemi. (.) Le traité de Versailles avait substitué à l’ancienne frontière déjà médiocre une trouée énorme, une ouverture, un vide effroyable : Paris à dix marches des avant-postes ennemis, et pas une ligne naturelle de défense où se cramponner, pas une forteresse dans l'intervalle, capable d'arrêter ou de retarder la marche de l'envahisseur !" (pp. 1-2) — "Il est devenu de bon ton de décrier la fortification permanente comme inutile. Présentée avec un certain talent de plume, cette opinion risque d'en imposer au public, qui ne dispose pas de tous les éléments nécessaires pour apprécier la valeur d'arguments spécieux. C'est donc à propos que vient de paraître une nouvelle édition du bel ouvrage de Ténot, “La Frontière”. Il y a 11 ans que l'éminent et regretté publiciste avait publié ce livre, qui, venant après “Paris et ses fortifications”, faisait connaître l'étendue de l'oeuvre accomplie dans l'organisation du système défensif de la France et causait, une profonde sensation dans le monde civil, et même dans le monde militaire. Pour la première fois, des faits, des considérations jusqu'alors renfermées dans l'enceinte des écoles militaires, se trouvaient divulgués avec un luxe de détails qui pouvait faire naître quelques inquiétudes. Mais le patronage éminent, grâce auquel avait pu être menée à bonne fin cette description des défenses du pays, était une garantie que l'auteur ne commettait pas d'indiscrétion réelle, et ne livrait rien qui ne fût connu des états-majors d'au delà les Vosges. Ceux qui ont lu la première édition de l'ouvrage de Ténot savent que ce livre comprend 3 parties, dont la première, la plus importante de beaucoup, concerne « la frontière démembrée ». Après un bref exposé de la désastreuse campagne de 1870 et de ses funestes résultats, l'auteur montre quelle était la faiblesse de la nouvelle frontière, et fait sentir dans quelles conditions défavorables l'armée française se fût trouvée en 1875, si les craintes de guerre, bien vives à cette époque, se fussent confirmées. Ce qui a permis à l'armée de compléter son travail de réorganisation, c'est cette organisation défensive à laquelle Ténot ne consacre pas moins de 200 pages. Il promène le lecteur sur ces grandes digues de la Meuse et de la Haute-Moselle, exposant le rôle de chaque ouvrage, et montrant à quelles conditions la barrière fortifiée peut rendre les services en vue desquels elle a été édifiée. Dans sa 2ème partie, il traite les « frontières neutres », celles de la Belgique et de la Suisse. La 3ème enfin les frontières naturelles, Alpes d'un côté, Pyrénées de l'autre. S'il eût été donné à Ténot de préparer lui-même la 2e édition de son livre, il eût eu à y ajouter assez peu de chose. Les faits survenus depuis 1882 n'ont nullement réduit l'importance de la fortification, bien au contraire. Si l'artillerie a profondément remanié son matériel, dont la puissance est aujourd'hui singulièrement accrue, le bénéfice de cette transformation n'est nullement exclusif à l'attaque. Il profite aussi à la défense, qui dispose en outre d'abris résistants, de coupoles cuirassées, de voies ferrées pour relier ses ouvrages, toutes choses refusées à l'assiégeant. Ces questions, d'ordre technique, sortaient du plan du livre, et la 2e édition devait les laisser de côté, s'attachant, comme la première, à exposer le rôle général de la fortification. Aussi les continuateurs ont-ils eu peu à faire pour le mettre à jour, en ce qui concerne la France du moins, et le plus souvent leur a-t-il suffi d'indiquer comme réalisés des travaux dont Ténot avait déjà fait ressortir la nécessité. Plus importante est l'addition d'une préface de 50 pages, dont l'auteur a voulu se cacher sous une simple initiale : il y a là un excès de modestie, car cette étude est une oeuvre utile, que feront bien de relire les adversaires du système défensif de la France ou de la fortification en général. Ajoutons que les éditeurs, en vue de faciliter la lecture de ce livre, n'ont pas hésité à refaire toutes les figures, dont le nombre a été augmenté... Un ouvrage important pour tous ceux qui, au dedans comme au dehors de l'armée, s'intéressent aux progrès de la réorganisation de la défense nationale." (Revue du génie militaire, 1893) — Ténot, opposant au Second Empire, reste surtout connu pour ses études sur Paris et la province en décembre 1851, parues en 1865 et 1868. Le 6 septembre 1870, Gambetta le nommait préfet du département des Hautes-Pyrénées, son département natal. Ténot l’administra en bon républicain et en patriote. Il devait encore publier divers ouvrages militaires et défendre les thèses du gambettisme et de l’opportunisme.
Paris, Editions de l'EHESS, "En temps & lieux", 2014, 16 x 24, 356 pages cousues sous couverture rempliée illustrée. "Pour ne pas perdre l'Ukraine, Staline exige en 1932 que l'on en fasse une "forteresse". L'obsession des frontières est une constante de l'histoire de l'URSS. Animés par la volonté d'exporter la révolution tout en étant hantés par la vulnérabilité de leur territoire, Lénine puis Staline n'auront de cesse d'épaissir leur frontière. Création de zones tampons et de zones interdites, instrumentalisation des minorités nationales, consécration du garde-frontière en héros patriotique : comprendre ce qui se joue à la frontière dans l'entre-deux-guerres, c'est éclairer les évolutions ultérieures de la guerre froide, du bloc soviétique et du rideau de fer. Cette étude, enrichie de nombreuses cartes inédites, saisit les multiples facettes des frontières, lieu de confrontation et de coopération où interagissent individus, administrations et idéologies. Sabine Dullin y décrit une double relation, celle d'un régime politique à son territoire et celle d'un Etat à ses voisins, dans le contexte d'un projet politique subversif et déstabilisateur. Son livre offre une contribution majeure à une autre histoire, transnationale, de la Russie au XXe siècle."
Très bon état.