HACHETTE ET CIE. 1873. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 336 pages. Bords de pages parfois rognés, sans conséquences sue la lecture. Premier plat absent et deuxième plat désolidarisé. Dos manquant.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Reference : R200036792
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Seule et unique édition de la plus grande rareté de cette suite d’estampes de sciences naturelles, imprimée à compte d’auteur, par Pierre Joseph Buchoz. Paris, Chez l’auteur, Chez Debure, [1776]. In-folio comportant un titre gravé et 38 planches. Qq. taches. Brochure d’origine. Boite de protection en toile bleue moderne. 455 x 288 mm.
Seule et unique édition de la plus grande rareté de cette suite d’estampes de sciences naturelles, imprimée à compte d’auteur, par Pierre Joseph Buchoz (1731-1807). Conlon 76/768; pas dans Nissen ni dans Brunet. Elle comporte 38 superbes planches coloriées à la main à l’époque représentant des animaux sauvages et domestiques, toutes accompagnées d’un texte décrivant leur habitat, leurs habitudes et leur physionomie. Ces planches ressemblent pour certaines à celles dessinées par Buffon mais le texte est complètement différent. Conlon explique que cet ouvrage fut publié en 1776. Il parut en fait sous forme de livraisons de 8 à 10 planches chacune. Nissen liste sous la référence «Buchoz, Les dons merveilleux et divertisement coloriés de la nature dans le règne animal» (1782) un ensemble de planches (32 planches) ‘Quadrupèdes de France’ qui pourrait être un retirage partiel de cet ouvrage. “Very scarce. Tome I contains an introduction to the history of the quadrupedes. Bibliographical references: CBN: 20, col. 1147-75. • LKG: XIV 332b*”. (P. Schuh, Annotated Bio-Bibliography of Mineralogy and Crystallography 1469-1919). «Ce premier Cahier que nous avons sous les yeux, contient dix Planches représentant le cheval, l’âne, la vache du Cotentin, le bouc & la chevre, le cerf, la biche & son faon, l’ours, les chauves-souris, dites fer à cheval, & celles qu’on nomme Oreillard & Noctule. Ces gravures nous paroissent rendre la nature avec une grande vérité. M. Buchoz, l’un des plus laborieux Naturalistes qui ayent existé, donne fréquemment de nouvelles preuves de son zele & de sa fécondité par des productions qui se succedent dans des intervalles assez courts: elles contiennent un nombre considérable de Planches qui ont dû occasionner de très grands frais. Ce qui distingue singulièrement les travaux de cet Auteur, & ce qui rend en même temps ses Ouvrages très nombreux & très volumineux, c’est qu’il ne se contente pas de faire de simples descriptions des productions de la nature, il entre dans de fort grands détails sur leurs usages, sur l’utilité qu’on en retire dans la Médecine & dans tous les arts: ainsi, si d’un côté ces détails rendent l’histoire naturelle plus intéressante, ils ne peuvent manquer de l’autre d’étendre infiniment cette science déjà immense par elle-même. Le nombre des Ouvrages de M. Buchoz qui a embrassé une si vaste matiere, n’a donc rien d’étonnant, si ce n’est le courage & l’activité dont cet Auteur a besoin pour suffire à de si grands travaux.» (Journal des Scavans, 1788, 398-400). Précieux exemplaire de ce très rare ouvrage de zoologie conservé tel que paru dans sa brochure d’origine.
Un grand livre de science au XVIe siècle. A Paris, Chez Martin le Ieune, à l'enfeigne du Serpent, deuant le college de Cambray, 1580. In-8 de (8) ff., 361 pp., (23) pp. de table. Marge ext. du f. de titre restaurée sans atteinte au texte. Plein maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, double filet or sur les coupes, tranches dorées. Reliure signée de Trautz-Bauzonnet. 156 x 106 mm.
« Edition originale d’une pièce aussi intéressante que rare». (Brunet, supplément, VIII, 133). B.n.F., En Français dans le texte, n°72; Neville, Historical chemical Library, 2006, p. 250; Duveen, Bibliotheca alchemica et chemica, p. 446 : "A book of great importance in the history of chemistry and science generally. Extremely rare." Un grand livre de science au XVIe siècle. Figure exemplaire de l'autodidacte, Bernard Palissy (1510-1590) prône l'observation et les vertus de la méthode expérimentale. Palissy, « L'un des hommes de génie dont s'honore la France », naquit vers le commencement du XVIe siècle au village de la Capelle-Biron, dans le diocèse d'Agen. Remarquable hydraulicien et génial céramiste, Palissy conçut des grottes mystérieuses peuplées de personnages ou d'animaux en céramique où l'eau circulait en animant sans doute ce qu'il appelait ses "rustiques figulines". Le connétable lui fit alors décerner par Catherine de Médicis le titre d'" Inventeur des rustiques figulines du Roy et de la Royne sa mere ". Le premier livre de Palissy parut en 1563. La position privilégiée qu'il occupait dans une habitation royale lui valut, le 24 août 1572, d'être épargné au milieu des massacres de la Saint-Barthélemy. De même qu'Ambroise Paré, il n'échappa à cette horrible boucherie que parce qu'il était au Louvre, où le protégeait l'inviolable majesté et peut-être aussi l'égoïsme craintif du roi. Huguenot ardent, il meurt à la Bastille octogénaire et misérable, refusant d'abjurer. Le second ouvrage de Palissy, beaucoup plus considérable que le premier, a pour titre: Discours admirables de la nature des eaux et fontaines, tant naturelles qu'artificielles, etc.; 1 volume in-8, à Paris, chez Martin le jeune, à l'enseigne du Serpent, devant le collège de Cambray, 1580. Ce livre est dédié au sire de Pont, un de ses anciens protecteurs. L'ordre y fait place à l'irrégularité que l'on remarque dans le volume précédent. Les théories y sont bien coordonnées, à l'exception du Traité de l'art de la terre, où Palissy raconte ses infatigables efforts pour découvrir l'émail. Les onze traités qui composent ce deuxième ouvrage fournissent le meilleur aperçu des travaux scientifiques auxquels il s'est livré ; ils se trouvent rangés dans l'ordre suivant : 1° Des eaux, des fleuves, fontaines, puits, citernes, estangs, marez et autres eaux douces ; de leur origine, bonté ; mauvaiseté et aultres qualitez ; avec le moyen de faire des fontaines en tout lieu ; 2° De l'alchimie, des métaux, de leur génération et nature ; 3° De l'or potable ; 4° Du mithridat ; 5° Des glaces ; 6° Des diverses sortes de sels végétatifs ou génératifs et soustenans les formes, en la génération de ces corps terrestres, de leur nature et merveilleux effets; 7° Du sel commun, la manière de le faire, avec la description des marez salants ; 8° Des pierres tant communes que précieuses ; des causes de leur génération ; des diverses formes, couleurs, pesanteur, dureté, transparence et autres qualités d'icelles ; 9° Des diverses sortes d'argilles, natures et effets d'icelles ; 10° De l'art de terre, de son utilité, des émaux et du feu ; 10° De la marne et de son utilité, avec le moyen de la connaistre et en trouver en toute province. Le présent recueil de onze traités aborde l'alchimie, qu'il raille avec esprit et l'hydrologie, où il formule une véritable théorie des sources. Agronome, il défend l'usage de la marne (une roche sédimentaire) pour bonifier les terres et proteste contre le déboisement. Géologue avant la lettre, il étudie aussi les fossiles, devinant au surplus qu'il y a des espèces éteintes "des quelles n'en voyons plus". Ce livre, qui traite de l'origine des fontaines, de la formation des pierres et des coquilles fossiles, les moyens d'assainir les eaux, l'utilité des marnes dans l'agriculture, est, selon l'appréciation de Duveen: "Extremely rare and a book of great importance in the history of chemistry and science generally". Mais le livre reste surtout célèbre pour la description de ses recherches sur la céramique émaillée. Pour y parvenir, Palissy connut seize années de sacrifices et de peine inouïes, allant jusqu'à bruler ses meubles pour assurer la chauffe de ses fourneaux. Les puissants s'intéressèrent aussitôt à sa découverte et le connétable Anne de Montmorency lui demanda de construire une grotte près de son château. « Les progrès des sciences physiques s'étant manifestés d'une heureuse manière au commencement du XVIIIe siècle, le nom de Palissy fut acclamé par Buffon, Fontenelle, Jussieu et l'ensemble des premiers naturalistes, qui le reconnurent comme le précurseur de leurs idées ». Précieux exemplaire de cette édition originale rare. La rareté des Discours admirables se trouve déjà signalée par Brunet, confirmée par Duveen qui la qualifiait d'"extrêmement rare" et qui rappelle que Ferguson ne trouva un exemplaire que "at last, after long, long waiting and watching".
Provenance : cachet de bibliothèque russe sur les faux-titres, poinçon de même provenance sur les planches. Paris, Imprimerie de Didot Jeune chez Didot, Née de La Rochelle et de Senne, 1792. 5 volumes in-12 de: I/ (2) ff., 1 frontispice, xxxvi pp., 1 planche depl., 648 pp. ; II/ (2) ff., 3 planches dépliantes, 652 pp. mal ch. 625; III/ (2) ff., 595 pp.; IV/ (2) ff., lxxxviii pp., 532 pp.; V/ (2) ff., xxxiv pp., (1) f., 411 pp.; et lvi pp., 72 pp., (1) f. pour La Chaumière indienne. Maroquin rouge, encadrement de filets, perlé, pointillé, ondulé, dos lisses ornés de caissons losangés et larges fleurons, coupes décorées, doublure et gardes de tabis bleu, tranches dorées. Reliure de l’époque. 168 x 98 mm.
Edition revue et corrigée par Bernardin de Saint-Pierre, en partie originale, comprenant Paul et Virginie au tome IV, les Vœux d'un solitaire, et les contes philosophiques du Café de Surate et de La Chaumière indienne au tome V. Le tome 5 est ici en édition originale. Elle est ornée d'un frontispice, dessiné par Moreau et gravé par Simonet, d'une carte dépliante de l'Hémisphère atlantique et de 3 estampes botaniques. Le retentissement des Études, qui connurent de nombreuses rééditions, lui apporta, après une vingtaine d'années de pauvreté et d'errances, l'aisance matérielle, la reconnaissance sociale et même une réputation de savant que, à tort ou à raison, la postérité n'a guère ratifiée. Le titre ne doit pas induire en erreur : plus que du traité didactique, l'ouvrage relève de l'essai, voire d'une forme de littérature personnelle : « Descriptions, conjectures, aperçus, vue, objections, doutes, et jusqu'à mes ignorances, j'ai tout ramassé : et j'ai donné à ces ruines le nom d'Études, comme un peintre aux études d'un grand tableau auquel il n’a pu mettre la dernière main. » Dépassant la science descriptive de leur temps, les Études annoncent ainsi des disciplines nouvelles comme l'éthologie ou l'écologie. Mais leur intérêt est aussi littéraire. On y trouvera des analyses d'une grande acuité sur le sentiment voluptueux de la mélancolie et le plaisir légèrement morbide que dispensent ruines et tombeaux, ainsi que de splendides tableaux de paysages, parmi les premiers de la littérature française, à la fois précis, colorés et pénétrés d'un sentiment panique de la puissance de la nature, qui, tout en s'inscrivant dans la vogue du « genre descriptif » de la fin du siècle, annoncent Chateaubriand. Bernardin livre son Avis sur cette édition : « La première édition de cet ouvrage, qui parut en décembre 1784, s'est trouvée presque épuisée en décembre 1785. Depuis sa publication, je n'ai qu'à me féliciter des témoignages honorables d'amitié que m'ont donné des personnes de tout état et de tout sexe, dont la plupart me sont inconnues. Les unes sont venues me trouver, et d'autres m'ont écrit les lettres les plus touchantes pour me remercier de mon livre ; comme si, en le donnant au public, je leur avois rendu quelque service particulier. Plusieurs d'entre elles m'ont prié de venir dans leurs châteaux, habiter la campagne où j'aimerois tant à vivre, m'ont-elles dit. Oui sans doute j'aimerois la campagne, mais une campagne à moi, et non pas celle d'autrui. J'ai répondu de mon mieux à des offres de service si agréables, dont je n'ai accepté que la bienveillance. La bienveillance est la fleur de l'amitié ; et son parfum dure toujours, quand on la laisse sur sa tige sans la cueillir. » Quant à l'édition, il la considère à juste titre comme la meilleure : « Depuis longtemps les amis des Lettres et les Bibliographes désiraient une édition des ‘Etudes de la Nature’ d'un format commode, portatif, et en même temps agréable dans une bibliothèque ; celle que nous leur offrons aujourd'hui réunit tous ces avantages. Elle a été revue très-exactement par l'auteur ; l'on a apporté à la correction des épreuves et à la partie typographique des soins tout particuliers. » Bel exemplaire. Provenance : cachet de bibliothèque russe sur les faux-titres, poinçon de même provenance sur les planches.
Bel exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque. Nancy, chez Jean-Baptiste Cusson, 1717. In-12 de (14) ff., 1 planche dépliante hors texte, 1 tableau dépliant, 320 pp., reliure plein veau moucheté, dos orné à 5 nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches jaspées rouges. Reliure de l’époque. 163 x 93 mm.
Edition originale et seule édition mathématique et scientifique, rarissime, analysant le Baromètre, son fonctionnement, ses variations et ses usages, imprimée à Nancy en 1718. Louis-Philippe La Brosse, chanoine de Notre-Dame de Foy de Giroviller, savant et homme de lettres, fut en rapport avec les scientifiques de son époque. Il vivait en Lorraine au commencement du XVIIIe siècle. Ce traité du baromètre est le développement d’un mémoire que l’auteur avait envoyé en 1715 au concours ouvert par l’académie de Bordeaux. «La manière d’écrire & de philosopher de cet Autheur qui parait pour la première fois dans le champ litteraire, ressemble assez à celle de l’illustre Mr Descartes; c’est ce qui lui a donné lieu de comprendre dans un petit ouvrage avec beaucoup d’ordre & de netteté un très grand nombre de questions, qui ont toutes du rapport avec le liquide dans lequel nous vivons, & qui pour la plupart n’ont pas été jusques ici suffisamment éclaircies, ou qui même n’ont peut être jamais été agitées dans les livres non plus que dans les écoles de Phisique. Le système qu’il se propose pour rendre raison de la variation du Barometre, de même que de cet admirable mouvement de l’air que nous appelons vent, est nouveau, très simple, des mieux imaginé, & ne suppose rien qui ne soit au moins très possible & très facile à concevoir. Il explique par l’occasion dans le corps de l’ouvrage, d’une manière aussi nouvelle qu’elle est solide & naturelle, plusieurs passages de l’Ecriture sainte qui ont rapport à l’histoire de la création du monde… Enfin, l’Autheur dont nous parlons, propose dans son livre plusieurs experiences à faire des plus curieuses qu’il n’a pû faire lui-même comme il le declare, faute de moyens, de loisir, & d’occasions favorables pour cela; il donne de tems en tems certains avis qui peuvent faire plaisir à plusieurs personnes, & fait plusieurs remarques locales au sujet de la Lorraine qui peuvent servir de regles & de fondement pour en faire de semblables ailleurs… Il fait assez connaitre qu’il a cru devoir en user ainsi, afin de rendre son livre intelligible à un très grand nombre de personnes qui ont des Barometres, & qui n’étant pas suffisamment lettrées d’ailleurs, seront bien aises apparemment d’y trouver de quoi pouvoir s’instruire touchant la nature de cet admirable instrument, sans être obligées de recourir ailleurs, en quoi sans doute il a eu raison; le vulgaire doit même lui en savoir bon gré, & comme il y a d’ailleurs de quoi occuper les Sçavans, l’on peut dire qu’il est d’une nature à faire plaisir à toutes sortes de personnes. Ce coup d’essai d’un Autheur donne lieu d’en esperer quelque chose de plus, si l’on a soin de lui fournir de quoi cultiver & employer son talent». (La Clef du Cabinet des princes de l’Europe, 1717, pp. 235-236). Cette édition originale est ornée d’un tableau dépliant et d’une planche montrant des baromètres. Bel exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque.
London, 1774. 8vo. 2 volumes uniformly bound in contemporary half calf with gilt ornamentation to spine. Spines with wear of boards miscoloured. Internally fine and clean. (16) 397 pp."" (4), 500, (3) pp. Wanting the frontispiece.
Later edition, published four years after the original, comprising ""The System of Nature"" - one of the most important works of natural philosophy ever written and the work that is considered the main work of materialism - and ""The Social System"", being d'Holbach's seminal ""social"" and political continuation of that groundbreaking work. D'Holbach (1723-1789), who was raised by a wealthy uncle, whom he inherited, together with his title of Baron, in 1753, maintained one of the most famous salons in Paris. This salon became the social and intellectual centre for the Encyclopédie, which was edited by Diderot and d'Alembert, whom he became closely connected with. D'Holbach himself also contributed decisively to the Encyclopédie, with at least 400 signed contributions, and probably as many unsigned, between 1752 and 1765. The ""Côterie holbachique"" or ""the café of Europe"", as the salon was known, attracted the most brilliant scientists, philosophers, writers and artists of the time (e.g. Diderot, d'Alembert, Helvetius, Voltaire, Hume, Sterne etc, etc.), and it became one of the most important gathering-places for the exchange of philosophical, scientific and political views under the ""ancient régime"". Apart from developing several foundational theories of seminal scientific and philosophical value, D'Holbach became known as one of the most skilled propagators and popularizers of scientific and philosophical ideas, promoting scientific progress and spreading philosophical ideas in a new and highly effective manner. As the theories of d'Holbach's two systematic works were at least as anticlerical and unaccepted as those of his smaller tracts, and on top of that so well presented and so convincing, it would have been dangerous for him to print any of them under his own name, and even under the name of the city or printer. Thus, ""Systême de la Nature"" appeared pseudonomously under the name of the secretary of the Académie Francaise, J.B. Mirabaud, who had died 10 years earlier, and under a fictive place of printing, namely London instead of Amsterdam. ""He could not publish safely under his own name, but had the ingenious idea of using the names of recently dead French authors. Thus, in 1770, his most famous book, ""The System of Nature"", appeared under the name Jean-Baptiste Mirabaud"" (PMM 215), and so the next ""System"" also appeared in the same manner three years later. D'Holbach was himself the most audacious philosophe of this circle. During the 1760's he caused numerous anticlerical tracts (written in large, but not entirely, by himself) to be clandestinely printed abroad and illegally circulated in France. His philosophical masterpiece, the ""Système de la nature, ou des lois du monde physique et du monde moral"", a methodological and intransigent affirmation of materialism and atheism, appeared anonymously in 1770"" (D.S.B. VI:468), as did the social and political follow-up of it, the famous ""Systême social"" in 1773. That is to say, Mirabeau whom he had used as the author on the ""System of Nature"" in 1770 is not mentioned in the ""Social System"", on the title-page of which is merely stated ""By the Author of ""Systême de la Nature"". In his main work, the monumental ""Système de la Nature"", d'Holbach presented that which was to become one of the most influential philosophical theories of the time, combined with and based on a complex of advanced scientific thought. He postulated materialism, and that on the basis of science and empiricism, on the basis of his elaborate picture of the universe as a self-created and self-creating entity that is constituted by material elements that each possess specific energies. He concludes, on the basis of empiricism and the positive truths that the science of his time had attained, that ideas such as God, immortality, creation etc. must be either contradictory or futile, and as such, his materialism naturally also propounded atheism"" his theory of the universe showed that nature is the product of matter (eternally in motion and arranged in accordance with mechanical laws), and that reality is nothing but nature. Thus, having in his ""Systême de la Nature"" presented philosophical materialism in an actual system for the first time and having created a work that dared unite the essence of all the essential material of the English and French Enlightenment and incorporate it into a closed materialistic system, d'Holbach had provided the modern world with a moral and ethic philosophy, the effects of which were tremendous. It is this materialism and atheism that he continues three years later in his next systematic work ""Systême social"", through which politics, morality, and sociology are also incorporated into his system and take the place of the Christianity that he had so fiercely attacked earlier on. In this great work he extends his ethical views to the state and continues the description of human interest from ""Systême de la Nature"" by developing a notion of the just state (by d'Holbach called ""ethocracy"") that is to secure general welfare. ""Système social (1773"" ""Social System"") placed morality and politics in a utilitarian framework wherein duty became prudent self-interest."" (Encyclopaedia Brittanica). ""Holbach's foundational view is that the most valuable thing a person seeking self-preservation can do is to unite with another person: ""Man is of all beings the most necessary to man"" (Sysème social, 76"" cf. Spinoza's Ethics IVP35C1, C2, and S). Society, when it is just, unites for the common purpose of preservation and the securing of welfare, and society contracts with government for this purpose."" (SEP). Both works had a sensational impact. For the first time, philosophical materialism is presented in an actual system, and with the second of them, this system also comprised politics and sociology, a fact which became essential to the influence and spreading of this atheistic scientific-philosophical strand. The effects of the works were tremendous, and the consequences of their success were immeasurable, thus, already in the years of publication, both works were confiscated. The ""Système de la Nature"" was condemned to burning by the Parisian parliament in the year of its publication"" the ""Système social"" was on the list of books to be confiscated already in 1773, and it was placed on the Index of the Church in August 1775. Both works are thus scarce. In spite of their condemnation, and in spite of the reluctance of contemporary writers to acknowledge the works as dangerous (as Goethe said in ""Dichtung und Wahrheit"": ""Wir begriffen nicht, wie ein solches Buch gefährlich sein könnte. Es kam uns so grau, so todtenhaft vor""), the ""Systems"" and d'Holbach's materialism continued its influence on philosophic, political and scientific thought. In fact, it was this materialism that for Marx became the social basis of communism. ""In the ""Système"" Holbach rejected the Cartesian mind-body dualism and attempted to explain all phenomena, physical and mental, in terms of matter in motion. He derived the moral and intellectual faculties from man's sensibility to impressions made by the external world, and saw human actions as entirely determined by pleasure and pain. He continued his direct attack on religion by attempting to show that it derived entirely from habit and custom. But the Systeme was not a negative or destructive book: Holbach rejected religion because he saw it as a wholly harmful influence, and he tried to supply a more desirable alternative. ""(Printing and the Mind of Man, 215). ""In keeping with such a naturalistic conception of tings, d'Holbach outlined an anticreationalist cosmology and a nondiluvian geology. He proposed a transformistic hypothesis regarding the origins of the animal species, including man, and described the successive changes, or new emergences, of organic beings as a function of ecology, that is, of the geological transformation of the earth itself and of its life-sustaining environment. While all this remained admittedly on the level of vague conjecture, the relative originality and long-term promise of such a hypothesis -which had previously been broached only by maillet, Maupertuis, and Diderot- were of genuine importance to the history of science. Furthermore, inasmuch as the principles of d'Holbach's mechanistic philosophy ruled out any fundamental distinction between living an nonliving aggregates of matter, his biology took basic issue with both the animism and the vitalism current among his contemporaries...This closely knit scheme of theories and hypotheses served not merely to liberate eighteenth-century science from various theological and metaphysical empediments, but it also anticipated several of the major directions in which more than one science was later to evolve. Notwithstanding suchprecursors as Hobbes, La Mttrie, and Diderot, d'Holbach was perhaps the first to argue unequivocally and uncompromisingly that the only philosophical attitude consistent with modern science must be at once naturalistic and antisupernatural."" (D.S.B. VI:469).