CARMEL DE LISIEUX. 1946. In-8. Broché. Etat d'usage, Tâchée, Dos abîmé, Intérieur frais. 460 pages. 2 portraits en noir et blanc en début d'ouvrage (Madame Martin en frontispice et Monsieur Louis Martin).. . . . Classification Dewey : 929.2-Histoire des familles célèbres
Reference : R200031902
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COLLECTIF - Claude LATTA - Bernard MAYAUD - Michel SEMENTERY - D. Manac'h
Reference : 14772
PARIS, Revue Histoire & Généalogie / Ed. Christian - 1987 à 1996 - In-8 - Broché - Couverture illustrée en couleurs - Illustrations Nb en texte - 91 pages - Très bon ensemble - Réf. 14772
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Fayard, 1994, fort gr. in-8°, 700 pp, traduit de l'anglais, un tableau généalogique, sources et biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Selon Péguy, Alfred Dreyfus est devenu l'homme dont le monde a le plus répété le nom depuis la mort de Napoléon. Les innombrables livres et articles consacrés à l'Affaire ne retracent pourtant guère l'histoire de la famille, et en particulier du frère, Mathieu, qui a tant aidé à sauver le prisonnier d'une mort certaine à l'île du Diable. Alfred Dreyfus et sa femme, ses enfants, ses frères et soeurs et sa belle-famille jouent un rôle trop grand pour qu'on ne les fasse pas sortir de l'ombre. Chacun d'entre eux fait partie intégrante de ce drame, mais l'histoire de la famille, avant comme après l'Affaire, est plus éclairante et plus remarquable encore en ce qu'elle est exemplaire de l'histoire des juifs en France. A travers la crise des années 1890 puis lors de ses résurgences dans les luttes idéologiques qui ont culminé avec le régime de Vichy, la famille Dreyfus n'a cessé d'affirmer les principes de citoyenneté et d'égalité auxquels elle doit de s'être assimilée. Le loyalisme qui a soutenu le prisonnier et les siens prend en effet sa source dans le décret de 1791 qui émancipa les juifs et qui, l'éducation et la prospérité aidant, finit par les persuader que la France était une nouvelle Terre promise. Jeune témoin de la guerre de 1870 qui arracha son Alsace natale à sa patrie, Alfred Dreyfus se sentit tenu par l'honneur de servir la nation en embrassant la carrière militaire. Ce même esprit et ce même sens du devoir animeront les membres de sa famille qui se battront en 1914-1918 dans les tranchées ou qui entreront dans les mouvements de la Résistance. — "Publié en 1991 en anglais, l'ouvrage de Michael Burns était attendu tant son approche est originale et intelligente. Écrire l'histoire d'une famille française, d'origine juive, suivie sur cinq générations, afin d'éliminer le caractère trop conjoncturel de la trajectoire d'Alfred, le protagoniste du drame, était l'ambition de l'auteur. D'Abraham Israël Dreyfus, mort en 1819, à Madeleine Lévy, la petite-fille du capitaine, assassinée à Auschwitz en 1944, c'est un grand pan de notre histoire nationale qui transparaît dans cette anti-saga rédigée par un historien américain spécialiste des luttes franco-françaises de la fin du siècle dernier. De l'arrière grand-père, boucher né à Rixheim, dans le Haut-Rhin, au polytechnicien affecté à l'état-major de l'armée après son passage à l'École de Guerre, un colporteur alsacien et un industriel prospère, Jacob puis Raphaël, ont préparé l'ascension sociale du plus célèbre des Dreyfus de France. Du colporteur au commissionnaire en tissus établi à Mulhouse, à cinq kilomètres du village natal, la gradation paraît presque naturelle, mais Raphaël Dreyfus ne s'arrêta pas en chemin et créa lui-même, en 1862, la filature de coton qui allait être à la source de la richesse familiale. La suite est davantage connue mais Michael Burns fournit les chiffres qui permettent d'apprécier le changement de condition sociale de cette famille. En investissant 300.000 F au départ (au moins 8 à 9 millions de francs 1995), le fondateur de la grande usine mulhousienne se hisse au niveau des plus performants de ses confrères, les Koechlin qui l'ont aidé notamment. Industriel alsacien reconnu et admis par ses pairs, il doit assurer l'éducation de ses sept enfants – deux étaient morts en bas âge –, dont Alfred, né le 9 octobre 1859 et le dernier. Comme Poincaré et tant d'Alsaciens-Lorrains de cette génération, l'enfant de onze ans restera marqué toute sa vie par l'entrée des Prussiens dans sa cité en 1870. Si Raphaël a choisi la France et Carpentras après la signature du traité de Francfort, son fils aîné, Jacques, veillera sur l'entreprise familiale. Mathieu, le frère chéri, optera également pour la voie des affaires, mais en fixant sa résidence à Bâle où le passage vers le Reich est aisé. Polytechnicien moyen, entré 182e sur 236 et sorti 128e, Alfred Dreyfus est promu capitaine en 1885, un an avant d'épouser la fille d'un diamantaire richissime – 50 millions de fortune en équivalent actuel – Lucie Hadamard, et d'entrer à l'École de Guerre (77e sur 81). Sorti 9e, il a démontré à sa manière l'extraordinaire capacité de ces Juifs français, parfaitement intégrés à la bonne société de leur temps, à réaliser, par leur acharnement à réussir, cette ascension sociale dont rêvent tant de Français de l'époque. La suite de la carrière de l'officier stagiaire à l'état-major était connue et, dans sa narration des péripéties de l'Affaire, Michael Burns n'apporte aucun élément neuf, ce qui n'était nullement son ambition. Il évite de s'appesantir sur les voyages semi-clandestins d'Alfred en Alsace, avant 1894, et ne signale pas les rapports secrets l'accusant, antérieurement à l'enquête du colonel Sandherr, d'être un espion à la solde de l'Allemagne. De même, il exagère probablement le succès bien réel de “La France juive”, qualifié de « plus grand best-seller » du siècle avec la “Vie de Jésus”, ce qui est faux dans les deux cas. C'est sur l'existence du condamné au bagne des îles du Salut que l'ouvrage se révèle, de loin, le témoignage le plus fidèle sur ces années d'exil. En historien rigoureux et scrupuleux, Burns ne manque pas de relever des détails majeurs. Ainsi révèle-t-il que Lucie adressa chaque mois un mandat de 500 F – 7 500 F 1995 au moins – à son mari et que celui-ci fut autorisé à utiliser cette « masse » pour améliorer son ordinaire. Les provisions achetées à Cayenne et les livres absorbent l'essentiel de ses revenus mais les colis expédiés par la maison Félix Potin améliorent singulièrement la nourriture de la geôle. Ses souffrances n'en furent pas moins grandes, mais il fallait un enquêteur aussi tenace que l'historien anglo-saxon pour oser utiliser ces renseignements sans que l'on ose l'accuser de nourrir la légende du « syndicat » juif corrupteur. On regrettera quelques erreurs qui trahissent une connaissance limitée de l'histoire de France. Ainsi Félix Faure aurait-il été le président de la République qui aurait battu tous les records de longévité à ce poste et le premier à aller jusqu'au bout de son mandat, ou encore la retraite du commandant Dreyfus aurait été arrêtée à 2 350 F par mois en 1906, ce qui aurait été énorme. De même, faire débuter l'Union sacrée en 1913 dès l'appel de Poincaré à Viviani pour former le gouvernement est-il osé et, bien entendu, absurde, mais on ne signale ces énormités que pour qu'elles disparaissent de la réédition d'un ouvrage destiné à durer. D'ailleurs la seconde partie de l'essai, après la grâce de 1899, est si riche que l'on oublie vite ces scories. On appréciera particulièrement les pages sur l'existence et les idées du capitaine entre 1900 et la Grande Guerre. Dans cette zone opaque que les biographes ont occultée ou méconnue, Michael Burns s'intéresse par exemple au refus du sionisme, du nationalisme juif, jugés utopiques par l'officier français. Il le montre lecteur averti des théories d'avant-garde, ami de Jaurès mais convaincu par Léon Bourgeois que le solidarisme permet aux élites de payer leur dette envers la société. Plus à gauche, quoique libéral, qu'on ne l'a dit et répété, Dreyfus refusera le socialisme mais acceptera le syndicalisme comme un mouvement naturel de la société industrielle avancée. Les passages consacrés à Mathieu Dreyfus qui dépensa un million – 15 millions 1995 – pour faire reconnaître l'innocence de son frère, à sa fille Magui qui épousa le fils de Joseph Reinach, Ado, tué à la guerre en 1914, sont excellents et souvent neufs puisque les descendants des deux familles alliées ont ouvert leurs archives à l'historien Michael Burns. Le militantisme de Marguerite au Redressement français d'Ernest Mercier situe nettement à droite cette branche de la famille, ce qui ne saurait surprendre les historiens du XXe siècle, lesquels savent que nombre d'héritiers de Gambetta aboutirent à la Fédération républicaine chère au cœur de Méline. Mariée au richissime « père » de l'industrie électrique française, Marguerite Dreyfus-Reinach ne s'écartait guère des modèles politiques familiaux et Mathieu, son père, approuvera l'anticégétisme viscéral du grand patron des années trente. Sans le savoir, il justifiait a posteriori les craintes de Jules Guesde et des anarchistes qui furent réticents à prendre la défense d'un galonné bourgeois et capitaliste et pour qui il fallut le “J'accuse” de Zola et les “Preuves” de Jaurès pour les convaindre d'oublier leurs préventions initiales. Alfred Dreyfus signa, lui, la pétition en faveur de Sacco et Vanzetti, en 1927, et il demeura jusqu'à sa mort, en 1935, hostile au sionisme, Français de confession israélite par choix raisonné, ce que l'auteur semble lui reprocher implicitement, quittant alors le territoire de l'historien pour celui du biographe partisan. Il insiste en revanche, à juste titre, sur la destinée de chacun des membres de la parentèle, sur le calvaire de Madeleine, enfermée à Drancy, déportée à Auschwitz, qui pesait 30 kg lors de son décès. Il évoque les autres Dreyfus qui émigrèrent aux États-Unis ou rejoignirent la France libre à Londres. Par cet éclairage exceptionnel sur l'histoire d'une famille française, d'origine juive, il offre au lecteur un recul qui fait de ce livre l'un des meilleurs écrits sur un sujet dont la bibliographie est considérable." (Jean-Yves Mollier, Revue d'Histoire du XIXe siècle - 1848, 1995)
Histoire de la famille Impériale-Histoire politique et populaire du Prince Louis Napoléon, sa vie, ses actes, ses écrits. Suivi de détails inédits sur les évènements du 2 décembre. Précédés de l’histoire de la famille Impériale par LEYNADIER et CHOPIN. 6 Tomes en 6 volumes in 8 demi chagrin rouge, caissons, titre, tomaison, filets dorés, filets noirs. Tome1 : Histoire du Roi de Rome. Faux-titre, frontispice gravé sur acier, sous serpente (Napoléon II .Roi de Rome, gravé par Adolphe PORTIER) 400 pages, 6 gravures hors-texte, sur acier, sous serpentes, y compris le frontispice. Tome2 : Histoire du Roi de Rome suite. Plus note et annexe sur la cour de Vienne. Faux titre, frontispice, 236 pages, 6 gravures hors-texte gravées sur acier, sous serpentes y compris le frontispice. Suivie Histoire des Maréchaux de l’Empire 168 pages. AUGEREAU.-BERNADOTTE -BERTHIER -BESSIERES -BRUNE -JOURDAN -KELLERMANN -LEVEBVRE –MARMONT- MASSENA -MURAT -NEY -OUDINOT - PERIGNON -PONITOWSKY -SOULT - GROUCHY. Tome 3 : Histoire de la famille BONAPARTE. Faux-titre, frontispice gravé sous serpente, titre, 331 pages, 11 gravures hors-texte sous serpentes . Tome 4 : histoire de NAPOLON première partie. Faux-titre, frontispice gravé sous serpente, titre, 335 pages 7 gravures hors-texte sous serpentes. Tomes 5 : histoire NAPOLEON suite. Faux-titre, frontispice gravé sur acier, sous serpente, titre, 320 pages, suivie de Notice historique sur la révolution du 2 décembre 1851 page 321 à 352. 4 gravures hors-texte sous serpentes. Tome 6 : Histoire du Prince louis Napoléon. Faux-titre, frontispice gravé sous serpente, (futur Napoléon III gravé de FERDINAND) titre, 463p, 6 gravures hors-texte sur acier, sous serpentes. Paris Rue Richelieu 1852. Rousseurs éparses, plus concentrées à certaines, pages, coins légèrement émoussés, coupes légèrement frottées. Bon ensemble. Peu courant complet.
Deux tomes en deux volumes In 8 plein cuir vert de l’éditeur, titre et blason dorés, sur le premier plat, titre et caissons dorés au dos Premier volume : Le livre d’histoire d’une famille d’Alsace Préface de l’Archiduc Otto de Habsbourg. In 8 plein cuir vert de l’éditeur, titre et blason dorés, sur le premier plat, titre et caissons dorés au dos Faux-titre, frontispice, titre, 287 pages, photographies, illustrations hors texte et dans le texte Carte dépliante en couleurs, Haut-Rhin et Bas- Rhin Alsatia. Collection richesse d’Alsace Novembre 1972 Très bon état proche de l’état de neuf. Le sceau de la couverture a été dessiné par M. Charles HAUTOT Second volume : Le livre d’histoire d’une famille d’Alsace. Présentation de Georges LIVET In 8 plein cuir vert de l’éditeur, titre et blason dorés, sur le premier plat, titre et caissons dorés au dos. 4 tableaux généalogiques dépliants Faux-titre, frontispice, titre, 382 pages Alsatia deuxième trimestre 1976. Collection richesse d’Alsace Le sceau de la couverture a été dessiné par M. Charles HAUTOT Très bon état, proche de l’état de neuf
Le premier tome a été tiré à mille exemplaire, le second à seulement 2300 exemplaires. Très ancienne famille d’Alsace, aux nombreuses branches : Suisse, Allemande, Autrichienne…
Perrin, 1969, in-8° carré, 312 pp, préface de S.A.I. la princesse Napoléon, 350 illustrations dont 160 en couleurs, reliure skivertex fauve de l'editeur, bon état
Pour le bicentenaire de la naissance de Napoléon, deux historiens et un ami du prince Napoléon ont entrepris de nous faire visiter les archives de la famille impériale. Les tableaux, les lettres, les photographies et les anecdotes sur les événements familiaux se succèdent comme dans un journal intime. — "Dans ce livre-album, M. Castelot s'est chargé du Premier Empire, et, de Joseph à Jérôme, on retrouve les traits, les anecdotes, le ton pénétré et la déférente attention aux manies, bons mots et petits travers de ses héros... Alain Decaux s'est laissé confier une tâche en apparence plus ingrate : celle d'illustrer et de commenter le Second Empire. En fait, le sujet est peut-être meilleur : si les foucades de Pauline font partie de la culture générale des Français, si les tristesses du roi de Rome ne sont plus ignorées des habitués du Châtelet, des personnages comme la princesse Mathilde et surtout le prince Napoléon-Jérôme, gardent une certaine fraîcheur et peuvent encore tenter un adroit chroniqueur. Le prince, surtout, le fameux "Plon-Plon", fils de Jérôme de Westphalie, grand-père de l'actuel chef de la famille, mérite bien le bref mais chaleureux chapitre que lui consacre "le Livre de la Famille impériale". Cet ancêtre des "gaullistes de gauche" avait le cœur bien placé et le mot prompt. À Thiers, qui dénonçait "la vile multitude", il savait riposter en évoquant les droits acquis par le peuple sur ceux qui prétendent le représenter. Jamais vil, plus prompt à rendre service qu'à revendiquer titres et emplois, ami de Renan, bienfaiteur de Musset, avocat du "royaume arabe" d'Algérie, c'est un des personnages les plus humains de cette galerie où les jalousies de clan et les voracités prébendières surgissent entre les lignes respectueuses des historiographes de la famille de celui que, dès la préface, on appelle "l'Ombre géante" – avec une majuscule, bien sûr. Le général Kœnig, quant à lui, s'est attaché à décrire le prétendant actuel, qu'il eut sous ses ordres pendant la guerre. Simple portrait, sans enflure ni vaine littérature, qu'accompagnent les monographies des autres membres de la famille des "napoléonides", et un plaisant album de famille. Ce troisième volet est complété par une interview du prince Napoléon recueillie par Alain Decaux." (Le Monde, 19 décembre 1969)