GRUND. 1991. In-8. Cartonné. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 61 pages.. Avec Jaquette. . . Classification Dewey : 800-LITTERATURE (BELLES-LETTRES)
Reference : R200014763
ISBN : 2700057406
Classification Dewey : 800-LITTERATURE (BELLES-LETTRES)
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Paris, Agence générale de copies H. Compère, s.d. [1924] 1 vol. (225 x 275 mm) de [25] ff., entièrement manuscrit, avec rajouts des feuillets manuscrits ou ronéotypés et partitions, certaines annotées, couverture canson glacé avec tampon de l'agence Compère, répété au titre. Conducteur original du spectacle « Cabaret Chat Noir » d'Aristide Bruant. Son exemplaire personnel, portant son ex-libris et copieusement annoté et corrigé par Bruant. On trouve également, sur cinq petits feuillets (110 x 135 mm) tenant dans la poche, un conducteur miniaturisé de quelques répliques et agencement de scène.
Le manuscrit de départ est l'oeuvre de la fameuse Agence Générale de Copies Dramatiques et Littéraires H. COMPERE, qui rédigeait, pour les acteurs du spectacle, plusieurs copies des scripts. Celui-ci correspond à la dernière apparition sur scène de Bruant, lors de la reprise du Cabaret Chat noir : une ultime tournée pour une série de concerts au théâtre de l'Empire, du 21 novembre au 4 décembre 1924. Sa santé se détériore rapidement ensuite et il décède deux mois plus tard, le 10 février 1925, à Paris d'une angine de poitrine, sans avoir le temps de regagner Courtenay, dans le Loiret. Il a 74 ans. C'est au 84 boulevard de Rochechouart que l'histoire, plus de quarante ans plus tôt, avait commencé. En 1881 Rodolphe Salis ouvrit un cabaret dans le local désafffecté d'un ancien bureau de poste. C'est à lui que revient de l'avoir baptisé Le Chat Noir : un chat efflanqué qu'il adopta et qui lui porta bonheur quand il eut l'inspiration d'engager Aristide Bruant. En 1885, le cabaret est transféré 12 rue de Laval (aujourd'hui Victor Massé) et Bruant, qui l'a racheté, le baptise : Le Mirliton. C'est le début de la réussite pour celui qui cherchait « fortune à Montmartre le soir » : les huit années pendant lesquelles Bruant anime le Mirliton sont fécondes et elles assurent le renom du poète insolent, dans un décor tout à la gloire du célèbre félin. Outre la Vierge au chat de Willette, on pouvait admirer une ahurissante cheminée de Grasset, dont les colonnes byzantines supportaient deux chats, flanqués de la devise « Montjoye Montmartre » : il s'agissait de moquer le public bourgeois, effaré par l'esprit montmartrois. Dans les différentes salles, Salis fit réaliser des décors pseudo-historiques, sous l'égide d'illustrateurs tels que Henri Rivière et Caran d'Ache. Une partie du succès de Bruant est due également à Lautrec, qui dessine pour lui plusieurs affiches qui l'immortalisent dans sa tenue de scène du Mirliton, pantalon et veste de garde-chasse, cape noire, large chapeau de feutre, écharpe rouge. Devenu riche, Bruant peut acheter en 1900 une ferme et des terres pour vivre en gentleman chasseur, à Courtenay. Le Cabaret Bruant lui survit, qu'il a laissé en gérance, en gardant 50% des bénéfices ! Le décor, les chansons et les costumes sont immuables, tout comme la fameuse Complainte du Chat noir (ouverture de la pièce) : « Je cherche fortune Au-autour du Chat Noir Au-au clair de la lune A Montma-a-rtre ! Je cherche fortune Au-autour du Chat Noir Au-au clair de la lune À Montmartre le soir ! »Bruant y jouait Gueule d'empeigne, un personnage repris en 1912, par Jean-Charles Barrez pour le journal Comoedia, pour promouvoir les revues du Ba-ta-clan, un nouveau cabaret. Il acceptera, en 1924, de sortir de sa retraite pour remonter sur scène et donner une reprise du Cabaret Bruant, à l'identique. C'est pour cette dernière de représentations que ce conducteur a été réalisé. L'exemplaire personnel d'Aristide Bruant, portant son ex-libris, copieusement annoté et corrigé par lui. On trouve également, sur cinq petits feuillets (110 x 135 mm) tenant dans la poche, un conducteur miniaturisé de quelques répliques et agencement de scène.
( MANUSCRIT AUTOGRAPHE SIGNÉ) - MONTOYA Gabriel (1868-1914), chansonnier, docteur en médecine.
Reference : 10738
Manuscrit de 274 pages in folio (chiffrées de 1 à 310 sans manque), dans lesquelles ont été insérés, pour être publier dans l’ouvrage plusieurs coupures de presse, des programmes originaux, chansons, et une rare affiche de la tournée de 1897 à Valence avec au verso des biographies des participants. Nombreuses ratures, corrections, coupures. Cet important manuscrit retrace la tournée de la troupe du Chat Noir en 1897 et la mort de Rodolphe Salis survenu en mars 1897. Il a été publié chez Flammarion, en 1898, sous le titre : "Le roman comique du Chat Noir", dont on joint un exemplaire: volume in-12° broché, de (4), 326pp. Couverture illustrée en couleurs et portrait –charge de Montoya par Léandre en frontispice, tiré en noir. Exemplaire de Waldeck Rousseau, billet dactylographié d’envoi de l’ouvrage, sous la forme d’un quatrain de Gabriel Montoya à Waldeck- Rousseau.
Chronique au jour le jour de la tournée en province, le départ de Paris, se fit le 5 janvier 1897 et le retour le 20 mars 1897. Par cette tournée, on espérait récupérer assez de trésorerie pour le déménagement du cabaret montmartrois dont le bail rue Victor-Massé n’était pas renouvelé. Cette chronique est rédigée sous forme épistolaire, Montoya, s’adressant à une cousine, auprès de qui il aurait retrouvé les lettres envoyées lors de la tournée. Tout d’abord l’annonce du départ prochain : “c’est la première fois que le Chat Noir quitte Montmartre en pleine saison d’hiver. Tous les cabarets de la Butte vont se réjouir…“. La troupe se dirige par étape vers l’oasis de Monaco… Montoya évoque le répertoire qu’ils vont présenter, donne copie des “biographies fantaisistes“ des camarades rédigées par Salis, Alphonse Allais, Goudezki (Edouard Goudez), Edmond Deschaumes (qui fut des Hydropathes), le journaliste Dominique Bonnaud (qui relata plusieurs anecdotes sur Salis et le Chat Noir et Montoya pendant la tournée de 1895), et raconte leur départ loufoque de la gare de l’Est, décorés de rubans et de rosettes de divers ordres étrangers, pour mieux impressionner les provinciaux… Puis c’est Troyes, Chalon-sur Saône, Roanne, Dijon, Lyon, avec les souvenirs, incidents divers… Montoya se remémore ses débuts, alors qu’il faisait ses études de médecine : “Amoureux de poésie , de musique et d’art dramatique {…}, hanté par Baudelaire, par Richepin, et par Rollinat, dont les strophes musicales me poursuivaient comme sd’hallucinant modèles, je passai des nuits à rimer des sonnets et des rondels indignes à coup sur leurs brillants inspirateurs, mais qui me furent un salutaire apprentissage de cette orfèvrerie qu’est la composition poétique…“. Ils passent ensuite à Avignon, Aix, Marseille et Nice, nous livrant anecdotes amusantes et critiques très parisiennes ponctuées par des bribes de chansons et de dialogues… Le séjour à Monte-Carlo est marquée par l’interdiction du spectacle pour cause d’ “allusion insincère“ dans un “ boniment“ de leur “ Barnum“. Ce n’est pas simple de se tirer d’affaire auprès des autorités françaises et monégasques, mais ils triomphent ensuite sous les rires de la Princesse Alice… Montoya s’attarde longuement sur l’intéressante personnalité du savant Prince Albert, avant de poursuivre le récit de leur périple : Nimes, Toulouse, Tarbes, Agen, Perpignan, Châteauroux, Bourges, un retour et bref arrêt à Paris pour prendre quelque repos, puis c’est de nouveau, Versailles, Châteaudun… Cependant les forces de Salis s’épuisent et à Angers il est obligé d’abandonner le spectacle … De retour à Paris, Montoya raconte les obsèques de Jules Jouy (27 avril 1855- 17 mars 1897), et enchaîne sur la nouvelle qu’ils viennent tous d’apprendre au retour du Père Lachaise, la mort de Salis, le 20 mars 1897. Montoya se rend à Chatellerault, aussitôt, recueille les détails des derniers jours du grand Rodolphe Salis, et trouve tout de même, matière à rire dans son château : “pas mal je pense, pour un jour d’enterrement“. FICHE DÉTAILLÉE SUR DEMANDE.
Directeur-fondateur : Rodolphe Salis. In-folio plié formant 4 pages (texte sur trois colonnes). Chaque numéro porte en tête une vignette d'Henri Pille (un chat noir, poil hérissé, le Moulin de la Galette à l'arrière-plan). 688 numéros ont paru, de façon hebdomadaire, du 14 janvier 1882 à mars 1895. // Les rédacteurs en chef furent successivement : Emile Goudeau, Alphonse Allais, Léon Gandillot, Emile Boucher. // Tous les numéros que nous proposons sont en bon état et ont été soigneusement recouverts de papier cristal.
Le tirage de luxe sur vergé de Hollande est très rare ; il n'est même pas mentionné sur la revue. À part l'intérêt bibliophilique de leur rareté, ces exemplaires sur hollande présente la qualité de se bien mieux conserver que les exemplaires ordinaires ; ils sont aussi mieux préservés du jaunissement. // Voici ce que Georges Vicaire écrit au sujet de ces exemplaires du " Chat Noir " sur hollande : " Il a été tiré des exemplaires sur papier de Hollande ; toutefois je n'en ai pas eu entre les mains et je ne puis affirmer que le tirage sur ce papier ait été régulier ; je donne donc cette indication d'après le Catalogue Bouret (Durel, 1893), n° 113. M. Bouret possédait sur papier de Hollande : les numéros 146 à 151 et les numéros 153, 154 et 155 de 1884 ; les années 1885, 1886, 1887, 1888, complètes ; et les numéros 364 à 373 de 1889. (Vicaire, tome II, 311-314)
Directeur-fondateur : Rodolphe Salis. In-folio plié formant 4 pages (texte sur trois colonnes). Chaque numéro porte en tête une vignette d'Henri Pille (un chat noir, poil hérissé, le Moulin de la Galette à l'arrière-plan). 688 numéros ont paru, de façon hebdomadaire, du 14 janvier 1882 à mars 1895. // Les rédacteurs en chef furent successivement : Emile Goudeau, Alphonse Allais, Léon Gandillot, Emile Boucher. // Tous les numéros que nous proposons sont en bon état et ont été soigneusement recouverts de papier cristal.
Le tirage de luxe sur vergé de Hollande est très rare ; il n'est même pas mentionné sur la revue. À part l'intérêt bibliophilique de leur rareté, ces exemplaires sur hollande présente la qualité de se bien mieux conserver que les exemplaires ordinaires ; ils sont aussi mieux préservés du jaunissement. // Voici ce que Georges Vicaire écrit au sujet de ces exemplaires du " Chat Noir " sur hollande : " Il a été tiré des exemplaires sur papier de Hollande ; toutefois je n'en ai pas eu entre les mains et je ne puis affirmer que le tirage sur ce papier ait été régulier ; je donne donc cette indication d'après le Catalogue Bouret (Durel, 1893), n° 113. M. Bouret possédait sur papier de Hollande : les numéros 146 à 151 et les numéros 153, 154 et 155 de 1884 ; les années 1885, 1886, 1887, 1888, complètes ; et les numéros 364 à 373 de 1889. (Vicaire, tome II, 311-314)
Directeur-fondateur : Rodolphe Salis. In-folio plié formant 4 pages (texte sur trois colonnes). Chaque numéro porte en tête une vignette d'Henri Pille (un chat noir, poil hérissé, le Moulin de la Galette à l'arrière-plan). 688 numéros ont paru, de façon hebdomadaire, du 14 janvier 1882 à mars 1895. // Les rédacteurs en chef furent successivement : Emile Goudeau, Alphonse Allais, Léon Gandillot, Emile Boucher. // Tous les numéros que nous proposons sont en bon état et ont été soigneusement recouverts de papier cristal.
Le tirage de luxe sur vergé de Hollande est très rare ; il n'est même pas mentionné sur la revue. À part l'intérêt bibliophilique de leur rareté, ces exemplaires sur hollande présente la qualité de se bien mieux conserver que les exemplaires ordinaires ; ils sont aussi mieux préservés du jaunissement. // Voici ce que Georges Vicaire écrit au sujet de ces exemplaires du " Chat Noir " sur hollande : " Il a été tiré des exemplaires sur papier de Hollande ; toutefois je n'en ai pas eu entre les mains et je ne puis affirmer que le tirage sur ce papier ait été régulier ; je donne donc cette indication d'après le Catalogue Bouret (Durel, 1893), n° 113. M. Bouret possédait sur papier de Hollande : les numéros 146 à 151 et les numéros 153, 154 et 155 de 1884 ; les années 1885, 1886, 1887, 1888, complètes ; et les numéros 364 à 373 de 1889. (Vicaire, tome II, 311-314)