‎Mageau Pierre -Alain‎
‎On n'a qu'une mère‎

‎Editions Mageau. 2013. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 335 pages. . . . Classification Dewey : 843.0872-Le roman policier‎

Reference : R160212501
ISBN : 2914012586


‎ Classification Dewey : 843.0872-Le roman policier‎

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‎BANVILLE (Théodore)‎

Reference : 3372

(1869)

‎Né à Moulins. 1823-1891. Poète, dramaturge et critique littéraire. Ami de Victor Hugo, de Charles Baudelaire et Théophile Gautier. Romantique et parnassien, Banville a été un auteur respecté et admiré de ses contemporains. Son recueil « Odes funambulesques » publié chez Poulet-Malassis, en 1857, peu de temps avant la parution des Fleurs du Mal chez le même éditeur, lui apporta une consécration. M.A.S. « Théodore de Banville » titré « A ma Mère » et daté « le 16 février 1869 ». 1 page grand in-folio.‎

‎ 16/02/1869 TRÈS BEAU SONNET EMPREINT DE TENDRESSE FILIALE EN HOMMAGE À SA MÈRE ÉLISABETH-ZÉLIE DE BANVILLE :...Ma mère, pour fêter sous les cieux rajeunis, Le jour où tu naissais, je veux avec tendresse Faire parler encore la lyre enchanteresse Dans le triste silence où nos cœurs sont unis. Voici venir le temps des lilas et des nids : Déjà, comme une haleine errante et charmeresse, La brise du printemps suave nous caresse, Ma mère, et ce nest pas moi seul qui te bénis ! Car, du séjour lointain caché sous tant de voiles, Sitôt quavec la nuit seffacent les étoiles, Ceux qui sont dans les cieux nous regardent pleurer...Théodore de Banville qui vouait à sa mère une véritable adoration, lui rendit souvent hommage dans ses poésies. Le tout premier recueil de Banville, Les Cariatides, salué par Charles Baudelaire, souvre sur un poème dédié à sa mère : « Oh ma mère, ce sont nos mères dont les sourires triomphants, bercent nos premières chimères, dans nos premiers berceaux denfants... ». Dans son avant-propos à Roses de Noël (recueil entièrement consacré à sa mère et publié en 1878), Banville déclarait : « Les quelques poëmes qui suivent ne sont pas des œuvres d'art. Ces pages intimes, tant que ma si faible santé et les agitations de ma vie me l'ont permis, je les écrivais régulièrement pour mon adorée mère, lorsque revenaient le 16 février, jour anniversaire de sa naissance, et le 19 novembre, jour de sa fête, sainte Elisabeth. Parmi ces vers, destinés à elle seule, j'avais choisi déjà quelques odes qui ont trouvé place dans mes recueils. Les autres ne me paraissaient pas devoir être publiés, et je sais bien ce qui leur manque. Presque jamais on ne se montre bon ouvrier, lorsqu'on écrit sous l'impression d'un sentiment vrai, au moment même où on l'éprouve. Mais, en les donnant aujourd'hui au public, j'obéis à la volonté formellement exprimée de Celle qui ne sera jamais absente de moi et dont les yeux me voient. D'ailleurs, en y réfléchissant, j'ai pensé qu'elle a raison, comme toujours ; car le poëte qui veut souffrir, vivre avec la foule et partager avec elle les suprêmes espérances, n'a rien de caché pour elle, et doit toujours être prêt à montrer toute son âme. Paris, le 19 novembre 1878. Roses de Noël, A ma mère...). CE PRÉSENT POÈME SEMBLE INÉDIT. ‎


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‎BAUDELAIRE Charles‎

Reference : 62164

(1858)

‎Lettre autographe signée adressée à sa mère : «Tu sais cependant bien que ma destinée est mauvaise.»‎

‎[Paris] 13 [juillet] 1858 (mal datée « juin »), 13,3x20,6cm, 2 pages sur un feuillet remplié.‎


‎Lettre autographe signée de Charles Baudelaire, rédigée au crayon de papier, adressée à sa mère. Papier en-tête à tampon sec du Grand Hôtel Voltaire, Faubourg Saint-Germain. Adresse de Madame Aupick à Honfleur (Calvados) de la main de l'auteur ainsi que plusieurs tampons postaux en dates des 13 et 14 juillet 1858. Quelques soulignements, biffures et corrections de l'auteur. Trace de sceau de cire avec initiales de Charles Baudelaire au crayon, probablement de la main de l'auteur. Un morceau de papier du second feuillet a été amputé, sans atteinte au texte. Cette lettre a été publiée pour la première fois dans la Revue de Paris le 15 septembre 1917. Ancienne collection Armand Godoy, n°102. Précieux document, témoignage d'un moment décisif de la vie du poète?: la réconciliation avec la désormais veuve Aupick, cette mère sacrée «?qui hante le cur et l'esprit de son fils?». Baudelaire, victorieux, a surmonté l'obstacle que représentait l'encombrant beau-père, dont il a même souhaité la mort?: il est prêt à reprendre sa place auprès de sa mère dont il s'est souvent senti délaissé. Après le décès de son mari en avril 1857, cette dernière invite son fils à venir vivre à ses côtés dans sa «?maison-joujou?» de Honfleur. Cette lettre nous montre un Baudelaire en proie à des sentiments complexes?: déchiré entre son aspiration à un idéal fusionnel et son inexorable attraction vers le spleen. Pour le «?bas bohème?» (comme l'appellent les Goncourt) harcelé par les créanciers, Honfleur et l'attention exclusive de sa mère, sont les promesses de l'accomplissement de sa destinée poétique. C'est en ces termes que le poète fait part de cet espoir à ses amis, notamment Antoine Jaquotot (d'ailleurs cité à la fin de la lettre que nous proposons)?: «?Je veux décidément mener cette vie de retraite que mène un de mes amis, [...] qui, par la vie commune qu'il entretient avec sa mère a trouvé un repos d'esprit suffisant pour accomplir récemment une fort belle uvre et devenir célèbre d'un seul coup.?» (20 février 1858) «?Tu vas, dans peu de jours, recevoir le commencement de mon déménagement [...]. Ce seront d'abord des livres - tu les rangeras proprement dans la chambre que tu me destines.?» Avec ses livres, il confie à sa mère le soin de lui composer un univers de création idéal. Mais en marge de ses promesses et espoirs d'une vie enfin paisible et sereine, Baudelaire laisse transparaître son attachement à sa vie de poète maudit?: «?Tu sais cependant bien que ma destinée est mauvaise.?» Au-delà de ses «?nouveaux embarras d'argent?» c'est bien son uvre qui le retient à la capitale?: «?Si mon premier morceau à la Revue contemporaine a été retardé, c'est uniquement parce que je l'ai voulu; j'ai voulu revoir, relire, recommencer et corriger.?» Le «?premier morceau?» évoqué par Baudelaire n'est autre «?De l'Idéal artificiel, le Haschisch?», premier texte des Paradis artificiels à venir (1860), qui ne paraîtra que dans le numéro du 30 septembre 1858 de la revue. Ce passage de la lettre, montrant l'acharnement perfectionniste de Baudelaire, rappelle la complexité tentaculaire des brouillons et épreuves du poète qui, jusqu'au dernier instant (jusque sur les premiers exemplaires de ses Fleurs du Mal, voir notre exemplaire), n'a de cesse de le corriger méticuleusement. En dépit de ses problèmes financiers, le poète corrige et modifie sans relâche, ne pouvant alors proposer qu'un nombre d'articles très restreint. Pourtant Baudelaire croit plus que jamais à son enrichissement par l'écriture et promet: «?Cette fois-ci je m'en tirerai à moi tout seul, sans emprunter un sol.?» Baudelaire ne quittera finalement Paris pour Honfleur qu'en janvier 1859 et n'y restera pas. Au bout de quelques semaines, il s'ennuiera de l'effervescence parisienne et surtout de Jeanne Duval qui le réclame?: il quitte sa mère pour son amante et regagne sa Babylone, inexorablement attiré par le spleen. Il n'effectuera alors plus que de brefs séjours à Honfleur jusqu'à son exil pour la Belgique, mais ces parenthèses normandes, loin des tentations de la capitale, sont des plus profitables pour le poète?: «?Les séjours à Honfleur durant l'hiver et au printemps correspondent à une étonnante période de fécondité et à un état physiologique relativement satisfaisant. [...] C'est le second apogée de sa vie créatrice, le premier devant être situé entre 1842 et 1846.?» (Claude Pichois & Jean Ziegler, Baudelaire, p. 385) C'est en effet auprès de sa mère que le poète raccommode ses Fleurs du Mal?: il rééquilibre le recueil en compensant la disparition des pièces condamnées par la composition de plusieurs «?Fleurs?» nouvelles. Il offre ainsi à ses lecteurs son monumental «?Voyage?», mais aussi «?L'albatros?» ou encore «?La chevelure?». À travers cette émouvante annonce d'un retour au bercail, le poète redevient pour un temps l'enfant prodigue promettant à sa «?chère petite mère?» de mériter son affection «?Il faut des miracles et je les ferai?» et clamant sa nécessité vitale d'exister à ses yeux?: «?Seulement, admire-moi?!?» - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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‎Autrement - Directeur-rédacteur en chef : Henry Dougier - dirigé par Nicole Czechowski et Jean-Marc Terrasse‎

Reference : 3074

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‎MALLET, Marie.‎

Reference : 4466

(1851)

‎Les contes de la Mère Étrennes ‎

‎Paris Alph. Desesserts éditeur de la librairie a illustrations pour las jeunesse 1851 Rare première édition de cet ouvrage français pour enfants. Récemment reliée en cartons marbrés verts avec un dos vert. (sans étiquette). 9 planches lithographiées en couleurs à pleine page (y compris le frontis). Les planches sont de LOUIS-SIMON LASSALLE et imprimées par Destouches. Il y a également de nombreuses vignettes en noir et blanc tout au long du livre. Les planches lithographiées présentent des rousseurs modérées, mais restent attrayantes. Il y a un peu de décalage entre les planches et l'ouvrage. Autrement, il s'agit d'un exemplaire propre et bien rangé. 92 pages. Il est rare de trouver des exemplaires en couleur. Probablement une édition de luxe de cet ouvrage. Conforme à OCLC : 457959260. Ne se trouve que dans trois bibliothèques françaises, aucune n'est répertoriée au niveau international. Gumuchian & cie. "Livres de l'enfance du XVe au XIXe siècle" 3914. 310 x 250 mm‎


‎Scarce first edition of this French children's work. Recently rebound in green marbled boards with a green spine. (No label). Nine lithographed full page colour plates (including frontis). Plates are by LOUIS-SIMON LASSALLE and printed by Destouches. There are also numerous black and white vignettes throughout the book. The lithographed plates have moderate foxing, but are still attractive. There is some offsetting from the plates. Otherwise a clean and tidy copy. 92 pages. Scarce to find colour copies. Presumably a deluxe edition of this work. Conforms to OCLC: 457959260. Only held in three French libraries, none internationally recorded. Gumuchian & cie. "Livres de l'enfance du XVe au XIXe siècle" 3914. 310 by 250mm (12Œ by 9Ÿ inches). .‎

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‎Fröbel, F., de Crombrugghe (transl.)‎

Reference : 4609

(1861)

‎Les causeries de la Mére Interprétation française du livre allemand de Frédéric Fröbel par la Baronne de Crombrugghe. 45 gravures par Scherer et Brown, et 50 pages de musique‎

‎Bruxelles [Brussels] Ferdinand Claassen 1861 Très bel exemplaire de cette deuxième édition (imprimée la même année que la première). Bougran rouge d'origine avec titres dorés sur le premier plat et le dos. Un peu assombri, mais toujours attrayant. Quelques marques et frottements au dos. Introduction et préface, Poésies préliminaires, comprenant 50 planches gravées sur bois avec 50 'Chansons', musique annotée. (iv), (xii), xvi, 182, 41, [ii]. pp. Très bel exemplaire. L'intérieur est propre et bien rangé, avec juste un peu de noircissement sur les pages. Il manque peut-être le papier de fin vierge au début de l'ouvrage. Réparation d'archives soignée sur une page de l'introduction. 315 x 235 mm (12œ x 9Œ pouces).‎


‎Very nice copy of this second edition (printed in the first year as the first). Original red buckram with gilt titles to the front board and spine. A little darkening, but still attractive. Some marking and rubbing to the spine. Introduction & Preface, Poésies préliminaires, including 50 wood engraved plates with 50 'Chansons', annotated music. (iv), (xii), xvi, 182, 41, [ii]. pp. A very nice copy. Internally clean and tidy, with just a little darkening to the pages. Possibly lacks blank end paper to front. Neat archival repair to a page in the introduction. 315 by 235mm (12œ by 9Œ inches). .‎

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