EDITIONS ODILE JACOB. 1997. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 227 Pages - Quelques surlignements au stablio sans conséuqences pour la lecture -. . . . Classification Dewey : 612-Physiologie humaine
Reference : R160155078
ISBN : 2738104886
Préface de Professeur J. MILLIEZ Classification Dewey : 612-Physiologie humaine
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3 cahiers manuscrits dont deux brochés (l'un oblong), 1928, 40 ff. et 1943, 36 ff. et l'autre cartonné (recueil de citations). Rappel du titre complet : Journal Intime d'Yvonne Soubiran, élève au lycée français de Madrid puis à l'Institut Français de Madrid [ Du 16 mars 1928 au 8 mai 1928 puis du 16 février 1943 au 30 avril 1943 ] Remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents
Très remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents
47 tirés-à-part, éditeurs divers, 1960-2000. Rappel du titre complet : Lot de 47 tirés-à-part d'articles du professeur Jean Mesnard : La couleur du passé dans la Princesse de Clèves - L'Original des Pensées de Pascal avant et après Victor Cousin - Racine et Port-Royal : Autour d'un épisode inconnu - Allocution du Président au Le Congrès de l'Association Internationale des Etudes Françaises - Trois familles Girard dans la vie intellectuelle du XVIIe siècle - La fondation de l'Ecole Normale Supérieure - Saint François de Sales et la Vérité - Colomby et la diffusion de la doctrine Malherbienne - Conclusion. Les Mémoires comme genre - La théorie des figuratifs dans les "Pensées" de Pascal - Les Conversions de Pascal - Le Talent de Madame de Scudéry - Le Classicisme français et l'Expression de la sensibilité - Entre Pascal et Descartes : Jacques Habert de Saint-Léonard - Ouverture du Colloque La Découverte de la France au XVIIe siècle - De la Diversion au Divertissement - La Fontaine et les Gascons - Le Chapelet secret du Saint Sacrement - Sur un manuscrit inconnu des poésies chrétiennes de Godeau - Pourquoi les Pensées de Pascal se présentent-elles sous forme de fragments ? - Allocution de clôture du colloque sur La Pensée religieuse dans la littérature et la civilisation du XVIIe siècle en France - Préface de l'ouvrage "Culture et pouvoir dans les Etats de Savoie du XVIIe siècle à la Révolution - Un Evêque de Bazas solitaire de Port-Royal : Henri Litolfi-Maroni - Bremond et Port-Royal - Conclusion de "Présence de la guerre au XVIIe siècle" - Voltaire et Pascal - La culture d'un chanoine de Limoges au début du XVIIe siècle : Jean Decordes - Les origines grecques de la notion d'amour-propre - Jansénisme et littérature - L'automne de la Renaissance 1580-1630 - La rencontre de La Rochefoucauld avec Port-Royal - Pascal et la contestation - Deux poésies à restituer à Corneille - Desargues et Pascal - Pascal à l'Académie Le Pailleur - Edition critique de la lettre de Leibniz à Périer du 30 août 1676 - Baroque, science et religion chez Pascal - La crise de la conscience européenne : un demi-siècle après Paul Hazard - Un autographe de Pascal découvert aux Archives départementales du Puy-de-Dôme - Pascal et Bernard de Clairvaux - Aux origines de l'édition des "Pensées" : les deux copies - Pierre Nicole, ou le Janséniste malgré lui - Pour une édition critique des Lettres de la Mère Angélique - La construction de Port-Royal de Paris - Familles amies de Port-Royal : Les Lombert - Fidèles de Port-Royal en France et en Hollande du XVIIe au XIXe siècle - Editer des Oeuvres complètes. Le cas Pascal -
Remarquable ensemble réunissant 47 tirés-à-part d'articles du Professeur Jean Mesnard. Ils proposent une passionnante plongée dans l'univers littéraire et historique du XVIIe siècle en général, de Pascal et de Port-Royal en particulier. De la bibliothèque de Jean Mesnard (1921-2016), l'éminent spécialiste de Pascal et de la littérature du XVIIe siècle, normalien, agrégé de lettres, professeur à la Sorbonne et doyen de l'Académie des Sciences Morales et Politiques.
SARCEY (Francisque) : Journal de Jeunesse (1839-1857). Recueilli et annoté par Adolphe BRISSON et suivi d'un choix de Chroniques (Fagots, Notes de la Semaine, Grains de Bon Sens). Préface d'O. GREARD. Paris, Bibliothèque des Annales Politiques et Littéraires, sans date ([1903]. In-8 « carré », (3) ff.[blanc, faux-titre, titre]-XXVI-416pp., broché, couverture rempliée imprimée illustrée beige, sous chemise de toile saumon, dos lisse muet, titre doré sur le plat supérieur (traces de fentes pour les lacets qui ont disparu ; assez bel exemplaire non coupé). Préface d’Octave GREARD (Vire, 1828 – Paris, 1904), Académicien et ami de l’auteur.
Reference : 80043-1
(1903)
EDITION ORIGINALE posthume du journal de ce célèbre journaliste et critique littéraire (Dourdan, 1827 – Paris, 1899), publié par son gendre Adolphe BRISSON (Paris, 1860 – 1925) qui fut aussi Directeur des Annales Politiques et Littéraires. TIRAGE : En dehoirs du tirage ordinaire, au format in-12 ou in-16 (cm 12 x 19,5), il existe, au même format, un tirage numéroté montrant sur le faux-titre : « Exemplaire N°____ Hommage de l’auteur à M…………. », tirage important , non annoncé (voir à la B.M de Grasse, l’exemplaire n°2386, dédicacé par A. Brisson à Mme de Maupassant ( Laure Le Poitevin, mère de Guy, qui mourut à Nice, le 9 décembre… 1903 (AD06, Décès 1903, n°2914) ; un autre, n° 2214, « à M. Gérard », non daté (BNF, 31298404, Gallica) ; un dernier, vu sur Abebooks en 2021, portait le N° 683 ( en Germanie). Enfin, on trouvera de rares exemplaires – dont celui-ci- imprimés sur papier VERGÉ de HOLLANDE filigrané « Van Zonen », au format in-8 (cm16,5 x 19), à grandes marges (bordures des témoins un peu défraîchies), non justifiés, non annoncés (couverture différente).
PROVENANCE : Exemplaire issu de la bibliothèque d’ANATOLE FRANCE, enrichi d’un envoi autographe signé d’Adolphe BRISSON « A [sic] Anatole France, en souvenir de Sarcey ». Exemplaire EXCEPTIONNEL. [NOTE 1] Sur des sites aussi sérieux que ParisMusée (Carnavalet) et BNF (data-bnf.fr) on découvre l’existence d’un parfait homonyme, Francisque SARCEY de SUTIERES (ou Suttières), miraculeusement né à Dourdan et décédé à Paris aux mêmes dates que notre Francisque, affublé parfois d’un pseudonyme « Bonhomme Chrysale », présenté comme notre auteur. Un site aussi sérieux que les précédents, le CTHS, va contribuer à casser ce mythe assez fréquent sur la toile : Le « Bonhomme Chrysale » était un pseudonyme utilisé par … Adolphe Brisson, gendre de Sarcey ; confirmation sur … la BNF : A. Brisson… forme rejetée « Bonhomme Chrysale », pseudonyme. Néanmoins, la tradition a la vie dure : - sur Wikipedia Deutschland, la légende a été reprise, avec une « source » minutieuse, in Lilian Straus-Horkheimer ; (F.S.) als Theaterkritiker. Geinhausen, Dissertation [Thèse] Frankfurt /Main, 1937. - sur geneanet british, avec une référence à Wikipedia. Plus près de nous, - dans Desurvire, Emmanuel : Charles Edmond Chojecki, patriote polonais (…) dramaturge, romancier, journaliste. Chez l’auteur, 2011-2014 . Biographie en six volumes (BNF 42567201) (tome III, Annexe VI. Index des noms cité, p. 440)… Liste non exhaustive. [NOTE 2] supprimée par l’Otto censure. BUR(H5/1)
Tallandier. 25 septembre 1906. In-12. Broché. Bon état, Livré sans Couverture, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 81 à 160. Nombreuses illustrations en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Sommaire : Mon frère Yves (suite) X par Pierre Loti, La mère Sainte-Agathe par Jules Lemaitre, Bel-ami (suite) III par Guy de Maupassant, Les roses du souvenir par Victor Margueritte, La part du feu par Michel Provins, Une vieille maitresse (suite) IV par J. Barbey d'Aurevilly, Pudeur par Michel Corday, Sieste par André Theuriet Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
BUREAU DE LA REVUE. 18 OCTOBRE 1903. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 329 à 336. Quelques gravures en couleurs hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.1-Journaux
Sommaire : Celui qui part et celui qui reste par Adolphe Ribaux, Une journée de campagne par Jean Madeline, Le retour de la mère par Pierre Vernou, Braves coeurs (suite) par Georges de Lys, Jean Cambayrac le coutelier, Mon loyer court par Georges Berr Classification Dewey : 70.1-Journaux