LIEU COMMUN. 1984. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 267 Pages. . . . Classification Dewey : 843.085-Le roman sentimental
Reference : R160151932
Classification Dewey : 843.085-Le roman sentimental
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PHÈDRE Les fables de Phèdre Affranchi d'Auguste Traduites en François avec le Latin à côté. Nouvelle édition revue et corrigée. 1743, Claude Bouchard, Chaalons (Châlons). 1 vol. petit in-12, Reliure de l'époque plein vélin. nombreuses notes manuscrites en contre-plat et gardes. Ex-libris manuscrits. Cachet de cire rouge en page de titre. Édition bilingue peut courante. Bon
Bostier Affranchi. non daté. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 17 pages agrafées - nombreux dessins en noir et blanc dans le texte.. . . . Classification Dewey : 330-Economie
Classification Dewey : 330-Economie
Paris Imprimerie de P. Didot l'Aîné 1806
Deux volumes petit in-12 (141 x 89 mm), maroquin vert à grain long, dos lisse finement orné, dentelle et filets entourant les plats, roulette sur les coupes, dentelle intérieure, tranches dorées (reliure signée Simier). Orné d'un frontispice et 107 gravures. Texte latin en regard du français. Signature sur les pages de garde. Bel exemplaire (malgré quelques défauts d'usage et frottements, coins émoussés, nombreuses rousseurs). // Two small volumes (141 x 89 mm), green long-grained morocco, smooth spine nicely tooled, dentelle and fillet border on covers, roll on turns-in, dentelle inside, gilt edges (binding signed Simier). Illustrated with a frontispiece and 107 engravings. Latin text in front of French. Signature on end-papers. Nice copy (despite some defects of use and rubbings, corners used, numerous spots).
JEAN-PIERRE GEAY HENRI GOETZ Brusquement affranchi Sauveterre-du-Gard, Éditions La Balance, 1988 190x145mm - [12 pages] Livre d'artiste comprenant un magnifique texte de Jean-Pierre Geay sur la Fontaine de Vaucluse et la Sorgue, et une gravure à l'eau-forte signée par Henri Goetz (1909-1989) en regard du texte. Tirage : 37 exemplaires avec une gravure dont 4 nominatifs avec une suite. Exemplaire 12/34 signé par l’artiste sous la gravure et par l'auteur au colophon. Cet ouvrage est le 8e dialogue initié par l'éditeur Jean-Louis Meunier entre l'oeuvre de Henri Goetz et celle de l'écrivain Jean-Pierre Geay qui compte pas moins de 17 ouvrages publiés en quatre années seulement, de 1985 (1. Fin de Course ; 2. Au-Delà des Frontières ; 3. Les Fonds de la Nuit ; 4. L'Alphabet de Henri Goetz ; 5. L'Invisible demeure ; 6. Le Regard et son double ; 7. Carte de visite) jusqu'au suicide du peintre-graveur le 12 août 1989, qui mit un terme soudain à cette féconde aventure éditoriale et humaine. "Dès leur première rencontre, Jean-Pierre Geay et Henri Goetz savaient que leur écriture parlait la même langue. Chaque ligne est à franchir pour aller plus loin ou en face, les chemins ont un but - le coeur de la forêt ou la nuit - et l'exploration du vaste monde conduit l'aventurier à croiser la fracture, l'invisible, la mutation. Quoi qu'il en soit, le poète et le graveur sont emportés par la grammaire de leur alphabet et par l'attraction de l'univers - fut-il nocturne - vers l'ultime rencontre du regard et de son double dont la quintessence tient dans l'espace d'une carte de visite. Que les textes de Jean-Pierre Geay soient d'essence poétique, qu'ils abordent aux rives de l'art, ils étaient en attente de leur semblable, mais du même côté du miroir, pour s'interpénétrer dans des études sur l'oeuvre de Henri Goetz et auxquelles le graveur a apporté sa pierre." Jean-Louis Meunier, in Henri Goetz / Jean-Pierre Geay, Livres et Manuscrits. F.O.L, Ardèche, 1990, p. 43. Superbe exemplaire de ce livre d'artiste tiré à petit nombre. Aucun défaut à signaler. Envoi soigné et sécurisé.
Tahiti 7 & 9 novembre 1903, 12x19,8cm, 6 pages sur 3 feuillets.
Double lettre autographe signée de Victor Segalen adressée à Emile Mignard. Six pages rédigées à l'encre noire sur trois feuillets lignés.Pliures transversales inhérentes à l'envoi, déchirure angulaire au premier feuillet (sans perte de texte), quelques restaurations à l'aide de bandes de papier. Emile Mignard (1878-1966), lui aussi médecin et brestois, fut l'un des plus proches amis de jeunesse de Segalen qu'il rencontra au collège des Jésuites Notre-Dame-de-Bon-Secours, à Brest. L'écrivain entretint avec ce camarade une correspondance foisonnante et très suivie dans laquelle il décrivit avec humour et intimité son quotidien aux quatre coins du globe. C'est au mariage de Mignard, le 15 février 1905, que Segalen fit la connaissance de son épouse, Yvonne Hébert. Belle lettre sur l'amour, conjugué au passé, présent et futur. Segalen annonce à son ami le mariage d'une connaissance passée: «Une se marie qui nous eût été chère, mon cher petit. Car c'est d'elle que tu voulais me parler n'est-ce pas: Alice épouse ou épousera un juge de Châteaulin. Pendant ma fièvre, à San Francisco, m'avait obsédé l'idée qu'elle serait peut-être un jour ma femme; alors qu'au départ nous étions certes sans une arrière-pensée.» Malgré sa vie sentimentale actuellement instable, il déclare solennellement: «J'ai confiance, forcément, pour nous, en l'avenir. Elle viendra, cette Désirée que nous attendons tous les deux. Alors nous serons plus forts, plus dignes d'Elle. Chaque «mieux» constaté en moi-même je le leur reporte en offrande.» Cette «Désirée», Victor la trouvera en la personne d'Yvonne Hébert, justement rencontrée par le biais d'Emile Mignard et qu'il épousera le 2 juin 1905. Quelques semaines après leur rencontre, il lui offrira un exemplaire de sa thèse enrichi d'un très bel envoi autographe qui n'est pas sans faire écho à notre lettre: « Pour ma fiancée aimée, mon Yvonne. Pour celle que j'ai toujours cherchée. En merci d'Elle même & en certitude d'affection infinie. 5 avril 1905». Mais revenons à Tahiti, où le docteur Segalen, après avoir vécu plusieurs relations quasiment maritale a pris des résolutions: «Complètement affranchi des Tahitiennes, j'ai trouvé bien plus intelligent, au lieu de m'asservir au sexe faible, de m'en servir sans plus de sentimentalité. Je dois avouer que Tahiti ne m'offre à vrai dire aucun type de femme vraiment et totalement désirable.» Il s'indigne même du comportement des nouveaux arrivants européens: «C'est ainsi d'ailleurs que le comprend mon médecin de division, le Dr Michel du Protet, le croiseur qui nous gère. Sitôt débarqué, il m'a demandé «des femmes». J'ai pu noter, de sang froid et repu moi-même, les ruts terribles et comiques d'un état-major qui vient de faire 15 jours de mer. Papeete n'ayant pas de ces Maisons Hospitalières que..., ils ont failli violer quantité d'«honnêtes femmes». Ainsi de même étions-nous, sans nous en rendre compte, à notre arrivée à Nouméa.» Les divagations amoureuses laissent cependant place au travail: «Je travaille. J'ai partagé ma maison en: deux pièces où j'habite et deux autres où j'opère avec Dufour, mon camarade de la Zélée. Ca devient une petite clinique. [...] Nous avons ce mois-ci enlevé: deux lipomes de la nuque, un sarcome de l'orbite, et opéré une appendicite enkystée.» Le docteur poursuit également, dans son temps libre, la rédaction de ses futurs Immémoriaux: «Tous les soirs j'ai un gros moment d'hésitation: entre une promenade en cotre, autour des îlots de la rade, par des clairs de lune blancs, avec de jolies petites filles caressantes; et le retour solitaire à mon «dormir», et les 3 ou 4 h passées en face de grandes feuilles de papier blanc, où doivent se formuler les aventures de mon Promeneur-de-Nuit en quête d'une Bible maorie...» L'ouvrage paraîtra finalement en 1907 au Mercure de France sous le pseudonyme de Max-Anély (Max en hommage à Max Prat et Anély, l'un des prénoms de sa femme), Segalen n'étant pas autorisé, en sa qualité de médecin militaire, à signer une uvre fictionnelle de son patronyme. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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