MICHEL PORTMANN. 2005. In-8. Broché. Très bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 188 pages. Nombreuses photos et illustrations en couleurs dans le texte et hors texte. Couverture rempliée. Envoi manuscrit sur la page en face du sommaire.. . . . Classification Dewey : 0-GENERALITES
Reference : R160120707
ISBN : 2952498709
Préface d'Alain Juppé Classification Dewey : 0-GENERALITES
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Isabey, Jean-Baptiste (1767-1855, Peintre, Portraitiste et Décorateur)
Reference : 8479
(1841)
13,5 c 20,6 Le Lude 1841 "Au Lude ce vendredi 14 mai. Enfin me voilà au lude arrivé de ce matin, le premier mot du marquis de Talhouet a été Cicéri. Sait-il que vous êtes ici, sait-il que nous y restons jusqu'au premier juin. Lorsque vous lui écrirez, dites lui bien que je lui en voudrais à la mort si j'apprenais que les travaux l'appelassent au Mans et qu'il ne vint pas nous voir. Je n'ay pas voulu différer de t'en écrire. Nous sommes ici tous gens qui t'aiment, savoir ...(?)buffon, le duc de Crussol, le grand David [?], Jules Deville, M. Asselin, M. de Laboulay, August fils du marquis et 5 ou 6 encore ? moi. J'y resterais jusqu' à la fin du mois.. J'y ai une copie à faire. Cela m'a déterminé aux frais du voyage. Mille choses bonnes à toute la famille particulièrement à la bonne nolot que Eugénie doit aller voir pour la féliciter en notre nom du petit garçon que Dieu lui a envoyé en consolation. Ton bon ami. Isabey". En 1841 Jean-Baptiste Isabey est un peintre et portraitiste officiel, reconnu et fréquentant les personnalités en vue. Elève de David, il a fait carrière sous l'Empire et sous la Restauration. Le château du Lude (près du Mans, dans la Sarthe) est alors la propriété du marquis Auguste de Talhouët (1788-1842), général et baron d'Empire, qu'il tenait de sa mère. Le château apparait ici comme une résidence d'artistes et de gens de bonne compagnie. Rappelons qu'Isabey a peint dans les années 1830 le portrait de la marquise de Talhouët (1799-1854), née Alexandrine Roy, fille du comte Roy riche ministre des finances sous la Restauration. Pierre-Luc-Charles Cicéri (1782-1868) a été un peintre et décorateur de théâtre très en cour lui aussi. Les familles Isabey-Cicéri sont très liées. Cicéri, qui a travaillé avec Jean-Baptiste Isabey, a épousé sa fille Alexandrine en 1810. Leur fils est le peintre paysagiste Eugène Cicéri (1813-1890). Et le frère d'Alexandrine, Eugène Isabey (1803-1886) a été lui aussi un peintre de renom. Notons que Jean-Baptiste Isabey s'était remarié en 1829. C'est vraisemblablement sa deuxième femme Eugénie Maystre qui semble être évoquée à la fin de sa lettre. La lettre mentionne la présence de Cicéri au Mans. Rappelons qu'il a réalisé les décorations de la salle de théâtre du Mans inaugurée en 1842. Ses liens avec le Lude semblent avoir été durables, puisqu'il est également le créateur du décor d'une soirée dramatique et lyrique organisée au château du Lude en 1866. (Thèse de Ph. Brochard sur Eugène Cicéri, 2021). Enfin, La mention de la "bonne Nolot" fait-elle référence à la fille de Cicéri qui avait épousé le peintre François-Joseph Nolau (1804-1883). Marques de pliures. Très bon état. PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST
Paris s.d. (1832), 12,2x18,6cm, un bifeuillet.
Lettre autographe signée de la peintre Elisabeth Vigée-Lebrun adressée à la peintre d'histoire et portraitiste Hortense Haudebourt-Lescot. Deux pages à l'encre noire sur un bifeuillet. Adresse autographe de Mme Haudebourt, au 19 de la rue Rochefoucauld, au verso du second feuillet. Deux traces de pli horizontales inhérentes à l'envoi, déchirure sans atteinte au texte sur le second feuillet dûe au cachet. Note d'un précédent bibliographe au crayon bleu sur le verso du dernier feuillet. Vigée-Lebrun a probablement rédigé cette missive en 1832 à la mort de leur ami commun, Guillaume Guillon Lethière, célèbre peintre et maître de sa destinataire, Hortense Haudebourt :"Je ne puis vous exprimer, Madame, combien je suis sensible et reconnaissante de votre aimable souvenir. Le dessin de M. Le Thier que vous avez eut la bonté de m'envoyer ce matin m'a touchée de toute manière, ma reconnaissance pour vous et en même temps tous mes regrets pour lui". La peintre s'adresse ici à une artiste qui, comme elle, a jouit d'une immense célébrité de son vivant et fut remarquée, en sus de ses scènes d'histoire néo-classiques, pour sesportraits de la haute société. Leurs destinées se reflètent dans de nombreux points de vue : Vigée-Lebrun fut la portraitiste attitrée de Marie-Antoinette, et à sa suite, Haudebourt reçut les honneurs de la duchesse de Berry, figure de proue du monarchisme légitimiste. Cette exceptionnelle missive atteste de leur attachement commun au peintre Lethière, que Vigée-Lebrun, émigrée à la suite de la Révolution, avait fréquenté à Rome où il était pensionnaire de l'Académie. Elle le rencontra de nouveau à Naples et laissa dans ses Souvenirs l'anecdote de leur mémorable ascension du Vésuve : "M. Lethière, très habile peintre d'histoire, qui était grand amateur du volcan. Je me souviens que ce jour était celui de la Chandeleur. Nous partîmes vers trois heures, avec deux amis de M. Lethière. Il faisait beau; mais lorsque nous fûmes arrivés sur la montagne, il s'éleva un brouillard si épais qu'il ressemblait à une énorme fumée. Tout disparut à nos yeux [...] Enfin le brouillard se dissipant peu à peu, nous découvrit la mer et tout ce qui l'environne jusqu'aux îles les plus lointaines; cette création fut admirable. [...] Nous remontâmes pour voir le coucher du soleil. Son disque brillant d'où partaient d'immenses rayons, se réfléchissait dans la mer. Nous étions dans l'extase à la vue de ce superbe tableau et de tout ce qui l'encadrait. Nous revînmes à Naples, rapportant nos croquis. M. Lethière avait fait un dessin dans lequel il me représentait descendant la montagne sur mon âne." Haudebourt avait quant à elle suivi Lethière en Italie en 1808 après sa nomination audirectorat de l'Académie de France à Rome, exceptionnel voyage pour une femme à une époque où le prix de Rome leur est fermé. Elle y séjourna jusqu'en 1816, et se lia d'amitié avec les plus grands artistes du temps, notamment Ingres et Canova. Son activité de peintre lui permit de s'émanciper à son retour en France ; elle loua alors un atelier et fonda un salon très réputé en son hôtel de la rue Rochefoucauld - auquel la présente lettre est adressée. Autre résidente du florissant quartier de la Nouvelle Athènes, Vigée Lebrun fréquentait les rendez-vous artistiques et intellectuels hebdomadaires de sa consoeur, aux côtés des "peintres Picot, Drölling ou encore le sculpteur David d'Angers [...] des compositeurs Rossini et Auber, des dramaturges Arnault et Scribe, ou encore des célébrissimes comédiens comme Talma, Mademoiselle Mars ou de Mademoiselle Duchesnois" (Paul Menoux). C'est sans doute à la disparition de leur ami que Vigée-Lebrun reçoit le dessin de Lethière mentionné dans cette lettre : "Je serai bien heureuse de vous remercier de vive voix [...] je vous recevrai tous les deux avec joie et empressement car j'ai depuis bien longtemps le désir d'aller vous revoir. Agréez je vous prie Madame, l'assurance des bons sentiments que vous m'avez inspiré pour la vie [...]" Précieux témoin, sans doute inédit, du lien unissant deux immenses artistes, parmi les rares femmes à vivre de leur art en ce début de XIXe siècle. Nous remercions M. Paul Menoux d'avoir aimablement apporté son aide à l'établissement de cette notice. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Edmond Aman-Jean, Velazquez, Paris, Librairie Félix Alcan, coll. Art et Esthétique, 1913. XXIV planches hors-texte en noir et blanc. 148 p., relié, 21,5x15 cm. Édition originale. envoi autographe signé + poème autographe monogrammé. Exemplaire unique de cet essai du peintre symboliste Edmond Aman-Jean (1858-1936), portraitiste de Verlaine, consacré au peintre baroque espagnol Diego Vélasquez (1599-1660), avec un envoi autographe signé "à mon beau-frère / Claudius / bien cordialement / Aman Jean" et un poème autographe manuscrit de jeunesse monogrammé A. J. [Aman Jean] : Le grand portrait noire dans son cadre doré Est seul au château solitaire ; Les feuilles ont jauni, et les fleurs du parterre s'ennuient et se languissent au par délaissé. Les fleurs aiment à mourir sur de naissants corsages. Toute leur gloire a ce doux champ d'honneur, Est d'entendre en mourant plus vite battre le coeur, Et la jupe craintive hésiter aux ombrages. Sur la longue pelouse le regain s'est fané, Les quinconces pleurent de la première pluie Les oranges ont froid et au château s'ennuie Le grand portrait noir dans son cadre doré. Reliure demi-basane fauve, plats papier marbré, dos lisse avec filets et fleurons dorés, nom de l'auteur et titre dorés, couvertures conservées. Reliure au chiffre C. J. [Claudius Jacquet], dédicataire de l'envoi du peintre et beau-frère de ce dernier. Bibliophile aguerri, Claudius Jacquet a fait relier de nombreux ouvrages à son chiffre, notamment quelques-uns des livres de la bibliothèque du peintre Aman-Jean dont il semble s'être occupé après sa mort. La soeur de Claudius Jacquet, Thadée, était l'épouse du peintre Aman-Jean. Claudius Jacquet avait, quant à lui, épousé la fille du félibre Félix Gras, Angèle Gras. Belle provenance ! Ce bel essai d'Aman-Jean sur Vélasquez est la seule publication connue du peintre en tant que critique d'art. Il s'intéresse ici aux racines de son art, sa vie et ses oeuvres. L'ouvrage est illustré de 24 planches hors-texte en noir et blanc. Cependant, nous ne connaissions pas au peintre des qualités de poète ! La feuille autographe manuscrite de ces trois quatrains de jeunesse monogrammés A. J. a probablement été contrecollée par Claudius Jacquet a posteriori, rendant cet exemplaire doublement unique et désirable. In-fine, Claudius Jacquet a relié un portrait photographique d'Aman-Jean provenant de la revue de la fondation "Carnegie Institute" (Pittsburg, USA) dont Aman-Jean fut membre du jury à partir de 1902, ainsi qu'un article d'Aman-Jean dans cette revue daté du 3 novembre 1904 à l'occasion de sa venue à Pittsburg.
MAKOWSKI (Jozef Tadeusz, dit Tadé) peintre de genre et illustrateur polonais (1882-1er novembre 1932), actif en France depuis 1909.
Reference : 30C29
Belle correspondance amicale et professionnelle. Il voyage à travers la France et se réjouit de lui donner de ses nouvelles à chacun de ses déplacements. De Breuilpont dans l’Eure, il se console du mauvais temps en prenant du repos et sera de retour à Paris vers le 25 et le questionne. « Il parait que vous avez fait un voyage charmant avec Gromaire ». Arrivé dans le Golf du Morbihan où il se trouve depuis quelques semaines « dans un petit village près de St Gildas », il lui avoue que « le pays est très beau et si le temps voulait s’arranger, ce serait charmant. Je me repose en travaillant un peu… » A Bannay, dans le Cher, il se trouve chez Mlle Clémence Fouchard : « j’ai échoué dans un petit village aux environs de Cosne. La Loire avec ses plages de sable fin, ses sites et sa pêche est proche ; c’est vous dire que je me distrais en dehors de mon travail. Entouré de braves gens, je travaille de mon mieux. Qu’en sortira-t-il ? Je resterai ici encore quelques semaines pour me reposer en même temps… ». A Massais, dans les Deux-Sèvres, il lui apprend que « Gromaire a été opéré de l’appendicite… ».
On joint une coupure de presse du 3 novembre 1932 annonçant la mort du peintre « Le peintre Tadé Makowski est mort sans connaître la gloire qu’il méritait et pourtant l’apport de ce maitre dans l’art contemporain est considérable ».
paris 1904 une Lettre sur papier blanc (filigrané : "cheval ailé" UNIVERSAL), format : 17,7 x 11,2 cm(une grande feuille pliée en deux), lettre autographe manuscrite à l'encre noire avec signature autographe manuscrite de Marcel BASCHET, le Mercredi 24 Mai 1904,
André-Marcel Baschet, né le 5 août 1862 à Gagny (Seine-et-Oise) et mort le 28 décembre 1941 à Paris, est un peintre et illustrateur français. Marcel Baschet est le second fils de l'éditeur d'art Ludovic Baschet ............... c'est une lettre de 10 LIGNES adressée à Arthur Hustin le peintre (conseiller municipal du Raincy et secrétaire général de la questure du Sénat) ....... Arthur Louis HUSTIN est né en 1850 à Haspres dans le Nord. Il décède en 1924 au Raincy. Après une licence de droit obtenue à Douai, il suit des cours de peinture à Paris. Il participa à la guerre de 1870 puis s'installa à Paris en 1895. Il se distingua dans plusieurs disciplines, débuta dans la presse en 1871 et prit part à la vie artistique parisienne. Il fut secrétaire de Jules Ferry avant de devenir son chef de cabinet en 1893. En 1895, il devint Chevalier de la Légion d'Honneur puis fut élevé au rang d'Officier en qualité de secrétaire général de la questure du Sénat........ UNIQUE.......en bon état (good condition) ....... contenu de la lettre : ".....Mercredi 24 mai 1904 ..... Cher Monsieur Hustin.....je tiens à vous remercier de l'article paru dans l'Echo du Raincy. J'ai tout de suite pensé qu'il avait été dicté par notre bonne amitié. Croyez moi votre bien aimé et reconnaissant... (signé) Marcel BASCHET....Je n'oublie pas votre protégée..." ..... UNIQUE ..... en parfait état (very good condition). en trés bon état