MERCURE DE FRANCE. 1987. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 283 pages. Quelques planches de photos et d'oeuvres en noir et blanc et en couleurs hors texte. Couverture illustrée en couleur.. . . . Classification Dewey : 843.083-Le roman social, psychologique, réaliste
Reference : R160120434
ISBN : 2715215029
Classification Dewey : 843.083-Le roman social, psychologique, réaliste
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Revue connaissance des arts hors série 2013 in4. 2013. Broché. 42 pages. Très Bon Etat
[Marie Laurencin] - Marie LAURENCIN (illustratrice). Louis CODET, Jean PELLERIN, Roger ALLARD, André BRETON, Francis CARCO, M. CHEVRIER, F. FLEURET, G. GABORY, Max JACOB, Valery LARBAUD et A. SALMON.
Reference : AMO-4511
(1922)
Paris, 1922. Editions de la Nouvelle Revue Française. 1 volume petit in-8 (19,5 x 12 cm) broché de 61-(5) pages, avec 10 pointes sèches originales de Marie Laurencin tirées dans le texte au format carré 8,5 x 7,5 cm environ. Couverture rempliée imprimée en couleurs (bleu et rose) formant un éventail. Excellent état. Quelques décharges et ombres à la couverture sinon parfait exemplaire. Tirage unique à 335 exemplaires. Celui-ci, un des 27 exemplaires hors-commerce tirés sur Hollande vergé Van Gelder Zonen. Il a été tiré 300 exemplaires sur ce même papier et 8 exemplaires sur vergé bleuté du dix-huitième siècle avec une double suite des gravures, sur Japon impérial et sur vergé du dix-huitième siècle. Notre exemplaire contient en plus : - 1 état supplémentaire tiré à part de la couverture en couleurs avec l'éventail (sur vergé). - 1 état de l'éventail en couleurs tiré seul avant la lettre (sur vergé). - 1 suite complète des 10 pointes sèches tirées à part sur papier vergé Ingres. Le chiffre du tirage à part de cette suite n'est pas connu mais elle était sans aucun doute réservée aux exemplaires de tête et aux exemplaires de collaborateurs (soit une trentaine d'exemplaires en tout).
Ce délicieux volume s'ouvre sur un "Petit concert sur l'absence de Marie Laurencin" par Maurice Chevrier (daté de septembre 1920). Viennent ensuite les poèmes de Roger Allard (L'Abbesse d'Aléa), d'André Breton (L'An suave, daté d'avril 1914), de Francis Carco (Le Miroir), de Louis Codet (La Nymphe d'Auteuil), de Fernand Fleuret (Prose pour Pallas Ambigüe, daté de 1911), de Georges Gabory (Qui n'entend qu'une cloche...), de Max Jacob (Olga, petit roman, daté de 1921), de Valery Larbaud (La Rue Soufflot), de Jean Pellerin (Fil de Rêve), enfin d'André Salmon (Elégie Fraternelle, daté de juillet 1921). La page de titre a été composée en calligramme par les élèves de l'Ecole Estienne. Le volume a été achevé d'imprimer le seize janvier 1922, le texte par Coulouma à Argenteuil, les gravures par Vernant et Dollé imprimeurs en taille-douce à Paris. Au début de l'année 1922, Marie Laurencin a 39 ans. Compagne pendant six années du poète Guillaume Apollinaire, Flap, comme la surnomme son premier amant Henri-Pierre Roché, épouse finalement, en 1914, le peintre allemand Otto de Waetjen, un pacifiste qui refuse de prendre les armes contre la France, ce qui lui vaut au déclenchement de la Première Guerre mondiale d'être déchue de sa nationalité, spoliée de tous ses biens et contrainte à l'exil, en Espagne. Divorcée, elle retrouve durant l'Entre-deux-guerres sa position tout en continuant ses amours avec Nicole Groult, relation discrète mais non cachée qui aura duré une quarantaine d'années. Figure internationale, elle portraiture alors les personnages du Tout-Paris. Sous l'Occupation, elle continue cette vie mondaine et renoue avec ses amis allemands tout en aidant Max Jacob, son complice en ésotérisme, sans réussir toutefois à le faire libérer à temps du camp de Drancy. Elle y est internée à son tour à la Libération dans le cadre d'une procédure d'épuration, échappant de peu au sort des tondues?. Dès 1907 elle devenait l'amie du Paris-Artiste. Elle se lie avec Pablo Picasso, André Salmon, Kees Van Dongen, André Derain, Max Jacob, Robert Delaunay, et bien d'autres. "Coco" comme on l'appelle, fréquente tous les artistes du Bateau-Lavoir. Vraie fausse-compagne-muse un moment de Guillaume Apollinaire, elle fait montre d'une grande liberté dans ses moeurs et ses relations homosexuelles sont connues. Marie Laurencin épouse le 21 juin 1914 le baron Otto von Wätjen, dont elle a fait connaissance un an plus tôt dans le milieu artistique de Montparnasse, entre Le Dôme et La Rotonde. Par son mariage, elle devient allemande et baronne, bénéficiaire d'une rente annuelle de 40 000 marks. Le couple est surpris par la déclaration de guerre durant son voyage de noces à Hossegor. Poursuivant en Espagne leur lune de miel contrariée, les époux ne peuvent rentrer à Paris, à cause de leur nationalité. Otto, qui ne veut pas avoir à prendre les armes contre la France, refuse de retourner en Allemagne. Marie Laurencin, comme tout citoyen franco-allemand, est déchue de sa nationalité française.? Au printemps 1915, le couple s'installe à Malaga dans la villa Carmen, avenue de la Rosaleda, puis à la villa Bella Vista, avenue Jorge de Silvela. Marie Laurencin y trouve consolation dans les bras de son amant des vacances 1911, Hanns Heinz Ewers. Au début de mars 1918, le couple répond à l'invitation d'être logé à Madrid en face du Prado dans une maison de Cécile de Madrazo. Marie Laurencin se partage entre cette figure à la fois mondaine et discrète de la haute bourgeoisie anoblie. Fin novembre 1919, au terme d'un mois de voyage de Gènes à Bâle, via Milan et Zurich, au cours duquel elle aura fait la connaissance d'Alexandre Archipenko et Rainer Maria Rilke, Marie Laurencin séjourne à Düsseldorf chez la mère de son mari. Afin de faire avancer le règlement de sa propre situation, elle passe le mois d'avril 1920 à Paris, où elle est hébergée par les Groult. Le 15, Georges Auric l'introduit auprès du jeune diplomate Paul Morand, qui était son voisin à Madrid en 1918, pour entreprendre les démarches qui lui redonneront la nationalité française. Elle peut faire prononcer son divorce le 25 juillet 1921 en renonçant à toute pension. À trente huit ans, financièrement autonome, « Mademoiselle Marie Laurencin » retrouve le 15 avril 1921 définitivement Paris, où en huit ans elle changera trois fois d'adresse. C'est à la fin de l'année 1921 que se prépare l'ouvrage Eventail qui lui rend hommage par la poésie et qu'elle illustre de 10 pointes sèches auto-portraits. Au printemps 1922, Marie Laurencin est hospitalisée pour un cancer de l'estomac. Lors de la chirurgie, elle subit également une hystérectomie. En 1923, convalescente, Marie Laurencin crée des papiers peints pour André Groult, qui vit à l'ombre du succès de la maison de couture de son épouse. À la mi-décembre, accompagnée de Jean Giraudoux et de Gaston Gallimard, elle retrouve Pablo Picasso à l'enterrement de Raymond Radiguet. Portraitiste mondaine du Tout-Paris des Années folles dont elle peint les portraits, Marie Laurencin mène une vie de luxe et de mondanités. Si le portrait est pour elle un expédient lucratif et pour ses modèles un article de mode, elle ne fait pas de cet exercice imposé l'éloge d'une position sociale, masculine ou féminine, qu'il était à l'époque classique. Pendant la deuxième guerre mondiale elle affiche des positions ambigues. Faisant montre en public d'antisémitisme elle aide pourtant son ami Max Jacob. A partir de 1945 et jusqu'à sa mort en 1956 elle mènera une vie retirée et pieuse. Elle aura connu les périodes Dada, cubistes, fauves et tous les autres mouvements modernistes de l'Ecole de Paris qu'elle contribua à façonner par son propre art. Elle laisse une oeuvre immense composée de milliers de peintures, gravures et dessins. « Elle a fait de la peinture au féminin un art majeur. On ne trouve pas de mots pour bien définir la grâce toute française de Mademoiselle Marie Laurencin, sa personnalité vibre d’allégresse. » (Apollinaire) Eventail regroupe, sous ses quelques feuillets et ses jolies estampes, autour de Marie Laurencin, en guise d'hommage à son talent et à sa personne, les noms d'André Breton, Max Jacob, André Salmon, Fernand Fleuret, Valery Larbaud, Francis Carco et quelques autres. La suite des dix pointes sèhes tirées à part sur papier vergé Ingres gris est très rare car tiré à très petit nombre. L'état supplémentaire de la couverture avec la décomposition du motif en couleurs (bleu et rose) ne se rencontre jamais et n'est pas annoncé. Exemplaire de choix très bien conservé de ce petit livre emblématique de son époque.
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circa 1917-1918, 22,3x27,6, une feuille sous chemise et étui.
Remarquable poème de jeunesse autographe d'André Breton dédié à Marie Laurencin, intitulé "L'an Suave", 15 vers à l'encre noire sur papier vergé, composé en avril 1914. Notre manuscrit fut rédigé entre mars 1917 et le début de l'année 1918. Notre poème est présenté sous chemise et étui aux plats de papier à motifs abstraits, dos de la chemise de maroquin vert olive, gardes et contreplats de daim crème, feuille de plexiglas souple protégeant le poème, étui bordé de maroquin vert olive, étiquette de papier olive portant la mention "poème autographe" appliquée en pied du premier plat de l'étui, ensemble signé de Thomas Boichot. Poème essentiel de la période pré-dadaïste de l'auteur, il fait partie d'un ensemble cohérent de sept poèmes manuscrits de Breton (désigné sous le nom de coll.X. dans les uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1071). Ces poèmes, de sa graphie de jeunesse, sont soigneusement calligraphiés à l'encre noire sur papier vergé filigrané. Cet ensemble a étéadressé à son cercle d'amis et d'écrivains, où figurent notamment Valéry, Apollinaire, Théodore Fraenkel, et son frère d'armes André Paris. Il fut par la suite publié dans son premier recueil, Mont de piété, qui parut en juin 1919 à la maison d'édition Au sans Pareil, nouvellement fondée par son ami René Hilsum. La datation précise de cet ensemble de poèmes autographes est déterminée par l'écriture du dernier poème de la collection («André Derain»),composé le 24 mars 1917, qui offre un terminus post quem absolu. En outre, une version plus ancienne du poème «Age», dédié à Léon-Paul Fargue, figure dans notre collection sous son nom originel «Poème». Daté par l'auteur du 19 février 1916 - le jour de ses vingt ans - et créé 10 jours plus tôt selon sa correspondance, il ne fut rebaptisé et remanié que pour sa publication en juillet 1918 dans Les Trois Roses. Selon toute vraisemblance antérieurs à la parution de ce dernier poème, les sept poèmes autographes furent probablement rédigés courant 1917 ou au début de l'année 1918, alors que Breton poursuit son internat au Val-de-Grâce et fait la rencontre décisive de Louis Aragon. Les poèmes qui constitueront Mont de piété représentent un rare et précieux témoignage de ses influences de jeunesse, à l'aube de son adhésion au mouvement Dada et sa découverte de l'écriture automatique. Assez brefs et parfois sibyllins, on y sent poindre des accents symbolistes empruntés à Mallarmé, qu'il redécouvre lors de matinées poétiques au théâtre Antoine, au Vieux-Colombier, en compagnie de son camarade de lycée Théodore Fraenkel. Durant le premier mois de la guerre, Breton se consacre également à Rimbaud, et se plonge dans Les Illuminations, seul ouvrage emporté dans la confusion et la hâte qui suivit la déclaration de guerre. De ses lectures rimbaldiennes naquirent les poèmes «Décembre», «Age», et «André Derain», tandis qu'il emprunte à Apollinaire sa muse Marie Laurencin à qui il dédie «L'an suave». Par ailleurs, l'héritage poétique de l'auteur sera particulièrement marqué par la figure de Paul Valéry, avec qui il entre en correspondance dès 1914. Valéry joue dans l'écriture des poèmes de Mont de Piété un rôle considérable par l'attention et les conseils qu'il prodigue au jeune poète. Admiratif de l'audace de son disciple, qui lui adressa chacun de ses poèmes, il apprécie le poème «Facon» (1916) en ces termes: «Thème, langage, visée, métrique, tout est neuf, mode future, façon» (Lettre de juin 1916,uvres complètes d'André Breton, tome I de La Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988, p. 1072). Ces fleurons incontournables de la jeunesse de Breton furent composés entre sa dix-septième et vingt-troisième année. Surpris à Lorient par la déclaration de guerre, il devient infirmier militaire, puis officie dans plusieurs hôpitaux et sur le front pendant l'offensive de la Meuse. Il fait à Nantes la connaissance de Jacques Vaché, qui lui inspire un projet d'écriture collective, ainsi que l'illustration du futur recueil Mont de Piété, finalement réalisée par André Derain. La fréquentation de ce «dandy révolté contre l'art et la guerre», qui partage son admiration pour Jarry, et le contact des aliénés du centre neuro-psychiatrique de Saint-Dizier marquent une étape décisive dans la genèse du surréalisme. Affecté au Val-de-Grâce à partir de 1917, Breton trouve à Paris l'effervescence littéraire nécessaire à sa quête poétique et récite Rimbaud en compagnie d'Aragon. C'est par l'entremise d'Apollinaire qu'il se lie d'amitié avec Soupault, futur co-auteur des Champs magnétiques, et Reverdy, fondateur de la revue Nord-Sud, qui publiera des poèmes de Mont de piété. Les sept poèmes de la collection seront par la suite publiés dans des revues littéraires d'avant-garde (Les Trois Roses, Solstices, Nord-Sud) entre 1917 et le début de l'année 1919. Quatre des sept poèmes furent dédiés aux maîtres et amis de l'auteur: Léon-Paul Fargue, et surtout Apollinaire, à qui Breton avait consacré une étude dans l'Eventail. L'auteur rend également hommage à Marie Laurencin et André Derain, créateurs "d'oeuvres plastiques encore toutes neuves, en butte à un décri et une intolérance presque unanimes", chères à Breton tout au long de sa vie (XXe siècle, n°3, juin 1952). Il multiplie avec ces dédicaces les allusions croisées, dédiant à l'un un poème inspiré par l'autre, à l'exemple du poème "Age", dédié à Léon-Paul Fargue, qui fait écho à Rimbaud et son poème «Aube» (Les Illuminations, 1895). Ce poème est dédié à "Madame Marie Laurencin", que Breton ne connaissait alors que par son art et sa relation avec Apollinaire. Valéry lui réserve un accueil chaleureux : "Ce sonnet, [...] est un délicieux artifice : il est un choix charmant de ses mots". L'oeuvrefut publiée pour la première fois après la rédaction de notre manuscrit dans la revueNord-Sud, n°6-7, en août 1917 et rééditée en 1922 dans un numéro deL'Eventailen hommage à l'artiste. Composé durant le premier mois de la guerre en août 1914, il figure parmi les poèmes les plus anciens du recueilMont de piété. On devine sans peine l'influence de Mallarmé dans les allusions mythologiques qui inondent la troisième strophe : «Ai-je omis la Nymphe miraculeuse, Icare aux buissons neigeux, tu sais, parmi Les douces flèches - l'an suave quel ami! - Et criblé de chansons, par Echo, le silence» A l'instar des autres pièces mallarméennes de l'époque ("Hymne", "Rieuse" "D'or vert"), Breton prend le parti d'une expression précieuse et marquée par des visions récurrentes, teintées de blanc avec la "lune", les "buissons neigeux", le "souhait de plume" et le "toquet blanc". Breton consacra par ailleurs le premier de ses trois essais critiques à Marie Laurencin - avant ceux de Jarry et d'Apollinaire, ainsi qu'un étonnant poème à son chien, "Coquito". Rarissime manuscrit de la jeunesse symboliste du jeune Breton dédié à Marie Laurencin, "Nymphe miraculeuse" d'Apollinaire et muse imaginaire de Breton le temps d'un poème. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris Editions Mornay, "La collection originale" 1929 1 vol. broché in-12, broché, couverture illustrée rempliée, 125 pp. Édition originale ornée d'un portrait-frontispice lithographié par Marie Laurencin. Un des 41 exemplaires de tête numérotés sur Japon. En parfaite condition.
Au Sans Pareil "Paris, 1926, collection bleue, in-12 carré broché, couverture rempliée, 5ff.-111pp.-1f. Edition originale illustrée. Un des 800 exemplaires sur vélin d'Annonay. Quatre gravures à l'eau-forte tirée en taille douce de Marie Laurencin. Carteret V-32 ""Edition rare""/ Mahé I-275. Dos et bords des plats insolés sinon très bon état, sans rousseur."