PERRIN ET CIE. 1888. In-8. Relié demi-cuir. Etat d'usage, Couv. défraîchie, Dos satisfaisant, Mouillures. 600 pages. Illustration en noir et blanc en frontispice. Titre et fleurons en doré sur dos à nerfs. Note sur page de garde.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Reference : R160114131
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Perrin, 1925, in-12, 389 pp, broché, non coupé, état correct
Tome II seul (sur 3) : De 1848 à 1852. — "Les Mémoires d'un royaliste tiendront la première place parmi les oeuvres de leur auteur et une des premières dans la littérature de Mémoires de notre siècle. Nous ne tenterons pas de refaire, après MM. Gréard et de Broglie, le portrait de ce Vendéen parlementaire, de cet ultramontain libéral, de cet aimable fanatique, de cet agriculteur académicien, mais nous devons reconnaître qu'il nous est arrivé, après la lecture de ce livre, ce qui est arrivé à M. Gréard lui-même, nous avons passé, à l'égard de son auteur, d'une froideur hostile à une sympathie très vive, sinon toujours pour ses idées, du moins pour sa personne. Il y a chez lui une constante élévation d'âme, une générosité de coeur, une loyauté qui rachètent amplement ses étroitesses d'esprit et ses chimères un peu naïves. Les Mémoires d'un royaliste sont un document de premier ordre pour l'histoire du catholicisme français et pour l'histoire du parti légitimiste. On y saisit mieux que partout ailleurs le caractère essentiellement pratique, actif, social et philanthropique du catholicisme contemporain. Ne jouant plus qu'un rôle effacé dans le domaine de la science et de la pensée, il a mérité, par son activité charitable et son intelligence des besoins sociaux, le regain de force et d'inlluence dont nous sommes les témoins. M. de Falloux nous fait connaître le groupe d'hommes d'élite avec lequel il a constamment combattu, Montalembert, Berryer, Lacordaire, M. de Melun, A. Cochin, Dupanloup, A. de Broglie, à qui il faut toujours associer la femme distinguée qui fut leur Egérie, Mme Swetchine. Au point de vue religieux et social, M. de Falloux pouvait jeler un regard satisfait sur l'oeuvre de sa vie. Elle a été efficace ; non seulement il a réussi, sinon à fonder la liberté de renseignement, du moins à créer l'enseignement catholique à côté et en face de renseignement de l'État, mais il a aussi contribué, plus que personne, à grandir et à fortifier l'Église catholique. Les chapitres consacrés à la loi de 4850, aux oeuvres de charité, au Concile de 1870 sont du plus haut intérêt. Au point de vue politique, M. de Falloux avait moins de motifs d'être satisfait, et ses Mémoires ne sont guère que la confidence de ses désillusions et de ses déboires. Ils sont accablants pour le comte de Chambord. Cet enfant du miracle, demeuré enfant toute sa vie, roi fainéant de l'exil, à qui une coterie égoïste et inintelligente faisait jouer une comédie monarchique, nous apparaît comme un homme borné et pusillanime, n'ayant jamais eu le courage d'affronter les responsabilités d'une restauration, se servant, pour y échapper, de l'épouvantail du drapeau blanc, qui fut, pour lui, non un signe de ralliement dans la bataille, mais une nappe d'autel et un linceul. On retrouvera, dans le livre de M. de Falloux, l'émouvante histoire des querelles intestines du parti légitimiste sous Louis-Philippe, des tentatives de fusion et des essais de restauration après 1870. Que l'on partage ou non les vues politiques de M. de Falloux, on admirera la finesse et l'élévation avec lesquelles il apprécie la situation des partis en France ; ses jugements sur nos hommes d'État, en particulier sur M. Thiers et M. Guizot. Le récit des années 1871-1873 en particulier offre un saisissant intérêt..." (Ch. Bémond et G. Monod, Revue historique, 1888)
Perrin, 1925, in-12, 338 pp, broché, non coupé, état correct
Tome III seul (sur 3) : De 1852 au ministère du duc de Broglie en 1873. — "Les Mémoires d'un royaliste tiendront la première place parmi les oeuvres de leur auteur et une des premières dans la littérature de Mémoires de notre siècle. Nous ne tenterons pas de refaire, après MM. Gréard et de Broglie, le portrait de ce Vendéen parlementaire, de cet ultramontain libéral, de cet aimable fanatique, de cet agriculteur académicien, mais nous devons reconnaître qu'il nous est arrivé, après la lecture de ce livre, ce qui est arrivé à M. Gréard lui-même, nous avons passé, à l'égard de son auteur, d'une froideur hostile à une sympathie très vive, sinon toujours pour ses idées, du moins pour sa personne. Il y a chez lui une constante élévation d'âme, une générosité de coeur, une loyauté qui rachètent amplement ses étroitesses d'esprit et ses chimères un peu naïves. Les Mémoires d'un royaliste sont un document de premier ordre pour l'histoire du catholicisme français et pour l'histoire du parti légitimiste. On y saisit mieux que partout ailleurs le caractère essentiellement pratique, actif, social et philanthropique du catholicisme contemporain. Ne jouant plus qu'un rôle effacé dans le domaine de la science et de la pensée, il a mérité, par son activité charitable et son intelligence des besoins sociaux, le regain de force et d'inlluence dont nous sommes les témoins. M. de Falloux nous fait connaître le groupe d'hommes d'élite avec lequel il a constamment combattu, Montalembert, Berryer, Lacordaire, M. de Melun, A. Cochin, Dupanloup, A. de Broglie, à qui il faut toujours associer la femme distinguée qui fut leur Egérie, Mme Swetchine. Au point de vue religieux et social, M. de Falloux pouvait jeler un regard satisfait sur l'oeuvre de sa vie. Elle a été efficace ; non seulement il a réussi, sinon à fonder la liberté de renseignement, du moins à créer l'enseignement catholique à côté et en face de renseignement de l'État, mais il a aussi contribué, plus que personne, à grandir et à fortifier l'Église catholique. Les chapitres consacrés à la loi de 4850, aux oeuvres de charité, au Concile de 1870 sont du plus haut intérêt. Au point de vue politique, M. de Falloux avait moins de motifs d'être satisfait, et ses Mémoires ne sont guère que la confidence de ses désillusions et de ses déboires. Ils sont accablants pour le comte de Chambord. Cet enfant du miracle, demeuré enfant toute sa vie, roi fainéant de l'exil, à qui une coterie égoïste et inintelligente faisait jouer une comédie monarchique, nous apparaît comme un homme borné et pusillanime, n'ayant jamais eu le courage d'affronter les responsabilités d'une restauration, se servant, pour y échapper, de l'épouvantail du drapeau blanc, qui fut, pour lui, non un signe de ralliement dans la bataille, mais une nappe d'autel et un linceul. On retrouvera, dans le livre de M. de Falloux, l'émouvante histoire des querelles intestines du parti légitimiste sous Louis-Philippe, des tentatives de fusion et des essais de restauration après 1870. Que l'on partage ou non les vues politiques de M. de Falloux, on admirera la finesse et l'élévation avec lesquelles il apprécie la situation des partis en France ; ses jugements sur nos hommes d'État, en particulier sur M. Thiers et M. Guizot. Le récit des années 1871-1873 en particulier offre un saisissant intérêt..." (Ch. Bémond et G. Monod, Revue historique, 1888)
Paris, Librairie Académique Perrin et Cie. 1925, 1926, 180x120mm, 359 + 389 + 338pages, reliure demi-parchemin avec pièce de titre et d’auteur dorés au dos. Plats papier marbré. Ex-libris. Bel exemplaire.
Perrin. Non daté. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos plié, Papier jauni. 389 pages. Etiquette collée sur le dos. Mors fendus en coiffes. 1er plat légèrement déchiré.. . . . Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires
Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires
PERRIN et cie.. 1888. In-8. Broché. Bon état, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 600 pages. Portrait gravé en Eau-Forte, en frontispice, avec serpente. Un fac-similé d'une lettres manuscrite, en planche dépliante. Coiffe en pied légèrement usée.. . . . Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires
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