STOCK. 1989. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. défraîchie, Dos frotté, Quelques rousseurs. 514 pages. Couverture illustrée en couleur. Nombreuses illustrations en noir et blanc hors texte.. . . . Classification Dewey : 820-Littératures anglaise et anglo-saxonne
Reference : R160090329
ISBN : 2234021642
Traduit de l'anglais par Anne Rabinivitch, Paulette Vielhomme-Callais et Marie-Pierre Bay. Classification Dewey : 820-Littératures anglaise et anglo-saxonne
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Albin Michel, 1931, in-12, 346 pp, traduit de l'anglais, broché, imprimé sur Vélin supérieur, bon état (Saffroy III, 49205)
"Le livre de Ravage est une reconstitution habile de la mentalité des premiers Rothschild." (Jean Bouvier, Les Rothschild) — "Écrite pour le grand public, cette monographie est dépourvue de tout appareil critique, d'indications de sources et de toute bibliographie. Cependant, elle est bien renseignée, traitée avec intelligence, écrite d'une façon alerte, et l'auteur n'a pas donné dans le genre de l'« histoire romancée ». Il est vrai qu'il est peu de romans aussi amusants que l'histoire toute nue de la famille Rothschild. Cependant, son ascension a été, tout d'abord, moins rapide qu'on ne se l'imagine souvent. Le père, Meyer Rothschild, dans les trente années qui ont précédé la Révolution française, n'a vécu que d'une vie relativement médiocre dans le ghetto de Francfort. Ce sont les années troublées de la Révolution et de l'Empire qui ont décidé de la fortune de la famille, en lui permettant de gérer les intérêts financiers du fameux landgrave de Hesse-Cassel, Guillaume IX, qui avait été obligé de fuir devant les armées françaises. L'un des fils de Meyer, Nathan, doué d'un véritable génie pour les affaires, part en Angleterre, y fait valoir la fortune du prince, paye les cotonnades anglaises avec les effets de Guillaume sur Londres, crée toute une organisation de contrebande au moment du Blocus continental ; puis, ayant acquis les stocks d'or de la Compagnie des Indes, il finance les campagnes de Wellington en Espagne. Aussi, lorsque Meyer meurt, en 1812, l'avenir de sa maison est assuré. A l'époque de la Restauration, les cinq frères Rothschild disposent de tous les grands emprunts d'États. Le plus remarquable est Nathan, de Londres ; mais James, à Paris, et Salomon, à Vienne, ont aussi une réelle valeur. Anoblis en 1817, barons en 1822, les Rothschild constituent le type de l'aristocratie financière. Ils ont été puissamment servis par les événements politiques. Après 1830, ils mettent à profit les progrès du capitalisme et jouent un rôle de premier plan dans la construction des chemins de fer. Cependant, l'auteur considère qu'après la mort de Nathan, le géant de la famille, en 1836, les Rothschild ne font plus que maintenir leur situation acquise. Puis, après 1880, c'est la décadence, la nouvelle génération n'ayant plus la passion, ni même le goût des affaires. Sous le Second Empire, la maison Rothschild a dû engager une lutte très dure contre de nouveaux venus et surtout contre les Pereire, qui à la fin furent vaincus. Mais la banque tombe entre les mains de grandes sociétés par action et se spécialise de plus en plus dans les affaires industrielles. M. Ravage passe un peu vite sur ces questions et, d'une façon générale, laisse trop de côté l'histoire des faits économiques. Par contre, tout l'aspect psychologique du sujet a été traité avec une louable finesse." (Henri Sée, Revue historique, 1932)
Fayard, 1967, in-8°, 349 pp, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. L'histoire sans frontières)
Réédition améliorée et augmentée de deux chapitres nouveaux, un sur la branche anglaise des Rothschild dans la seconde moitié du XIXe siècle, l'autre sur les Rothschild de Paris au XXe siècle, avec une mise au point sur leur situation actuelle. — "Le propos de l'auteur est moins d'écrire l'histoire de la famille Rothschild que de détenir, grâce à la chronique de la famille, « un moyen d'approche de l'histoire économique et sociale de notre époque » (p. 341). Si les appréciations sévères ne manquent pas, elles sont cependant toujours tempérées par le souci de tenir compte de l'esprit du temps et d'éviter donc tout jugement anachronique : « ...une fois exercée cette nécessaire vue critique, on doit prendre garde de ne pas mesurer les réalités du siècle passé à l'aune des nôtres. Si l'on juge que certains problèmes de notre temps sont parvenus à maturité, ils en étaient loin dans les années cinquante du XIXe siècle. On ne peut nier les œuvres du capitalisme conquérant inscrites sur le sol. » (p. 341). (...) Comme il convenait pour un livre devant être diffusé à la fois dans les milieux universitaires et dans un plus vaste public (ou est-ce simplement le reflet d'un caractère ?) le style marie dans l'ouvrage les paragraphes très « écrits », par exemple ceux relatifs à la vie sociale des Rothschild et les passages dans une langue familière («James ne fut jamais naturalisé français. Ses enfants, oui », p. 152). En attendant que l'accès aux archives des Rothschild anglaises permette de compléter nos vues, le livre de J. Bouvier fait le point de notre savoir actuel, abonde en aperçus larges et féconds et nous rend donc, en connaissances sur le sujet du moins, riche comme... Edmond de Rothschild." (Marcel Gillet, Revue du Nord, 1967) — "A travers le récit du singulier destin des cinq fils de Meyer-Amschel Rothschild et la chronique d'une maison dont la raison sociale évoque à merveille l'esprit du siècle dernier, c'est la « haute banque » efficace et secrète, politique et technicienne, si différente de nos sociétés de crédit, que l'auteur parvient à nous rendre présente." (Revue française de science politique)
ROTHSCHILD, Henri de ( auteur - sujet ) - Henri de ROTHSCHILD ( provenance ) - René KIEFFER ( relieur ) :
Reference : 40449
16. Paris, édition privée, imprimerie G. Kadar à Paris, mai 1905, petit in-4°, 22,5 x 15,5 cm, 44 pp + 10 héliogravures hors-texte ( imprimé. appliq. sur chine). Reliure signée de René Kieffer. Plein maroquin violet, dos à cinq nerfs avec titre doré. Les plats intérieurs en maroquin gris-bleu présentent un décor mosaiqué de branches d'olives en violet, brun et rouge, gardes en soie, tranche supérieure dorée. Signé en bas du premier plat intérieur [René Kieffer]. Au centre de ce plat l'ex libris de Henri de Rothschild avec sa devise '' Feci quod potui facient (sic) meliora potentes ''. Dans une emboitage marbrée avec les coupes couverts de maroquin. Belle reliure en parfait état, extérieur janséniste, intérieur des plats décoré dans une style ressemblante l' Art Nouveau. Exemplaire unique de cette plaquette publiée en honneur de Henri de Rothschild, exemplaire de sa propre bibliothèque. Henri de Rothschild ( 1872 - 1947 ) était l'arrière petit-fils du premier Rothschild qui venait en France, fondateur du premier hopital Rothschild à Paris ( James Mayer 1792-1868 ). Henri s'est toujours occupé avec la philantropie médicale mais il était par example aussi le premier sponsor de Diaghilev et ses Ballets Russes ( en 1909). Sous le pseudonyme André Pascal il était l'auteur des pièces de théâtre, en plus il construisait le Théâtre Pigalle à Paris. ( en 1929). Il légait en 1932-33 une grande partie de sa collection fabuleuse de livres manuscrits à la Bibliothèque Nationale.
Lausanne Imprimeries Réunies 1946 1 vol. relié in-8, demi-chagrin cerise, dos à nerfs orné de fleurons dorés, pièce de titre de chagrin havane, couvertures conservées, 318 + (2) pp. Edition originale. Tirage limité à 250 exemplaires hors commerce sur vergé. Une évocation des années de jeunesse du couple de Rothschild, et principalement de Mathilde Sophie Henriette von Weissweiller, baronne de Rothschild, "Reine du bon goût et du bon ton", publié par son époux pour le vingtième anniversaire de sa mort. Bel envoi autographe signé de Henri de Rothschild. Très bon exemplaire, bien relié à l'époque. Peu courant.
[James de Rothschild] - Virginie DEJAZET - [Paris 1798 - Belleville 1875] - Actrice française
Reference : 33247
7 pages in8 - Très bon état -
Longue et intéressante lettre à Madame Betty de Rothschild, peu après la mort du baron James de Rothschild : Elle lui raconte "un bien doux souvenir de la bonté de Monsieur le Baron de Rothschild" [le baron lui avait donné mille francs pour s'acheter des gants] qu'elle avait rencontré au Théatre du Palais Royal et ou le Baron, en la raccompagnant, lui avait dit : "Souvenez vous, ma chère Dejazet, que si jamais vous vous trouviez dans la peine, le Baron de Roschild reste à votre service" - Elle n'a jamais profité de cette offre, mais "aujourd'hui que Monsieur le Baron n'est plus", elle, qui a eu la funeste idée de reprendre un théatre, aurait besoin d'un prêt de dix mille francs pour l'aider à sortir de l'impasse ou elle se trouve - Elle lui fait porter cette lettre par sa nièce, car elle-même est au lit depuis un mois -