ROBERT LAFFONT . COLLECTION REPONSES.. 1975.. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 228 pages. 1ère de couverture illustrée en couleurs. Couverture rempliée. Quelques dessins en noir et blanc, hors texte.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Reference : R160050701
Collection dirigée par Joëlle de Gravelaine. Ce qu'elles disent quand elles parlent à une femme. Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
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Amsterdam, Changuion, La Haye, Gosse & Pinet, 1770. 2 vol. in-8°, veau fauve marbré, dos à nerfs ornés de fleurons dorés, pièces de titre en maroquin rouge, pièces de tomaison en basane verte, filet doré sur les coupes, tranches rouges. Reliures de l'époque, mors fendus, accroc avec manque à une coiffe, mais agréable exemplaire. xij-388 pp., 88 pp., puis pp. 477 à 492, (4) ff. 466 pp. Quelques rares rousseurs.
Rare ensemble en reliure uniforme des deux premières parties des Idées singulières. Troisième édition en partie originale, très rare, du Pornographe. "Elle est incontestablement la plus complète et la meilleure" (Rives Childs). C'est une réimpression de la seconde imprimée en 1775 sous la fausse date de 1770 à laquelle Restif a ajouté la note Q qui forme les pages 477 à 492. Le projet de règlement pour les filles publiques occupe les pp. 57 à 102 et les réponses relatives à ce projet s'étendent de la page 110 à la page 146. Dans la seconde partie du volume, on trouve (pp. 181 à 252, avec une double numérotation), un opuscule portant une page de titre spéciale : Représentation à Mylord maire de la ville et cité de Londres sur les filles entretenues de France, vulgairement dites courtisanes ou demoiselles du bon ton, par un Anglais actuellement à Paris. Plus loin, (pp. 313 et suivantes), on trouve une étude singulière sur les seize classes de prostituées actives existant en France ainsi qu'un opuscule de 88 pp., paginé séparément avec une nouvelle page de titre, intitulé Lit de Justice et d'Amour, ou le Code de Cythère (Erotopolis, chez Harpocrates, seul imprimeur de Cupidon, à la coquille de Vénus & aux ruines du temple de l'Hymen nec-non au treizième des Travaux d'Hercule, l'an du monde 7776). L'auteur de ce dernier morceau est un certain Mouet, fils d'un libraire, employé au cabinet des livres du roi à Versailles, d'après le marquis de Paulmy. Entre les pp. 477 et 492, figure un beau morceau de Restif avec la nomenclature des courtisanes en activité, qui comprend de croustillants détails et qui paraît pour la première fois. Le Pornographe lui-même, qui constitue la première partie, est un roman par lettres qui traite du problème social de la prostitution. Pour Restif, plutôt que réprimer, il faut mieux organiser la prostitution et la réglementer en regroupant les femmes publiques dans des établissements qu'il appelle Parthenions, de manière à éviter tous les problèmes d'hygiène et de criminalité qu'elle entraîne. La seconde partie (notes justificatives) comprend des pièces fort curieuses dont "Représentation à Mylord maire de la ville et cité de Londres sur les filles entretenues de France, vulgairement dites courtisanes ou demoiselles du bon-ton" (avec un titre spécial et une double numérotation des pages), une sorte de physiologie des prostituées qui sont distinguées en seize classes (Pidansat de Mairobert serait l'auteur de ce morceau), ainsi que la réimpression d'un opuscule de 88 pages, attribué à J.-P. Moët, intitulé Lit de justice de l'amour ou Code de Cythère (publié pour la première dois en 1746) sorte d'utopie sociale dont Restif s'est fortement inspiré, dans laquelle l'auteur suggérait la constitution de couvents de prostituées encadrés par des prêtres. Edition originale et seule édition de la Mimographe donnée par Restif et tirée, selon ses dires dans Monsieur Nicolas, à 2000 exemplaires. "Cet ouvrage est rare, peut-être très-rare, n'ayant pas été réimprimé par l'auteur ni par ses contrefacteurs ordinaires" (Lacroix). La Mimographe reprend les protagonistes féminins de la série des Idées singulières, Mme de Tianges et Mme des Arcis. Restif y a inséré au milieu de sa compilation sur l'art théâtral, plein de détails historiques et de particularités curieuses, un petit roman sur les moeurs du théâtre. Il suggère notamment, comme idée singulière, de recruter les acteurs parmi les enfants trouvés... La Mimographe fait partie des ouvrages imprimés par Restif lui-même. Il le composa entièrement chez l'imprimeur Michel durant l'été 14769 et lui donna "des peines infinies". Lacroix, VI, n°3 et VII; Rives Childs VI-5 et VII-1; Cioranescu, 52677; Gay-Lemonnyer III, 230 et III, 814; Soleinne V, 55.
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Histoire de Juliette ou les prostituées du Vice. VI tomes en 6 volumes in 12 brochés, carrés, 125x165mm. Sceaux Jean Jacques PAUVERT éditeur 1954 très bon état. Tiré à 475 exemplaires réservés aux souscripteurs. Tome 1 : faux titre, justificatif de tirage, titre, 276 pages, 2 pages index des épisodes. Mai 1954. Tome 2 : 273 pages 2 pages index des épisodes. Mai1954 . Tome 3 : 268 pages2 pages index des épisodes. Juin 1954. Tome 4 : 2 pages index des épisodes. Juin1954.Tome5 : 280 pages 2 pages index des épisodes. Juin 1954. Tome 6 : 275 pages2 pages index des épisodes. Juin 1954 complet. Dos insolés. Sinon Très bon état. Peu courant complet.
Nicolas-Edme RESTIF DE LA BRETONNE (RÉTIF DE LA BRETONNE)
Reference : AMO-4250
(1769)
LE PORNOGRAPHE OU IDÉES D'UN HONNÊTE-HOMME SUR UN PROJET DE RÈGLEMENT POUR LES PROSTITUÉES, Propre à prévenir les Malheurs qu'occasionne le Publicisme des Femmes. Avec des Notes historiques et justificatives. A Londres, chez Jean Nourse et à La Haye, chez Gosse junior et Pinet, 1769 2 parties reliées en 1 volume in-8 (19 x 12 cm) de 368 pages. Les pages 5/6 n'existent pas. Bien complet du faux-titre "Idées singulières. Première partie.". Reliure plein veau fauve marbré, dos à nerfs orné, pièce de titre de maroquin vieux rouge, tranches jaspées (reliure de l'époque). Réparation au mors supérieur. Les plats sont cambrés et légèrement déformés, sans gravité. Léger manque de cuir à la coiffe inférieure et sur un coin. Intérieur très frais. Provenance : ex libris du Chevalier Hervé. Le Chevalier Hervé était un traducteur de la langue allemande en français. On a de lui une traduction datant de 1828 (Théâtre de la guerre autrichien et russe, dans la Turquie d'Europe) ainsi qu'une traduction datant de 1826 (Chimie du fer de Berzelius). On sait désormais que ce Chevalier Hervé lisait Rétif de la Bretonne. ÉDITION ORIGINALE DE CE CÉLÈBRE TEXTE DE RÉTIF DE LA BRETONNE. Tirage à 2.000 exemplaires suivant la Revue des ouvrages de l'Auteur (1784). Ici avec le tirage de la page de titre sans le nom du libraire Delalain qui vendait les exemplaires. « La dépravation suit le progrès des lumières. Chose très naturelle que les hommes ne puissent s'éclairer sans se corrompre. » écrit Rétif dans son Pornographe, lui qui fréquentait assidûment les petites maisons de la capitale comme il le décrit lui-même dans divers ouvrages. Rétif se targuait de vouloir tout réformer : les mœurs, les arts (le théâtre), et bien d'autres choses encore. Les mots pornographie et pornographe ont déjà au XVIIIe siècle le sens d’aujourd’hui (peinture ou texte obscène, et celui qui produit ces œuvres), mais Rétif dans son titre l’emploie dans un sens plus technique, celui d’essai sur la prostitution et la manière de la réformer. « Je te vois sourire ; le nom demi barbare de PORNOGRAPHE erre sur tes lèvres. Va, mon cher, il ne m’effraie pas. Pourquoi serait-il honteux de parler des abus qu'on entreprend de réformer ? » (Le Pornographe). L'ouvrage est divisé en deux parties. La première, sous forme de lettres adressées entre deux personnes de qualité. On trouve à la fin le Projet de Règlement pour les Filles publiques, sous la protection du gouvernement, établi en LXV articles. La seconde partie contient les notes historiques. C'est le même Rétif qui écrivait : « La pudeur des femmes n'est que leur politique ; tout ce qu'elles cachent ou déguisent n'est caché ou déguisé que pour en augmenter le prix quand elles le révèlent. » ou encore « La femme ne sent son pouvoir qu'autant qu'elle en abuse. » ; attaqué sournoisement par une première maladie vénérienne en 1757 (il a 23 ans), puis une seconde en 1770 même, puis encore en 1776 et 1785 ; Rétif avait de quoi en vouloir aux prostituées, sa passion dévorante pour le beau sexe et le libertinage lui aura prodigué mille délices et mille supplices. « Les belles du Palais Royal sont très jolies, surtout les jeunes ; quant aux vieilles, c’est comme partout ; une vieille bête n’est jamais belle. » in Le Palais Royal - Première partie: Les filles de l’Allée-des-soupirs, en 1790. Références : P. Lacroix, p. 98-100 ; Rives-Childs, p. 210-212 TRÈS BON EXEMPLAIRE DE CETTE ÉDITION RARE ET RECHERCHÉE.
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Ouvrières 1978 206 pages in8. 1978. Broché. 206 pages.
Etat Correct couverture frottée intérieur jauni texte frais bonne tenue par ailleurs
Georges Berry, Les petits Martyrs - Mendiants et Prostituées. Paris, Charpentier et Fasquelle, 1892. In-12, 36p. Edition originale de cette petite étude de Georges Berry (1855-1915), avocat et député, très intéressé aux questions sociales. Au moment de la publication, il est conseiller municipale de Paris (il sera élu député l'année suivante). Il développe ici une étude de l'exploitation des enfants, tant pour la mendicité que la prostitution, estimant par exemple que 30% des brasseries prostitueraient des jeunes filles voire des enfants. Il y raconte aussi les supplices qu'ils peuvent subir. Peu commun. [VI]